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31 mars 2020, 17:44
Le voyage
1er Septembre

Alison observa avec crainte le train devant elle. Elle est beaucoup plus habituée à la petite voiture cabossée de grand-mère, qui sent la lavande fraichement coupée.
Le train, gigantesque, crache et souffle de la vapeur, comme essoufflé après une course folle.
Alison se tenait devant la porte où s'engouffrait un flot d'élèves, bruns, blonds, roux, châtains et elle était certaine d'en avoir oublié. Ils formaient tous un immense patchwork coloré.
Elle s'était collée le plus proche du train, pour ne pas se faire bousculer. Ses cheveux noirs tombaient à moitié devant ses yeux à cause du souffle brûlant du train, et elle agrippait sa malle à deux mains pour les empêcher de trembler.
Bon, la malle était également très lourde et la soulever à une seule main serait une prouesse pour elle, si frêle et fragile. Elle devina son grand frère, appuyé contre l'une des colonnes, une montre à gousset en main, l'ouvrant et la refermant avec agacement. Il voulait la presser à partir.
Sauf que c'était bien ça le problème.
Elle ne voulait pas partir.

Déjà, le matin même, elle avait dû dire au revoir au chat de la famille, Campbell, une créature dont le pelage serait un mélange entre celui d'un renard, celui d'un blaireau et d'un porc-épic, et qui l'avait gratifié de griffures sur les mains en guise d'au revoir et de souvenir.
Puis, sans même avoir pu dire un mot à grand-mère, son frère, Seamus, colosse roux deux fois plus grand qu'elle, l'avait soulevée de terre, elle et sa malle à vrai dire, et mises à l'arrière de sa voiture en lui lançant un froid "attache-toi Alison".

Maintenant, elle était sur ce quai, le dernier endroit au monde où elle voulait être. C'était trop bruyant, trop plein d'odeurs et de sons.
Alison sursauta lorsqu'un coup de sifflet retentit.
Du coin de l’œil elle vit son frère arriver derrière elle, la soulever de terre et la mettre dans le wagon, et la pousser jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus sortir, et enfin, claquer la porte avec une expression satisfaite.
Puis, il lui tourna le dos sans lui faire un signe de plus.

Alison eut mal. Elle baissa la tête et laissa ses longs cheveux corbeau cacher son visage. Elle se dirigea vers la dernière petite cabine. Heureusement, elle était vide. Tant mieux. Alison n'aime pas parler.
Elle préfère le silence.
Au bout de cinq minutes, elle arriva enfin à hisser péniblement sa malle en hauteur.
Puis elle s'écroula sur la banquette. Le train siffle et elle put sentir un doux roulis sous ses pieds.
Elle était partie.

Alison ferma les yeux très fort pour ne pas pleurer. Elle colla son front contre la vitre et se pelotonna dans son pull deux fois trop grand pour elle. Elle dut s'assoupir car des éclats de voix la réveillèrent.

Hors de sa cabine, elle vit des futurs élèves (et des déjà confirmés) courir, jouer, rire et plaisanter, ou tout simplement discuter. Elle devrait peut-être se joindre à eux.

Mais une petite voix intérieure lui dit de ne rien en faire. Alors elle l'écouta, et resta assise.
Elle sortit de sa sacoche qu'elle portait toujours en bandoulière un vieux livre. La couverture est presque effacée, les pages jaunies et toutes cornées. Elle le connais par cœur ce livre.
C'est un livre très ancien, de vieux poèmes et de dessins, qui appartenait à ta grand-mère. Il sent la lavande, et Alison aime le respirer quand elle ne se sent pas très bien.
Elle en a d'ailleurs fait un similaire, avec des poèmes et des dessins rapides. Mais il n'a pas le même charme.

Une secousse plus forte que les autres la projeta sur la banquette d'en face et lui fit lâcher son livre. Elle se retrouva à quatre pattes, en train de fouiller par terre pour le retrouver.
Il est encore plus abimé qu'avant!
Cette rentrée faisait tout sauf bien commencer.
Dernière modification par Alison Morrow le 29 juin 2020, 18:16, modifié 1 fois.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.

01 avr. 2020, 14:46
Le voyage
C'était enfin la rentrée elle était à la fois excitée stressé et angoissée ce n'était pas une rentrée comme elle avait l'habitude de connaître celle-ci serait forcément différente des autres elle allait aller à Poudlard pour la première fois elle était impatiente en se réveillant elle ne pensa qu'à une chose elle espérait se faire des amis au plus vite en commençant dans le train.

