L'homme dit quelques phrases avant de capter leurs regards. Aussitôt qu'il eu l'air satisfait de ce qu'il vit dans le sien, la deuxième année reporta son attention sur la vietnamienne laissant sa camarade bredouiller quelque chose. Elle peut ressentir la peur, la frayeur d'Irene aussi sûrement que si c'était la sienne. D'ailleurs, il lui faut tout son self contrôle pour maîtriser les sentiments de la rousse qu'elle reçoit de plein fouet mais aussi les siens. Au fond d'elle même elle trouva le courage - ou la folie - de poser des questions de la voix la plus assurée qu'elle pouvait:

- "Quel Mal? Et comment on le combat?" Mais la vietnamienne l'ignore, se concentrant plutôt à répondre vertement à leur professeur et apostropher encore la Serdaigle, lui reprochant d'être effrayée par la noirceur qui imprégnait la pièce entière. Puis s'adresser à elle deux. La châtain prend l'insulte - idiote - peut-être trop à cœur et elle essaye de défier sa peur justement. Compliqué il n'y a pas à dire. Ennis fait le maximum pour faire bonne figure alors qu'intérieurement la proximité avec la vietnamienne la gêne. Sans parler de son aura. Toujours à demi devant Irene, elle fait de son mieux pour soutenir le regard de la sorcière après son discours, sans connaître la part de vérités qu'il contient. La pression sur son corps se relâche d'un coup quand l'adulte s'éloigne en direction de la porte et de leur professeur. Ennis ne réussit à dire que d'une voix peu portante:

- "Et on fait comment, pour défier et utiliser la peur?" Parce qu'elle est vraiment intéressée par la réponse, après tout, se protéger et protéger les siens c'était quelque chose qui lui semblait important.

Les filles semblaient impressionnées par la sorcière vietnamienne. Il pouvait le comprendre. Enfin, lui ne l'était pas. Il était juste méfiant. Quelque chose en cette femme le dérangeait. Comme il le pressentait, elle lui lança une pique non dissimulée. 

Il ne répondit pas. Il savait que quoi qu'il dise, cela ne ferait qu'ajouter de l'eau au moulin de la sorcière, comme dirait sa mère. Il valait mieux se taire que de rentrer dans le jeu stérile de la femme. Néanmoins quand celle-ci s'adressa de nouveau aux adolescentes, il ne put réprimer un mouvement. Elle devenait de plus en plus insupportable et il avait du mal à se contenir. Mais ses années de Quidditch, lui avaient appris une chose: ne jamais répondre à la provocation. Même quand le joueur adverse faisait exprès de faire une faute quand l'arbitre avait le dos tourné, même quand un autre se moquait d'un de ses coéquipiers ou de lui-même. Il fallait garder son calme.

Sans s'en rendre compte, il chercha de la main sa baguette. Même s'il doutait que Dai tente quelque chose d'insensé, il préférait rester sur ses gardes. Sa méfiance s'accroissait au fur et à mesure de ses paroles. 

Lorsqu'elle se tourna vers lui, il soutint son regard. Il croisa les bras comme dans un excès de confiance -ou de virilité. Il ne savait pas à qui il avait affaire et il s'en moquait. Il ne lui faisait pas confiance un point c'est tout. Ni en elle, ni en la véracité de ses paroles alarmistes.


Je suis désolé pour ce terrible retard.

Après quelques paroles bien senties à l'égard de leur professeur, Dai Hong Dao se reconcentra sur Irene et Ennis. Irene ne se sentait pas à son aise, ainsi observée par cette sorcière dont la puissance ne faisait aucun doute. Pourtant, elle s'efforça, comme par instinct de survie, de soutenir ce regard impressionnant. Et plus la sorcière vietnamienne parlait, plus Irene avait peur. Elle se mit à trembler frénétiquement, cherchant du courage dans la présence d'Ennis. 

