On la surnomme Aella. En fait, on l'appelle aussi Ella. Sa mère utilise parfois Éléonore, son père Nora. Encore mieux, ses grands-parents ont décidé qu'elle s'appelle Léonie ! Beaucoup d'identités dans une si petite personne, qui du haut de ses onze années fait bientôt sa rentrée à l'école de sorcellerie écossaise, Hogwarts. Là-bas, la légende dit qu'il est possible de s'épanouir. Après tout, les plus grands sorciers sont passés par là. Eleanor s'est toujours senti à l'écart. Pour résumer cela, disons qu'elle est une jeune enfant aux cheveux blonds dans une fratrie aux cheveux bruns. Nôtre histoire pourrait-être grandiose. Elle découvre qu'elle est une magicienne, se sent enfin sa place, devient une sorcière célèbre. Mais voilà, Ella vient d'une famille composée en majorité de sorciers. Comment se démarquer d'un tel milieu lorsque nôtre famille est déjà la branche spéciale de l'arbre ? Pas assez aimée de sa mère, Hélène (une sorcière franco-anglaise, coach d'une équipe locale de Quidditch), ou des parents de celle-ci, pas la préférée de son père, Niall (un fleuriste moldu irlandais), la jeune adolescente vit très mal le fait de voir ses sœurs, Marianne et Joanna, agir comme des filles parfaites et sages, tandis qu'elle se retrouve toujours dans des situations improbables. Maladroite et têtue, elle agit avant de vraiment s'écouter. C'était sans compter son frère Alexis, le grand prodige de la famille au futur bien tracé, tandis qu'elle n'a jamais réussi à monter sur un balai ou à s’intéresser à un livre de Botanique. Ses pouvoirs ne se sont manifesté qu'assez tard, et pour couronner le tout, elle n'a en fait jamais eu d'attrait pour un monde de la magie finalement plus que banal pour elle. Elle a vite aussi perdu sa place de petite dernière lorsque Oliver est arrivé par surprise dans la fratrie.

En résumé :
Eleanor se fait appeler de multiples façons. Elle est née en Irlande, a grandi à Ballycastle, a passé plusieurs étés en France chez sa famille maternelle, et va désormais partir sept ans en Écosse, à Hogwarts. Elle espère s'y faire une place comme les plus grands sorciers l'ont fait. Elle rendrait ainsi fier son père moldu, et sa mère sorcière la prendrait un peu plus en considération. Enfin, elle arrêterait de vivre dans l'ombre de ses frères et sœurs, pourrait attraper l'opportunité de devenir celle qu'elle a toujours voulue être. Maladroite, têtue et tempétueuse, mais loyale, généreuse et intrépide, c'est une jeune sorcière qui lutte avec la peur de ne pas être assez aimée ou spéciale.