10h45
Il était 10h45 quand Lexie arriva sur la voix 9 3/4. Elle avait attendu ce jour durant plusieurs mois et il était enfin arrivé.
Elle lança un coup d’œil à sa montre pour regarder l'heure au moment où elle traversa le mur de briques rouge. Elle fut alors soulagée de constater qu'il lui restait 15 minutes pour monter ses bagages et s'installer à bord du Poudlard Express.
Tirant sa grosse valise d'une main et portant un sac de l'autre, elle avança sur le quais en regardant autour d'elle. Elle fut surprise de constater le monde présent aujourd'hui. A vrais dire, c'était sa première fois ici et elle ne s'attendait pas à ce qu'il y ait autant d'élèves et de futurs élèves.
Son cœur semblait s'écraser dans sa poitrine et elle se mit à traverser la foule de sorciers à la recherches des portes des wagons.
Elle qui n'avait connu que le calme des écoles moldus, était submergée par l'ambiance. Des groupes d'élèves de toutes maisons discutaient en groupe, certains essayaient de faire entrer leurs malles immenses dans le train pendant que des chats couraient entre les jambes des parents qui donnaient les dernières indications à leurs enfants.
A cette dernière vision, elle se mordit la langue. Ses parents n'avaient pas pu l'accompagner pour son premier jour. Non pas qu'ils ne voulaient pas, mais ils avaient été retenu pour un rendez vous important au ministère.
Mais Lexie savait qu'elle n'avait pas à s'en faire. Elle se considérait comme assez autonome pour son âge et savait que ses parents ne s’inquiéteraient pas.
Ravalant le stress qui avait commencé à la submerger, elle continua de marcher, la tête droite. Elle repéra l'une des rares portes où les élèves ne s'entassaient pas et se dirigea vers celle-ci, pressée de pouvoir poser sa valise qui lui sciait le poignet.
Avec quelques difficultés, elle hissa ses affaires dans le train et se mit alors en quête d'une place libre. Le train était déjà envahit par les groupes d'amis et les différents clubs ravis de se retrouver.
Elle mit 5 minutes à trouver un compartiment vide. Enfin presque. Sur l'une des banquettes était posés un sac et un journal. Mais personne à l'horizon.
Le poignet douloureux, elle se décida à entrer et mit sa valise dans le porte bagage près de la malle déjà présente.
Elle s'installa sur le siège et soupira. Elle était enfin assise. Son regard se posa sur la vitre, par laquelle elle pouvait voir les parents et les derniers élèves.
Elle se mordit la langue en se disant que peut être, l'un de ces jeunes sorciers deviendra bientôt son ami.
Réalisant qu'une nouvelle vie s'ouvrait à elle, elle passa une mains dans ses longues mèches brunes avant de s'étirer.
D'un coup, la porte du compartiment s'ouvrit, la faisant sursauter.

Autour de moi, certains enfants pleurent dans les bras de leur mère. D'autres sautent de joie et se montrent surexcités sous les yeux las de leurs parents. La vie bat son plein sur le quai de la voie 9 ¾.
Trop de vie, trop de gens.
Ça me dépasse un peu.
Trop de bruit...
Le monde, je ne peux pas l'expédier. Le bruit, cependant...
J'enfonce mes écouteurs et lance un morceau de piano qui me transporte. Je soupire de satisfaction. Au moins je suis au calme.

Assise sur ma valise bleue, je regarde les personnes passer, l'oeil vide. L'attente est longue et de plus en plus d'élèves de Poudlard arrivent. Ma mère pose une main sur mon épaule et articule des mots que je n'entends pas avant de m'embrasser sur le crâne.
Elle voit tous les autres, elle ne comprend pas pourquoi je ne pleure pas ni n'exprime ma joie. Peu d'enfants seraient indifférents pendant cette période. Je le suis. Elle devrait le savoir, je suis sa fille.
Son regard se pose au loin sur un petit groupe d'élèves qui crient -je le vois à leur bouche étirées- au milieu duquel se trouve Max Gwyneth, mon frère.
Je suis heureuse de le voir s'amuser. Il est un peu bêta parfois, Max. Mais je l'aime bien.
Je me replonge dans mes songes et me laisse flotter au son de ma douce danse qui parcoure mes tympans.


