RP avec @Clifford Martinez et @Taylor Bagholmes



Savannah venait de traverser un mur pour se rendre à la voie 9 _3/4. Jamais elle n'aurait pensé qu'elle traverserait un mur pour se rendre à l'école. Tous ceci était anormal comme les petits oiseaux en papier qui voler sur le quai et les hiboux qui hululaient dans leur cage. La fillette avait découvert le monde des sorciers il y a un mois mais elle ne s'était toujours pas à ses chose si...hors norme pour elle.

La née-moldu regarda autour d'elle et vit d'autre enfant qui discutait avec leur parent. Elle était arrivée en train il y a une dizaine de minutes. Ses parents ne pouvaient pas l'emmener car il devait aussi être la rentrée de son frère et partir au travail. Elle était un peu triste mais elle savait aussi que s'était mieux comme cela. Ça avait difficile de dire à ses parents qu'elle était une sorcière, alors se le serai encore plus d'expliquer que la voie se trouvait derrière le mur et qu'il fallait le traverser.

Elle poussa son chariot entre les personnes pour trouver un endroit où les poser. Elle était perdue sur le quai ne savant pas où aller ni que faire. Peut-être quel pourrait demander de l'aide à quelqu'un. Non, il risquerait de se moquer d'elle. Elle allait suivre les autres élèves sur le quai pour être sûr de ne rien faire de travers. Son idée était plutôt bien, il fallait juste être discrète.

La voie 9 ¾  avait toujours été un endroit majestueux, et l'était bien plus en ce jour de la rentrée pour la jeune Taylor Bagholmes. Elle en avait tellement entendu parler pendant sa petite enfance, ses grands-parents, ses parents, ses oncles et sa tante y avaient fait leur scolarité, et tous dans les quatre maisons. Ce qui l'excitait à l'idée de pouvoir rejoindre l'une d'entre elles, n'ayant finalement pas vraiment de préférence, toutes lui plaisaient affreusement.
Calme et mal à l'aise, la fillette s'avança avec la totalité de sa famille vers cette barrière magique qui séparait le monde Moldu du monde Magique. Cependant, une fois face à cette pilasse, le stress la prit de force. Allait-elle y arriver ? Allait-elle pouvoir avoir la force de la traverser ? Tellement de sentiment la traversait en cet instant, mais lequel devait avoir une réelle importance ? Tout se mélangeait, tout était flou. Incompréhensible. Impossible surtout.
Son cœur battait la chamade, et bien plus lorsque son père posa sa main sur son épaule.

— Ma puce, est-ce que ça va ?
— Oui... Oui...Papa... Enfin, j-je... j'a-ai p-peur...
— Il ne le faut pas, Taylor, tu le sais bien ma puce, tout se passera bien, on y est tous passés.
— C'est vrai, princesse, et puis, tu es une sorcière, tu vas réussir n'est-ce pas ? termina de dire son oncle Mark.


La fillette hocha la tête en silence. Elle ne se sentait plus aussi capable que ce qu'elle avait pensé lors de ses anticipations face à ce moment, mais il était arrivé bien trop vite, et semblait tellement différent des situations de son imagination, comme s'il avait subitement changé de camps. Alors aidée par son père qui tenait avec elle son chariot, elle reprit courage.

— À trois, on y va, d'accord ?
— Oui, papa.
— Un. Deux. Trois !

Ce fut ensemble qu'ils traversèrent la barrière, découvrant ou redécouvrant ce merveilleux endroit. Cette fois, elle était sûre, sa vie ne faisait commencer. Elle allait enfin être une sorcière. Alors, avec des pas lents, elle poussa encore son charriot avant d'entrer en contact avec la malle d'une étudiante, tombant donc d'une manière fracassante.

J'avançais sereinement au milieu de la gare en cherchant d'un coup d'oeil furtif la voie 9 3/4.
Mes parents n'aveint pas pu m'accompagner en ce jour, ils avaient bien trop de travail mais je savais qu'ils étaient fier de moi.
Il faisait beau aujourd'hui, je regardais une dernier fois ce ciel que je ne renverrais pas avant l'an prochain en me demande ce que Poudlard me réserverait.
Et ce fut enfin le moment, la voie 9 et la voie 10 séparées par une petite alcôve, c'était le lieu de passage pour la voie 9 3/4. Je savais ce qu'il fallait faire, je pris donc mon chariot de bagages et fonça donc dans cette alcôve qui me fit traverser les deux voies pour me retrouver dans a voie 9 3/4, en compagnie de bien d'autres élèves accompagnés de leurs parents et du Poudlard Express.
Je faisais le tour des wagons en essayant de trouver des places libres et peut être tenté de voir des têtes que je reconnaissais quand j'entendis un gros boum.....

