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07 juil. 2019, 00:54
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20 juin 2044, matinée

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Vissée sur la banquette de son compartiment, Alice demeurait silencieuse. Malgré la présence de sa meilleure amie, elle ne parvenait à parler. Trop de choses se bousculaient dans son esprit, et son tourment principal portait le nom de Thomas.
Son grand frère avait rejoint les méchants. Maintenant, c’était une certitude, plus rien ne serait plus jamais comme avant. Alice n’avait jamais remis en question le mauvais fond de son frère mais, à présent qu’elle avait la véritable preuve, son cœur en pâtissait. Elle pensait qu’il aurait pu changer, qu’il aurait finit par devenir quelqu’un de meilleur, que l’enfermement de leur père aurait pu lui faire ouvrir les yeux. Mais au lieu de cela, il avait suivit Ursula Parkinson et son gouvernement. Thomas avait trahit leur famille, avait craché sur leur père et sur l'éducation qu'il avait essayé de donner à son fils. Mère, elle, devait jubiler devant le choix de carrière de Thomas.

Ses yeux ne parvenaient pas à se détacher du paysage qui défilait, là, dehors. A chaque colline, à chaque arbre, à chaque bâtisse, Alice s’attendait à voir un sorcier vêtu de noir en sortir, sa baguette dirigée vers elle. Elle imaginait un sortilège vert sortir de son extrémité, traverser la vitre du compartiment et la frapper en pleine poitrine. Elle se voyait s’écrouler au sol, secouée par une douleur qu’elle ne parvenait pas à imaginer. L’attaque de la ruelle revenait sans cesse dans son esprit, les cris de l’homme martelaient sa tête comme le bec d’un oiseau frapperait un tronc. Ce manteau noir que portait son frère, jamais elle ne pourrait l’oublier. A chaque fois que ses yeux se fermaient, il s’imposait à son inconscient, se dessinait, les baguettes en fil d’or se cousaient sur lui. Alice avait peur, mais n’en rougissait pas : elle savait que cette peur était justifiée, car ces hommes étaient payés pour faire ce qu’elle avait vu. Agresser. Torturer. Brutaliser. Humilier.
Effrayer.

Alice n'aimait pas cet avenir qui se dessinait. Il était sombre, dangereux, effroyablement dirigé, il ne laissait aucune place aux jolies choses et aux belles pensées. Alice était trop jeune, n'avait pas assez connu la vie et ses libertés, elle aurait aimé en apprendre plus, en voir toujours plus. L'arrivée d'Ursula Parkinson avait tout chamboulé. Le chemin qu'Alice devait emprunter pour grandir était à présent couvert d'une épaisse couche de cendre. C'était injuste.

Le train se mit à ralentir alors que le paysage changeait. Les étendues verdoyantes se raréfiaient, le ciel se faisait plus sombre. Petit à petit, le train pénétrait dans la gare. Alice n'avait pas envie de quitter son compartiment, elle ne voulait pas être arrachée à la magie pour être envoyée chez les Moldus. Comment pourrait-elle supporter cela ? Rien ne pouvait la préparer à vivre loin de ce qu'elle avait toujours connu. Avec un peu de chance, son grand-père la ferait vite venir en France pour les deux mois de vacances. Alice l'espérait du plus profond de son être.
Orphéa quitta le compartiment en première. Alice lui laissa une longue, très longue avance. Entre ses doigts, la petite fille tenait fermement la anse de sa valise. De l'autre côté de la vitre, les élèves retrouvaient leurs parents, certains bondissaient dans leurs bras. Les sourires étaient grands, les yeux pétillants de bonheur. Alice n'aurait rien de cela, ni les sourires, ni les étreintes, ni la joie, ni le bonheur. Seulement Oncle Kenneth.

Après quelques instants de flottement, Alice se releva, prit son courage à deux mains et quitta le compartiment, sa valise trainant derrière elle. Au fur et à mesure qu'elle avançait dans le long couloir, son dos se redressait, sa tête se relevait. Le trouble quitta son regard, et bien vite, Alice n'afficha plus la moindre émotion. Personne ne devait la voir triste, apeurée ou envieuse.
Les roues de sa valise touchèrent enfin le sol de la gare. Alice se mit à avancer sur le quai, son regard balayant l'endroit, en quête du meilleur ami de son père. Tout autour d'elle s'affolait les familles et les élèves qui courraient pour les rejoindre, il était difficile de reconnaitre qui que ce soit ici. Certains élèves se donnaient l’accolade, s'échangeaient des bouts de parchemin sur lesquels étaient certainement écrit les adresses des uns et des autres. Alice avait dit au revoir à chacun bien avant d'arriver ici, elle n'avait pas voulu que ses amis, que Christopher la voit craquer. Elle ne voulait pas se laisser aller à ses émotions qui la prenaient d'assaut depuis quelques temps, mais il lui était de plus en plus compliqué de les maitriser.

