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AVATAR
 
Abigail Fahey
Statut :
Sang-Pur
Nationalité :
Galloise
Résidence :
Aberaeron, Pays de Galles
Fonction :
Première année, Serdaigle
Baguette :
18,9 cm en bois d’orme et crin de licorne
Abigail est née à Limerick en Irlande. Son père, Ciaràn, est professeur à l’Irish Music Center de la ville, mais a suivie avant cela des études de sorcellerie. La musique étant sa passion, il ne se sert que peu de sa magie. Sa mère, Niamh, est chercheuse en histoire de la magie, et elle s’intéresse tout particulièrement à l’histoire d’Arthur et Merlin l’enchanteur. Irlandaise pure souche, la jeune enfant a grandi dans une famille où l’épanouissement personnel est le plus important. Tentant de lui apprendre que le mot « impossible » n’existe pas, ses parents se sont occupés d’elle, la faisant bercer dans l’histoire de leur pays et la musique. Eveillée et alerte, la jeune sorcière regardait le monde qui l’entourait avec de grands yeux vert curieux. Ses parents ont pris grand soin à l’initier à tout ce que sa curiosité la poussait à approcher, même si ses centres d’intérêt ont finit par se figer sur les créatures magiques vivant dans leur monde.

Très tôt son père lui a appris à jouer de plusieurs instruments de musique, mais si l’enfant aimait jouer, elle prenait plus de plaisir à lire avec sa mère toutes sortes de livres sur l’histoire de la sorcellerie et évidemment les bestiaires. Si au début elle se contentait de regarder les images, elle apprit rapidement à lire et écuma bon nombres de livres sur ce sujet lorsqu’elle fut en âge de pouvoir choisir ses propres lectures. Elle s’essaya alors au dessin et ses parents s’aperçurent qu’elle avait un petit don dans cet art. Elle passa alors de nombreuses heures à redessiner les croquis de ses bestiaires, rêvant du jour où elle entrerait à Poudlard, l’école dont ses parents lui avaient tant parlé.

Abigail a un regard ouvert et plein de curiosité. Elle adore découvrir les choses, ce que ses parents ont toujours encouragé via la pratique de la musique, du dessin ou la recherche de livre. Âgée de sept ans, sa mère l’emmenait avec elle à la bibliothèque magique de Limerick, et l’enfant prenait des livres semblant plus lourds qu’elle pour s’assoir sur des coussins dans la pièce des enfants, et elle lisait avec un air sérieux. Cet air sérieux apparaît à chaque fois qu’elle se concentre. Elle fronce les sourcils, et il pourrait tomber une météorite à côté d’elle qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Abigail aime prendre des notes. Elle a avec elle un carnet épais relié en cuir, offert par son père pour un de ses anniversaires, où s’entremêle notes de ses découvertes, questions et croquis de créatures.

Ses onze ans s’approchant la jeune sorcière mourrait de plus en plus d’impatience, et babillait sans cesse sur Poudlard, et finit par inquiéter ses parents. Le problème n’avait rien à voir avec sa magie qui était apparu environ à ses six ans, mais plutôt son caractère très naïf. Dans le désir de lui ouvrir un monde sans limite, ses parents ne l’avait pas prévenu de la méchanceté qui pouvait régner dans le monde. Foncièrement gentille, Abigail ne pouvait imaginer une seule seconde que quoi que ce soit de mal ne lui arrive. Toujours souriante et pleine de vie, ses parents ne craignaient que d’autres enfants ne lui coupent ses ailes immaculées, non pas pour lui faire du mal, mais car il n’existe rien de pire que les enfants pour ce genre de chose.

Cependant, il fallait qu’Abigail apprenne la vie et le plus tôt serait le mieux car à onze ans on possède encore assez de force pour se relever. Aussi virent-ils leur fille recevoir sa lettre et sautiller partout surexcitée.

Elle est une enfant plutôt mignonne. Ses cheveux roux et frisés entourent une peau très pale et des taches de rousseur, elle a un petit nez en trompette et des joues constamment rouge. Il est rare que son sourire ne la quitte si ce n’est pour cet air concentré qu’elle abhorre en lisant ou dessinant. Pas bien haute, elle a la manie de grignoter la peau de son pouce quand elle est dans l’embarras, parfois en se balançant sur la pointe des pieds. Encore très enfantine, elle peut par moment faire preuve de maturité, même si cela n’est rien d’exceptionnel, n’ayant vécu rien qui puisse lui confier l’air sombre de celui qui sait le mal. La seule chose pouvant à coup sûr la définir est sa volonté. Peut importe ce qu’elle croisera sur sa route, elle fera tout pour arriver à bon port. Ses parents comptent beaucoup sur sa motivation pour qu’elle atterrisse en douceur dans le monde réel, se sortant du cocon qu’ils lui avaient eux-mêmes fabriqué.