Elle se réveilla de bonne humeur malgré tout elle alla se préparer prie tout ce dont elle avait besoin et descendit sa valise tranquillement dans le couloir du Hall de l'entrée.

Elle était habillée de façon très simple elle ne voulait pas être remarqué surtout qu'elle ne connaissait personne encore. Elle prit son carnet ainsi que son collier qu'elle ne quitte jamais elle y tient énormément. Elle avait aussi mis un foulard qui lui venait de sa mère pour lui rappeler son odeur.


j'espère que je ne vais rien oublier ici cela me rendrait forcément triste déjà que je vais quitter ma famille.

elle se parlait à elle-même comme toujours chaque fois qu'elle est stressée il faut qu'elle parle à voix haute elle n'y peut rien une fois sa valise déposé elle alla dans le salon rejoindre sa mère. Elle s'assit alors et manger à quelques petits gâteaux pour ne pas avoir trop faim dans le train une fois prête il était temps de partir.
Elle se hâta au plus vite dans la voiture et pris la direction de la gare elle n'arrêtait pas de bouger dans la voiture.



Une fois arrivée elle descendant au plus vite elle marchait devant avec sa mère alors que lui son père se tenait derrière avec ses valises. Trop lourde pour elle son père l'aidera sûrement aller mettre dans le train. Sur le bord du quai elle comprit qu'il était temps de dire au revoir à ses parents elle était un peu triste mais aussi contente elle allait intégrer l'École de sorcellerie donc elle a toujours rêver elle monta à bord du train plusieurs élèves s'y trouvait déjà. Elle regardait par la fenêtre le train qui s'est éloigné du bord du quai plus elle avancer plus elle était triste elle regardait à gauche pour voir si une cabine et tu es libre chaque fois qu'elle avancer les cabinet te plaindre elle avança jusqu'au bout et vit une cabine qui lui semblait vide car il n'y avait pas de bruit sauf qu'à l'intérieur se trouve une élève qui étaient là accroupi au sol en train de chercher ou de ramasser quelque chose .


Bonjour je suis Izaline je peux me mettre ici car toutes les cabines sont déjà pleines , tu as besoin d'aide peut-être.


heureuse d'avoir trouvé une cabine elle décida de rentrer et de se présenter à la jeune demoiselle qui s'y trouvait déjà.

La vie c'est comme un livre , chaque jour tu tournes une page .

Todos tus sueños pueden hacerse realidad si tienes el coraje de perseguirlos.

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily

01 avr. 2020, 15:18
Le voyage
La porte s'ouvrit doucement mais le petit grincement fit relever la tête à Alison.
Une jeune fille se tenait sur le pas de la porte, un sourire avenant sur le visage. Alison ne put s'empêcher de remarquer que cette fille avait les cheveux aussi blonds que les siens étaient noirs.
Elle semblait songeuse, peut-être en train de répéter une phrase mille fois pensée à l'avance pour pouvoir entrer.

Alison se renfrogna. Un peu. Elle ne voulait pas se montrer désagréable avec la première personne venue.

-Tu peux entrer, la place est libre, marmonna-t-elle.

La blondinette rentra dans la cabine, et prit place sur la banquette.
Alison se recala sur la banquette, les doigts crispés autour de son livre et les yeux baissés, décidant fermement de ne pas croiser ceux de l'inconnue.
C'était déjà assez gênant qu'elle l'ait vu en train de fouiller par terre pour retrouve un livre qui ressemblait certainement aux yeux de tous au manuel d'histoire de la magie le plus vieux et le plus ennuyeux existant sur la planète, qui aurait finit malencontreusement sa course dans un égout.
La pensée des égouts lui fit penser de nouveau à Campbell, et elle sentit les larmes lui piquer les yeux en observant les griffures profondes que le chat (si l'on pouvait appeler ainsi cette teigneuse créature) lui avait laissé sur les mains.
Un long silence s'écoula. Elle ne tenait pas à le briser. Si la blondinette voulait lui parler, c'était à elle de faire le premier pas.
A moins qu'un autre évènement imprévu empêche cette conversation de débuter...
Dernière modification par Alison Morrow le 02 avr. 2020, 11:32, modifié 1 fois.

