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03 mars 2015, 21:15
Toute angoisse est imaginaire, le réel est son antidote.  PV 
Tenant fermement son parapluie turquoise au-dessus d'elle, Blanche Tourmaline tentait désespérément d'éviter les rideaux de pluie qui s'abattait sur Londres depuis quelques heures désormais. Le ciel était sombre en ce début d'après-midi et de nombreux nuages gris habitaient ce dernier. Les gouttes d'eau étaient aussi grosses que des Ballongommes du Bullard et c'est en remarquant ça que l'amoureuse des voyages se disait que cela faisait longtemps qu'elle se retrouvait à l'extérieur et non à l'abri par un temps pareil. Heureusement, elle était bientôt arrivée à destination. La sorcière s'approcha le plus rapidement possible d'une vitrine que nombreux habitants du monde magique connaissaient. Cette dernière était meublée de plusieurs mannequins en mauvais état. La Française s'approcha de l'un d'eux en ne jetant pas un seul regard au nom de la boutique Purge & Pionce Ltd et encore moins aux différents écriteaux présents où on pouvait lire que le local était fermée pour rénovation.

« Blanche Tourmaline. Je viens voir un membre de ma famille qui est au quatrième étage. » Dit-elle en fermant son parapluie.

Lorsque Blanche remarqua que le mannequin féminin donnait son approbation, elle traversa sans aucune hésitation la vitrine et se retrouva dans l'énorme hall de Saint-Mangouste. La Française ne s'étonna pas une seule seconde de voir trois guérisseurs, reconnaissable à leurs robes vertes, passer devant elle en courant à toute vitesse. C'était habituel dans un hôpital et celui-ci n'échappait pas à la règle. La sorcière ne jeta même pas un regard à l'énorme panneau magique présent dans le hall qui désignait quelle spécificité était affiliée à tel ou tel étage. La Frenchie savait que le quatrième étage était destiné aux maléfices chroniques, ensorcellements et aux détournements de charmes. Blanche préférait largement sortir sa baguette pour pouvoir sécher ses vêtements grâce à un sortilège spécifique. Elle détestait la sensation du tissu mouillé sur sa peau nue. Surtout ce tissu qui était tellement doux lorsqu'il était sec. La sorcière portait une magnifique robe en velour. Lorsque cela fut fait, elle décida de se diriger vers les escaliers tout en rangeant sa baguette dans son sac à main.

Elle arriva enfin au quatrième étage, Blanche était pressée de se retrouver face à la chambre numéro 104. Oui, elle était pressée de voir Mademoiselle Henri. Cela faisait quelques temps qu'elle n'était pas venue la voir et elle s'en voulait. Habiter en Asie pendant ces dernières années ne lui avait pas permis de venir souvent. Désormais, elle travaillait à Poudlard et la sorcière en était heureuse. En effet, le professeur de sortilèges allait pouvoir venir rendre visite à sa vieille gouvernante plus régulièrement. Elle qui était la personne la plus importante dans la vie de Miss Tourmaline était hospitalisée à Saint-Mangouste depuis maintenant trois longues années.

En avancement dans le couloir principal du quatrième étage, la Frenchie se demandait si Mademoiselle Henri allait se souvenir de sa lettre. Cette vieille femme avait d'énorme problème de mémoire et cela n'était pas seulement dû à son grand âge. En arrivant devant la porte numéro 104, Blanche décida de vérifier dans son sac à main si la part de tarte au citron était toujours là et en bon état. C'était la patisserie préférée de Mademoiselle Henri et le professeur de Sortilèges était persuadée que ce petit cadeau allait lui faire énormément plaisir. Après vérification, elle referma son sac à main et déposa sa main sur la poignée de la porte avant de la retirer immédiatement. Cette dernière était brûlante et avant de se demander quoi que ce soit, des lettres apparaîssaient sur la porte comme par magie : En Examen, priez de ne pas déranger. Sous le choc, le parapluie turquoise échappa des doigts fins de la Française tandis que son sac à main pendait toujours à son bras gauche. Alors que le parapluie rencontrait le sol froid du couloir, Blanche Tourmaline ne bougea pas d'un pouce. Elle était comme figée devant la porte et ne la quittait pas des yeux.

