Salomé Northwood, est née en fin d’année et est particulièrement petite pour son âge , au premier abord elle a l’air très jeune est quelque peu fragile. Des articulations si petites qu’on a peur qu’elles se brisent spontanément. Il n’en est rien. Sa mère lui dit toujours qu’elle est pâle comme du papier à lettre, ce qui n’est pas faux , mais sa multitude de taches de rousseurs l’empechent d’avoir l’air malade, et ce même quand elle l’est. Dans ces cas là, surveillez les cernes, les siennes deviennent noires et s’étendent jusqu’aux pommettes.
Ce n’est pas une force tranquille, c’est une condensation de volonté brute. Elle reconnaîtra sans doute être têtue mais, c’est toujours pour la bonne cause, en tout cas elle s’y efforce . Elle aime les mots, elle les connais bien et ils la rassurent. Elle pense sincèrement que la méchanceté est incompatible avec l’inteligence, et l’empathie siamoise avec un esprit éclairé.
Elle a appris à observer pour mieux comprendre. Et elle adore comprendre. Elle préfère le froid à la chaleur, parce que, pour la citer , si on a froid, on peut toujours se couvrir davantage, tandis que lorsqu’on a chaud, se défaire de sa chaire parait compliqué, et légèrement répugnant. Pour autant, elle ne pense pas que l’on puisse remplacer le bonheur de la chaleur, de la lumière du soleil, par une lampe ou un pull, et ce n’est pas faute d’avoir essayé.
Salomé n’est pas compétitive, mais elle prend un plaisir immense à se dépasser , c’est plus interessant que de dépasser les autres et offres tellement plus de possibles. Cependant elle adore avoir raison. Elle aurait préféré avoir les yeux verts, histoire de coller à sa tête de rouquine à tache de rousseurs, mais se console en remarquant qu’au soleil, il on des nuances de vert finalement, ses yeux. Voilà