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21 mars 2019, 17:49
Il y a un début à tout  avec Klaus Yoéla 
10h55, gare de Kings Cross, Londres.


En tant que petite fille modèle, Térésa n’hésitait pas à entrer en pleins dans le stéréotype de la fillette au regard attentif et clair, aux longues nattes serrées et aux joues rosées, tenant la main de ses parents. Sa démarche était, vive, rapide et confiante, d’autant plus qu’elle devait tripler d’effort quant à sa cadence étant donné l’heure de démarrage du Poudlard Express presque immédiate ainsi qu’au fait que ses parents faisaient 1 pas sur le temps qu’elle en effectuait 3.

Bien que la petite s’adonnait tant bien que mal à la pratique de la course, cela ne semblait pas suffire à sa mère qui lui lançait des regards durs et encore moins à son père qui la trainait quasiment du bout des doigts. Il lui lança :

- Tess, est-ce que tu sais comment était mon trajet dans ce train lors de ma première année à Poudlard ?

- Non, explique le moi.

- C’est une mauvaise réponse, preuve que tu n’as pas conscience d’à quel point nous n’avons plus de temps ! Mais maintenant qu’on y est, il n’a pas eu lieu, je l’ai raté car j’étais comme toi insouciant. Si tu n’y mets pas un peu du tiens, c’est ce qu’il risque d’ailleurs de t’arriver. fini-t-il par tonner

Même si son père, Roméo, était l’un des hommes les plus bienveillants du monde, Térésa savait que lorsqu’il commençait à jouer sur le ton de l’ironie, qu’elle soit une jeune insouciante ou qu’elle ne le soit pas ; la ramener était certainement la pire option qu’elle pouvait envisager. Elle se tut donc et hocha la tête.

Bien que les circonstances de cette course contre le temps puissent être déconcentrantes, la petite prêtait attention à chaque détail de son environnement alors imaginez la surprise qu’elle eut lorsqu’elle s’observa foncer tout droit vers le mur situé entre les quais 9 et 10.
10h58, Georgia, sa mère, eut à peine le temps de lui embrasser rapidement le front qu’il était déjà 10h59 et que son père lui lançait littéralement ses bagages en pleine figure. Parmi ceux-ci, rien de réellement personnel, seulement la liste standard et obligatoire des fournitures imposée par l’école et un cahier vierge.

La petite avait eu si peu de temps pour se rendre compte qu’elle était à bord du train qu’elle n’avait pas non plus appréhendé quoi que ce soit. Seulement, c’était le moment de se faire des amis et elle n’avait aucune idée de comment aborder ce genre de chose. Genre « Salut, je me sens si seule que n’importe quel bon poireau pourrait faire l’affaire afin de me raconter des histoires à mourir d’ennui » . Oh non, elle préférait largement une solitude aussi pesante pourrait-elle être à une compagnie barbante.

De toutes façons, ce n’était pas une enfant extrêmement entourée ; elle vivait dans une région reculée alors elle avait l’habitude de passer ses journées seule parfois sans prononcer le moindre mot, assise les pieds dans le vide au bord d’une des nombreuse falaises d’Antrim, le village voisin à son comté.

Cela dit, elle n’avait jamais non plus eu de mauvaise relation avec qui que ce soit et elle n’était pas réellement timide, peut-être pourrait-elle lors de sa scolarité si spéciale se découvrir des valeurs telle que celle de l’amitié ? Son père lui avait toujours dit que c’était essentiel dans une vie. Les relations. Térésa se perdait une fois de plus dans ses pensées, « personne ne voudra d’une personne qui critique les personnes barbantes en l’étant elle-même ».

Elle se résolu à pousser la porte d’un des compartiments vides, étala ses bagages sur la grande étagère et dévora un paquet de souris au sucre. Elle éclata de rire lorsqu’elle se rendit compte que les bruits de couinements qu’elle entendait provenaient de ses dents, un des bonbons bondit hors de sa bouche et sa cacha sous le siège voisin. Térésa avait déjà observé ses parents lancer un sortilège pour amener à eux des objets inaccecibles, elle tenta un « Actio » mais sans succès, ses mots manquaient sûrement de conviction.
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23 mars 2019, 09:48
Il y a un début à tout  avec Klaus Yoéla 
Klaus marcha d'un pas décidé en direction de la voie 9 3/4, ses parents derrière elle. Une fois arrivé devant, elle s'arrêta empreinte d'une panique inexplicable. Sa mère s'agenouilla en fasse d'elle en posant sa main sur sa joue. Elle lui fit un sourire qui se voulait réconfortant mais qui laissait plutôt transparaître de la tristesse. Sa mère se racla la gorge un bon coup avant de déclarer:
- Il faut que tu y ailles maintenant, tu vas être en retard.
- J'ai peur, avoua la jeune fille.
- Mon enfant, il n'y a aucune raison d'avoir peur ! Tu seras très bien là-bas, tu y seras bien mieux qu'avec nous … Répondit son père en baissant les yeux.

