Quentin entra dans l' un des wagons du Poudlard express. Le jeune sorcier étais rempli d' un mélange d'excitation et d' inquiétude. Jamais il n' avait ressenti une chose aussi étrange... Ce jour, il l' avait attendu toute sa vie! Mais en entrant dans le train, il réalisa que malgré le fait qu' il soit né-sorcier, il n' avait aucune idée de ce à quoi ressemblait le monde de la sorcellerie car il avait toujours vécu au milieu des moldus. Les seuls sorciers qu' il avait connu jusqu'à présent étaient ses propre parents qu' il ne voyait que trop rarement.

Quentin, encore seul dans le wagon, prit une grande inspiration pour se ressaisir. Des tas de pensées se bousculaient dans sa tête! La douce chaleur du soleil caressait sa joue à travers la vitre.
Il posa son regard sur la lettre qu' il avait reçu de l' école Poudlard.
Le garçon de 11 ans avait pour tout bagages une petite valise qui contenait son matériel scolaire, sa baguette, et quelques rechanges...

Le train allait démarrer dans quelques minutes et le coeur du garçon se mit à battre à tout rompre!
Il avait encore du mal à réaliser qu' il allait à Poudlard! Il se demandais s' il n' étais pas dans un rêve.
A cet instant, s' il n' avait pas été assis, ses jambes auraient cédés sous son poid! Ce qui lui arrivait étais si merveilleux!
Le puissant sifflet du train fit retrouver ses esprits à Quentin. Il sentit une secousse. Il regardais désormais le paysage qui défilait par la fenêtre, le coeur battant...

Le train était donc parti de la gare de King's Cross et Charles était seul dans son compartiment. Il put profiter du calme de la pièce, bien loin du brouhaha que produisaient les autres élèves surexcités dans le train pour réfléchir. Il était à présent dans le Poudlard Express pour Poudlard et cela le remplissait de joie. Il pensait déjà à tout les mauvais coups qu'il pourrait préparer au château bien que sa mère lui ai rappeler d'être sage à l'école avant de partir. Mais elle n'était pas là.
Il était également stressé par la Répartition. Tout ses proches avait été réparti à Gryffondor. Il voulait en être digne. En effet, son père lui avait narré depuis l'enfance les bien faits de la maison Gryffondor, sans jamais dénigré les autres maisons bien évidemment. Son père était quelqu'un de très ouvert d'esprit. Jamais il ne lui en voudrait si il n'était pas réparti à Gryffondor. Mais Charles voulait du plus profond de son être intégrer l'illustre maison rouge et or. Il ne voulait pas devenir le mouton noir de la famille.

Au bout d'un certain temps sans que personne ne le rejoigne dans le wagon, il décida qu'il avait envie de rencontrer du monde et prit la décision de changer de compartiment.
Il attrapa sa valise et commença à avancer dans le couloir.
Il s'arrêta devant un compartiment qui ne comporter qu'un seul élève. Un jeune garçon brun qui regardait par la fenêtre. Il prit son courage à deux mains et entra dans le compartiment.
"Salut, je peux m'asseoir ici ?" lui dit Charles d'une voix assuré.

Une personne entra, tirant le garçon de ses pensées, et s' exclama:

"Salut, je peux m'asseoir ici ?"

Quentin était un peu surpris en entendant sa question.
Ayant longtemps vécu seul, il n' avait pas l' habitude que quelqu'un vienne lui adresser la parole. Il aurai voulu répondre "bien sûr, assieds-toi!". Mais, se rendant compte qu' aucun mot ne sortait de sa bouche, le garçon se contenta simplement de hocher légèrement la tête en réponse à la question du futur élève de Poudlard qui venait d' entrer dans le wagon. Celui-ci alla s' asseoir en face de lui sans dire un mot.
Le garçon qui venait d' entrer avait les cheveux blonds et ses yeux étaient d' un bleu adamantin aussi profond que ceux de Quentin.
Le jeune garçon aux cheveux bruns était encore très timide. Il n' avait plus eu de contacte avec des personnes de son âge depuis des années.
Pourtant, dépassant sa naturelle appréhension, il prit une profonde inspiration et se lança. Timidement, il demanda:

Co...comment tu t' appelles?

