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AVATAR
 
William Owen
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Londre, Angleterre
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
26,4 cm en bois de châtaignier et plume de phénix
Dans une demeure Victorienne, par un matin doux et calme. Mme Owen accoucha de son premier enfant.
Elle avait eu du mal à tomber enceinte, il lui avait fallu plusieurs consultations à Ste Mangouste et deux potions de fertilités, pour en arriver à ce jour. Aussi, quand la sage femme lui posa, enfin le bébé sur la poitrine, c'est avec soulagement et sollicitude qu'elle le sera contre son coeur et resta là à contempler, les traits de son visage.
Sans lever la tête. Mme Owen s'adressa d'une voix basse et fatiguée, à son mari poster à ses côtés :
"Et si, on l'appelait William ! Comme la personne grâce à qui, ont à enfin notre petit miracle ?"
Mr Owen acquiesça sans rien dire en lui déposant un tendre baiser sur son front encore humide.

11 années c'était écoulé depuis sa naissance.
Assis sur son lit, pour la dernière fois avant son départ pour Poudlard, William ressassa sa courte vie.
Tout petit, il n'avait pas compris le poids que ce serait d'être l'enfant unique.

Sa mère, Mme Owen était conseillère au ministère de l'éducation. Son père lui, était directeur de publicité dans une grande firme de construction de balai.
Naturellement, ils s'attendaient à ce que leur petit miracle, sans sorte aussi bien qu'eux dans la vie.

Et ils avaient tout fait pour que cela arrive. Aussitôt qu'il put marcher et parler, ses parents l'inscrire dans une crèche magique huppé, où on lui inculqua très tôt la politesse et les bonnes manières. À la maison, tous les jeux devaient avoir un but pédagogique. William se souvint avoir dû attendre deux mois pour pouvoir enfin, monter sur le balai-jouet que sa tante lui avait offert pour ses 5 ans. Ses parents tenant absolument, à ce qu'il connaisse d'abord, les règles de sécurités, mais aussi l'histoire de cet "outil".

Immobile sur son lit, William s'enfonça de plus en plus dans ces pensées.

Il se souvint que, malgré la discipline de fer, ses parents essayèrent aussi de lui apporter, de l'attention et de l'amour, à leur manière. Comme les soirs, où sa mère venait le border en lui caressant les cheveux, pendant qu'il lui récitait les 5 mots du dictionnaire qu'il avait dû apprendre le jour même. Où, quand son père passé du temps avec lui le week-end. Les parties d'échecs version sorciers où William devait mériter ses victoires, car "dans la vie rien n'est offert" d'après Mr Owen.

En s'affalant de plus en plus sur son lit, William médita sur son entrée dans une école primaire tout aussi huppé.
La sensation de liberté qu'il avait ressenti en ayant pour la première fois le droit d'aller dormir chez son ami Aldous. Il avait 7 ans.
Connaissant l'importance de l'éducation pour ses parents et avec la complicité de cet ami; ils avaient fait croire à Mr Owen, que l'école leur avait donné un devoir en binôme et que dormir chez Aldous était la seule solution pour le rendre à temps.

Certes William, savait que ce n'était pas bien de mentir, mais plus il grandissait et plus il ressentait cette pression qu'on lui imposé. Il savait que c'était pour son bien, pour son futur. Mais, il aurait aimé avoir plus de temps pour lui. Pour jouer au quidditch sur son balai-jouet, avec ses camarades de classe... Au lieu de toujours étudier.

"Se construire maintenant.,, Préparer les fondations, pour édifier son avenir" dixit sa mère, qui le voyait déjà membre du ministère ou docteur à Ste mangouste.

William était tiraillé entre, son envie de rendre fiers ses parents et son envie d'indépendance.
Ses années à Poudlard, lui donnerait le temps de s'émanciper et de savoir ce qu'il voulait. Pensa-t-il en se redressant sur son lit..