La jeune fille sentit sa gorge se nouer, elle avait l'impression de dire adieu à ses parents et la jeune fille avait pour horreur de devoir laisser des gens partir. Malgré tout, son père avait raison. A Poudlard, elle n'aurait plus de problème d'argent, plus à travailler pour ses parents. Elle pourrait se concentrer à réussir. Cependant, elle savait qu'elle ne reverrait pas ses parents avant un long moment. Aussi, se calma-t-elle et dit :
- Bon. Je vais y aller. Vous allez me manquer.
- On se reverra peut être pendant les vacances, lança son père avec espoir.

La jeune fille prit dans ses bras ses parents rapidement avant de se lança droit dans le mur.
Maintenant qu'elle y était, elle se sentait triste, mais elle savait que ce serait une expérience extraordinaire pour elle d'aller à Poudlard. Elle monta dans le train, cherchant désespérément une place où elle pourrait être seule et à son plus grand regret elle constata qu'il n'y en avait pas. Klaus décida alors d'ouvrir la première porte et elle vit une jeune fille qui semblait être aussi jeune qu'elle jeter un sors, qui ne fonctionna pas malheureusement. Klaus se sentit légèrement mal-à-l'aise, étant donné qu'elle n'était pas très douée pour entamer des discussions. Toutefois, elle prit courage et lança à la jeune fille:
- Je peux me mettre là ?
23 mars 2019, 15:59
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- Je peux me mettre là ?

Une fillette aux traits creusés et aux longs cheveux clairs se tenait face à elle, sa posture révélait une sorte d’embarras qu’elle avait l’air d’essayer de camoufler au mieux. A vrai dire, elle n’avait pas seulement l’air timide, elle ne paraissait pas non plus dans son assiette vu son visage crispé qui trahissait une certaine mélancolie.

Pourtant, ce qu’elle dégageait plaisait à Térésa ; elle lui donnait l’impression d’être remplie de bonté et d’intelligence, une impression sûrement induite par son regard à la fois pétillant et discret. Térésa l’observait si méticuleusement qu’elle ne lui répondit pas de suite, ce qui rendit l’ambiance encore un peu plus gênante. Elle sortit de ses rêveries et se corrigea :

- Oh, excuse-moi. Oui, bien sûr que tu peux !

Térésa retira la veste qu’elle avait posé sur le siège face à elle pour faire un peu de place à la nouvelle occupante de la cabine, puis elle la regarda débarquer sa valise et lui sourit.

- Comment tu t’appelles ? Moi c’est Térésa, et c’est ma première année à Poudlard alors je ne connais pas grand monde, je suis contente que tu sois là.

La petite se rendit compte qu’elle était peut-être un peu trop démonstrative quant à sa satisfaction de rencontrer enfin quelqu’un de son âge et se ravisa :

- Enfin, je veux dire, c’est mieux de passer le voyage à deux que face à soi-même et ses appréhensions, tu ne trouves pas ?