Je sursaute au moment où la musique m'abandonne au bruit encore plus puissant que dix minutes auparavant. Max venait d'arracher l'écouteur de mon oreille et gambadait joyeusement devant moi.


Enfin, le train apparait au loin sur les rails et s'arrête dans un crissement de freins. Je me tourne vers ma mère et l'embrasse. Ne plus la voir avant longtemps me fait quelque chose.
Je n'aime pas ça.
C'est vrai, peut-être que j'appréhende un peu.
Max s'approche de moi et prend mon visage entre ses paumes. Ses yeux ne quittent pas les miens et son sourire m'éblouit. Il transpire le bonheur.


Je ne saurais dire si son comportement m'amuse ou s'il m'accable. En tout cas, je ne réponds pas et le laisse rejoindre ses amis qui montent déjà dans l'un des wagons.
Un dernier signe de main à ma mère et je me dirige vers la porte la moins encombrée. Je lâche une grimace au moment où un élève transpirant se colle à moi involontairement. Quel enfer. J'en ai des frissons.
Un compartiment...
Vide, de préférence.
Le calme, j'aimerais vivre dans un océan de calme.
Être sourde aux commentaires absurdes et niais des adultes qui me prennent pour une grosse débiles. Sourde aux gros débiles.
Je trouve mon bonheur au bout du wagon et m'installe sans un mot sur la banquette.
Le répit, enfin.


Tu parles d'un répit.
Soupirant, je saute vers le couloir et fais signe à Max de se taire.


Je le vois lever les yeux au ciel. Il me prend par la manche de mon manteau et me tire vers un autre compartiment. Celui-ci est anormalement rempli d'élèves. Et il souhaiterait que je m'entasse avec eux ? Il est stupide ou quoi ?


Il rit et me présente à ses camarades en tant que, je cite, "la petite soeur la plus drôle au monde". Je lâche un sourire forcé à l'entiéreté de la cabine pour lui faire plaisir et m'en retourne le plus vite possible.
Il me rattrape sans grand mal.


Une véritable lueur d'inquiétude traverse ses iris. Je soupire, hoche la tête et lui tourne le dos.
Il ne me suit pas, je l'en remercierais presque.
J'ouvre la porte de ma cabine à la volée, beaucoup plus violemment que je ne l'aurais pensé.
Quelqu'un est assis en face de mes affaires et me dévisage, l'air ahuri.


Déçue de ne pas être seule, je m'affale à ma place avec la même délicatesse qu'un rhinocéros. Un pied posé sur la banquette, je fouille dans ma valise et en sors un paquet de chocogrenouille. Je regarde ma partenaire de cabine, l'oeil méfiant.

Lexie dévisage la jeune fille qui vient de s'asseoir lourdement devant elle. Elle ne s'attendait pas à une telle entrée. De plus, elle se sent un peu mal à l'aise en voyant son expression. Il était clair que la nouvelle était déçu de ne pas être seule ici.

-Hum... Salut.

Elle la regarde fouiller dans ses affaires et se met à l'observer plus en détails. Une manie qu'elle a quand son chemin croise celui d'étrangers. Comme elle, elle semble avoir de longs cheveux brun, quoi que ceux de Lexie sont légèrement plus foncés, ce qui fait ressortir ses yeux, d'après sa grand mère. Elle remarque également les cernes sous ses yeux. Lexie se surprend alors à se demander la cause de ces cernes. Elle, elle n'en avait jamais. Ou très rarement, quand elle passe la nuit à lire des livres sur le quidditch par exemple.

Soudain, la brune réalisa qu'elle fixait grossièrement la sorcière devant elle et secoua discrètement la tête, comme pour se remettre les idées en place. Elle tourna la tête en entendant de bruyants rires provenant du couloir et surement d'un compartiment voisin. Elle n'était décidément pas habituée à autant de vacarmes. Ses jambes tremblèrent légèrement. Par réflexe, elle avait faillit se lever pour aller protester mais se retint, se disant que si elle intervenait maintenant, elle allait plus se faire des ennemis que des amis.