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01 avr. 2020, 16:32
Le voyage
Un wagon avec un peu de calme, c’est tout ce que Jean demandait. Elle avançait dans le couloir du train depuis une bonne dizaine de minutes, fuyant les cabines dont s’échappaient des rires bruyants et des éclats de voix enjoués. Elle aurait pu prendre une place au hasard et attendre dans un silence religieux que le temps passe, fixant ses yeux bleus sur le plafond. Elle n’en n’avait pas eu le courage. Sa grande tante Freya l’avait pourtant enjointe sur le quai de rencontrer le plus de monde possible. Jean avait stoppé de l’écouter dès l’instant où elle avait commencé à déblatérer ses souvenirs de jeunesse concernant Poudlard. Cette tendance chez les vieilles personnes à ressasser le passé l’énervait au plus haut point.

Jean commençait à perdre espoir, elle envisageait même de rester dans le passage. Sa progression était d’autant plus pénible que sa valise pesait une tonne. Essoufflée, elle s’arrêta un instant. Le bruit de sa respiration claire lui fit remarquer qu’elle s’était enfin éloignée de l’agitation ambiante. Relevant la tête, elle s’aperçut qu’elle était devant une cabine avec deux fillettes, toutes deux assises dans un mutisme total. Le contraste de la scène était renforcé par leurs physiques diamétralement opposés. L’une abordait une chevelure d’un noir profond, qui vous absorbait, l’autre était d’une blondeur rayonnante.

Jean s’immisça dans l’interstice de la porte. L’ambiance pesante la rendit nerveuse.

« Euh...Bonjour… ». Court, précis, original. Jean se frappa le front mentalement. Elle se savait un peu maladroite en société, mais pas au point d’en oublier les rudiments élémentaires de la parole.

Elle se tourna par réflexe vers la brune, qui semblait enfermée dans son livre. Parfait, elle n’avait qu’à imaginer qu’elle parlait à une pierre. Elle en avait vu des centaines des pierres dans les Highlands, et croyait le ou non, elles avaient cette qualité immuable de ne pas avoir de répartie.

« Je pensais que je pouvais… enfin si cela ne vous gêne pas…bref, je me disais que je pouvais m’asseoir ici ? »

Jean resta debout, les yeux hagards, poussant un soupir intérieur. C’est à ce moment précis que sa valise décida de craquer sous son poids énorme, et de s’ouvrir en grand dans le wagon.

*De mieux en mieux*, pensa Jean. Elle se précipita pour récolter ses affaires éparpillées, son réveil vieillot et ses précieux gants d’escalade.

"Those who do not move, do not notice their chains"-R.L-

01 avr. 2020, 17:24
Le voyage
Je cours vers le train. Il allait bientôt partir et je n'étais toujours pas dedans. Mais c'est pas ma faute si je suis en retard. C'est la faute à Papa. Cette année, avec maman, ils ont voulu m'accompagner jusqu'à la gare. Tous les deux. L'année dernière, Maman était venue seule. Papa avait dit qu'il devait garder la maison. Mais cette fois-ci, il est venu! Je suis toute heureuse et un peu excitée. Ce n'est pas mon premier trajet dans le Poudlard Express. Mais celui-ci annonce la début d'une nouvelle année à Poudlard. Une nouvelle année pleine de surprise, je le sens.

Je sers fort les bords de ma veste. Il y a quelque Manteaux Noirs. Un groupe de quatre si je n'en ai pas loupé. J'en avais vu aussi à l'entrée du passage secret. Je ne les regarde pas. Je fais comme s'ils n'étaient pas là. Je me dirige à grandes enjambées vers le train. Avant de rentrer, je me retourne pour saluer mes parents. Ils me saluent en retour. Je leur souris. Ils vont me manquer. C'est long d'attendre jusqu'aux vacances pour les revoir. Mais d'un côté c'est mieux. Je les gênais un peu en trainant dans leurs pieds.