Finalement, au bout du quai, entre deux troupeaux de sorciers, Alice aperçu l'imposante carrure d'Oncle Kenneth. Le visage de l'homme était fermé, et sa barbe n'avait jamais été aussi fournie. Il se laissait aller, c'était une certitude. Il avait toujours été si proche de son père, son enfermement l'avait certainement retourné. Après tout, il avait été présent, il avait tout vu. Alice avait tant de questions à lui poser sur cette terrible journée. Est-ce qu'il avait été brave ? Est-ce qu'il s'était défendu ?...Est-ce que son père avait été brutalisé ?
Et puis, la foule se dissipa et Alice s'arrêta immédiatement. A quelques mètres d'Oncle Kenneth se trouvait une grande femme au visage strict. Ses longs cheveux blonds coulaient sur ses épaules dessinés par une longue robe couleur sable. A quelques pas d'Oncle Kenneth, à quelques pas d'Alice attendait Renesmée Sangblanc, sa mère.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

07 juil. 2019, 23:53
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Alice ne parvenait plus à conserver son calme apparent. Qu’est-ce que sa mère faisait ici ? La pseudo-adoption de sa fille par les Bain était une occasion en or pour cette femme qui avait toujours refusé de prendre soin d’elle. Cela n'avait aucun sens, cela ne ressemblait pas à sa mère.
Le regard de l'a fillette passait de l'un à l'autre. Si le visage de sa mère restait fermé, incroyablement digne, ce n'était pas le cas de celui d'Oncle Kenneth. Ses traits étaient tirés, sa colère palpable. Alice savait que les deux ne s'entendaient pas, mais jamais elle n'avait vu autant d'animosité dans les yeux de Kenneth. Quelque chose avait changé entre eux. Est-ce que sa mère était vraiment devenue l'une des méchants, comme Thomas ? Kenneth avait dit que son père craignait que Renesmée soit "passée à l'ennemi". Connaissant sa mère, cela ne serait pas étonnant mais Alice ne pouvait pas imaginer sa mère donner le moindre soupçon de sa personne à une quelconque organisation. Et puis, elle ne portait pas le manteau noir qu’avait et les siens. Mère avait certainement eu des propos insultants envers Kenneth et sa femme, ce qui l’avait mis en colère. Oui, c’était certainement cela.

Les deux adultes s’échangèrent un regard, l’un empli de dégoût, l’autre plein de rage. Avaient-ils seulement conscience de ce trouble qui étreignait Alice ? Ne pouvaient-ils pas mettre leur querelle de côté, au moins en ce moment ? Un père, un époux et un meilleur ami croupissaient en cellule, ce genre d’événement devaient être capable de les lier, ne serait-ce que le temps d’un instant. Et Alice voulait que ce soit maintenant. Elle ne voulait pas de querelle aujourd’hui, tout était déjà bien trop dur.
Mais, finalement, avaient-ils conscience qu’Alice était là, devant eux ? Le flux de famille était important, et parfois il l’a cachait totalement. Comment ne pouvaient-ils pas la voir alors qu’elle n’était à quelques mètres d’eux ! Alice n’était tout de même pas une fillette qui passait inaperçu ! Et pourtant, ils ne la voyaient pas. Ils continuaient à se haïr.

Enfin, le regard de Kenneth se posa sur Alice. La colère quitta alors son visage, ses traits s’apaisaient aussitôt. Silencieusement, la fillette le remerciait de prêter attention à elle.

« - Bonjour Alice, tu as fait bon voyage ?

Alice hocha légèrement la tête et, avant qu'elle ne puisse saluer oncle Kenneth à son tour, la voix de sa mère s'éleva :

- Enfin, te voilà. Allez, nous y allons.
- Bonjour à vous aussi, mère... Je ne comprends pas, il me semblait que je devais partir avec oncle Kenneth...?
- Kenneth, juste Kenneth. Tu n'as rien à voir avec le sang de cet homme. Dépêches toi.

L'homme poussa un profond soupir, alors que ses yeux se levaient au ciel. Alice n'aimait pas ce ton qu'employait sa mère. Kenneth avait toujours été appelé oncle Kenneth. Il était le meilleur ami de son père, un frère pour lui. Il n'y avait aucun lien de sang entre eux, mais depuis sa naissance il était dans sa vie. Il était son oncle, quoi qu'en dise sa mère.
Agacée par le manque de réactivité d'Alice, Renesmée s'avança d'un pas pour rejoindre sa fille mais, immédiatement, Kenneth la bloqua de son bras tendu. La sorcière blonde se mit à inspirer furieusement, son regard suffisant se posant alors sur Kenneth. Par réflexe, Alice se recula d’un pas, cramponnée à sa valise. Elle connaissait sa mère et son caractère explosif. Il était hors de question de subir un quelconque retour de sort si les baguettes devaient être dégainées.