Quentin déglutit. Il était anxieux. Il n' avait pas la moindre idée de la façon dont allait réagir le garçon.
Mais ce dernier ne bougea pas et ne prononça pas le moindre mot. Visiblement il ne l' avait pas entendu. Après une brève hésitation, Quentin se redressa sur son siège et répéta la question une deuxième fois en tentant de parler plus fort.
Crispé, il attendait sa réponse en retenant son souffle car cette fois, le garçon l' avait entendu...

En réponse à sa question, le jeune garçon dans le compartiment hocha simplement la tête. Charles prit ça pour un oui et alla s'asseoir en face de lui sans dire un mot avec un sourire au coin des lèvres comme il en avait l'habitude. Ses yeux d'un bleu profond respirait profondément la malice.
Il commença par observer le gamin en face de lui. Il était brun et avait des yeux bleus aussi profond que Charles
Celui-ci semblait anxieux du fait de l'arrivée de Charles dans son compartiment. Peut être aurait il préférer rester seul. Etant d'un naturel très sociable, Charles ne comprenait pas pourquoi interagir avec un autre être humain pouvait produire ce genre de réaction chez certain. Mais n'étant pas d'un naturel méchant, il préféra laisser le garçon en face de lui lancer la conversation pour le laisser prendre confiance.

Pendant que Charles regardait par la fenêtre pour laisser son camarade s'habituer à sa présence sans pour autant le stresser encore plus, il l'entendit prendre une forte inspiration et quelques sons sortirent de sa bouche. Malheureusement Charles n'avait pas su reconnaître un quelque sens dans ce qu'avait dit son camarade.
Il décida de le laisser recommencer et que si celui-ci avait mal pris son ignorance de la première tentative, il prendrait les choses en main. Après tout, il était facile de discuter avec lui, il aimait la vie et riait facilement.
Pour la seconde fois, le jeune homme en face de lui parla mais cette fois de manière à ce que Charles l'entende.
"Comment tu t'appelles ?"
Il tourna ses yeux bleus et les plongea dans ceux de son camarade. Il avait l'air terrorisé par sa réponse.
Charles lui sourit et répondit avec assurance :
"Moi c'est Charles. Charles Donnelly et toi ? Toi aussi c'est la première fois que tu va à Poudlard ?"
Il avait dit ça avec sa chaleur habituelle espérant que l'enfant en face de lui prendrait un peu confiance et soit plus naturel.

J'ai volontairement changer la couleur de discussion de mon personnage afin que nous nous retrouvions plus facilement dans le dialogue.

Pschhhhhh…. la fumée du train se répandit comme un soufflet sur le quai qui fumait de gris, avant-goût de la couleur du château qui une nouvelle fois m’attendait. D’ici, le château n’était encore qu’une de ces « impressions » nées de ces tableaux des « impressionnistes » comme les appelait Arthur… Seulement, par la faute de ce petit papier de la poste qui n’était pas venu, Arthur n’avait pas pu intégrer Poudlard et n’était pas là près de moi. Parti-pris impitoyable de Poudlard. A Durmstrang, les camarades comme Arthur venaient aussi. Là-bas, ils n’étaient pas des poisseux réprouvés. - Pas à Poudlard. - Pensée pénible, formulée visage baissé, profil piteux. Impression brouillard pesant plutôt que soleil levant.

Je profitais de la fumée qui se diffusait désormais en volutes plus vaporeuses pour passer inaperçu à travers la profusion d’enfants appelant de ci de là, piaillante dans cette file d'attente pour entrer. Il me sembla cependant y apercevoir Gab, mais la foule et les flots de fumée qui floutaient l'espace dissipèrent promptement cette impression. Lorsque je pus finalement pénétrer le wagon sans être comprimé, un soupir de soulagement m’échappa. La petite boutique ambulante de gourmandises parvint même à m'arracher un sourire sincère. Je donnais quelques mornilles en échange d'un stock de friandises.