Malgré sa terreur, Irene était vexée par les paroles que la femme lui adressa. Elle profita donc de ne plus ressentir la pression que la sorcière exerçait sur elles pour faire un pas en avant et se remettre à la même hauteur que sa camarade de Gryffondor. Peut-être réussirait-elle à donner tort à la sorcière ? Irene n'était pas certaine de cette stratégie, néanmoins, elle avait la nette impression que si elle se montrait trop craintive, Dai Hong Dao la dévorerait comme un dragon le ferait avec un petit lapin apeuré. Et puis, Ennis avait posé une question dont la réponse intéressait également Irene. 

Voyant la sorcière s'approcher dangereusement de Mr Saunders, Irene sentit son estomac se serrer. Et si leur professeur prendrait à leur place le courroux de Dai Hong Dao ? La jeune fille ne voulait pas faire de bêtise ni agir dans la précipitation. Après tout la femme à l'allure dangereuse leur avait dit d'utiliser leur tête. Et en temps que Serdaigle, Irene devait bien admettre que l'adulte avait raison. Elle ouvrit donc grand ses yeux et ses oreilles, prête à tout. 

Mais déjà, la vietnamienne passait à côté du professeur de vol, se contentant de lui adresser une pique, méprisante ? Elle s'arrêta devant la porte, se tournant plus ou moins vers les occupants de la pièce et le discours qu'elle tint laissa Irene perplexe. Cette perplexité ne dura pourtant qu'un temps, la petite rousse ayant posé son regard sur les tatouages complexes marquant les bras et le visage de la sorcière. Dans sa tête, les pensées filèrent à toute vitesse comme suivant le parcours des ronces d'encre, l'épisode de l'arrivée de la sorcière lui revenant en tête, certains détails flottants dans sa mémoire qu'elle capta bien vite, titillant sa curiosité, tissant des questions qu'elle voulu exprimer. 
Navrée pour le retard aussi " 

Après une phrase cinglante pour le sorcier à la peau noire, l'asiatique prend le chemin de la sortie. Ennis sent alors une sorte de frustration monter. Aurait-elle encore été ignorée? Pas vraiment, alors qu'elle se trouve sur le pas de la porte, elle lance quelques mots au vol, la tête à demi tournée mais en ne regardant personne. A qui s'adresse-t-elle? Mr Saunders ou elle? Les mots touchent la petite poursuiveuse. Ainsi il lui faudrait apprendre à sortir des sentiers battus. Elle s'en sentait capable. Il lui faudrait par contre trouver quoi et comment faire... elle trouverait. Mais la souffrance? La souffrance de qui? Pour quoi faire? Quel but? Trop de questions se bousculent, plus encore que celles qui sortent de la bouche de son professeur. Et il y en a quelques-unes.

Du coin de l'oeil, elle peut voir Irene observer chaque mouvement, chaque parcelle visible de la femme. Qu'espèrait-elle trouver ou comprendre? La châtain devrait la questionner. Mais plus tard. Pour le moment son poing se sert sur sa baguette. Elle est prête à n'importe quoi tant elle se sent en insécurité. Elle s'efforce de se calmer, ralentir ses rythme respiratoire et cardiaque. De faire taire son esprit bien trop échauffé. Et elle écoute, à l'affût du moindre échange de paroles. Elle ne désespère pas avoir des réponses plus claires dès maintenant.

A mon tour de m'excuser pour le retard... effroyable!

Rhys fixa la sorcière vietnamienne lors de son déplacement, à l’affût.  Seul Merlin savait ce que la sorcière était capable de faire. Il ne voulait pas être pris au dépourvu. Il eut un sourire narquois lors de sa remarque le concernant. On aurait dit sa mère lorsqu'il était enfant. Dans un instant régressif, il avait envie de lui faire ravaler ses paroles par une réplique enfantine mais il se retint et se contenta de sourire un brin moqueur.

Alors que Dai s’apprêtait à partir, comme le supposait le professeur vue la direction qu'elle prenait, celle-ci prononça des paroles qui firent écho à Rhys. Autant le début de sa prise de parole ne le toucha guère, autant sa dernière phrase l'interpella. 