En fait, elle essayait de détendre la fillette et de lui faire oublier ses sources de tracas.
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23 mars 2019, 16:46
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La jeune fille aux longs cheveux sombres ne répondit pas de suite. Elle semblait plutôt observer Klaus. C'était en fait la première fois que quelqu'un l'a remarquait vraiment. Après ce silence qui parut durer une éternité à Klaus, la jeune fille répondit :
- Oh, excuse-moi. Oui, biensur que tu peux !
- Merci, répondit celle-ci avec un sourire timide.
Klaus se sentit soudain mieux. La jeune fille retira sa veste du siège en face d'elle la laissant ainsi s'avancer avec sa valise. Voyant le sourire de la jeune fille, Klaus se calma et cessa de penser à ses propres tracas. épuisée par tant d'émotions Klaus se laissa tomber sur le siège. 
- Comment tu t'appelles ? Moi c'est Térésa, et c'est ma première année à Poudlard alors je ne connais pas grand monde, je suis contente que tu sois là.
La jeune fille du nom de Térésa sembla réfléchir un instant avant de se corriger :
- Enfin, je veux dire, c'est mieux de passer le voyage à deux que face à soi-même et ses appréhensions, tu ne trouves pas ?
Klaus lui fit un sourire des plus sincères et lui répondit avec bienveillance:
- Je suis tout à fait d'accord avec toi ! Je m'appelle Klaus, Klaus Yoéla. J'avoue que j'avais un peu peur de me retrouver seule en arrivant à Poudlard, alors je suis vraiment contente de faire ta connaissance.
Klaus  se mit à l'aise sur son siège, sortit une petite boîte en carton. Elle observa celle-ci quelque instant puis la tendit à Térésa en lui indiquant:
- C'est un gâteau au chocolat, tu le veux ? Je ne suis pas fan. Mes parents ont insisté pour que je le prenne alors que je ne le voulais pas …
Elle regarda Térésa dans les yeux en souriant et attendant sa réponse. 
23 mars 2019, 17:44
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Après s’être présentée chaleureusement, la jeune fille nommée Klaus lui répondit qu’elle était tout comme elle inquiète de ne pas avoir de compagnie.
Térésa se sentit rassurée car Klaus n'avait pas l'air de trouver son exubérant entrain de démonstration amicale déplacé ou dérangeant, ça avait en fait carrément l'air de la ravir. Elle lui tendit même une patisserie.

- C'est un gâteau au chocolat, tu le veux ? Je ne suis pas fan. Mes parents ont insisté pour que je le prenne alors que je ne le voulais pas ..

Un jour de fête, c’en était un pour la petite qui ne mangeait que rarement de si bonnes choses, sa mère était une médiocre cuisinière qui préparait des recettes toujours plus farfelues les unes que les autres comme des langues de bœufs, des brochettes de scorpions ou bien il lui arrivait aussi de tenter des combinaisons telles que des carottes cuites nappées de chocolat. Bien entendu avec un résultat toujours catastrophique.

Térésa avait fini par s'y habituer, mais quand-même, ce n'était pas tous les jours qu'on se retrouvait face à ce type de chef d'oeuvre culinaire. La petite se demanda pourquoi Klaus ne voulait pas de ce bout de gâteau qui avait l’air délicieux, l'idée d'une stratégie d'empoisonnement de la part de la jeune fille lui traversa même l'esprit quelques dixièmes de secondes.

- Si je le veux ? Qui ne voudrait pas d’une telle chose ? Tu n’aimes pas le chocolat ?

Térésa prit le bout que sa congénère lui tendait et se régala dès la première bouchée. Klaus avait l’air ravie de faire plaisir à sa nouvelle amie qui dévorait sans aucune hésitation son cadeau.
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23 mars 2019, 17:59
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Térésa sembla dans un premier temps surprise par sa proposition. C'est vrai après tout, qui n'aime pas les gâteaux au chocolat ? Finalement la jeune fille accepta et, tout en dégustant, demanda:
- Si je le veux ? Qui ne voudrait pas d’une telle chose ? Tu n’aimes pas le chocolat ?
Klaus sourit de sa réponse qui était exactement celle attendue. Toutefois, la jeune fille ne savait que répondre. Elle s'y tenta tout de même:
- Si bien sûr que j'aime le chocolat, qui n'aime pas ! C'est juste que je ne suis pas une très grande mangeuse et j'avoue être un peu angoissée, mais excitée en même temps … Un mouvais mélange pour m'ouvrir l'appétit ! Par contre, à ce que je vois, il est bon, rétorqua Klaus en riant légèrement.
La fillette regarda sa nouvelle amie manger et elle se demanda comment elle pouvait faire pour avoir faim. Puis celle-ci se dit que peut être qu'il n'y avait qu'elle pour être autant stressée. Cette pensée lui piqua alors sa curiosité sur Térésa, après tout, il fallait bien apprendre à la connaître. Alors, lui demanda-t-elle, en espérant que ce n'était pas une question jugée trop personnelle:
- Tu viens d'une famille de sorciers toi ? 
23 mars 2019, 18:49
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La petite fille se moqua gentiment de sa dégustation hâtive, ce qui se comprenait étant donné sa manière précaire de manger. Elle lui expliqua ensuite que son anxiété mêlé d’excitation lui retirait l’envie d’avaler quoi que ce soit, bien que même en temps normal elle ne mangeait pas beaucoup non plus.