Je suis rentrée. J'entend des bruits de conversations. Mais je suis habituée maintenant. Les élèves bruyants de Poudlard. Mon sourire s'étire sur mes lèvres. Je ne sais pas vraiment où me diriger. Je choisi la dernière cabine, comme lors de ma première année. J'avance le plus discrètement possible vers elle. Il y a déjà trois filles dans la cabine. J'hésite à faire demi-tour. J'ai toujours préféré faire le voyage seule. Mais je sais que toutes les cabines sont déjà occupées. Je n'en trouverai plus une libre. Je m'avance dans la petite cabine. Soudain la valise de la dernière fille qui venait d'arriver -une blonde- s'ouvre en deux et toutes ses affaires tombent au sol. Faire demi-tour. J'ai de nouveau envie de faire demi-tour. Je ne veux pas passer tout mon trajet avec quelqu'un qui ne sait pas fermer sa valise. Me rendant compte de ce que je pensai sur la pauvre fillette face à moi, j'ai soudainement envie de me taper sur les doigts. C'est pas sa faute. Ca tombe, c'est même pas elle qui a fermé sa valise. Et puis je vais pas faire demi-tour alors que je suis maintenant quasiment rentrée. Je me penche pour aider la fille à ranger ses affaires. Je les prend et lui passe sans parler. Il y a un silence de mort dans cette cabine.

Une fois la valise fermée, je rentre -enfin- et décide de m'asseoir sur le banc de droite, à côté de la vitre. Et puis je me rend compte que je ne me suis pas encore présentée. T'es bête Alyona… Je n'ai pas non plus demandé si je pouvais m'asseoir ici mais après tout, je m'assois où je veux.

«Salut. Moi c'est Alyona Farrow. De Serdaigle.»

Je laisse le silence régner un instant. Le train était déjà parti depuis un moment. Je révise ma position et décide de poser mes deux pieds sur la banquette. Je passe les bras autour de mes genoux, observant discrètement la réaction de mes camarades de cabines.

«Vous entrez en première année?»

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique

01 avr. 2020, 18:05
Le voyage
So-cia-bi-lise, Alison, Sociabilise c'est la clé de tout, tu verras! Alison entendait presque la voix de grand-mère dans sa tête et se força à tourner la tête vers les deux nouvelles arrivantes.
La première était celle qui avait fait tomber sa valise. L'autre était la Serdaigle qui venait de parler.
Après tout, puisqu'elles étaient cloitrées pendant plusieurs heures ensembles, c'était peut-être le bon moment pour faire connaissance...

«Vous entrez en première année?»

Alison ouvrit la bouche et prononça un "oui" inaudible.
Elle s'éclaircit la gorge et recommença

-Je voulais dire, oui.

Voyant que la fille-à-la-valise-qui-ferme-mal fixait ses mains de son incroyable regard bleu, Alison crut bon de préciser :

-"C'est un souvenir de mon chat...Je dois avouer que ça pique un peu... Vous avez des animaux?"

Bien, c'était une belle phrase pour illuminer ce wagon morose. Sujet, verbe, complément.
Alison dégagea ses yeux verts de sous ses cheveux noirs. Puis posa son livre sur ses genoux afin de les nouer rapidement en chignon.
Qui retombèrent immédiatement sur ses yeux. Et zut.
Afin de se redonner une contenance, elle lissa sa robe et...Sursauta lorsqu'un énorme BOUM retentissant se fit entendre.

Sa valise venait de tomber et de s'écraser à leurs pieds! Heureusement, son frère avait pour une fois fait du bon travail et son contenu ne se répandit pas par terre comme pour l'autre fille...

-Je crois que c'est la journée des valises...Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider à la remettre en place? Je ne sais pas pour vous mais j'ai l'impression d'emporter avec moi toutes les pierres d'Irlande...Gémit-elle.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.

01 avr. 2020, 21:03
Le voyage
-Je crois que c'est la journée des valises...Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider à la remettre en place? Je ne sais pas pour vous mais j'ai l'impression d'emporter avec moi toutes les pierres d'Irlande...Gémit-elle.

C’était de loin la phrase la plus longue que Jean avait entendu depuis son entrée dans le train, et sûrement la scène la plus comique depuis son arrivée dans ce wagon à l’atmosphère glaciale.

En riant doucement, elle se pencha pour aider sa compatriote de cabine avec sa valise.
« Les pierres écossaises sont bien moins lourdes, tu devrais y penser pour la prochaine fois », dit-elle avec un regard espiègle.

Regorgée de confiance, Jean s’attaqua à la question de son autre interlocutrice.
« Moi c’est Jean Whyte, avec un  y , pas un i . J’entre aussi en première année. Ravie de faire ta connaissance ! ».