Si jusque là il n’avait pas relevé ses propos, il prit enfin la parole. Il se retourna vers elle.

- "La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l'inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie."*

La souffrance, il pouvait en parler en long, en large et en travers mais ce n'était évidemment pas le moment ni son genre de se livrer là-dessus. Il est vrai que la souffrance était source de pouvoir mais il ne voyait vraiment pas là où elle voulait en venir. 

Il marqua une pause, puis repris d’une voix plus basse.

- J’ai eu mon lot de douleurs, physiques bien sûr, comme psychiques.  J’en porte encore les stigmates.

Il poursuivit d’une voix plus claire.

- Est-ce que je m’en suis sorti plus fort ? Bien sûr ! Est-ce que je le souhaiterais à quelqu’un ? Jamais. Même à mon pire ennemi.

Les heures sombres, les mois difficiles, les pensées immondes qu'il avait pu avoir et qu'il pouvait avoir encore, tout cela il connaissait bien. La souffrance physique était une chose. Psychologique, bien que liée, en était une autre. Et c'est là où réside toute la force d'un homme. Pas dans les muscles mais bel et bien dans sa tête. Alors oui, les douleurs physiques relevaient de la torture. Mais elles étaient à un instant T. Celles, psychologiques, sont beaucoup plus sournoises, elles s'immiscent pour une durée indéterminée sans que l'on s'en rende compte. Lorsque la prise de conscience se fait enfin, pour certains, il est déjà trop tard. Il faut dépenser tellement d'énergie qu'avec un corps et un esprit déjà affaiblis, cela peut sembler insurmontable. C'est pour cela que Rhys ne le souhaite à personne. Personne ne devrait avoir à subir de telles épreuves. 

Il jeta un coup d’œil aux jeunes filles derrière lui puis fit un pas vers Dai.

- Vous éludez certaines questions Madame. De quel Mal parlons-nous ? Le Mal n’apparaît qu’avec les Hommes, pas avec la souffrance.

La sorcière ne répondait qu'à moitié et cela avait le don d'agace l'homme. Les questions qu'il retenait depuis un moment franchirent enfin ses lèvres. Il devait savoir.

- Quelle est la véritable raison de votre venue dans cette école? Etes-vous réellement ici pour Miss Loewy? Ou n'est-ce qu'un prétexte?  

La situation tétanise Ennis qui pensait pourtant armée. Les paroles de la sorcière la perturbent au plus haut point et elle est bien incapable de bouger une quelconque portion de son corps, aussi petite soit-elle. Ses jambes sont raides et ancrées dans le sol. Son poing gauche crispé sur sa baguette, à en blanchir toutes ses articulations. Sa main droite se ferme elle aussi en une sphère compacte. Pourtant, elle est certaine que, même si elle le souhaitait, jamais elle ne pourrait espérer s'approcher de la vietnamienne pour ne serait-ce que l'effleurer.

Son cerveau est embrumé et les informations qui y parviennent sont difficilement analysés par la Gryffondor quand bien même elle essaye d'être attentive à ce qui se passe autour d'elle. Mais la pression dans la pièce, à peine relâchée, rend la tâche ardue. Même si à l'instant présent, presonne ne parle. Les questions de son professeur son suspendue en l'air, l'étrangère ne semble pas vouloir répondre, Irene se tait. Même si Ennis peut sentir qu'elle se retient. La châtain tourne son visage vers la rousse qui se trouve encore à ses côtés. Peut-être va-t-elle se lancer et poser les questions qui semblent lui brûler les lèvres. Peut-être qu'elle osera. Ennis voit dans ses yeux qu'elle a compris quelque chose qui lui échappe. Mais quoi? La rouge et or fouille sa mémoire. Elle n'a vu qu'une fois la sorcière asiatique. Lors de son arrivée remarquée dans le château.