Piiiiiiiiiiiip ! Le sifflet perçant scella le début de la traversée et se substitua par petits pas au stridulement du hibou qui devait apporter la lettre scellée à Arthur, stridulement qui n'était jamais venu. Pas d'Arthur mais un pas vers Poudlard : c’était parti ! Quelques tressautements marquèrent le départ du train. Ils ne me firent pas trembler, l’habitude des trajets prodiguait quelques privilèges. Pour conserver l'aplomb quelque peu recouvré, je me fixai une idée en tête : souhaiter la bienvenue aux nouveaux, compartiment par compartiment, avec le même punch que ce sifflet de départ.

Toc, toc. Je frappai pour signifier ma présence et appuyai vigoureusement sur la poignée de la porte pour pénétrer le compartiment. Bingo ! Mon expression s’éclaira. Deux nouveaux visages. Un garçon pâle à la fenêtre qui semblait peu rassuré et un garçon manifestement plus débrouillard, assis sur une des banquettes. Je pris place sur l’autre banquette, posai ma malle sous la banquette à mes pieds puis tendis ma main au garçon assis puis au garçon face à la fenêtre. « Enchanté les garçons ! Je m’appelle Jacob et ce n’est pas ma première fois dans ce train… » Je leur souriai en croisant leur regard en particulier pour mettre le garçon plus craintif en confiance :« Je viens vous souhaiter la bienvenue parmi nous ! Vous verrez, dans un trajet en train comme celui-ci, l’entrain est grand, je suppose que vous êtes impatients d’arriver à l’école… Quelles sont vos premières impressions, Charles et ... ? »

Tacatac, tacatac… J’entendais le train-train des bogies qui se mettait en mouvement en même temps que celui de la conversation. Finalement, la journée était toute de déviations comme ces tressautements de moins en moins irréguliers qui marquaient le démarrage du train avant de trouver son propre rail. Je me nichais avec précaution dans la matière molle de la banquette. Le tissu frottait mon épaule dans le confort éphémère de la banquette confortable.

"Ouf, il s'en ait fallu de peu! J'ai bien failli louper le train!Finalement, c'aurait peut être été plus prudent de venir avec Papa et maman, l'organisation de Hugh laisse un peu à désirer..."

Je regardait autour de moi tandis que je sentais le train s'ébrouer. Je lançait un dernier regard à mon frère et lui faisait un dernier salut de la main par la fenêtre de la porte avant de voir disparaître le quai de Kings cross.

Je restais là un moment, appréhendant de devoir me retrouver dans un compartiment avec de parfait inconnus. Evidemment, passer le trajet dans le couloir ne me tentait pas beaucoup plus... Je jetais un œil dans le corridor pour voir un silhouette refermer la porte d'une stalle un peu plus loin.

Voyant le couloir désert, je décidais de m'y engouffrer, tirant derrière moi ma grosse valise. un coup d’œil à droite, compartiment plein, à gauche, il restait une place mais c'était des élèves plus âgés, qui semblait se connaitre, je ne voulais pas les déranger.

Je continuais comme ça un moment avant de tomber sur un compartiment ou il restait une place, et ou trois garçon qui devait avoir à peu près mon age était installés. Après une grande inspiration, j'ouvrais la porte et leur présentait mon plus beau sourire.

-Salut! Je m'appelle Violette Fleury et euh... Il vous reste une place?

L'assurance de des deux garçons avait mis Quentin plus à l'aise. Certaines de ses appréhensions avaient disparues. Il se sentait à présent un peu moins crispé et avait légèrement lâché son étreinte sur la poignée de sa malle pleine.
Le garçon à la voix assurée qui venait d'entrer s'était présenté avait finit par dire:

-Je viens vous souhaiter la bienvenue parmi nous ! Vous verrez, dans un trajet en train comme celui-ci, l’entrain est grand, je suppose que vous êtes impatients d’arriver à l’école…
Quelles sont vos premières impressions, Charles et...?

-Quentin, avait annoncé celui-ci, d'un ton qui avait perdu en inquiétude.
A cet instant, Jacob voulut apparemment répondre quelque chose mais il fut interrompu. La porte s'ouvrit et une jeune fille blonde qui avait elle aussi les yeux bleus apparut:

-Salut! Je m'appelle Violette Fleury et euh... Il vous reste une place?

