La petite June naissait au sein d’une famille aimante et unie. La nouveau-née se faisait déjà remarqué par un tempérament de plus trempé qui donna de nombreuses fois du fil à retordre à ses parents. June savait ce qu’elle voulait et elle faisait en sorte de l’avoir. Même si cela se traduisait par de nombreuses crises de colère.

Ses parents lui cédaient rarement ce qui provoquaient de nombreuses explosions de colère au sein de la maison même si la jeune sorcière n’avait que trois ans. Tout changea cependant dans l’année de ses quatre ans. Elle eut en effet la chance de devenir une grande sœur.

Ce fut au plein milieu du mois de Novembre d’Elliott vint au monde changeant radicalement la vie de sa grande sœur. Les crises étaient moins fréquentes, June passait son temps au berceau de son frère, l’observant grandir.

Ses parents lui avaient indiqué à quel point une vie est précieuse et donc que celle de son frère l’était énormément. D’autant plus qu’il partageait le même sang. Toute cette leçon de vie fit écho au sein du cœur de June. Elle se fit la promesse du haut de son jeune âge de toujours prendre soin de son frère : quoi qu’il arrive.

La jeune June grandissait petit à petit mais toujours aucun signe de magie. Etait-elle cracmol ? Cette possibilité eut effleuré l’esprit de ses parents, mais ils se dirent que si c’était le cas, le tempérament fort de June la sortirait du futur plein de jugement qu’avait les sorciers envers les cracmols.

Mais leurs doutes qu’en à sa magie disparurent lorsqu’elle eut huit ans. Elle jouait près du lac avec son petit frère alors âgé de quatre ans. Ses parents étaient non loin. June faisait des châteaux de sable avec Elliott lorsqu’un chien débarqua sur la plage. C’était un pitbull adulte qui courrait à tout allure sur le sable.

June n’aimait pas vraiment les animaux. Chez eux ils ne possédaient qu’un hibou grand-duc pour leur courrier et cela suffisait grandement à la jeune fille. Mais Elliott lui semblait être attiré par tout ce qui semblait animaux. June avait prédit qu’il deviendrait un grand Magizoologiste lorsque celui-ci piqua une crise en voyant son doudou niffleur lui être retiré après sa sieste. Le chien s’approcha curieux des deux jeunes enfants. June garda ses distances, mal à l’aise. Mais Elliott de son côté s’approcha en tendant les mains, un grand sourire aux lèvres.

Cependant un bruit menaçant venant de l’eau retentit, effrayant l’animal qui se mit à grogner. Cela ne devait être dû qu’à la peur mais il sembla rendre Elliott responsable car il se mit à grogner contre le garçonnet.

Voyant le danger June attrapa le bras de son frère et le tira vers lui pour le protéger du canin semblant bien agressif. Le chien continua de grogner et lorsqu’il fit mine de vouloir leur sauter dessus, June serra son frère contre elle et hurla. Aussitôt une force magique jaillit d’elle et percuta le chien qui fut propulser quelques mètres plus loin.

Le pitbull n’en demanda pas plus et s’enfuit en détalant comme un lapin. June ne réalisa que plus tard qu’elle avait user de la magie et donc qu’elle était une véritable sorcière. Tout ce qui importait à présent c'était de devenir suffisamment forte pour protéger son frère de tous les maux possibles.


June était fascinée par la magie, elle ne s’était manifestée que peu de fois depuis cet évènement à ses huit ans. Elle surgissait à présent lors de ces grosses colères, à sa plus grande satisfaction, mais au pus grand désespoir de ses parents. Fort heureusement devenir grande sœur avait atténué ses nombreux caprices.

Les années passèrent jusqu’au onze ans de la petite June. Dès le 4 juin la jeune sorcière attendait avec impatience sa lettre lui indiquant qu’elle était à Poudlard. Même si ses parents lui avaient dit que la lettre n’arriverait que durant les deux longs mois d’été, June s’en moquait et chaque matin elle scrutait l’horizon. Mais le seul hibou qui répondait à l’appel tous les matins était celui délivrant la Gazette du Sorcier.

Ce fut au début du mois d’Août qu’elle remarqua un hibou volant aux côtés de celui du journal. Une chouette blanche se déposa fièrement sur le rebord de la fenêtre où June attendait tous les matins. La patte de l’animal fut tendue vers elle et tremblante June se saisit de la lettre à son nom.