Avant qu'Irene ai pu dire quoi que ce fut, Mr Sauders prit la parole et répondit à Dai Hong Dao. Profitant du flot de questions de son Professeur, Irene se laissa porter avec et l'utilisa pour se donner du courage. Après tout, si l'impressionnante sorcière répondait aux nombreuses paroles du professeur de vol, alors elle aurait bien le temps de répondre à celles d'Irene. De toutes façons, cela avait toujours été plus fort qu'Irene de poser ses questions quand elle sentait une petite ouverture, parfois même sans attendre d'ouverture d'ailleurs...

Cependant, Irene n'était pas à l'aise pour autant, elle se tordait compulsivement les mains tout en essayant de faire porter sa voix :
-C... C'est vous ? le mal ? pourquoi calamité ? Pourquoi deuxième née ? Et les autres ?
Une fois lancée, la fillette continua, comme son professeur, son flot de questions semblait ne pas pouvoir s'arrêter. Pourtant un lien se créa dans la tête de la fillette, qui le verbalisa, ses yeux parcourant le visage de la sorcière :
-La vouivre ? troisième calamité ? V...

Ses yeux venant de tomber l'abeille ancrée sur les lèvres de la Vietnamienne. Elle s'arrêta brusquement de parler, imaginant la douleur qu'un tel tatouage avait pu provoquer. Si Irene était déjà très impressionnée par la prestance et l'aura de la sorcière, cette information ne fit que renforcer Irene dans ses sentiments. Sa respiration s'accéléra encore un peu alors qu'elle ne laissait plus rien s'échapper de ses lèvres, ses yeux trahissant son agitation intérieure et sa fascination en sautant du sol au regard de Dai Hong Dao, à ses lèvres et l'abeille apposée dessus tel un sceau sacré sur un tombeau.

Pourtant, ce sont bien des paroles qui s'échappent de cette prison pas si close de l'adulte et qui tombent comme des couperets, répondant d'abord à Mr Sauders... puis à Irene. En la regardant droit dans les yeux. La jeune fille se sentait comme prise pour cible par un tigre monstrueux, elle tâcha pourtant de soutenir les deux flambeaux qui la dardent, écoutant avec attention les réponses qui lui sont offertes...

désolée
Je me suis arrêtée courant de l'avant dernière résolution du coup

Pour une fois, la sorcière regarda droit dans les yeux, son interlocuteur. Rhys soutint son regard pendant de longues secondes, le temps de sa réponse. Alors qu’elle donnait l’impression de fondre vers lui, comme un animal vers sa proie, Rhys ne tangua pas et resta droit sur ses appuis. Rapide comme un Vif, il posa sa main sur sa baguette mais la retira assez vite car à peine eut-elle finit de lui répondre qu’elle se détourna de lui. Il restait néanmoins sur ses gardes.

"Votre employeur l'a souhaité" Rhys n'en était pas si sûr, bien au contraire.

Les jeunes filles avaient l’air de réfléchir au fur et à mesure, de la sortie de Dai. Rhys se remémora lui aussi ce fameux dîner et de cette entrée, il essaya de se souvenir les paroles qui avaient pu être prononcées. Cette réflexion pouvait se lire sur son visage bien que ses expressions ne furent que peu marquées.

- C’est étrange j’ai pourtant eu l’impression que Madame Loewy ne vous connaissait pas et qu’elle n’attendait pas votre visite. Comment et pourquoi aurait-elle fait appel à vous si elle n’avait aucune idée de qui vous étiez?

Evidemment qu'il était méfiant. Il ne voyait pas en quoi il pouvait en être autrement dans ce genre de situation. Une femme, sortie de nulle part, pratiquant une magie dont il ne soupçonnait pas l'étendue se pointait et il aurait fallu qu'il l'accueille à bras ouverts?

Rhys se concentra de nouveau sur cette soirée, il ferma un peu les yeux pour se remémorer la scène puis les rouvrit brusquement.
- Vous avez parlé de « nos ennemis » lors de votre arrivée, c’est donc que vous aussi vous voulez les voir anéantis . Il semblerait que vous soyez en mesure de savoir qui ils sont et ce qu’ils ont prévu de faire. Éclairez-nous. Que l’on sache à qui ou- à quoi- nous allons avoir affaire.