Quentin au hocha la tête avec un frêle sourire. L'un des deux autre garçons avait dit:

-Bien sûr, Violette, assieds-toi!

Ainsi, elle avait prit place sur l'un des bancs du wagon vacillant à côté des trois autres élèves...
A la fenêtre, le paysage changeait sans cesse, passant de sombres forêts à de vastes prairies verdoyantes...
Quentin releva la tête et regarda les trois élèves qui étaient là, un peu gêné par le lourd silence qui venait de s'installer. Mais, à l'apparence, Jacob et Charles ne semblaient pas en être préoccupés et paraissaient décidés à le rompre! Ce fut Charles qui parla le premier...


@Charles Donnelly à ton tour !
@Jacob Tramontane, @Violette Fleury

Je prêtai l’oreille aux deux garçons, qui répondirent par leur prénom, simplement. Peut-être qu’ils étaient très timides, ou intimidés. Je glissai doucement mon regard autour, le monstre du Loch Ness ne semblait pas s’être caché dans le compartiment, pourtant. Je levai un sourcil. Peut-être que leur silence était suite de la crainte de la toute première rentrée à Poudlard ? Alors qu’il me semblait qu’ils allaient parler, je répétais fort dans ma tête : *Gryffes et crocs, Gryffes et coeurs, Gryffes vainqueurs !*. Puis martelait mentalement la formule magique : *Griffez haut, griffez fort, Gryffondor !* pour leur donner une assurance invisible.

Ma maison, celle où j’étais arrivé l’an dernier, rouge piment, avait la force de la coupe de l'an dernier dans les mains. Peut-être le rouge piment parviendrait-il à animer ces bouches purement statiques ? Je me figurai des étincelles, le doré de la coupe brillant sous les drapeaux rouges de la Grande Salle, des images pleines de force de ma maison qui avait la coupe en son sein. Mais rien ne semblait les animer.

Une blonde entra, coupa court aux secondes lourdes de silence. Ses propos étaient plus assurés. Peut-être la retrouverai-je à Gryffondor ? Pourtant, le rouge Gryffondor qui coulait à ce moment dans mes veines et parait mon costume n’avait rien eu d’évident. Il m’avait fait mal comme une cicatrice. J’avais tellement voulu aller à Serpentard... Les frissons froids des grandes émotions traversant mon cou lors de la cérémonie de Répartition serpentèrent à nouveau, se faisant chemin sur ma peau, alors que résonnaient les mots de la blonde.

Puis, comme un soufflet, le sifflement insidieux des souvenirs cessa dans le silence - mon père était endormi après son accident, et la tradition serpentarde de la famille s’était endormie en même temps que lui. Trois enfants Gryffondor sur quatre, qui semblaient s’enrouler comme des anneaux sur le serpent vert des souvenirs familiaux en pleine mue. Je resserrai ma cravate rouge, pour marquer mon appartenance. Me redonner une consistance après le retour des souvenirs.

J’attendis encore quelques instants, me disant que ces trois nouveaux apprendraient à chlachlabasker et cela délierait leur langue. Je souris à la pensée de mes tentatives de prendre l’accent français de mon école au moment de jeter les sorts et des drôles de résultats, de toutes ces notes qui galopaient comme des hippogriffes à la chorale à travers mon grand sourire. A la pensée des paroles pleines de vie du petit-déjeuner à Poudlard. Mais ici, on aurait entendu les balais voler.

Je glissai finalement une main dans ma besace pour en sortir trois chocogrenouilles, que je donnai aux trois nouveaux. Les chocogrenouilles fondant dans la bouche les détendraient peut-être… et puis un sourire chocolaté, c’était amusant. Empoignant ma malle, je me levai doucement, leur adressai un signe de main encourageant, m’écriai : « Bienvenue à Poudlard, Quentin, Violette et Charles ! Magique voyage à vous ! » et un grand sourire plus tard, la porte du compartiment se refermait derrière moi dans un clac musical.

@Quentin Delamarre @Quentin Donnelly, @Violette Fleury : en l’absence de nouvelles après plus de 6 mois, je me suis permis de faire partir Jacob. C’est donc la fin du RP pour moi !