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AVATAR
 
Levis Smith
Statut :
Né-sorcier
Naissance :
22 août 2035
Nationalité :
Écossaise
Résidence :
Tobermory, Écosse
Fonction :
Première année, Serdaigle
Baguette :
20,1 cm en bois de cerisier et ventricule de dragon
Levis Smith
Image
Portrait physique :
Reducio
Âge : 11 ans
Taille : 1m41
Poids : 33kg
Yeux : Marron
Cheveux : Brun avec des reflets rouges à la pointe
Oreilles : Cachées par sa chevelure
Signe distinctif : Grain de beauté au dessus du nombril
Bijoux : Boucle d'oreille noire en arceaux à l'oreille droite
Corpulence : Maigre

Portrait Moral :
Reducio
Caractère ✯:
  • Discret
  • Introverti
  • Apathique
  • Lunatique
  • Pensif
  • Artistique

Aime ♡:
  • Lire
  • Jouer du piano
  • Son chat
  • Les Malices Réglisses
  • Regarder les étoiles

Déteste ☠:
  • Les babillards
  • Les individus agissant avec irrévérence
  • Le chocolat
  • Le soleil

Tics et manières ⚇:
  • Lorsqu'il réfléchit, ses doigts joue les partitions de piano en l'air.
  • Lui arrive de lire plusieurs bouquins en même temps
  • Ne prend pas de petit déjeuner
  • Cligne rarement des yeux

En savoir plus
Reducio
Lui


“Garde le silence et le silence te gardera.”

C'est un enfant silencieux, discret. Presque invisible. Ses cheveux d'un noir profond et son penchant pour les vêtements aux chromos ternes font de lui un simple passager, une connaissance tout au plus, dirait les bambins de sa rue…

On aurait pu penser que cet attrait pour la solitude cachait un passé tumultueux empli de blessure psychologique. On aurait pu penser que c'était un enfant maltraité, subissant les vices colériques de ses parents ou d'une situation familiale complexe. Ou on aurait encore pu penser que derrière ce visage flegmatique se trouvait, tapis dans la noirceur de son âme, un de ces démons que les moldus chrétiens aimaient tonitruer sous leurs églises.

Pourtant, il suffisait de quitter un instant cet esprit alambiqué, peuplé d'utopies et de clichés saugrenus nourris de par les films et religions pour comprendre que Levis n'agissait ainsi que parce qu'il était ainsi.

S'esbigner de la compagnie des autres lui paraissait normal, et cela, depuis petit. Ses parents s'étaient d'abord inquiétés de cette déréliction avant de prendre conscience que s'en était pas une. Car seul avec ses pensées, un livre dans ses mains, leur enfant était heureux. Un sentiment qu'il se cachait certes bien de montrer, mais après tout… Fallait il être en émoi facial pour exprimer sa gaieté ?




“La gentillesse est la noblesse de l’intelligence.”

Ce n'était pas par la parole qu'il répandait autour de lui un peu de bienveillance, mais par de simples actes empli de bonhomie. Une main aidante sur le cabas d'une personne âgée, une participation bénévole pour les décorations de Noel… C'était des initiatives sans grandes aménités, mais qui adhérer à démentir les préjugés que l'on pouvait avoir sur lui. Il agissait ainsi par nature : reconnaissance et gratitude ne l'intéressaient guère.

Toutefois, il lui arrivait de faire profit des caresses de son chat Nekoma. Le contact peau contre poil lui était agréable et il savourait alors ce douillet moment qui réunissait l'enfant et l'animal sous un sentiment commun : l'amitié.




“La lecture est une amitié.”

C'est avec Nekoma qu'il a commencé ses premières lectures. Allongé sur ses genoux, ses mains tournant les pages au rythme de son cœur, ses pupilles mordorées parcourant les illustrations... Ce n'était pas l'odyssée que racontaient les mots qui l'avaient convaincu de poursuivre, mais celui de partager un moment calme semblable à l'ataraxie des stoïciens.

Son plongeon dans cette méditerrané de phrase s'était poursuivi et il n'était pas rare qu'il passe ses nuits à s'y baigner. Emporté par le courant, il voyageait alors à travers distincts contrées. Elles étaient parfois folkloriques, parfois bellissimes et il lui arrivait d'en regretter l'absence d'effluences.




“Aimer, c'est comme jouer du piano; Tu suis d'abord les règles, ensuite tu suis ton cœur.”

Cette combinaison de blanc et de noir. Cet éclat de clairvoyance lors de l'appui d'une touche, antonyme même d'un bran. Cette association de nuance qui donne naissance à une mélodie. Non c'était décidé : le chat avait été son ami, la lecture sa passion, le piano serait son amour.






Eux


Il était enfant unique. Les liens fraternels lui étaient donc inconnus, mais en contrepartie, il connaissait l'amour plénier de ses parents. Un amour qu'il n'avait pas besoin de morceler : de partager.

Son père, dont il en héritait le nom de famille, était un homme chaleureux, au visage honnête dont les prunelles de ses yeux s'emplissaient d'une lumière éternelle qui ne s'éteignait pas au fil des années. Il avait un poste de fonctionnaire, guère très élogieux au Ministère de la Magie qu'il ne prenait pas peine de draper pas sous la honte.

Sa mère, quant à elle, avait une trogne rigide dont les rides venaient parsemer un front blême. Portant les rênes du couple, elle connaissait alors les rejaillissements des responsabilités sous la forme d'eczéma.
Tout comme son mari, elle travaillait au Ministère de la Magie en tant que gérante de ligne au service des postiers. Un euphémisme pour résumer ses journées à trier les courriels venant de part et d'autre du pays.