- J'espère que tu réalises que ton bras est une maigre barrière, et que je peux aisément la contourner ? demanda Renesmée de son habituel ton méprisant.
- Alice vient avec moi, c’est ainsi que cela a été convenu.
- Avec Dorian. Pas avec moi.
- Ça se passe de ton approbation.

Un rire nerveux s’échappa alors des lèvres de Renesmée qui se tourna vers Kenneth, les yeux ahuris. L'envie de rejoindre Alice semblait lui être totalement sorti de la tête. Maintenant, il n'y avait plus que la fureur, et Kenneth, d'un calme surréaliste.

- " Ça se passe de ton approbation " ? Mais pour qui te prends-tu ? Je suis sa mère, bien sûr qu’il y a besoin de mon approbation.
- Tu es sa mère quand ça t'arrange.
- Lorsque tu seras capable de faire un enfant à ta sale moldue de femme, peut-être sera tu bien placé pour faire des commentaires sur mon rôle de mère.

La voix avait claqué comme un coup de fouet. C'était froid, comme le vent en hiver. Et c'était douloureux pour Kenneth, Alice le savait. La réponse allait être pire encore. D'un autre pas, elle recula.
Le bras de Kenneth s'était abaissé, à présent il regardait Renesmée, toujours aussi calme. Pourquoi était-il calme ? Cela ne lui ressemblait pas. Kenneth était caractériel, et frappait souvent du poing sur la table. Pourquoi est-ce que toute cette journée était aussi étrange ?

- Je sais ce que tu cherches à faire, dit-il calmement, posément. Mais ne penses pas que je vais te donner la satisfaction de sortir ma baguette pour te jeter un sort.

Alors que le visage froid de sa mère se tordait en une grimace agacée, Kenneth désigna un sorcier d'un coup de menton. Un sorcier vêtu d'un manteau noir, le même que celui de Thomas, le même que celui de l'homme dans la ruelle. Les doigts d'Alice se resserrent un peu plus sur sa valise.

- Si je t'attaque, il me tuera, n'est-ce pas ? ajouta Kenneth en reportant toute son attention sur Renesmée. Et si je meurs, tu auras le champ libre pour récupérer Alice. Par Merlin, quel genre de mère provoquerait un assassinat devant les yeux de sa fille ?
- Le genre de mère qui veut reprendre sa fille en main.
- Nous y voilà.

Alice n'aimait pas ce qui se passait sous ses yeux. Elle n’aimait pas ce qu’elle entendait. Pourquoi diable sa mère voulait-elle la récupérer, au point de faire... tuer Kenneth ?
Rapidement, Alice rejoint Kenneth. Sa petite main vint chercher son bras, le regard argenté de la fillette ne lâchant plus sa mère. Le bras de Kenneth s'enroula alors autour d'Alice pour la maintenir contre lui. Son cœur battait fort dans sa poitrine, elle n'osait plus lever les yeux pour regarder sa mère. Alors, elle regardait fixement le collier d'or qui coulait le long de sa poitrine.

- Alice a fait son choix, Renesmée.
- Mais je ne demande pas son avis. Alice est ma fille, Alice rentre avec moi. Sa place est auprès des siens, au sein de sa famille.
- Dorian m'a confié sa fille, il l'a volontairement éloigné de toi. Est-ce que tu veux vraiment avoir cette discussion devant elle ?
- Je commence à en avoir par dessus la tête de cette histoire. Attends que je retourne à la Citadelle, miss Parkinson aura certainement des Manteaux Noirs à envoyer chez toi, maudit Sang-Mêlé ! »

Les yeux d'Alice s'arrondirent. Plus aucun mot n'atteignit Alice, ni la colère de sa mère, ni la pression des doigts de Kenneth sur son bras. Miss Parkinson, elle venait de l'appeler Miss Parkinson. Elle venait de menacer Kenneth d'envoyer des Manteaux Noirs chez lui... des Manteaux Noirs. Cet homme au bout du quai. Cet homme dans la ruelle. Thomas.
La Citadelle. Miss Parkinson. Des Manteaux Noirs.

« Nous nous reverrons bientôt »

Sa mère était l'une des leurs. Sa mère avait trahi son père. Sa mère faisait partie des méchants.

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08 juil. 2019, 00:53
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« Nous nous reverrons bientôt »


Les larmes montaient furieusement aux yeux d'Alice. Son cœur réclamait vengeance, son corps entier frémissait de rage. Sa mère avait trahi son père, et elle n'en rougissait pas. Elle se tenait droite, fière et méprisante devant le meilleur ami et la fille de cet homme qui croupissait en cellule. Cet homme qu'elle avait épousé, cet homme qu'elle avait aimé, cet homme qui lui avait fait trois enfants. Elle parlait, parlait, parlait, se plaisait à rappeler qu'elle était importante. Oh, cela elle devait l'aimer. Elle devait prendre beaucoup de plaisir à dire haut et fort qu'elle était quelqu'un, qu'elle connaissait Miss Parkinson. Qu'elle était une infâme traitresse.

Alice releva la tête sur sa mère, ses traits tendus par la rage. Elle ne parvenait plus à conserver cette attitude neutre qu'elle s'imposait. Elle ne pouvait plus faire semblant.

« - Qu'avez-vous fait... gronda Alice, la voix secouée par sa fureur.

Les larmes coulaient le long de ses joues d'albâtre, mais elle s'en moquait. Ce n'était pas de la peur liquide, ce n'était pas de la tristesse. C'était de la rage, c'était de la haine. C'était l'émotion pure d'une enfant au cœur brisé par une mère.
Les yeux de Renesmée s'étaient posés sur Alice. Les yeux plissés, la femme ne semblait pas savoir où voulait en venir sa fille.

- Dis lui ce que tu fais de tes journées, lança Kenneth, son bras se serrant un peu plus autour du corps tremblant. Dis lui ce que tu as fait. Alice a le droit de savoir.
- Eh bien j'ai trouvé un travail qui me plait et fait ma fierté, lâcha Renesmée avec grandeur. Je suis la secrétaire en chef de miss Parkinson. Je...
- Vous n'avez pas le droit !

C'était un rugissement, la manifestation vive et brut d'une rage à présent libérer. C'était le cri d'une âme poignardée, jetée à terre et piétinée. C'était douloureux, c'était fort, c'était puissant. C'était terrible.
Elle osait s'en vanter. Elle osait lui dire, les yeux dans les yeux, qu'elle avait trahi son père et que le travail qu'elle réalisait lui plaisait. Elle servait Parkinson. Elle servait le monstre qui lui avait arraché son papa. Et elle osait sans vanter.
Kenneth la maintenait, et il le fallait. Alice voulait bondir sur sa génitrice et lui lacérer le visage avec ses ongles, lui retirer son air suffisant. Elle n'avait pas le droit d'être fière. Elle devait être honteuse, dire à Alice qu'elle n'avait pas eu le choix, qu'elle faisait cela pour venir en aide à son père. Au lieu de cela, elle était fière. Fière d'être une traitresse.

- Renesmée, tu devrais t'en aller maintenant. Tu as fait assez de mal comme ça.
- Alice vient avec moi.
- Tu crois vraiment qu'elle a envie de te rejoindre ? Ma parole mais tu n'es pas bornée, tu es stupide.
- Surveilles ton langage. Alice, viens à présent.

Thomas avait trahi. Sa mère avait trahi. Ils travaillaient tous les deux pour ce gouvernement qui avait fait du mal, qui avait déchiré sa famille et celle de nombreuses autres personnes. C'était un cauchemar, un terrible cauchemar.

- Alice !
- Je préfère vivre avec des Moldus qu'avec vous.

Renesmée ne pipa mot, elle se contentait de regarder sa fille. Son ton avait été si différent, et si neutre à la fois. Le feu brûlant du dragon était devenu froid comme la glace. La fureur ne sommeillait pas.

- Ça ne se passera pas comme ça Kenneth, lâcha enfin Renesmée en relevant ses yeux sur lui. Cette affaire n'est pas terminée.
- Elle l'est. Au revoir, Renesmée. »

Sans jamais lâché Alice, Kenneth récupéra la valise d'Alice et entraina la jeune fille à marcher avec lui. Aucun regard de plus ne fut accordé à Renesmée. La femme ne bougeait pas, et ne ferait certainement aucun geste avant que les deux ne s'en aillent. L'humiliation que venait de subir sa mère n'était pas suffisante, Alice aurait aimé lui hurler dessus, l'insulter, lui dire des choses horribles. Mais elle ne parvenait plus à réfléchir suffisamment, trop de choses s'étaient passé aujourd'hui.
Elle traversait le mur qui les séparaient des Moldus sans y prêter la moindre attention. Elle avançait parmi eux, sans un regard pour aucun. Elle était las, morne, vide. Encore une fois, elle perdait cette étincelle qui la faisait continuer. Elle avançait seulement, sans se poser la moindre question, sans la moindre envie. Elle avançait seulement, rattachée à Kenneth par le bras de ce dernier.
Elle mourrait encore une fois.
Elle avait perdu son père. Elle perdait son frère. Elle perdait sa mère. Jacob serait le prochain, Kenneth le suivant.
Christopher.
Aliosus.
Brett.
Orphéa.
Irisia.
Parkinson lui prendrait tout.


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