Je regardais un peu partout pour voir ce qui avait pu provoquer tout ça et je vis deux étudiantes par terre avec leurs bagages, elles s'étaient visiblement rentrés dedans.
Je me dépêcha vers elles pour les aider à se redresser a mettre leurs bagages sur leurs cadis quand je reconnu une des têtes.

- Hey Savannah ca va ?

Elle qui voulait être discrète, c'était raté. Elle était entrée en collision avec un autre chariot. Leurs bagages étaient étalés autres d'elle et de l'autre fille qui était avec son père. Elle commença à remettre ses bagages sur son chariot tout en s'excusant au pers de la jeune fille :
- Excuse-moi ! Je suis vraiment désolé, je suis maladroite.
Elle se sentait coupable et honteuse avoir percuté quelqu'un alors qu'elle venait à peine d'entrée sur la Voie 9 ^3/4.

Savannah savait qu'elle était très maladroite. Le jour des sept années de son frère, ses parents avaient préparé un énorme gâteau en forme de voitures rouge de course. Elle courait autour de la table d'anniversaire, après son frère et son ami car ils lui avaient volé sa poupée. Mais, elle s'était pris le pied dans une racine et avait reversé la table et, part la même occasion le gâteau. Son frère lui en avait beaucoup voulu.

Soudain, elle fut sortie de ses pensés par la voix de Clifford, son ami du Chemin de travers, qui la saluer et les aider avec les bagages. La jeune fille salua le jeune homme :
- Salut Clifford ! Comment vas-tu depuis juin ? Tu as passé une bonne fin de vacances ?
Elle regarda son ami. Cela la rassuré de connaître quelqu'un, elle détestait ne connaître personnes quand elle était quelques parts.

En entendant les excuses de la jeune fille, Taylor ne pouvait y croire, car c'était elle la coupable. C'était elle qui venait de trébucher sur une malle provoquant ainsi l'accident avec le second chariot. Elle avait foutu un gros bazar, un gros micmac, c'était donc à elle de s'en vouloir, de se sentir totalement fautive dans cette histoire, malheureusement pour elle, la jeune étrangère à Taylor s'annonçait aussi prisonnière de la maladresse.
En se redressant, Taylor remarqua un peu de sang sur ses mains, elles avaient freiné sa chute, et pourtant, elles étaient dans un état pitoyable, mais elle ne le regrettait pas, préférant regarder la jeune sorcière.

— Non... Non... C-ce n'e-est p-pas ta faute... C'est moi qui suis c-coupable d-dans cette h-histoire....

Aidée par son père et son oncle pour remettre ses affaires en place, elle remarqua déjà que la jeune fille avait trouvé l'aide d'une de ses connaissances, parlant avec lui, comme si elle n'avait pas pris en compte ses remarques d'excuses. Alors affligée par cette situation, Taylor repoussa l'aide de sa famille pour agir elle-même, pourquoi être aidée quand on se trouvait être coupable de tout ce qu'il se passait ? Pourquoi accepter cette fatalité ?
Ses mains saignants encore, elle les frotta frénétiquement sur son jean, se fichant en quelques sortes des remarques de sa famille. Un coupable devait agir seul, se punir soi-même et ne rien accepter autour. Elle enviait les deux amis de s'entraider, de se parler, elle n'était qu'une inconnue maladroite parmi tant d'autres. Elle n'avait que ce qu'elle méritait ; le déni.

Soudain, Savannah fut sortie de ses pensés par ma voix, son ami du Chemin de traverse, je la salua et l'aida avec les bagages. Savannah me salua :
- Salut Clifford ! Comment vas-tu depuis juin ? Tu as passé une bonne fin de vacances ?
Elle me regardait. Elle semblait rassurée de connaître quelqu'un.

- Oh tu sais ma fin de vacances fut très mouvementée du côté de chez moi. Un village principalement moldu et croyant en plein mois d'août c'est faiguant.

En regardant autour je vis une autre jeune fille qui était tombée avec ses bagages.

- Oh laissez moi vous aider la miss.

Je lui tendis la main pour l'aider à se relever.

- Comment vous appelez-vous ?

Je me tourna de nouveau vers Savannah.

- C'est un enfer de trouver une place dans ce train, que dirais tu d'en chercher une ensemble dans un compartiment libre, on pourrait se raconter nos vacances pendant le trajet.

J'espérais ardemment qu'elle dirait oui car voyager seul dans ce monde inconnu me tétanisais. Quelques minutes après je me retournais vers la nouvelle demoiselle qui était vers nous.

- Toi aussi si tu veux tu peux rester vers nous si tu n'es pas attendue par quelqu'un.

En attendant leurs réponses j'observais tous les élèves dont certains semblaient se connaître, d'autres semblaient rejoindre leurs frères et soeurs. Un nouveau monde s'ouvrait à moi...