Térésa la comprenait, elle aussi appréhendait désormais son arrivée à Poudlard. Seulement, aucune situation, au grand jamais, ne pourrait lui enlever l’appétit envers de telles choses ! Elle se demandait dans quelle maison elle serait envoyée même si elle était presque sûre d’aller à Serpentard, comment seraient les cours, quels étaient les Secrets du Château dont son père lui avait tant parlé et surtout si les camarades qu'elle aurait avec les autres enfants seraient vivables.

Jusqu'ici, elles étaient plus que satisfaisante. En fait, la petite n'avait pas eu une discussion aussi longue avec quelqu'un de son âge depuis bien longtemps, et elle n'aurait pas pu espérer une personne plus avenante que Klaus qui semblait stimulée par leur discussion pourtant assez banale.


- Tu viens d’une famille de sorciers, toi ? lui demanda-telle d’une voix intéréssée

- Ah ça oui, plus sorcier que ma famille, j’t’assure qu’il y a pas ! clama Térésa. Ce sont de vraies caricatures de sorciers mes parents. Ils vivent magie, mangent magie et dorment magie .. [Térésa leva les yeux au ciel.] J’adore le monde de la magie ce n’est pas ça .. mais parfois, je me dis que certains sorciers pensent qu’ils se résument à leurs pouvoirs, ça me dérange, car nous sommes tous bien plus que ça. Enfin bref, je me perds. Par contre, je n’ai aucun frère ni sœur alors je suis souvent seule, bien que ça ne me dérange pas vraiment. Et toi ? Une famille aussi cool que la mienne ? dit-elle pour plaisanter
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23 mars 2019, 19:13
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Lorsque Térésa leva les yeux au ciel après lui avoir expliqué comment sa famille était totalement à fond avec la magie, Klaus sourit. Ce n'était pas le cas de sa famille à elle, mais elle imaginait très bien le ressenti que cela pouvait donner. De plus, elle trouvait très intéressante la remarque de la jeune fille et elle ne pouvait être plus en accord avec elle ! Pourquoi se réduire seulement aux pouvoirs que nous possédons ! 
Térésa ajouta aussi :
- Par contre, je n’ai aucun frère ni sœur alors je suis souvent seule, bien que ça ne me dérange pas vraiment. Et toi ? Une famille aussi cool que la mienne ? dit-elle pour plaisanter.
Klaus rit jovialement. 
- Je n'ai pas de frère ni de sœur non plus, je comprend totalement que tu puisses te sentir seule par moment ! De mon côté, on totalement aussi cool que ta famille, répondit-elle sur le même ton de la plaisanterie. On est une famille plutôt pauvre ce qui fait que j'ai dû travailler avec mes parents très jeunes, des petits boulots par ci par là. Mes parents sont aussi sorciers mais ce qui est marrant c'est qu'ils sont l'opposés des tiens. C'est à croire qu'ils auraient préférés ne pas l'être, ce que je ne comprend pas vraiment …
La jeune fille soupira en pensant aux visages tristes de ses parents, mais chassa cette pensée rapidement en enchaînant:
- J'ai tellement hâte de savoir dans qu'elle maison on va nous attribuer, dit-elle sur le ton de l'impatience. 
23 mars 2019, 20:11
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Térésa écoutait attentivement le récit de sa nouvelle amie qui lui expliquait qu’elle avait dû travailler avec ses parents pour la survie financière de sa famille et qu’à ce niveau, sa vie n’était pas des plus géniales. Elle eut alors un peu honte de s’être plainte quelques instants plus tôt et d’avoir accepté sa part de gâteau, était-ce pour ça qu’elle mangeait si peu ? Ses parents à elle ne lui demandaient jamais rien et elle n’avait encore jamais dû leur prouver une quelconque sorte de courage, c’était à peine si elle avait une fois du mettre la table.