Vraiment navré pour le retard et pour la médiocrité du post

C'est grâce aux questions un peu désordonnées d'Irene que la lumière se fait sur l'identité de la locataire asiatique du château. Ennis se serait fustigée d'avoir oublié tant de détails si elle n'était pas encore sous le choc de ce quelle venait de vivre - à savoir avoir été oppressée par la magie de la sorcière- autant que par ce qui venait d'être révélé. Se tenait devant elle la fille d'une sorcière de renom, une sorcière qui avait été étudiée en cours avec la directrice elle-même. Et une des championnes du tournoi qui s'était déroulé il y a peu - une sacrée sorcière elle aussi - sa nièce. Son esprit ne sait pas par où commencer sa réflexion. Elle est perdue au point de ne saisir qu'une partie des propos de son professeur de vol. Par contre, elle perçoit très nettement l'expiration forcée - agacée? - de la vietnamienne qui s'en va. Et encore plus nettement l'annonce d'une guerre. L'irlandaise ne porte pourtant que rarement de redit aux propos divinatoire. Mais la petite de douze ans encore sous le coup de la peur - peur qui rejaillit au mot guerre - n'arrive pas à faire de raisonnement logique. Même si elle ne le montre pas, l'émotion prend le dessus.

- "Une guerre?" Demanda-t-elle dans le vide, sans même regarder aucun des deux autres, ni bouger d'un pouce d'ailleurs. Il lui faudra de longues secondes pour réussir à bouger. D'abord un long frisson qu'elle n'arrivera pas à juguler. Puis, lancer un regard d'incompréhension à son professeur. Et enfin quitter mécaniquement la salle d'entraînement au duel sans un mot.

Irene n'était pas certaine que ce fut une bonne chose qu'elle se soit "distinguée" ainsi devant Dai Hong Dao, mais les paroles de la sorcières l'aidèrent à se détendre un peu. Si d'autres questions lui vinrent sur l'identité des deux autres soeurs de Dai et de la mère de la sorcière Vietnamienne, Ennis lui coupa l'herbe sous le pied. Irene enchaîna donc simplement :
-Mei !

Leur professeur avait également des questions à poser, mais Mrs Hong Dao ne semblait pas s'en soucier plus que cela. Elle quitta la pièce avant de répondre aux deux fillettes puis disparu en lançant quelques dernières paroles floues. Son départ laissa un étrange vide, Irene ressentait une espèce de flottement, soulagée de ne plus être dans l'attention de la sorcière, mais les paroles de l'adultes tournaient en boucle dans sa tête. Et elle n'était pas bien sûre de tout comprendre. Manifestement, elle n'était pas la seule. Ennis avait fini par souffler un mot, le mot qu'Irene n'arrivait pas forcément à bien s'imaginer encore. Guerre. Ce mot raisonnait étrangement. Elle avait en tête des images, des histoires, mais rien qui ne faisait vraiment écho. Qu'est-ce que ça voulait dire vraiment qu'une guerre était imminente ? Qu'est-ce que ça voulait dire qu'être en guerre ?

Au contraire de sa camarade, Irene ne quitta pas la pièce mais porta son attention vers sont professeur de vol. Elle voulait qu'il l'aide à répondre à ses questions, après tout, c'était lui aussi un adulte, qui plus est un professeur, il en savait forcément plus que la gamine de 13 ans qu'elle était, il en avait forcément compris plus.
- Mr Saunders ? demanda-t-elle timidement.
Irene prit le temps de rassembler ses idées avant de commencer à demander :
- C'est vrai ? guerre, souffrance, m... mort...

Elle fit une courte pause, ses yeux tombant alors sur sa pince à cheveux qui brillait un peu plus loin sur le sol de la pièce et une chose que la sorcière avait dite au début lui revint en mémoire :
- Comment on protège sa baguette ?