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AVATAR
 
Tamara Adams
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
South Leigh, Angleterre
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
21,5 cm en bois de cerisier et ventricule de dragon
Tamara Adams est née tôt un matin d’orage, dans la nuit du 23 Décembre, à Brighton en Angleterre.
Ce fut un merveilleux événement pour le couple que formaient Erick Adams et Katerina Jenkins.
Cette dernière avait hérité des particularités de ses origines russes paternelles (Ses cheveux noirs, ses yeux gris, …) et italiennes de sa mère (Sa peau laiteuse, son corps mince, …).
Même si elle possède une natalité anglaise.

**
*

En tout cas, son début d’enfance était plongé dans l’innocence et dans la joie que n’importe quel enfant mérite d’avoir. Elle s’est bien épanouie. Son père, travaillant beaucoup, trouvait encore le temps de s’occuper d’elle autant qu’il le pouvait.
Alors que sa mère ne faisait que des voyages d’affaires, son travail d’agent lui prenait tout son temps.
Tamara n’en souffrit pas, même si elle lui tenait rigueur de ses absences répétées.
Une fois âgée de seulement huit ans, sa mère Katerina insista pour qu’elle aille à une école régionale, contre les protestations de son mari.
L’enfant, peu habituée à ce milieu, avait d’abord eu du mal à trouver ses repères.
Et ce fut de mal en pis, car très tôt, les jeunes enfants de son école l’avaient cataloguée.
Ils la trouvaient bizarre, anormale.
La petite fille ne réagissait pas à leurs remarques blessantes, se contentant de les regarder froidement.

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*

Cela continua ainsi pendant un an, avant qu’un événement perturbe leur quotidien. En effet, un petit garçon, répondant au nom de Gregory, trouvait un malin plaisir à la blesser continuellement. Mais ce jour en question, il avait dépassé les limites.
Tamara se reposait, tranquillement, en essayant de lire un livre que son père avait écrit. Elle adorait ces livres, même si elle ne savait pas encore extrêmement bien lire.
Le petit garçon s’était approché d’elle, s’était moqué de son physique et de son comportement de « Reine de Glace ». Agacé par son manque de répartie habituel, il lui piqua son livre. La petite s’était exclamé un « Hé ! » indigné, en essayant de reprendre son bien.
Mais c’était sans compter les deux autres petits copains de l’enfant perturbateur, qui l’en empêchaient. Et puis soudain, animée d’une colère soudaine, elle avait jeté ses mains devant elle en fermant les yeux, tapant du pied d’un geste impatient. En rouvrant les yeux, elle découvrit un spectacle étonnant. Les trois garçons étaient à terre, éberlués. Il ne fallut que quelques secondes avant qu’ils mettent à pleurer, et qu’une surveillante vienne à leur rencontre. Tamara fut punie, sous les railleries de ses camarades. Durant toute la nuit qui s’ensuivit, des questions plus folles les unes que les autres assaillaient son esprit enfantin. Traversée par une dernière pensée : "Et si j’étais une sorcière ? Se serait trop cool !", digne d’une petite fille de son âge, elle s’endormit.

Le lendemain, ce fut le moment où ses ennuis commencèrent. A la sortie de son école, quatre adolescents, âgés d’une quinzaine d’années environ, l’avaient accostée alors qu’elle contournait le garage à vélo. Elle n’avait pas répondu à leurs remarques, se contentant de les observer avec un regard noir. Elle avait hâte de rentrer, et ces garçons l’en empêchaient, cela l’avait agacé prodigieusement. Mais malheureusement pour elle, la suite s’était avérée bien pire. L’aîné du groupe, Anthony, qui se révélait être le grand frère de Gregory, n’avait pas apprécié qu’elle mette son frère par terre. Vu qu’il voyait bien que la petite fille ne lui répondait pas, et était plus indifférente par ses paroles qu’effrayée, il avait décidé de jouer les durs. Il avait sortis un canif, et l’avait menacé avec. Comme toute réaction, elle avait haussé un sourcil sceptique, avec un : « Pourquoi il a sorti ça ? Il veut couper quelque chose ? » comme toute pensée. Incrédule, elle n’avait pris conscience de la situation qu’une fois que l’un des garçons l’avait empêché de partir en lui retenant le bras, et qu’un autre avait fait de même. Elle avait écarquillé les yeux, envahie pour la première fois un sentiment de peur qui lui enserrait les entrailles. Elle avait eu peur, et n’avait pas aimé que ce garçon la menace de cette façon. Elle ne comprenait pas. Pourquoi faisait-il ça ? Savait-il qu’elle était une vraie sorcière avec des pouvoirs magiques ? Peut-être. Vaincue par son sentiment de frayeur, l’enfant n’avait pas pu s’empêcher de lever ses mains en l’air, envoyant deux des garçons par terre, sauf le frère de Gregory et celui qui lui tenait le bras gauche. Voyant que ces derniers étaient très en colère contre elle, elle s’était débattue et les avait frappé du mieux qu’elle pouvait en criant. Dans la mêlée, le canif du meneur déchira son tee-shirt et traversa la peau de son omoplate. Elle avait crié, et pleurer pour la première fois depuis longtemps. Elle était tombée par terre, alors que ceux contre qui elle avait utilisé ses pouvoirs se relevaient tant bien que mal. Le frère de Gregory, totalement apeuré par ce qui venait de se passer, avait pris les jambes à son cou, suivit par ses amis. Ce fut une professeure, qui alertée par les cris, était venue voir ce qui se passait. Elle avait crié d’horreur en voyant la petite au sol, blessée. Les urgences étaient arrivées quelques minutes plus tard. Grâce aux moyens de sa famille, ils purent la soigner dans les meilleures conditions possibles. Néanmoins, elle dû garder une cicatrice qui lui rappelait constamment ce qui s’était passé. Depuis ce jour, ses parents étaient persuadés que leur fille avait définitivement perdu son innocence d’enfant de son âge. Elle ne revint pas à l’école, au grand soulagement de la petite qui préférait regarder la télé.

