Aelig Windson naquit à Londres, aux douces aurores d'un jour sombre de printemps où, par un sort cruel du destin, sa mère mourut en lui donnant la vie. Elle vécut donc seul avec son père, un enseignant moldu, qui ne se remit jamais complètement du décès de sa femme tant chérie. Son deuil fut-il d'autant plus difficile car les yeux d'Aelig lui rappelaient sans cesse ceux mystérieux et enjôleurs de sa feu-épouse. Aelig se sentait profondément lâche en pensant que sa naissance était la cause de l'élancement de son père et, avec le temps, décida de s'éloigner de lui pour lui éviter d'autres souffrances. Bientôt, le père et la fille déménagèrent dans une petite maison en forêt, à l'écart de la civilisation, car tout dans la ville rappelait au père sa femme. Là-bas, Aelig était en symbiose avec la nature. Après les cours à la maison que son père lui donnait, elle partait souvent faire de longues balades dans la forêt, car en foulant ces terres inconnues, elle se sentait, en quelque sorte, protégé par sa mère. Pour noyer sa solitude, elle se réfugia dans la littérature. Mais la pauvreté dans laquelle il vivait ne lui permettait de s’acheter qu’un livre par semaine, ce qui ne suffisait pas à étancher sa soif de mots. Elle se mit donc à l’écriture de ses propres romans, qui devint rapidement une passion. Elle n’envisageait pas sa vie autrement que perché dans les arbres, à noter toutes les pensées qui lui passaient par la tête. Mais son monde fût chamboulé lorsqu’elle reçut une lettre disant qu’il était accepté à l’école de sorcellerie Poudlard et que son père l’informa qu’elle avait hérité des talents magiques de sa mère.