[center]Description Mentale :[/center]


-Félix Orwell... Il s'agit là d'un drôle de petit énergumène à la compagnie agréable mais qu'on aura tous oublié dès le jour où on ne l'apercevra plus.

-Mhoui, c'est comme ça que je le décrirais. Dit son professeur d'école élémentaire, assis bien confortablement au fond de son siège.
-Il est du genre discret en tout cas, mais pas comme le sont les timides, non je l'ai déjà vu s'amuser avec ses camarades et d'autres, parfois c'est même lui qui les demandes, qui propose des jeux voir des bêtises à faire mais jamais ailleurs qu'à l'école. À ma connaissance, il n'a jamais invité personne chez lui et on ne l'a jamais invité non plus. En classe, il ne participe que rarement, seulement lorsqu'il est interrogé et ses notes sont bonnes sans pour autant être excellentes.

Honnêtement, il a le profil d'élève lambda par excellence, un figurant dans la vie de tout le monde, pas assez turbulent pour causer de véritable problèmes, ni suffisamment studieux pour capter l'attention de la classe. En termes de matière, je dois avouer que je le trouve particulièrement impliqué dans les sciences et le sport. Il n'est pas mauvais dans le reste, mais ce n'est pas difficile de voir qu'il le néglige.

Non, vraiment je ne me souviens pas l'avoir grondé une seule fois, ni l'avoir félicité non plus. Mais, je pense qu'il ne cherche ni l'un ni l'autre, il complaît dans l'indifférence des autres. Selon moi, ça lui permet de s'amuser avec eux lorsqu'il en a envie et de rester dans son coin lorsqu'il le veut. Mine de rien, c'est plus intelligent que ce que je pensais même si je trouve ça un peu triste.




Ce jeune garçon âgé de onze ans à un physique relativement courant. Des cheveux bruns, des yeux marrons, la peau blanche et une corpulence ordinaire pour un enfant de son âge. La seule chose que l'on puisse retenir de son apparence, c'est que Félix est plutôt expressif et que la grande majorité du temps, c'est un air enjoué qu'il arbore sur son visage.




Nous sommes donc à Gardiff, la plus grande ville du Pays-de-Galles et plus précisément à l'University Hospital of Wales où notre jeune sorcier voit le jour, dans le monde des Moldus. Et c'est à l'intérieur de ce dernier que Félix grandit, élevé par sa mère, Eleanor une simple vendeuse dans une simple boutique d'antiquité et par sa famille.
Son père quant à lui est un parfait inconnu, un pauvre type qui c'est barré après avoir mis en cloque Eleanor, trop lâche pour assumer ses responsabilités. Du moins, c'est ce que raconte grand-mère vu que sa fille, elle, n'a jamais accepté de parler de lui. Et c'est donc naturellement devenu l'avis de Félix qui à partir de là cessa de se poser la moindre question sur lui. Après tout, qu'importe l'identité de son père, car son nom sera toujours celui d'un salopard.

Quoiqu'il en soit, le jeune garçon grandit dans la maison familiale habitée par sa mère et ses grands parents qui ont toujours fait en sorte que tout se passe au mieux pour lui et ce, malgré des disputes régulières au sein du foyer. Mais le monde peut bien brûler, Félix n'a qu'à refermer la porte de sa chambre et plus rien ne saurait perturber sa tranquillité. Effectivement, à cause de cette ambiance délétère à la maison, le jeune garçon a rapidement pris l'habitude de se renfermer et donc par extension, à se débrouiller seul, du moins jusqu'à un certain point. Pourtant, en extérieur avec d'autres personnes, il semble plus ouvert et n'a pas de problème pour s'amuser avec les autres ou simplement discuter. Celà ne veut pas dire qu'il n'aime pas sa famille, loin de là, cependant il semble si facile de les énerver que désormais il préfère ne plus rien dire.

De plus, bien que les liens du sang soit indéniable, Félix c'est toujours senti différent du reste de sa famille et même des autres enfants. Et il a pendant longtemps pensé que c'était à cause de l'absence de son père, après tout les autres familles ne sont pas comme la sienne.. Puis, finalement viennent les grandes vacances. Il venait de sortir de l'école élémentaire et sa mère se tenait là, assise sur le canapé du salon tandis qu'une mystérieuse lettre était posée sur la table. Une longue discussion s'ensuivit et pour la première fois, Eleanor parla du père de son fils.

Elle l'avait rencontré pour la première fois dans sa boutique, l'homme, un client collectionneur de ce qu'il appelait des "artefacts du passé". Malheureusement, il ne trouva pas ce qu'il était venu chercher alors, après une conversation avec la vendeuse, il repartit. Puis, quelques jours plus tard, le voilà de retour et le processus se répéta plusieurs fois jusqu'à ce qu'il eut le courage d'inviter la dame à un dîner. De là, leur relation continua à se construire jusqu'à ce qu'il révèle sa véritable identité ; Darwin Casswell, Auror du ministère de la Magie. Autrement dit, un sorcier. Évidemment, Eleanor crut d'abord à une blague mais devant la preuve de l'existence de la magie, elle fut forcé de reconnaître la vérité.

Mais dans tout ça, on ne sait toujours pas pourquoi le père à disparu ? Et non, même sa fiancée ne sait pas ce qu'il lui est arrivé. Elle sait simplement qu'un jour, il est parti précipitamment en clamant qu'il se passait quelque chose d'important et sans plus d'explication, il parti sans plus jamais apparaître.

Évidemment, Félix eut tout autant de mal à croire cette histoire mais maintenant il a en sa possession une lettre adressée à son nom pour annoncer son admission à Poudlard, encore quelque chose irréaliste…