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Une semaine après l’incident, une violente dispute éclata entre le couple lorsque leur enfant, angélique, leur avait annoncé qu’elle était une sorcière, et avait des pouvoirs comme dans les films. Elle ne sut pas qu’elle avait dit une énorme gaffe. Mais vu les éclats de voix qui s’entendaient depuis sa chambre, elle avait deviné que c’était de sa faute, même si elle n’avait pas compris la raison "Ils sont jaloux parce que je suis magique et pas eux ?". Au fil des jours, elle avait oublié ce qui s’était passé, et considérait la marque sur sa peau comme une « blessure de guerre ». Elle avait également constaté l’absence de sa mère, et s’était empressé d’en parler à son père. Ce dernier lui avait répondu, d’une voix triste, le regard voilé, que sa mère était partit pour un long voyage et qu’elle ne reviendrait sûrement pas. L’enfant, ne comprenant pas, lui avait demandé d’avantage d’explications. Erik lui avait répondu que sa mère était partit pour une longue mission en pays étranger. Les jours passèrent, sans retour de Katerina.
Elle s’y était habituée, et profitait tranquillement du quotidien de sa vie.
Un jour, alors qu’elle feuilletait un livre de la bibliothèque de son père, celui-ci était venue la voir en lui demandant des détails sur sa soudaine découverte sur ses pouvoirs. Une discussion sérieuse s’était entretenue entre eux, où il lui avoua qu’il en était un lui aussi et que ses dons se transmettaient de génération en génération. Dans la conversation, elle lui avait demandé si sa mère en avait aussi. Son père lui répondit par la négative, et d’une voix innocente, la jeune fille l’avait interrogé : « C’est pour ça que maman n’est pas là ? C’est parce qu’elle est jalouse de mes pouvoirs, et qu’elle voudrait aussi en avoir pour sauver des gens ? ». Erik lui avait répondu que non, et que sa mère était en voyage.

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L’année finit par passer. Sans rien qui vienne perturber le quotidien qui s’était installé entre le père et la fille. Cette dernière, avait pris l’habitude de prendre le courrier le matin. Une fois, elle tomba sur une lettre où son prénom était écris dessus. Poussée par la curiosité, elle s’était empressée de revenir dans sa maison en criant à tue-tête qu’elle avait reçu une lettre de quelqu’un. Après l’avoir ouverte en compagnie de son père, elle apprit qu’une académie de magie très renommée lui annonçait qu’elle voulait s’y rendre. Tam, les yeux pétillants, était flattée et surtout, contente. Ainsi donc, elle pourrait perfectionner ses dons, sans crainte d’être méprisée par les autres ? Vu que ceux qui seront avec elle auront des pouvoirs eux aussi. C’était une chance, une chance inespérée pour elle de faire partie de quelque chose. Elle pouvait enfin un endroit où elle se sentirait bien, à sa place. Son père l’avait accompagné sur le Chemin de Traverse, lors de l’achat de ses affaires scolaires. La jeune fille avait beau être excitée comme une puce, elle dévisageait avec curiosité tout ce qu’elle voyait, et particulièrement les personnes présentes. Elle regardait les autres enfants de son âge, incrédule, en les voyant tous joyeux et unis. C’était vraiment différemment de son ancienne école. Malgré tout, elle n’avait pas suffisamment confiance pour faire de même. Elle gardait le même comportement qu’elle adoptait avant : impassible, indifférente et froide. C’était étonnant de voir une enfant se comporter ainsi. Le jour de son fameux départ, Tam était venue sur le quai de la gare la boule au ventre. Allait-elle réussir à se forger une place dans cet établissement ? Allait-elle biens s’entendre avec les autres ? Réussirait-elle à perfectionner sa magie ? A la contrôler ?