Description :

Amylia est une jeune écossaise de 11 ans, comme tout nouvel élève de Poudlard. Etant sang-mêlé, elle a eu le privilège de recevoir une double éducation, d’après ses parents. La petite aux cheveux châtains tressés aime porter des chapeaux, pas forcément des pointus de sorciers, plutôt de toute sorte. Sa mère, une sorcière herboriste, aime lui dire qu’elle a une tête à chapeaux.
La fillette d’un mètre 42 pourrait se trouver chez les grandes, surtout avec ses chapeaux, mais sa silhouette fine et gracile lui donne un aspect enfantin plus petit.
Sur son visage on remarque immédiatement les grandes lunettes encadrant de tous aussi grands yeux bleu-vert, émerveillés et curieux.
En dehors de l’uniforme de Poudlard, Amylia peut très bien porter des vêtements de moldus autant que des robes de sorcière.
Souvent calme et réservé, elle peut aussi se montrer très écossaise quand un sujet lui tient à cœur, c’est alors que son interlocuteur pourra aisément entendre son accent particulier qu’elle garde de Glasgow.

Histoire :

La rencontre des parents d’Amylia n’a pas été si banale. Un jour de printemps, le Ministère de la magie a demandé à sa mère, une sorcière herboriste, d’enlever une plante magique carnivore d’une propriété moldue. Ces derniers n’en connaissaient pas l’existence, ils étaient âgés et vivaient dans un de ces grands manoirs écossais pratiquement tous transformés en musée. La propriété s’étendait sur des centaines d’hectares et donc, sans mal, la sorcière du nom d’Ines pouvait s’occuper de la plante à l’abri des regards.
Son attention toute focalisé sur cette plante retord, elle n’avait pas perçue la présence d’un jeune homme, qui l’observait dans les taillis. Réussissant enfin à calmer la plante déchaîné après l’avoir rempoté pour qu’elle puisse la déplacer, Ines se retourna et sursauta à la vue du jeune homme, qui s’était redressé. Prête à jeter un sortilège d’oubliettes, la sorcière hésita, en remarquant le regard du garçon, il n’était pas comme les autres moldus ; surpris, effrayé ou suspicieux. Lui il était contemplatif. Profitant de ce moment de vide, alors que la sorcière pointait sa baguette magique sur le moldu avec une plante carnivore lévitant dans son pot derrière elle, le jeune homme pris la parole. Il se présenta, disant qu’il s’appelait Neil Hayes et qu’il était le petit neveu des propriétaires, et c’est ainsi que commença leurs histoire.
Neil  n’a pas su immédiatement que sa femme était une sorcière. Evidemment il savait qu’elle avait des pouvoirs magiques, mais il la prenait pour une magicienne. Ines lui cachait la plupart des choses ayant relation à la magie, dont sa famille, mais il lui arrivait de répondre à ses questions. Les mois passèrent, le couple se maria et s’installa à Glasgow, pour la simple raison que c’était le lieu de travail de Neil.
C’est le jour où ils eurent un enfant, une fille, qu’elle lui avoua tout, en le félicitant d’avoir créé une petite sorcière, enfin elle l’espérait, encore fallait elle qu’elle montre ses pouvoirs.
Cela se produisit alors qu’Amylia, l’enfant, avait 4 ans. La petite famille se promenait dans un parc, presque semblable à celui de la rencontre quoiqu’ un peu plus petit et mieux entretenu -il n’y avait pas de plantes carnivores-. Il y avait même un petit bassin avec des poissons dedans, Amylia, s’agenouillant au bord, regarda les poissons nager avec joie, alors, elle approcha la main de l’eau et elle créa une sorte de petit pont, tout en eau, que les poissons pouvaient parcourir d’un point à l’autre comme bon leurs semblait. La petite fille éclata de rire, la magie s’arrêta et le pont s’effondra.
Par la suite, de telles manifestations magiques eurent lieu mais elles étaient désormais “normales”.
Sa mère lui enseignant ce qu’elle devait savoir du monde magique, elle aurait pu ne pas aller à l’école comme une moldue, mais son père l’avait demandé, essayant d’expliquer à sa femme né-sorcière à quel point les maths pouvaient être importante dans la vie courante. Cependant, elle l’accepta à contrecœur. Amylia préférait les contes de Beedle le Barde plutôt que ceux des frères Grimm, où les sorcières étaient vue comme les méchantes mais elle n’y pu rien, ayant une double éducation quoiqu’elle dise. À ses 6 ans, sa mère tomba une fois encore enceinte, d’un garçon, et quelques mois plus tard, la famille s’agrandit.
À son dixième anniversaire, en avril, Amylia ne tenait plus, elle espérait, elle savait, que c’était la fin de l’école pour moldus pour elle, enfin… Elle se disait ça, car il fallait attendre encore un an, mais à cet âge-là, c’est long un an. Son frère Josh semblait plus long à montrer ses pouvoirs magiques, Amylia n’arrêtait pas de lui parler de Poudlard, et le petit garçon de 4 ans semblait émerveillé par sa grande sœur. Lui aussi dû aller à l’école, leurs père disait que c’était pour aider maman, pour ne pas qu’elle ait à tout leurs enseigner d’elle-même. À vrai dire Ines finissait par trouver ça bien, car même si elle préférait avoir ses enfants chez elle, aller à l’école leurs permettait de rencontrer d’autres enfants, même des moldus.
Enfin, à sa plus grande joie, Amylia reçu son cadeau d’anniversaire tant désiré, la lettre pour Poudlard. Quelques mois plus tard, pour paraître normal il fallait tout de même attendre la fin de sa scolarité moldue, Ines lui fit un autre cadeau, la plupart des fournitures étaient achetables à Édimbourg, la capitale de l’Écosse, Amylia avait déjà eu l’occasion de voir la rue marchande pour sorciers là-bas, en accompagnant sa mère pour des achats d’herboriste, mais cette rue-là était plutôt petite et ne possédait pas tant de magasins que ça. Alors en juillet, en créant bien la surprise, Ines emmena Amylia et Josh au chemin de Traverse pour leurs première fois. Tenant alors la main de  son petit  frère, Amylia embrassa sa mère avant de courir devant une boutique pour voir ce qu’elle contenait.