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06 avr. 2020, 19:55
Vers un avenir incertain  Libre 
La boule au ventre, Caroline Linton s'était figée en apercevant la colonne de briques rouges qui marquait l'arrêt 93/4. Lorsque les yeux azur de la fillette s'étaient posés sur ce pilier rutilant, le poids de l'anxiété du "nouveau" avait déferlé sur ses épaules, pétrifiant sur place son corps chétif. Dans sa petite tête couronnée d'une crinière châtaigne, les interrogations et les doutes fusaient à la manière de la foule qui, tout autour d'elle, s'empressait et se hâtait.

Sa vie semblait avoir été mise sur pause l'espace d'un fugace instant : l'enfant, agrippée à son bagage si fort que ses ongles avaient creusé dans sa paume des croissants de lune, se sentait submergée par un alliage de détresse et d'euphorie. C'était comme si elle s'apprêtait à se jeter du haut d'une falaise sans savoir ce qui se trouvait dans les ténèbres de l'abysse.

Toutefois, le vacarme produit par l'arrivée inopinée d'un train à sa gauche l'extirpa brutalement de sa transe. Inspirant profondément et après avoir adressé ses derniers saluts à ses parents, Caroline prit son élan et plongea au cœur de la voie 93/4.

Le quai était déjà noir de monde alors qu'elle s'était délibérément donné un bon quart d'heure d'avance. Les élèves étaient nombreux, munis de plus ou moins de bagages (parfois un chariot entier !) et certains avaient la chance de posséder des animaux. On voyait des cages abritant des hiboux au plumage majestueux, des souris qui gambadaient joyeusement sur leur chariot, ou encore des crapauds qui avaient réussi à s'évader de leur compartiment. Si les premières années arboraient leurs vêtements habituels, les étudiants plus âgés exhibaient dignement leurs robes de Maison. Aussitôt, Caroline s'imagina parée de l'habit vermeil caractéristique de Gryffondor, ou encore du bleu saphir des tenues de Serdaigle. Enfin, l'enthousiasme avait gagné sa bataille contre l'appréhension.

La fillette sauta dans le Poudlard Express, traînant sur ses talons sa lourde valise, et s'installa dans un compartiment vide du wagon.

Reality continues to ruin my life

10 avr. 2020, 14:08
Vers un avenir incertain  Libre 
Lors de son départ pour la gare, seulement ses grands-parents étaient presents. Après un bref au revoir, Kei s'etait mis en route pour la gare, y roulant en vélo. En apercevant le pilier décrit par la lettre, il il se diriga en plain dessus, et, en fermant les yeux, passa au travers pour culbuter dans un grand homme en cape noire. L'homme lui passa un bref regard, lui dit d'attendre ici puis continua d'interroger le couple de parents devant lui, accompagnés de leur fille, qui avait l'avoir d'avoir son age. Puis l'homme l'interrogea:
Question 1: Pourquoi est tu ici?
Réponse: Je suis un éleve de poudlard, et je suis venu prendre le train.
Question 2: Avec qui es tu venu?
Réponse: Je suis venu seul, je suis né-moldu.
A cette réponse, il m'examina suspicieusement.
"Bon, tu peux passer." En fin de compte, cet homme n'avait pas l'air si agressif.
Kei observa la station, remplie d'éleves accompagnés de leur parents.En voyant la station emplie de gens bruyants, il decida d'entrer dans le train et de trouver un compartiment plus calme. En se baladant un peu, il pu trouver un compartiment plus ou moins vide, a part une fille qui avait l'air sympathique. Il entra dans le compartiment, puis s'assit sur une place en face de la fille. " Bonjour, je m'appelle Kei. A qui ai-je l'honneur?" Dit t-il. A vrai dire, il n'avait jamais parlé aux filles. Ni a personne d'ailleurs, alors autant essayer.