Elle reposa les yeux sur la jeune fille devant elle en l'entendant lui proposer une chocogrenouille.
Elle fut surprise par sa proposition. Une chocogrenouille contre une fausse amitié? C'était assez surprenant comme présentation. Mais après tout, une chocogrenouille reste une chocogrenouille. Et après tout, elle lui devra un service après ça, ce qui était tout à son avantage!

Lexie tendit sa main et attrapa le chocolat.

-Entendu.

Elle ramena la friandise devant ses yeux et un petit sourire illumina son visage. Elle n'avait pas pensée à s'acheter de quoi manger pendant le voyage, tellement elle était excitée à l'idée d'aller à Poudlard.
Elle releva la tête vers la fille en face d'elle.

-Je m'appelle Lexie. Lexie Anderson.

Elle tend sa main vers moi. D'un réflexe, je me recule pour lui échapper avant de comprendre son réel intérêt.
T'en fais pas El, elle en a seulement après ta chocogrenouille, t'en fais pas. C'est toi-même qui lui a proposé, t'en fais pas.
Je la lui donne et me recule dans mon siège. Comme si je ne faisais qu'un avec le tissu. Je ne la quitte pas des yeux, méfiante.
Je voudrais tout savoir, ses intentions, ses pensées, ses futures actions, ses futures paroles et réactions.
Non, non. Je ne veux rien savoir. Je ne veux pas la connaître. Je suis bien, seule dans mon monde.


Mon regard se pose sur son visage. Je ne la ménage pas et reste à la dévisager pendant de longues secondes. Par vengeance, méfiance ou simple curiosité, je n'en ai aucune idée. Sans rien exprimer, les coins de ma bouche abaissés -comme toujours-, je l'observe.
Des yeux verts intenses, des cheveux bruns encore plus longs et beaucoup plus disciplinés que les miens, des taches de rousseurs parsemant son visage, elle a l'air heureuse de manger ma chocogrenouille.

Sans la quitter des yeux, j'engouffre ma friandise dans ma bouche. Comme d'habitude, il me semble que je m'en tartine les lèvres et même le menton.


Estimant la conversation tout-à-fait achevée, je me concentre sur la carte encore embalée dans le paquet. Un joueur de Quidditch rénommé, apparemment. Inutile. Je m'en débarasse en la faisant tomber négligemment au sol. Je me demande ce qu'elle a eu, Lexie.

Observant le paysage défiler à travers la vitre, je pense à mes parents. Jamais je ne me suis séparée d'eux aussi longtemps. Je ne pensais pas que ça me toucherait autant. Un long soupir s'extirpe de ma gorge. On pourrait croire à un cri silencieux.
Je n'ai pas envie d'y aller, je crois.
Mes yeux ne savent pas pleurer, mais je crois que ça me ferait du bien.
J'attends que le temps passe, que passe le temps du mal-être.
Je vais m'y faire, je m'y fais toujours.

Parfois, le silence est le plus puissant des hurlements.

Lexie ne loupe pas une miette du comportement de sa nouvelle camarade. Ses sourcils se froncent légèrement lorsqu'elle le voit se replier dans son siège. Elle qui se croyait loin d'être sociable, avait trouvé quelqu'un d'encore plus étrange que elle.
Après avoir mangé sa chocogrenouille par petites bouchées, elle s'installe confortablement contre le dossier. Elle avait comprit que la jeune fille n'était pas du genre très bavard. Et elle ne comptait pas insister.
Néanmoins, lorsque celle ci jeta la carte de sa chocogrenouille au sol, Lexie s’intéressa à l'image et la ramassa. Déjà car le simple fait de jeter une chose au sol l'insupportait, mais également parce que tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au Quidditch l’intéressait.
Toujours en silence, elle glissa ses deux nouvelles cartes dans son sac avant d'en sortir un livre de potions.
N'ayant pas de distraction, s'était décidé à lire son livre de potion. Peut être pourrait-elle apprendre des bases?
Elle parcouru son livre des yeux après avoir passé une main dans sa chevelure.

Au bout de quelques minutes, un groupe de garçons passa en criant dans le couloir du wagon. Par reflex, les yeux vert de la fille quittèrent leur page pour lancer un regard noir en direction des perturbateurs. Un reflet sombre passa dans ses iris.
Lorsque les garçons furent parti, elle reposa ses yeux sur les pages jaunies par le temps.

De temps à autre, elle observait discrètement la jeune fille en face d'elle. Comme pour la surveiller. Elle ne la connaissait pas après tout. Elle ne pouvait en aucun cas lui faire confiance.

Le train pars de la gare. ça y est. Je vais rentrer à Poudlard. Je suis très excitée. Beaucoup plus que d'autre. J'ai déjà croisé quatre personnes qui pleuraient et qui disaient qu'ils voulaient rentrer chez eux car leurs parents leur manquer. Comment font-ils? Ils devraient être content, plus de parents ni de frère et sœur pendants un an! C'est se que moi je pense. J'aime ma famille mais ils ont tendances à me surprotéger. Je suis plus un bébé! Enfin bon j'aurai quand même mon frère Will mais il est trop occupé avec ses amis. Je sort de ma poche une petite bourse. Maman m'a donné 20 mornilles pour le chariots à bonbon. Malheureusement, à se moment là, j'arrive devant un compartiment remplis d'élèves de troisième année qui tournent tous la tête vers moi lorsque je fais tomber une pièce par terre. Deux se lèvent et viennent vers moi. Ils sont incroyablement grand mais ont l'air d’être très lents et idiots. ils s'approchent de moi et l'un des deux tends la main:

Il prend un air menacent et dis:

Nan mais quel idiot. Ce qu'il ne sais pas c'est que mes frère mon enseigner comment réagir face à se genre de situation. je prend un air effrayé et je dis:


Je reprend tout de suite un air ennuyé se qui lui fait lacher une expressions de surprise et je lui dit:

Et je cours dans un compartiment avant qu'il ne comprenne se que je viens de dire pendant que son ami rigole. Il me faut un certain temps avant de m’apercevoir que les deux filles du compartiment me regarde fixement.

Lexie tourne la tête en sursautant presque quand la porte du wagon s'ouvre. Elle dévisage la nouvelle venue. Décidément les gens avaient un don pour entrer de manière violente dans ce compartiment.
Elle l'écouta et haussa un sourcil.

-Euh tu...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase car deux garçons assez grands ouvrirent la porte derrière elle. L'un d'eux semblait assez énervé.

-Toi!

Fit-il en montrant la nouvelle venue du doigt. Lexie soupira. Il avait l'air assez stupide. De plus, elle était certaine qu'il était énervé parce que quelque chose avait touché son ego. La brune savait reconnaître quelqu'un qui agissait pour son ego.
Elle reposa ses yeux sur le livre de potion qu'elle tenait.

-Sors d'ici.

Les garçons posèrent leur regard sur elle,surprit.

-quoi? répète?!

-J'ai dis, sors d'ici. T'es sourd?

Lexie parlait d'une voix calme. Il ne lui faisait pas peur du tout. Le garçon s'approcha un peu, menaçant.

-Je t'ai pas parlé à toi!

La brune roula des yeux et se leva. elle était bien plus petite que lui mais ne s'en préoccupa pas, mettant ses mains sur ses hanches.

-Sors d'ici ou tu vas le regretter! Il y a assez de gens dans ce wagon pour qu'un abruti dans ton genre s'incruste.

Un nuage sombre passa dans ses iris verte et son air menaçant s'accordait avec son jolie visage.

La plupart des gens n'ont pas idée de ce que le silence peut représenter pour une personne. Est-ce si compliqué que cela de se tenir calmement ?
Alors que je pensais enfin avoir ma dose de zenitude, la porte de la cabine s'ouvre violemment, me faisant sursauter. Encore une personne ? C'est une blague ?

Une jeune fille essouflée apparait et explique d'un air désemparé son problème. Non mais je rêve. Je lève les yeux au ciel et me détourne de la scène, reprenant mon observation de la nature qui défile au gré de la vitesse du train.

