Narcisse Brando est né dans un tout petit village, vraiment tout petit. Ce qui le conduisit inexorablement à développer une relation très étroite avec ses parents. Étant fils unique, il se donnait toujours beaucoup de mal pour les satisfaire, ce qui en fit un travailleur acharné et un perfectionniste. Il hésita même à entrer à l'école de sorcellerie quand il reçu sa lettre, ne voulant pas prendre le risque de les décevoir ou les effrayer. Mais ses parents l'ont soutenu et encouragé à suivre la voie qu'il désirait, et comme tous les enfants, étant curieux et aventureux, il fit semblant d'hésiter.
Plus petit que la moyenne, (seulement 1m31), et plutôt fin, il ne se laisse malgré tout intimider par personne. Très enclin à nouer des liens amicaux, et même fraternels dans certains cas, il semble voir chacun de ses camarades comme un ami potentiel, cherchant en permanence à voir les meilleurs côtés de ceux qui l'entourent. Ses légers cheveux noirs fins s'emmêlent facilement, ce qui le fait redouter les journées venteuses. Ses yeux noirs de jais sont toujours en quête de lecture aussi diverse que variée, il aimait observer et apprécier ce qui l'entourait.
Au-delà de la lecture, il adorait les échecs, cherchant constamment de nouveaux adversaires, sans aucune compétitivité toxique, toutefois il n'y excellait guère. Malgré son penchant évident pour les relations, il adorait tout particulièrement les moments où il peut s'isoler. N'ayant ni frère ni sœur, il avait vite appris à vivre seul avec ses pensées, le rendant plutôt créatif, il hésitait de temps à autre à coucher quelques unes de ses idées sur papier.
Comme tout à chacun, il n'est bien évidemment pas exempt de défauts. Sa tendance perfectionniste peut facilement le plonger dans une spirale obsessionnelle, dans laquelle il peut oublier de manger et dormir. Sa candeur laisse la porte ouverte à des personnes potentiellement mal intentionnées, s'il ne s'en rend pas compte. Il sera toutefois prompt à excuser la personne s'il peut avoir une discussion avec cette dernière. En revanche, si la diplomatie échoue, il finira par ne plus accorder aucun crédit à la personne, il a pris pour habitude de garder les comptes, laissant trois chances. Au-delà, il se renferme dans un mutisme presque ubuesque. Cela n'est fort heureusement, jamais encore arrivé.