Il y aurait beaucoup à dire sur Solal Kane. Né de deux parents sorciers, Sofena et Nikolaï Kane, il passa son enfance à rêver du moment où il pourrait enfin manier sa propre baguette et se rendre à Poudlard. Ses parents s'occupèrent de l'éduquer dans son enfance, en lui apprenant très tôt à lire et à écrire, ce qu'ils ne regrettèrent pas puisque dès qu'il eut la capacité de lire des phrases par lui même, on ne voyait que rarement Solal sans un livre sous le bras. Ses parents l’emmenaient dans des librairies moldues afin de l'ouvrir au monde et de lui faire découvrir une autre littérature que celle écrite par les sorciers, particulièrement encouragé par son père, né moldu.
Une grande partie de son enfance fut ainsi consacrée à la lecture, mais il ne la passa pas seul pour autant. Il devint très proche avec la voisine, Helia, une jeune fille au caractère bien trempé, qui l'approcha pour la première fois au parc alors qu'ils avaient tout les deux six ans, comme une furie, en lui faisant la leçon parce qu'il se trouvait sur la route de la piste de course qu'elle s’efforçait de tracer dans le sable pour ses petites voitures. Depuis, il était rare d'en voir un dehors sans l'autre. Ils sont la preuve que l'amitié peut parfois surgir des endroits les plus étranges.
Enfin, après onze ans d'attentes, Solal reçut sa lettre pour Poudlard. Il était triste de devoir quitter ses parents, qu'il aimait profondément, et de ne plus pouvoir voir Helia, à qui on avait fait croire que Solal partait dans un collège privé à Londres, mais il avait surtout hâte de découvrir quelles aventures l'attendaient à l'école des sorciers.