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10 mars 2015, 23:03
Toute angoisse est imaginaire, le réel est son antidote.  PV 
Depuis le temps qu'Erin n'avait pas vu son frère, ce jour de repos était parfait pour y remédier. Bien évidemment, jamais elle n'aurait avoué devant lui que leurs discussions lui manquaient mais c'était bien le cas. D'autant que Neil n'envoyait pas souvent de hiboux ces temps-ci, ce qui ne pouvait dire que deux choses : soit il était surchargé de travail, soit il avait rencontré une petite sorcière qui lui occupait tous ses temps libres. Vous avez demandé Détective Erin ? Ne quittez pas ! La jeune femme aimait fouiné dans la vie de son petit frère, ne serait-ce que pour pouvoir l'enquiquiner ensuite. Bon, ça, c'était la raison officielle. La vraie raison était surtout qu'elle voulait être certaine que tout allait bien pour lui. D'autant que les derniers évènements de Poudlard avait réveillé sa paranoïa d'Auror. La potionniste était donc en route pour l'hôpital Saint-Mangouste où officiait son guérisseur de frère, spécialisé dans les maléfices chroniques.

Elle quitta l'enceinte de l'école de magie, d'un pas décidé. Le temps était nuageux et le vent suffisamment frais pour ne pas inciter à flâner. Le portail franchit, la jeune femme transplana jusque dans une petite ruelle tranquille de Londres, où elle savait ne pas trouver un chat.... et se mit à pester sous la pluie cinglante. Brrrr, voilà qui allait la glacer jusqu'aux os si elle ne pressa pas plus le pas. Heureusement, sa destination n'était qu'à quelques mètres. Elle s'arrêta devant une boutique en piteux état et franchit rapidement la sécurité, une fois le motif de sa visite énoncée. Elle alla ensuite à l'accueil, comme à l'accoutumée, et demanda à ce que Neil soit appelé. Elle s'installa ensuite dans la salle d'attente et patienta en parcourant la Gazette du Sorcier, qu'elle n'avait pas eu l'occasion, ni l'envie de lire, depuis un bon moment. Et en voyant les nouvelles toutes plus désastreuses les unes que les autres, elle se souvenait parfaitement du pourquoi. Elle reposa le journal et se mit nonchalamment à jouer avec ses boucles, lorsque son frère arriva.

Les heures qui suivirent ne seront pas transcrites ici-même. Les taquineries d'un frère et d'une sœur n'amusent finalement qu'eux-mêmes. Les deux jeunes gens s'entendaient merveilleusement bien et seul un appel d'urgence interrompit leurs retrouvailles. Erin se retrouva embarquée dans le couloir du quatrième étage, à regarder avec fierté son petit frère à l’œuvre. Il était décidément doué et avait clairement trouvé sa place. Soudain, un bruit sourd fit tourner la tête de la jeune femme sur la gauche et quelle ne dût pas sa surprise de voir Blanche Tourmaline, figée devant une porte, comme si elle avait subi un choc. Erin hésita un moment sur la conduite à tenir mais une après midi passée avec son frère avait ressorti son côté taquin. Elle s'empara donc de sa baguette et, sans un mot, la pointa sur la parapluie qui se trouvait au sol. Il se mit aussitôt à léviter et vint tapoter gentiment l'épaule gauche de la Directrice des Gryffondor alors que la potionniste prenait l'air le plus innocent dont elle était capable.

Décédée

28 avr. 2015, 00:19
Toute angoisse est imaginaire, le réel est son antidote.  PV 
Fixant toujours la porte en face d'elle, Blanche Tourmaline était perdue dans ses pensées. Elle ne se retourna même pas pour observer les personnes qui venaient de courir dans le couloir. Ce que la sorcière aurait fait en temps normal. Seulement pour être certaine que cette bande de guérisseur affolé n'avait pas l'intention d'intervenir en urgence dans la chambre de son ancienne gouvernante. Actuellement, la Française entendait seulement son coeur qui cognait de plus en plus fort dans sa poitrine. La femme aux cheveux blonds était en pleine tachycardie, elle le réalisait et pourtant elle n'arrivait pas à se calmer. D'ailleurs, si elle souhaitait reprendre son calme, c'était impossible pour elle de le faire là, maintenant, tout de suite. Seule Mademoiselle Henri et ce maudit examen avaient de l'importance pour Blanche. La sorcière pouvait avoir une crise cardiaque et mourir, elle en avait rien à faire, car en ce moment... Elle imaginait le pire. En effet, Mademoiselle Henri était peut-être entre la vie et la mort à l'heure actuelle et cette idée faisait énormément paniquer la Française. Du haut de ses vingt-six ans, Blanche Tourmaline n'avait jamais perdu un être cher. L'image de son unique amour germa dans son esprit avant de disparaître totalement. Elle ne l'avait pas perdu de la même façon. Lui, il était toujours vivant.

« Ne vous énervez pas Mademoiselle Henri, vous allez y arriver... On recommence, en quelle année sommes-nous ? » Entendit-elle à travers la porte.