Et maintenant le coup de grâce ! Elle plongea son regard plissé dans les yeux verts émeraude de la fille qui lui faisait face.
« Et non je n’ai pas d’animal.»

Jeu, set et match. Pas si compliqué de faire connaissance en fait. Jean, se félicitant intérieurement, ne put s’empêcher de continuer. Elle avait cette confiance juvénile qu’on pouvait casser dans un souffle et regonfler dans un sourire.

« Enfin qu’un poisson rouge qui n’a duré que deux semaines quand j’avais 8 ans, mais… ».

Jean s’interrompit dans son monologue, gênée de son engouement si soudain. La fille au livre la regardait en se mordillant la lèvre. L’autre avec ses cheveux roux et courts semblait aussi être un peu désorientée par sa tirade…

*Arrête de parler de pierres et de poissons rouges, l’épisode de la valise était déjà assez embarrassant !*. Tomber n’empêche pas d’avancer, aussi Jean décida de relancer la conversation sur un autre sujet.
« Et du coup cette école… Poudlard…vous en savez quelque chose ? »

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02 avr. 2020, 10:52
Le voyage
« Les pierres écossaises sont bien moins lourdes, tu devrais y penser pour la prochaine fois »

Cela devait être un rêve. Alison crut qu'une ombre de sourire allait passer sur son visage mais se retint à temps.
Certainement un ancien réflexe venant de la personne asociale qu'elle était.
Pourquoi ancien, d'ailleurs? Elle n'avait pas envie de parler à cette inconnue.
Ni aux autres.
D'accord, elles avaient l'air gentilles. Son frère aussi avait l'air gentil. Et là s'arrêtait cette impression. Il devait avoir un rocher à la place du cœur. Qu'avait-elle fait à sa famille pour que seule grand-mère l'accepte comme elle était?

Heureusement, la jeune fille n'attendit pas une réaction de sa part.

« Moi c’est Jean Whyte, avec un y , pas un i . J’entre aussi en première année. Ravie de faire ta connaissance ! ».

Alison cligna plusieurs fois des yeux pour essayer de détacher les mots tellement l'enthousiasme de la jeune fille les lui avaient fait coller.

« Et non je n’ai pas d’animal.»

D'accord. Au moins, elle aurait la chance de ne pas connaître les matous grincheux à 5h du matin sautant sur votre lit pour que vous les occupiez ou les courses effrénées entre vos jambes pour que vous tombiez des escaliers le matin.

Alison se mordilla nerveusement la lèvre tout en continuant d'observer la jeune écossaise.
Elle semblait pleine de joie de vivre et tellement sûre d'elle. Alison l'enviait un peu.

« Enfin qu’un poisson rouge qui n’a duré que deux semaines quand j’avais 8 ans, mais… ».

La jeune fille s'arrêta et les regarda tour à tour, lui faisant brusquement penser
au poisson rouge évoqué juste avant. Elle sembla se sermonner intérieurement, avant de reprendre avec plus d'hésitation dans la voix

« Et du coup cette école… Poudlard…vous en savez quelque chose ? »

Si Alison avait eu le courage et le cœur à ça, elle aurait éclaté de rire. Mais la jeune écossaise devait avoir déjà eu son lot de moqueries et de gêne pour la journée.
A moins qu'un éclat de rire détende l'atmosphère?
Alison secoua la tête. Elle n'aimait pas les gens, elle aimait le silence et le calme.
Et elle était très mauvaise en relation amicales, pour la simple et bonne raison qu'elle n'en avait jamais eue.

De toute façon, c'est trop tard maintenant, songea-t-elle.

Poudlard? L'école? Qu'est-ce que grand-mère lui avait dit, déjà?

-Je ne me souviens plus très bien...Commença-t-elle d'une voix éraillée.

Hum la tirade de la dernière fois avait dû épuiser les maigres ressources de ses cordes vocales.

-Mais ma grand-mère me parlait d'escaliers capricieux, de tableaux bavards et de fantômes effrayants...

Alison jeta un petit coup d’œil à la Serdaigle, espérant qu'elle pourrait continuer ce début de phrase. Elle avait déjà fait de gros efforts, inutile de la pousser dans ses derniers retranchements.
Elle repensa à Campbell et à grand-mère et baissa les yeux, en recommençant à se mordiller la lèvre.
Dernière modification par Alison Morrow le 28 août 2021, 12:17, modifié 2 fois.