Savannah finit de remettre ses valises sur son chariot, aidés de son ami et l'écoutant raconté son mois d'août. Elle avait très bien étendu la jeune fille dire : "Non... Non... C-ce n'e-est p-pas ta faute... C'est moi qui suis c-coupable d-dans cette h-histoire....", mais elle l'avait ignoré. Pourquoi l'ignoré alors qu'elle avait raison. Ce n'était pas sa faute mais bien la faute de l'autre fille, Savannah n'avait pas bougé avant l’impacte. Alors, pourquoi c'était telle excusé au pers de la fille aux yeux verts/bleus ? Surement, à cause de sa forte pensé d'être discrète lors de son arrivée dans le monde magique.

Savannah fut sortie de ses pensé par Clifford qui lui expliqué :
- C'est un enfer de trouver une place dans ce train, que dirais-tu d'en chercher une ensemble dans un compartiment libre, on pourrait se raconter nos vacances pendant le trajet. Toi aussi si tu veux tu peux rester vers nous si tu n'es pas attendue par quelqu'un, finit-il en regardant l'inconnue.
En voyant que celle-ci était énervée et n'écoutait point Clifford, la brune lui tapota l'épaule et lui dit méchamment :
- Je ne vois pas pourquoi je me suis excusé tout à l'heure car c'est entièrement de ta faute.

Elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire et regretta tout de suite. Elle ne voulait pas être méchante, avec personne. Elle préférait aider les autres et être gentille avec eux. Alors, elle reprit d'une voix douce :
- Mais je ne tant veut pas, tu ne m'avais surement pas vu.
Elle marqua une pose pour laisser le temps à la jeune fille d'assimilé ce qu'elle venait de dire. Puis, elle reprit :
- Nous n'avons pas commencé sur de bonne base, tous, insista-t-elle en regardant les deux autres personnes. Je propose qu'on oublie tous et qu'on recommence. Bonjours ! Je m'appelle Savannah Bronw et voici mon ami Clifford Martinez, elle montra le concerner et continua, Nous serons ravis de te proposais une place dans notre compartiment, après que tu nous es dit comme tu t'appelles.
Elle sourit, heureuse de son petit discours mais ne se déclara pas vainqueur pour ce qu'elle avait fait maintenant et précédemment.

Touchée en plein cœur par ses mots remplis de rengaine, Taylor ne déclara rien. Son cœur souffrait tout comme son esprit déjà trop empli d'émotions négative.
Elle se savait coupable, mais tout cela n'avait été qu'un malheureux accident, elle s'en voulait déjà depuis l'impact, et lui remettre tout cela d'une manière si brute, ne lui donnait pas l'envie de continuer, ne serait-ce qu'une brève discussion histoire de remettre l'église au milieu du village. 
Sa colère se mélangeait à sa peine, ne laissant ainsi guère le choix à la jeune première année de laisser s'entrevoir des larmes sur le bord de ses yeux pers. 
Il fallait l'avouer, tout cela était de trop pour elle et pour son cœur déjà blessée par la dureté de la vie. 
C'est donc ainsi que ça se crée l'amitié ? S'envoyer des mots blessants avant d'avoir cette pitié menant au pardon ? Est-ce ça que tu m'as laissé, Roxanne, l'impossibilité de m'adapter, de me dire que rien n'est perdu ? Vraiment ? 
Le songe s'effaça lorsque Benedict, son père, vint poser l'une de ses mains sur son épaule, rassurant comme il le pouvait sa jeune fille en détresse morale qui n'arrivait plus à sortir le moindre son. 

— Il est difficile de commencer vos premières années à Poudlard avec un malheureux incident. Ma fille, Taylor, n'a guère fait exprès d'entrer en contact avec votre chariot puisqu'elle s'est vue trébuchée sur la malle d'un autre étudiant. Ce n'est qu'une conséquence de cause à effet. 
— P... PA-papa... A-arrête... 

La voix lui était revenue, mais pour combien de temps ? Elle trahissant les sentiments enfuits en elle, sa colère, sa peine, son stress de la rentrée, une énorme tache faisant de l'ombre à la joie vécue au matin même de l'incident. 
Mais ce qui lui fit le plus de mal, sans réellement en être, ce fut cette proposition de recommencer à zéro, de bien se présenter et tout autre comportement différant de ceux réalisés précédemment. 
M'inciter à m'installer pour tout recommencer ? Pourquoi ? Pourquoi faire comme si rien ne s'était pas passé ? Pourquoi faire comme si elle n'avait rien dit, alors qu'au contraire elle fut blessante malgré mes excuses ? Suis-je entrain de faire un cauchemar ? 

— Si.... C'est c-ce qu-que tu ve-veux... M-mais ce-cela ne... B-bref... Je m'a-appelle Taylor... T'Taylor Bagholmes... 

Ça y est... Le décompte a commencé....