La Française soupira de soulagement en comprenant qu'un examen de routine était en cours de réalisation. Elle venait de se faire peur toute seule. Blanche pouvait être particulièrement angoissée en ce qui concernait la vie de son ancienne gouvernante. Preuve de son attachement et de son amour pour cette vieille femme. Signe également de la santé fragile de Mademoiselle Henri. Un coup sur son épaule chassa définitivement de son esprit les examens courant à Saint-Mangouste. Blanche se retourna, son parapluie flottait en face d'elle. Chose qui l'interpella légèrement. Quelqu'un venait de lancer un sortilège sur son accessoire. En tournant sa tête vers la gauche, le professeur de sortilèges de Poudlard était plus qu'étonnée de reconnaître Erin Grayce, sa collègue mais également supérieur. Blanche supposait que la sous-directrice de Poudlard avait remarquée son trouble. Désormais, elle ne savait pas quel comportement abordé. Devait-elle demander à Erin de faire comme si elle n'avait rien vu ? C'était étrange, comme demande, elle le savait. Pourtant, le professeur de sortilèges ne souhaitait pas que cette partie de sa vie privée soit répétée dans les couloirs du château. Mademoiselle Henri faisait partie de ses points sensibles et peu de personnes connaissaient son existence et encore moins son hospitalisation à Saint-Mangouste. Supposant que l'examen n'était pas près d'être terminée, Blanche Tourmaline décida de rejoindre sa collègue. Elle pouvait faire comme si de rien n'était. Peut-être qu'Erin n'avait rien remarquée finalement...

« Bonjour. Veuillez m'excuser, je viens seulement de remarquer votre présence. » Dit-elle en se dirigeant vers la sous-directrice de Poudlard. « Vous aimez mon parapluie ? » Ajouta-t-elle en étant sous l'emprise du stress.

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19 mai 2015, 23:17
Toute angoisse est imaginaire, le réel est son antidote.  PV 
L'étonnement qui perçait dans le regard de Blanche Tourmaline était vraiment risible et Erin affichait un grand sourire, tout en donnant l'air d'être parfaitement innocente. Enfin, quelques secondes seulement car sa couverture ne dura pas longtemps. La professeur de sortilèges fit rapidement le rapprochement et la potionniste posa donc son regard sur elle. Elle ressentait à présent une gêne s'installer entre elles deux mais il faut dire que c'était assez étrange de se retrouver dans ce couloir. D'autant que, si Erin rendait visite à son médicomage de frère, ce n'était peut être pas le cas de sa collègue. Autant dire qu'elle aurait pu trouver mieux comme entrée que sa blague de potache alors que la jeune femme s'inquiétait sûrement pour quelqu'un. Hmm, si elle souhaitait en parler, le moment viendrait. L'écossaise laissa retomber sa baguette et avec elle, le sortilège se dissipa. Le parapluie retomba sur le sol, doucement.

"Bonjour Blanche. Quelle bonne surprise de se retrouver ainsi. Votre parapluie ? J'avoue que c'est un outil moldu qui m'amuse beaucoup mais je ne l'utilise moi-même jamais. Il faut dire qu'à chaque fois que j'en ai eu un, je l'ai toujours oublié quelque part. Je préfère donc le sortilège Impervius - quoique moins discret, je le reconnais, quand on se promène au milieu des moldus. Dans ce cas-là, je me mouille." dit-elle en souriant.

Sacré monologue sur le parapluie mais Erin sentait un certain stress chez sa collègue alors autant tenter de le dissiper comme elle le pouvait. Et surtout, Blanche cherchait à donner l'impression d'être là par hasard... Erin était donc décidée à l'aider en ce sens. Bon, il fallait reconnaître qu'il y avait là une part d'égoïsme de sa part : elle ne voulait pas perdre son humeur badine. Pour une fois qu'elle se permettait d'oublier ses soucis, elle n'avait pas réellement envie de se plonger dans ceux des autres - et elle savait qu'elle ne pourrait pas s'en empêcher si jamais sa collègue commençait à parler. Neil était pour le moment fort occupé et elle ne voulait pas rester dans ses pattes au risque de le gêner alors quel meilleur moyen que d'attendre son retour que de distraire un peu Blanche de ses préoccupations ?


"Après son petit monologue sur le parapluie, n'essayez pas de me faire interner ici, Blanche. Les médicomages n'y survivraient pas !" Un p'tit clin d'oeil et Erin enchaîna : "Vous avez déjà goûté les muffins de la cafétéria ? Ils sont étonnamment bon pour un hôpital. Ça vous tente ?"

Décédée