Je ne lâche jamais rien. Quand je commence une barre de chocolat, je la mange jusqu'au bout.

02 avr. 2020, 11:45
Le voyage
Elle rentra et pris sa valise avec elle elle essaya tant bien que mal de la ranger au dessus ,elle garda avec son sac ou se trouvait son livre est ce qu'elle avait de plus précieux. Elle prie alors place retira son gilet est s'installa confortablement. La jeune demoiselle qui s'y trouvait avait les cheveux d'un noir profond tout son contraire .


oh faite tu es ?

Elle voulait entamer la conservation avec elle car le voyage en train serait sûrement long au même moment elle entendit des voix quelqu' un s'approchait de la cabine vu que toutes les cabines étaient prise d'autres élèves aller se joindre à elle. Cela ne la dérangerait pas plus ont est de fou mieux sait se dit-elle.

tiens je pense que l'on va avoir de la compagnie.


Deux autres demoiselles arrivèrent l'une renversa sa valise aujourd'hui c'etait la journée des affaires perdu et tomber .


décidément tout veux s'échapper .


Elle était contente de voir de nouveaux visage le voyage aller sûrement être agréable. Faire connaissance avec tes nouvelles têtes avant d'arriver à la Poudlard ne pouvait être qu'un plus c'est ce qui la hanté ne connaître personne avant d'arriver aux château. Elle qui était parfois timide ne l'était pas aujourd'hui la situation dans laquelle les demoiselles s'étaient retrouver l'avait décontractée. .


vous avez besoin d'aide les filles je pense que oui.


Izaline était toujours là pour aider toutes personnes en détresse ou dans une situation chaotique.


cela aussi m'arrive d'être maladroit tu pour le moment je n'ai pas fait de gaffe au fait je suis Isaline en première année et vous.

Elle ne faisait que parler elle ne prenait pas le temps de respirer au passage, elle était impatiente de faire connaissance avec ces nouveaux camarades elle espérait que sur les 3 filles présente une serait au moins dans la nouvelle maison qu'elle allait intégrer car cela serait plus facile pour elle.

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02 avr. 2020, 12:27
Le voyage
J'écoute la conversation d'une oreille. Sans vraiment faire attention à ce qui se dit. Elles sont donc toutes en première année. J'imagine un instant leur tête quand elle vont voir le château. Elles seront très surprises. Ma main posée sur mon coude, lui même posé sur le rebord sous la vitre, je regarde tantôt le paysage défiler, tantôt mes camarades de cabines. Les deux blondes ont l'air très bavardes tandis que celle avec les cheveux de jais à l'air plus sur la retenue. Je caresse doucement mon bracelet, sans m'en rendre compte. J'ai hâte de revoir le grand château et de reprendre mes cours. Apprendre de nouvelles choses. Rencontrer de nouvelles personnes.

Soudain, la conversation dévie sur Poudlard. Je me doute qu'elles n'en savent pas grand chose. Ca doit les exciter. J'étais très excitée moi lors de ma rentrée à Poudlard. Celle aux cheveux sombres -qui n'a pas encore dis son prénom- prend la parole. Sa grand-mère lui a déjà parlé de Poudlard. Ca me rappelle un peu mes parents qui eux, ne m'avaient rien dit. La fille me jette un coup d'œil. Elle espère peut-être que je parle. Que je continue. Que je leur raconte avec mes mots à quoi Poudlard ressemble. Mais on ne peut pas décrire ce château. Il est trop magique. Trop fantastique. Trop hors du commun. Pourtant je sens que c'est à moi de parler. Je suis la seule à savoir. Je souris malicieusement en me tournant vers elle.

«Ouais. Y'a tout ça. Des escaliers capricieux. Des tableaux bavards -un peu trop des fois- et des fantômes effrayants. Tout plein de fantômes.» Je rigole un peu. «Mais Poudlard, c'est avant tout un endroit magique. Fantastique. Hors du commun.» Je me perd dans la contemplation du paysage tandis que mes pensées me font revoir le lieu magique qu'est Poudlard. «La Grande Salle, le Lac, les serres, Serdaigle...» Je murmure, je ne suis même pas sûre qu'elles m'entendent. Et puis je me ressaisie et mon sourire d'élargie. «Je vais pas vous en dire trop… Vous verrez pas vous même!»

Je me retourne vers elles et mes yeux pétillent doucement. Poudlard…

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique