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03 sept. 2019, 00:55
Mon père, mon héros comme toujours...  SOLO 
Le 20 juin 2044,

Le lundi 20 juin 2044, 12h à l'horloge de la Gare de King's Cross... Le Poudlard Express entre en gare et tous les parents présents sur le quai, Emelyne n'en doute pas, ont vu leurs papiers d'identité être rigoureusement contrôlés par les Manteaux noirs, la police du Conseil des sorciers. Seuls les sorciers ont été autorisés à fouler le quai de la voie 9 3/4 en ce début de vacances d'été. Et comme elle aurait pu s'en douter... Ses parents, bien que sorciers depuis des générations, n'étaient pas venus la chercher. A quoi s'attendait-elle ? Elle n'avait eu aucune nouvelle depuis la lettre, sinon son cadeau de Noël... Ils avaient - encore - oublier son anniversaire en février et ses quelques hiboux envoyés depuis étaient revenu sans réponses. Certainement que son père était au travail et sa mère trop débordée par ses frères et soeur pour répondre... Alors avec le contexte actuel en plus... Emelyne soupira. Elle fit descendre sa valise du train afin de ne pas gêné plus le passage et s'en écarta. Peu après, un manteau noir s'approcha d'elle.

- Tes parents ne sont pas venu ? Tu dois être une de ces sales sang-de-bourbe je suppose... Tu es culottée et bien maligne d'avoir réussi à monter dans le train depuis Pré-au-lard !!! Ou simplement chanceuse, peut-être ? Tes papiers, donnes-les moi immédiatement ! Et tu vas...

Emelyne n'avait rien dit, bien que son regard noir en disent long sur ce qu'elle pensait de l'homme en noir. Elle avait sortie sa carte d'identité et il la lui avait arrachée des mains. En lisant son nom et sa nationalité, il hésita un instant. Puis il regarda Emelyne, à nouveau sa carte et à nouveau Emelyne, comme pour être sûr que c'était bien elle. Emelyne garda le silence. De toute manière ce genre de personne n'écoutait pas ce qu'on leur disait. Et elle n'avait que 12 ans... Que pouvait-elle faire, seule, face à lui ? Certes, elle était une Gryffondor, mais elle n'était pas idiote non plus. Comme lui avait appris son père : "la connaissance de son ennemi est un atout lors d'un combat. Plus tu en saura sur lui, plus tu sera fort face à lui." Mieux valait donc observer et écouter discrètement.
Elle profita du temps que l'homme prenait à vérifier ses papiers et son identité pour regarder autour d'elle. Les Manteaux Noirs étaient partout, en train de vérifier des identités d'élèves, d'arrêter des parents téméraires ou d'oublietter des moldus non-informés du risque qu'ils prenaient en venant ici. Mais Poudlard avait été très rapide à réagir et visiblement, il y avait peu d'arrestation et d'oubliettage... Par rapport à la rentrée, il y avait beaucoup moins de monde...
L'homme se tourna vers son collègue, et lui montra les papiers. Emelyne se demanda ce qui pouvait bien leur prendre autant de temps : ses papiers étaient en ordre, elle était une née-sorcière comme toute sa famille et personne ne savait ce qu'elle avait l'intention de faire de ses vacances puisqu'elle était la seule au courant de ses plans.

- C'est la fille de Connor O'Brien, du ministère, non ?

Le collègue jetta à peine un oeil sur sa carte d'identité.

- Oui.

L'homme hocha la tête. Puis il rendit ses papiers à Emelyne, prit un air menaçant et lui cracha presque au visage :

- Tu diras à ton père, qu'en quittant son poste il a fait une grosse erreur. Si jamais il entreprend quoi que ce soit contre le nouveau gouvernement, on s'occupera de lui et de toute sa famille, toi compris ma jolie. Donc file raconter ça à ton papounet, maintenant.

Ainsi son père avait quitter son poste au Ministère ? Mais cela lui valait le mépris et les menacent des hommes d'Ursula Parkinson... Emelyne en resta sans voix, prise d'une sourde angoisse, paralysée devant l'homme. Il menaçait réellement sa famille pour un simple abandon de poste ?! Que se passera-t-il si on apprenait qu'elle était aller à la réunion du M.E.R.L.I.N ?! Et que se passerait-il si elle, elle entreprenait quelque chose alors ?!?

- Dis tu m'écoutes, l'Irlandaise ? J'te dis d'allez répéter ça à ton père alors tu attend quoi ? Le dégèle ? Déguerpis immédiatement, te voir planter là m'insupporte. Elle est bien comme son père tiens : tous des lâches dans cette famille.
Dernière modification par Emelyne O'Brien le 03 sept. 2019, 03:22, modifié 1 fois.

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03 sept. 2019, 03:21
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Narration du point de vue de Connor O'Brien, père d'Emelyne


Connor était arrivé avec difficulté jusqu'à la Gare de King's Cross pour venir chercher Emelyne, sa fille aînée. Déjà, quitter l'Irlande avait été une épreuve : vérification des papiers, de la destinations, de la raison du voyage à Londres et même de l’existence de sa fille et de sa scolarisation à Poudlard. Puis rebelote à peine arrivé sur le sol de Londres. Ensuite il avait dû utilisé le système de transport mise en place par le gouvernement afin d'arrivé devant la gare. Et finalement, il avait dû se faire une place parmi les sorciers jusqu'au quai 9 3/4. En vérité, cette étape était la plus simple car avec toutes les arrestations et les exécutions mise en place par Ursula Parkinson, les sorciers sur le quai étaient bien moins nombreux qu'habituellement et les parents moldus ou cracmols étaient bien rares à avoir eu le cran - ou la bêtise - de se montrer.
Connor parvient donc enfin jusqu'à l'avant du fameux train rouge. Il était un homme assez grand, aussi pouvait-il voir presque au dessus de tous : il put donc rapidement repéré sa fille. D'autant plus rapidement qu'il était entraîné à le faire de part son métier. Elle faisait face à un homme vêtu de noir - un Manteau noir à n'en pas douté - qui tournait le dos à Connor. D'un simple coup d’œil à l'attitude de sa fille et de son interlocuteur, il comprit que l'homme se montrait menaçant. Il ne lui en fallut pas plus pour, en deux-trois pas rapide et quelque esquive de personne, se retrouver tout proche de l'homme dont il entendit les derniers propos :

- Dis tu m'écoutes, l'Irlandaise ? J'te dis d'allez répéter ça à ton père alors tu attend quoi ? Le dégèle ? Déguerpis immédiatement, te voir planter là m'insupporte. Elle est bien comme son père tiens : tous des lâches dans cette famille.

Connor crispa la mâchoire. Qu'on l'insulte lui, ça lui était bien égal. Mais sa famille était la prunelle de ses yeux et il était près à tout pour elle. Et pour sa fille aînée encore plus. Elle était son premier enfant. Celle dont il avait vu les premiers pas, celle dont ils avaient entendu les premiers mots. Celle de qui il avait été le plus proche durant ses premières années de vie. Oh, depuis il avait dû travailler de plus en plus et c'était montrer distant avec elle, il en avait conscience. Mais Emelyne ne s'en était jamais plainte, et il voyait dans ses yeux tout l'amour et l'admiration qu'elle lui portait, ainsi que sa confiance en lui. Il faisait de son mieux pour qu'elle garde cette étincelle dans son regard de petite fille. Peu présent, il faisait de son mieux pour lui accorder du temps mais il était vrai qu'il devait très souvent s'occuper de ses deux garnements dont les bêtises l'épatait parfois de par leur imagination... Et Emelyne, en tant qu'aînée, semblait le comprendre. Oui, elle était sa gentille et précieuse fille... Et elle était menacé par cet immonde toutou du Conseil d'Ursula Parkinson ! Un étrange grognement de colère sourde lui échappa lorsqu'il commença à répondre à l'homme :

- Que doit-elle donc transmettre à son père, qui mérite une attitude si détestable et lâche de la part d'un représentant du Conseil, au juste ?

L'Homme se retourna, surprit et apeurer par le son de la voix grondante de Connor. Les yeux d'Emelyne s'illuminèrent immédiatement en voyant son père. Elle se rapprocha de lui, saisit le bas de sa chemise, et leva vers lui un regard d'adoration et de respect que nul autre à part elle n'avait à son égard. Fier et fort de cette constatation, Connor reporta son attention sur le scélérat.

- Le Conseil et sa police ne sont-ils pas censé transmettre leurs messages directement à l'adulte concerné ? Se sent-il si inférieur, qu'ils doivent faire passer leurs messages par le biais d'enfants innocents ? Alors ? Vous avez perdus votre langues, Chapman ?

L'Homme en noir était Graham Chapman, ex-agent de service du courrier au Ministère. Connor avait déjà eu affaire à lui plusieurs fois. Peu agréable, rabaissant la gente féminine du Ministère, peu travailleur et franchement vulgaire, il correspondait parfaitement aux genres de personnes qui se pensent au dessus de tous et adhèrent parfaitement à la cause d'Ursula Parkinson.

- O'Brien, comme on se retrouve. Comme tu peux le voir, le fait d'avoir rejoins le Nouveau gouvernement m'a permis d'obtenir un poste plus digne de mon rang. Tu dois regretter d'avoir quitter ton poste, je me trompe ? Tu n'aurais jamais dû faire ce choix, O'Brien. Inférieur, dis-tu ? Mais regarde autour de toi : les sorciers vont enfin pouvoir vivre sans se cacher et ça uniquement grâce au Conseil. J'ai tout ce que je voulais. Et toi, O'Brien, tu as tout perdu. Sans ton travail, comment comptes-tu nourrir toutes les bouches qui t'attendent chez toi ? Crois-tu que quitter ton poste était la meilleur solution pour protéger ta famille ? Regarde ta fille : ne dois-tu pas lui montrer l'exemple et la protéger ? Toi aussi, tu pourrais avoir tout ce que tu désires. Tu n'es pas n'importe qui, enfin ! Regardes-toi ! Ta famille est pur depuis des générations ! Tu fais parti de nos rangs. Il te suffit de prendre place parmi nous. Tu le sais bien.

- Ne me dites surtout pas ce que je dois ou ne dois pas faire, Chapman. Et ne prétendez pas me connaitre si bien et croire un instant que je regrette ma décision : je ne reprendrais pas mon poste et ne rejoindrais pas votre conseil non plus.

- Très bien... Mais qu'on ne te surprennes pas à comploter contre nous, O'Brien. Tu y perdrais bien plus que ce que tu as abandonné aujourd'hui.

- Je vous l'ai déjà dis : battez vous autant que vous voudrez, ça ne me concerne en rien. Mais je vous préviens, Chapman, si vous vous en prenez encore à ma famille, vous le regretterez pour le restant de vos jours, vous et vos amis. Laissez-nous en dehors de vos affaires. Comme vous nous l'avez si bien fait remarqué, nous sommes Irlandais, non pas Anglais. Vos jeux de pouvoir ne m'intéresse pas.

Connor ne le salua pas, il saisit la main de sa fille, récupéra ses papiers et ses bagages et l’entraîna loin de cette charogne et de ce lieu.

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03 sept. 2019, 16:16
Mon père, mon héros comme toujours...  SOLO 
Emelyne avait suivit l'échange en silence, une main accrochant le bas de la chemise de son père. Son père qui était venu la chercher !! C'était la nouvelle la plus joyeuse à cette instant. Avec ce qui ce passait avec cette Ursula Parkinson et son Conseil, son père avait abandonné son métier. Emelyne le savait : si son père ne travaillait plus, cela voulait dire plus d'argent, et plus d'argent signifiait qu'ils auraient des difficultés à vivre... Ils allaient devoir rationné la nourriture et avec deux garçons de 6 ans et une fillette de 3 ans, ça allait être compliqué. Mais elle avait confiance en son père. Il n'aurait jamais abandonné son post sans être certain que ça famille n'en mourrait pas de faim.
Lorsqu'un grognement sourd s'échappa de la gorge de son père avant qu'il ne réponde à l'inconnu en noir, Emelyne fut un instant bien plus terrorisée que lorsque le-dit inconnu l'avait menacé. Elle se fit la réflexion qu'elle ne devrait jamais énervé son père, afin de ne pas avoir à le voir dans cette état de colère là contre elle. Il allait encore une fois prendre sa défense. Comme quand les adultes du village avaient eu la mauvaise idée de l'insulter devant lui : ce jour là il s'était mis en colère aussi, contre ceux qui étaient censés montrer l'exemple à la jeunesse, et il avait bien faillit frapper un des hommes présent. Heureusement, la femme de l'homme était intervenue et s'était excusée devant Emelyne et son père, évitant ainsi la bagarre. Aujourd'hui, personne n'interviendrait si son père se fâchait.
Mais très vite, elle reprit contenance et écouta attentivement ce que les deux hommes se disaient : toute information était bonne à connaître. Ainsi elle apprit que l'inconnu se nommait Chapman, qu'il connaissait son père et son poste au sein du Ministère, donc qu'il y travaillait également - à un poste moins prestigieux apparemment - et que son père n'était clairement pas pour le Conseil mais à priori pas non plus contre. Du moins, c'est ce qu'il lui sembla... La discution fut rapide et concise. Son père récupéra ses papiers et ses bagages, prit sa main et l’entraîna à sa suite vers la sortie de la Gare. Il marchait d'un pas rapide et assuré, qui obligeait presque Emelyne à courir à côté de lui.
Avec tout ce monde autour d'eux et la vitesse de marche de son père, il lui était impossible de lui parler. Elle n'avait même pas pu lui dire un simple "Bonjour papa" ou lui faire un câlin de retrouvaille. Son père dû remontrer leurs papiers à d'autres hommes en noirs en leur disant que nous rentrions chez nous. Ils prirent le transport de retour vers le centre de vérification de Londres, remontrèrent leurs papiers et furent autorisés d'utiliser un portoloin vers Dublin. Dans la capital Irlandaise, on vérifia à nouveau leurs papiers avant qu'il puissent enfin prendre la voie de la poudre de cheminette jusqu'à chez eux. Le tout, sans prononcer un seul mot. Mais elle était de retour chez elle maintenant. Avec toutes les habitudes de sa vie d'avant Poudlard, pensa-t-elle tristement.

Fin

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