Née de parents moldus dans la ville de Galway, en Irlande, la première chose qui frappe lorsque Ana se présente à vous pour la première fois est son accent très prononcé. Viennent ensuite ses yeux étirés, d’un étincelant vert clair, qui subliment sa peau porcelaine. Le front haut. Son nez est court et légèrement aquilin sur lequel est parsemées quelques tâches de rousseur — un héritage de son père Irlandais souche pure. Elle possède une bouche étroite, d’une pâle couleur cannelle. Ses lèvres sont pulpeuses avec l’arc de cupidon très prononcés. La forme anguleuse de son visage s’entoure d’une abondante chevelure brune chatoyante, longue et ondulée.

Pour ce qui en est de la silhouette, Ana a cette fois-ci, tout de sa mère. Malgré que — d’après le médecin de la famille, elle ne dépassera pas le mètre cinquante-six, la jeune sorcière est svelte et élancée. N’excédant pas les quarante-trois kilos elle n’en est pas moins affaiblie. Bien au contraire. La silhouette n’est pas tout ce qu’elle a reçu de sa maman. La jeune fille, sous ses allures d’enfant sage est une petite impertinente avec un talent naturel pour le sarcasme. Une expression angélique auquel il ne faut pas se fier. Courageuse et très déterminée, elle peut parfois être froide avec les autres, Ana est secrète et solitaire. Mais impossible d’ignorer la réelle sensibilité de la jeune fille. Ana est en somme, la douceur d’un ouragan.