Klaus expliquait aussi le plus naturellement du monde que ses parents avaient des pouvoirs mais qu’ils ne les utilisaient que très rarement, une différence frappante avec ceux de Térésa, qui songea au fait que peu importe ce que nous avons, nous n’en sommes presque jamais satisfaits.

- J’ai tellement hâte de savoir quelle maison on va nous attribuer ! s’impatienta alors la jeune fille

Térésa n’osa pas lui dire qu’elle était persuadée d’être futurement envoyée à Serpentard, car elle savait que ce genre de déclaration pourrait être mal interprété. Son père parlait toujours des Serpentards comme de personnes malhonnêtes et mauvaises.
A vrai dire, il ne qualifiait jamais les autres maisons que celles dont il avait été jadis membre de quoi que ce soit de positif.

A ses yeux les Gryffondors étaient vantârds et intolérants, les Serdaigles pires que tout ; cherchant à acquérir un semblant de supériorité en se forçant à être marginaux ou en embrouillant le cerveau des autres avec des mots inadéquat à une conversation simple, aussi comme hautains et dont les seuls centres d’intérêts sont les notes et la fierté.

Mais sa mère lui avait répété plusieurs fois qu’il ne s’agissait que d’un discours stéréotypé. Elle reconnaissait aux Serpentards des valeurs telles que l’ambition, la ruse, la protection de soi ou bien l’intelligence, celle-ci était certaine que sa fille en ferait partie. Térésa croyait plus en les paroles de sa mère qu’en celles de son père, autrefois Poufsouffle car elles lui paraissaient légèrement extrapolées.
Il ventait constamment sa maison, "ils sont si modestes, bons, amicaux et travailleurs. Personne ne leur arrive à l'ongle du doigt de pieds !" mais Térésa avait appris que leur emblème était un blaireau et leur couleur le jaune, « ils se clashent eux-mêmes » avait-elle pensé.

- Moi aussi, si tu savais .. Je pense que je ne serai complétement détendue que lorsque je saurai dans quelle maison on m’aura envoyé ! Même si cela n’influencera en rien mes relations avec les autres élèves. Toi, qu’est-ce que t’en pense ? Des idées sur la maison idéale ? lui demanda Térésa d’un air joueur en faisant du surf avec ses sourcils.
Dernière modification par Térésa César le 19 avr. 2019, 14:32, modifié 3 fois.

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23 mars 2019, 20:56
Il y a un début à tout  avec Klaus Yoéla 
- Moi aussi, si tu savais .. Je pense que je ne serai complétement détendue que lorsque je saurai dans quelle maison on m’aura envoyé ! Même si cela n’influencera en rien mes relations avec les autres élèves. Toi, qu’est-ce que t’en pense ? Des idées sur la maison idéale ? Lui demanda Térésa en jouant avec ses sourcils.
A vrai dire, depuis qu'elle avait reçu sa lettre, c'était la chose qui occupait le plus ses pensées. Ses parents étaient tous deux des Poufsouffle et elle espérait secrètement ne pas s'y retrouver aussi. Ses parents représentaient certes très bien leur maison et Klaus avait elle même beaucoup de sympathie pour celle-ci, mais elle avait entendu tellement d'histoires au sujet des autres maisons. Des histoires certainement pour la plupart fausses mais qui l'avaient quand même bercée de rêve. Après avoir réfléchi un bon petit moment sur la réponse qu'elle pouvait donner, la jeune fille décida d'être complètement honnête:
- Mes parents étaient de la maison Poufsouffle. Je ne serais pas mécontente d'en faire aussi partie, mais j'avoue avoir une préférence pour une autre maison. 
La fillette patienta un instant avant de continuer:
- Serpentard. Je sais que ça peut être bizarre. Beaucoup de personne disent que ce sont les personnes mauvaises dans le fond qui y vont, mais je ne suis pas vraiment de cet avis. Pour moi, ce sont seulement des personnes qui ont des rêves, de grandes ambitions et qui se donnent les moyens pour y parvenir. Et puis … je ne trouve pas ça juste que les gens, en particulier mes parents, face une si grande généralité. Je suis sûr qu'il y a des personnes très agréables et serviables parmi Serpentard.
Klaus fit une pause, se rendant compte qu'elle venait de déballer tout ça sans même prendre le temps de respirer. Pour ce qui était de la justice, Klaus était toujours la première à se prononcer. C'était une chose qui lui tenait particulièrement à cœur.