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AVATAR
 
K.C Callahan
Statut :
Sang-Mélé
Naissance :
02 février 2037
Nationalité :
Écossaise
Résidence :
Aberdeen, Écosse
Fonction :
Première année, Serdaigle
Baguette :
32,5 cm en bois de châtaignier et crin de licorne
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À l’aube de son onzième anniversaire, Kono Charles Callahan, dit « K.C » ne rêve que d’histoires de dragons, de fées et autres créatures magiques dont on lui a tant parlé, toute son enfance durant. K.C est un sorcier et il le sait depuis qu’il est en âge de comprendre la différence entre un bout de bois des plus classique, et ces baguettes magiques qu’il a vu ses parents – et le reste de sa famille - brandir, toutes son enfance durant. Autant dire que ce n’est pas la patience qui l’a étouffé alors que, doucement mais sûrement, l’aiguille de la Grande Horloge familiale, avait vu la plus grande des aiguilles, se diriger vers le douzième chiffre, sonnant ainsi le jour tant attendu où il verrait célébrer le jour de sa naissance et ainsi : l’obtention de sa lettre pour Poudlard. Son histoire bien sûr, ne débute par si tardivement.

K.C voit le jour lors du deuxième jour, du deuxième mois de l’année, dans les highlands recouvertes de couches épaisses de neiges, en Écosse. Il y fait un froid terrible et pourtant, cela n’empêche pas sa mère de le mettre au monde dans la chaleur relative d’un petit cottage emprunté à la hâte. En effet ; avant même de prendre sa première bouffée d’oxygène ; l’enfant s’avère d’ores et déjà être un garçon pressé par le temps. Son arrivée, en avance sur tout ce qui avait été prévu pour que cela se passe dans les meilleures conditions (et surtout sur la date annoncée, soit des semaines plus tard), ne s’est soldé d’aucune mauvaises surprise et des années bien après, alors que Mr. Callahan conte cette anecdote non sans un sourire fier de flanqué sur ses lèvres, il repense à la frayeur qui, sur l’instant l’avait envahis ; la peur insidieuse de perdre, et l’amour de sa vie, et le fruit en résultant.

Alors que l’enfant grandit, il s’émerveille de tout et d’un rien. Vif, plein d’énergie, c’est dire qu’il est bien incapable de s’asseoir plus de quelques instants sans se mettre à babiller à qui veut l’entendre qu’un jour, il serait dresseur de dragons, éleveur de nundu ou une bêtise – selon son père – du même genre. C’est un rêveur dans l’âme et, le fait d’avoir voyagé toute sa vie durant, n’a pas aidé à apaiser son petit côté aventurier. Il ne rêve, du haut de ses onze ans, que d’être le héros d’un de ces romans fantastique moldu dont il ne sait parfois plus se passer. Ainsi, de l’Irlande, terre natale de son père, Sir Murtagh Callahan deuxième du nom, à la réserve Hunkpapas, Standing Rock qui se trouve dans le Dakota du Sud et qui a vu naître sa mère Chenoa Migewe, K.C est aussi passée par la Corée, la Chine et la Russie où durant de longs et interminables étés, il a pu rendre visite à sa famille proche, comme éloignée. Il possède plus de cousins et cousines qu’il n’est réellement en mesure de compter dont certains et certaines, qu’il en est venu à considérer comme des frères et sœurs tant il les a côtoyés. (À noter qu’il a beau voyager pour voir tout ce beau monde, ça ne veut pas pour autant dire qu’il sait parler un tier des dialectes causés par sa famille ; comprenez que sa langue natale est déjà assez compliquée comme ça, si en plus il devait en ajouter d’autre, comment pourrait-il apprendre à parler la langue des Elfes pour pouvoir écrire les prochaines aventures de Legolas dans son journal intime ?)

Évidemment, tous ne sont pas sorciers. Si son père est l’héritier d’une riche famille Irlandaise – des banquiers de pères en fils et ce, depuis ce qui semble être la nuit des temps – du côté de sa mère ; K.C n’a jamais été sûr de rien. Étant lui-même un membre dit, à temps partiel, de la réserve qui a vu naître cette dernière, le garçon ne s’est jamais vraiment vu offrir sur un beau plateau d’argent, les secrets de la tribu. Il a bien conscience que sa mère possède une baguette magique, mais pour ce qui est du reste, tout ce qu’il a pu comprendre au détour de conversations bien trop souvent écourtée à son approche ; c’est que la relation entre ses parents et ses grands-parents – qu’ils soient paternels ou maternels – est plutôt tendue. Pour ce qui est du reste, K.C ne s’en soucis pas nécessairement. Il est bien trop occupé à courir après toutes les bestioles qui peuvent croiser sa route, pour se soucier de ses histoires de « grandes personnes ».

En attendant d’aller à Poudlard, comme son père avant lui et tout ceux avant son propre-père, K.C vis sa vie d’enfant, de dragonnier, de chevalier, d’astronaute et toutes celles que son imagination lui permette de vivre.