La porte, pauvre d'elle, s'ouvre à nouveau. Tellement violemment que j'ai l'impression que le responsable vient de l'arracher de ses gonds. Je sursaute -pour la seconde fois en trois minutes- et des frissons me parcours l'échine. Je vais vraiment finir par perdre mon sang froid s'ils continuent tous.
Une paire de jeunes hommes tout-à-fait stupides s'insèrent dans l'encadrement de la porte.
Je soupire et passe une main tremblante sur mon front.
Cette situation, là, je ne l'aime pas du tout.
Trop de gens.
Cinq personnes dans un compartiment aussi étroit. Ça ne va pas le faire.

J'écoute Lexie qui tente de faire sortir l'autre cinglé. Enfin une personne intelligente qui ne crie pas. Ça n'a cependant pas l'air de fonctionner.
Je soupire.


Moi qui aurait tant souhaité avoir la paix, voilà qu'il avait fallu qu'une gourde s'en prenne à des idiots plus âgés et surtout qu'elle les ramène ici.
J'ai envie de rentrer.
La grosse andouille devient tout rouge. À mon avis, il ne s'attendait pas à une réaction pareil de la part d'une si petite gamine.
Il n'a vraiment pas bien choisi la cabine à venir emmerder.


Je parle de façon calme, sans même le regarder. Il me répugne. Ces gens-là me répugnent.
J'ai envie de rentrer.


Je jette un oeil à la gamine brune sans qui tout ce foutoir ne serait sans doute jamais arrivé.


Je ramène mes jambes contre ma poitrine, les entoure de mes bras et pose mon menton sur mes genoux. J'entoure mon corps, ma vie, mon esprit.
Personne n'y rentrera, je veux être seule. Je veux rentrer.
Partez, tous...

Lexie pose ses yeux sur Eldarya. Cette fille était décidément très étrange. Quand celle ci se replia dans son siège, elle senti un immense mal être en elle.
Les deux garçons dévisageaient la fille, la trouvant encore plus étrange que Lexie.
La brune, ne voulant pas perdre plus de temps avec eux, sorti sa baguette. Elle l'avait acheté il y a plusieurs semaines déjà et avait pu l'essayer chez sa grand mère.

Elle fit un geste en direction de la porte du compartiment qui se ferma par magie devant le nez des deux garçons.
C'était un sors qu'elle avait supplié sa mère de lui apprendre et qui lui avait déjà beaucoup servit pour empêcher les animaux que sa grand mères soignait de s'échapper.
Elle rangea sa baguette comme si de rien était pendant que les garçons la regardait d'un air menaçant à travers la vitre.

Elle regarda ensuite la nouvelle venue qui n'avait pas bougée.

-Assis toi.

Elle avait dit ça fermement. Elle n'aimait pas être dérangée comme ça mais n'était pas méchante au point de la virer du compartiment.
Sur ce, elle se réinstalla dans son siège et reprit la lecture de son livre de potion. Elle jeta au passage un regard à sa montre pour constater que peu de temps était passé depuis leur départ et qu'ils allaient encore passer de nombreuses heures à bord du train.

Elle sortie un crayon de sa poche et commença à noter et entourer certains éléments de son livre.

Ok...
ça commence bien.

J’aperçois une dernière fois le garçon qui s’éloigne en jetant derrière lui un ultime regard noir puis, j'observe les deux filles, elles sont toutes les deux brunes avec des cheveux long. L'une à les yeux vert intense et l'autre les yeux noisettes.
Bon, apparemment je suis pas la bien venue ici mais je m'assoie quand même à coté de la fille aux yeux vert. je promène mes yeux dans la pièce à la recherche d'indices. Au dessus de la fille aux yeux noisettes il y a une grosse valise avec écris: Eldarya Gwyneth
Ainsi elle s'appelle Eldarya ...
je tente de regarder la valise de l'autre et je vois écris:
Lexie Anderson
Eldarya et Lexie
Je remarque que Lexie lis un livre de potions peut-être est-elle passionner comme moi je n'en sais rien et je ne sais pas si je vais le savoir un jour. Je m’éclaircis la voix et dis:

Puis dans un murmure: