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AVATAR
 
Daphnée Rosenbach
Statut :
Né-Moldu
Nationalité :
Irlandaise
Résidence :
CLontarf, Irlande
Fonction :
Première année, Serpentard
Baguette :
23,8 cm en bois d’acacia et crin de licorne
Tout se déroulait comme à son habitude, il était 7h30 quand Daphnée se réveilla dans sa petite chambre d’enfant dont le papier peint rose pale était illuminée par les rayons orangés de l’aube. Par sa petite fenêtre, elle contempla un instant la mer avant de s’installer devant sa coiffeuse pour se préparer.

Elle commença par se brosser ses longs cheveux roux jusqu’à ce que sa tignasse hirsute du matin se transforme en une belle crinière ondulée. Elle inspecta ensuite son visage. Elle avait toujours son beau visage enfantin était serti par deux grand yeux azurs. Ses joues tachetées finement étaient roses, son nez en trompette et sa bouche en cœur achevait l’harmonie de son visage.

Une fois l’inspection terminée, la demoiselle choisie soigneusement ses habits. Du haut de ses 11 ans, elle adorait arborer la jupe plissée de son uniforme d’école mais, au premier jour des vacances scolaires, elle se permis un petit short et un t-shirt en maille beigne complétés par son écharpe fétiche. La demoiselle était le modèle de la sobriété et du passe-partout. Cela provenait surement de sa personnalité plutôt réservée.

En effet, bien qu’ayant quelques amis, elle ne discutait pas facilement et cherchait toujours un moyen de fuir les conflits. Dès qu’elle était prise par des émotions incontrôlées des évènements bizarres se produisaient et sa réputation en avait quelque peu pâti.
Toute excitée par ce premier jour de vacances, Daphnée descendit les marches des escaliers pour rejoindre sa grande sœur pour préparer le petit déjeuné. Tout se passa comme à l’habitude. Jade préparait les pancakes et les œufs brouillés tandis que sa petite sœur pressait les oranges. Elles se chamaillaient gentiment sur le programme de la journée. Lorsque ses deux parents se mirent à table, le petit déjeuné était près et les demoiselles les servirent pour la première fois de l’année. C’était une tradition des vacances.

Le quotidien fut alors troublé par le carillon de la parte d’entrée. Monsieur Rosenbach, un grand homme bien bâti grâce à de nombreuses années de rugby, se leva pour ouvrir à l’inconnu. Pendant que leur mère allait rejoindre son mari, les deux enfants restaient silencieuses à côté de la porte. Toutes deux essayaient d’entendre le plus d’informations possible. Matt Rosenbach pris un ton très protecteur et installa la personne dans le salon pendant que Séléna pris ses filles pour les emmener faire une promenade sur Bull Island, la presqu’il en face de chez eux.

Lorsque les filles rentrèrent, elles furent priées de monter à l’étage. Une conversation animée commença lorsque Séléna fut certaine qu’elles n’entendraient pas. La situation était très étrange pour les deux fillettes qui avaient un an d’écart. Leurs parents étaient très amoureux et le montraient. Ils ne se disputaient jamais et partageaient toute leurs décisions avec leurs filles adorées. La maisonnée respirait le bonheur.

Elles étaient en train d’échafauder toutes les théories possibles lorsque Daphnée fut appelée à venir en bas. En prenant la main de sa sœur, elle descendit l’escalier.

« Daphnée, il faut que tu écoutes cette personne ma chérie. » Demanda Matt lorsque ses filles entrèrent dans le salon.

Daphnée s’installa sur un fauteuil dans un coin de la pièce et écouta, attentive, cet inconnu lui expliquer qu’elle était une sorcière. Elle se vida de toute ses couleurs. Beaucoup de questions lui venaient en tête. Elle ne savait vraiment pas comment réagir. D’un côté, elle était excitée en voyant l’homme faire voler une tasse de thé pour lui prouver ses dires. D’un autre côté une idée horrible s’implantait dans son cœur et elle avait besoin de faire sortir son angoisse. Une fois les modalités expliquées, elle se tourna vers ses parents. Elle se rendit compte qu’ils étaient tout deux angoissés, attendant sa réaction.

« Mais … Vous êtes des sorciers ? » Demanda-t-elle a ses parents, en priant pour qu’ils répondent à l’affirmative.

Sa mère eu un sourire triste, elle s’avança doucement pour s’agenouiller et lu prendre la main. Daphnée pris le temps de savourer l’allure élancée de Séléna, comme si c’était la dernière fois.

« Non, ma chérie. Nous ne pouvons faire ce genre de choses. » Souffla sa mère doucement.

Affolée, Daphnée eu les larmes aux yeux en posant sa dernière question.

« Etes-vous toujours mes parents ? Je veux dire vraiment mes parents ?! »

Son père parti d’un rire contagieux qui fit s’évanouir tous les doutes de Daphnée. Il la prit dans ses bras et la força à se lever pour la soulevée. Il lui embrassa la joue pour la rassurer et la reposa. Il prit un ton très sérieux pour lui confirmer qu’elle était bien leur fille et qu’il n’y avait aucune erreur sur le sujet. Daphnée se rendit compte qu’à cet instant qu’elle venait de prendre sa première respiration depuis plusieurs longues secondes. Jade, dans son coin, regardait la scène ne sachant quoi faire pour faire face à la situation.