K.C est un jeune garçon qui ne sait que croquer la vie à pleine dent. Il déborde d’une énergie qui, parfois, tend à donner des maux de tête à ceux qui, de loin comme de près, l’observent, l’écoutent. Il parle et parle et parle pour raconter ses dernières aventures imaginaires – ou non, pour vous demander comme vous allez, comment vous vous sentez – parce qu’il s’agit-là de deux choses bien différentes l’une de l’autre, à l’entendre – pour savoir si vous êtes plus forêt, pluie et lac, ou montagne, neige et vent. Sa joie de vivre peut aisément donner le tournis et pas seulement parce qu’il ne sait pas s’arrêter de gesticuler à tout vas. Assis un instant, sautant du haut d’une falaise en compagnie de ses cousins parce que « c’est comme s’envoler jusque dans la mer, n’est-ce pas trop, trop, trop, trop chouette ?! » l’instant d’après, c’est un peu ainsi que fonctionne aussi cette tête qui est à lui et à personne d’autre : sans discontinuer. Nombreux sont ceux qui se sont accordés à dire que sauter du coq à l’âne devait probablement être la passion cachée de K.C, à moins qu’il ne s’agisse des histoires qu’il a lu et qu’il saura vous raconter en oubliant sûrement les détails les plus important parce que tout ce dont il aura été en mesure de retenir et que dans le lot ; « - Il s’agit de l’antéchrist, d’une limace et d’un nain de jardin vivant dans un orphelinat pour enfant spéciaux, tu te rend compte ? Un orphelinat pour enfant spéciaux ! Est-ce que tu crois que la limace qui parle peut cracher du feu comme les dragons ? »

Il lui arrive souvent de commencer des phrases pour être parfaitement incapable de les terminer et ce, tout simplement après s’être fait happer par son train de pensées. Un train particulièrement bondé (de type RER D) qui ne manquera pas de l’abonner aux absents pour quelques minutes de silences bien mérités (.. pour les autres, du coup).

Évidemment, K.C n’est pas inhumain. Il lui arrive de se mettre en colère, de serrer les poings, de pleurer toutes les larmes de son corps. Pas souvent, mais lorsqu’il est inquiet ou apeuré – généralement plus pour les autres que pour ses propres fesses – le garçon tend à agir sans même prendre la peine de réfléchir. Il ne jure pas souvent, mais parfois, ses mots dépassent eux aussi ses pensées (comme à peu près tout le reste, en fait). Outre l’énergie dont il ne semble pas savoir quoi faire, K.C est un enfant plutôt honnête voire même, parfois trop. S’il n’aime pas quelque chose, il ne risque pas se s’en cacher – ce n’est pas une honte, dirait-il, du moment que c’est dit avec les formes. Il n’est pas là pour faire du mal aux autres, comprenez, il a été bien élevé. Il est prévenant et soucieux du monde – sans doute plus des créatures magiques que des êtres humains, hélas – mais c’est sans doute déjà pas mal. Il croit en la liberté de tout un chacun, au fait qu’il n’y ait ni bien, ni mal, seulement des gens qui font avec ce qu’ils ont, et ce qui décident ne de rien faire du tout et, à son humble avis, les gens devraient arrêter de faire perdurer l’histoire de ce satané Père Noël car rentrer en pleine nuit chez les gens pour offrir des cadeaux à leurs enfants, c’est quelques chose de louche qui mériterait certainement quelques années bien pensées au fond d’une cellule.

Physiquement, K.C ne ressemble pas à cette caricature de l’Irlandais que l’on peut voir un peu partout et n’importe où. Déjà, parce que techniquement, même s’il possède des origines amérindiennes comme Irlandaises, dans les faits : il a vu le jour en Écosse et est, techniquement, un citoyen de cette étrange île où le froid mord jusqu'à même les os. En gros : il n’est pas plus roux qu’il n’a l’apparence d’un viking; blanc encore moins. Sa peau est tannée de l’exacte même manière que l’est celle de sa mère : un grain sombre mais bien moins que le charbon de ses cheveux qui pourtant, se décolorent lentement mais sûrement au niveau de ses pointes et, qu’il porte généralement en chignon lâche à la base de sa nuque, ou que l’onyx de son regard curieux et rêveur. Ses sourcils sont aussi épais que ses cils, présents en grand nombre. Lorsqu’il ferme les yeux, ils projettent une légère ombre sur le haut de ses pommettes qui, il le sait, ressortiront bien plus encore lorsqu’il atteindra cet âge que son père qualifie de « bête ». En attendant d’en arriver là, K.C peut au moins se targuer d’avoir des fossettes qui tendent à creuser ses joues lorsqu’il se pare de ses plus beaux sourires, ceux qui, en temps normal, parviennent à l’aider à se tirer des situations les plus inextricables. N’est-il pas charmant, avec son visage d’ange et ses yeux pleins de malice ? N’avez-vous pas envie de le laisser pénétrer sur votre propriété privée afin qu’il puisse partir à la recherche de son lapin-baleine ou quel que soit le nom de la créature dont il a encore imaginé l’incroyable existence ? Et bien ça, c'est l'effet K.C. Attention à vous, attentions à vos chèvres.