Rose est en première année
Date: 31 Octobre 2044

Précédemment

La soirée de Rose au Bal d’Halloween de Poudlard ne se déroulait pas vraiment selon ses plans. Elle avait tout d’abord raté la chorale des crapauds de l’école parce qu’elle avait commencé à préparer son costume avec du retard. Heureusement elle était arrivée dans les temps pour le concours de danses macabres auquel elle s’était inscrite avec Pansy Konowa. Elles avaient été jugées sur un twist infernal et avait terminé en cinquième place. Rose était néanmoins soulagée de ne plus faire la girouette et de maintenant récupérer des forces dans un coin de l’immense salle de bal avec un jus de citrouille à la main.

A présent, elle regardait avec une certaine curiosité le spectacle que se donnait certains jeunes sorciers et sorcières. Elle n’en connaissait aucun et se félicita intérieurement d’avoir gardé ses distances. Elle n’entendait que certaines bribes de conversation tout en tortillant ses cheveux métamorphosés. Grâce à l’aide de certaines de ses camarades de maison, Rose avait réussi à créer le costume de son choix : ses cheveux avaient été ensorcelés pour se transformer en petits serpents se tortillant sur eux même.

LE COSTUME DE ROSE

Reducio

Un hommage à l’une des créatures magiques les plus mystérieuses, Médusa, mais aussi au fondateur de sa maison. Elle eut alors un petit sourire en coin tout en regardant les armoiries de son école, gravées dans les murs de cette salle. Rose commençait à être fatiguée et elle se demandait si il n’était pas temps de partir dormir. Elle avait d’ailleurs renversé du jus de citrouille sur un tapis par inadvertance.

Tout en gardant des distances de sécurité avec les autres étudiants qui avaient eux aussi renversé certains breuvages, Rose commença à se diriger vers la sortie.

Edward venait de gouter la boisson proposée durant la soirée. Rien de spécial? Eleanor n'était pas réellement convaincue par la réponse de son collègue. Eleanor était très attachée à l'aspect esthétique de ce qu'elle mangeait ou buvait, pas étonnant, alors, qu'elle se méfie du breuvage verdâtre servis pendant les festivités. Peu convaincue, elle sourit à la blague que son collègue venait de faire concernant sa boisson préférée, le Whisky Pur Feu.

-"Je suis bien d'accord avec toi Edward ! Mais sans alcool, les soirées sont plus folles non?!"

Eleanor n'était que peu convaincue parce ce qu'elle venait de dire. C'est évidemment avec une part d'ironie qu'elle venait de répondre à son collègue.

Un élève arriva devant elle afin de saluer les trois professeurs. Eleanor mit plusieurs secondes à reconnaitre. Quel changement ! Contrairement à Eleanor, il avait fait un véritable effort dans le choix de son déguisement !

-"Bonsoir Monsieur, très beau déguisement ! Je vous souhaite une bonne soirée !"

On ne pouvait pas vraiment dire que le déguisement était beau puisque le but était de le rendre effrayant mais, en tous cas, il était très réussi.

Eleanor, n'ayant toujours pas touché à sa boisson, fut obligée de le faire quand Edward invita les deux jeunes femmes à aller danser. Arwen n'avait pas encore gouté sa boisson. Visiblement, elle aussi était un peu surprise par l'aspect de la boisson. Eleanor avait une folle envie d'aller danser ! Elle prit son courage à deux mains, ferma les yeux et but une première gorgée de sa boisson. En effet, il n'y avait rien de bizarre ou de mauvais à signaler !

-" Quand tu veux, je te suis ! J'ai hâte de découvrir le fameux déhanché endiablé d'Arwen !"

Eleanor termina son verre en quelques secondes avant de déposer le verre vide sur une table et de se rendre sur la piste de danse

@Arwen O'Sullivan @Edward Penwyn

Précédemment

La musique s'atténua au fur et à mesure jusqu'à devenir un bruit de fond, recouvert par une voix qui s'éleva dans la pièce pour faire taire les plus dissipés. Peers allait être couronnée Reine de la soiré, elle était l'heureuse gagnante. C'est ce qu'il venait d'être annoncé. Sans se faire prier, Alaska mit tout son cœur dans les applaudissements destinés à son égard. Puis suite à son discours et à la mention de son nom, elle lui adressa un petit clin d’œil, ainsi qu'un signe de la main pour la remercier. A la fin du bal, la jeune fille lui adresseraient sûrement quelques mots pour la féliciter, mais cela devra attendre. Pour l'instant, toute sa concentration se reposait sur Mike. Mike et ses taches de rousseurs. 

"C'est pas très agréable non, ça me serre beaucoup trop. marmonna la brune en cherchant les yeux du garçon. Elle y voyait un peu double, ses réflexes étaient ralentis. La voix du Serdaigle lui parvient à travers le brouhaha des bavardages, et elle répondit d'un ton détaché : Heu... Oui, pourquoi pas. Alaska avança lentement vers lui. Faire fonctionner ses jambes lui demanda un terrible effort de concentration. Maintenant, elle mourait de faim. Elle avait le vertige. La jeune fille n'avait pratiquement rien avalé aujourd'hui. 

Malgré le fait qu'elle cherchait désespéramment refuge dans les bras du garçon, elle ne tenait plus debout : le souffle des basses menaçait chaque seconde de la faire tomber à la renverse. Elle se tourna vers lui. "Mike, je veux m'asseoir. Sa lèvre inférieure tremblait, et elle fut prise par des fourmillements sur tout son avant-bras. J'ai mal eux pieds, et à la tête." Alaska cherchait du regard un coin tranquille où se reposer, mais sans savoir qui, ni comment on venait de la percuter, la pièce se mit à tourner autour d'elle. Les carafes du buffet se tordaient comme si elles étaient en caoutchoucs, les lumières des guirlandes enflaient et se rétractaient. Le plancher vibrait, elle avait envie de vomir. Subitement, elle arriva à convaincre ses jambes de la porter jusqu'à une table reculée. La salle se brouillait autour d'elle, les couleurs s'estompaient, elle ne voyait plus maintenant que les lueurs blanches des guirlandes. Le bras de Mike n'était plus assez ferme pour qu'elle prenne appuie dessus, sa tête était trop lourde, elle étouffait. 

Tout était devenu noir. 

Quand la brune revint enfin à elle, elle ouvrit les yeux prudemment et reconnue le visage de Mike se pencher au dessus d'elle. Sa voix lui paraissait lointaine. Des hochets s'agitaient dans sa tête. Alaska parvint à se redresser en position assise. "Je vais bien. peina-t-elle à dire, sans lui donner le temps de lui poser la question. C'est l'émotion. Je n'ai pas mangé. J'ai eu un vertige."

Fin.
@Mike Table

Précédemment I, II, III, IV, V et VI

« Un bon bal se doit d’être secoué par quelques scandales. Le tout est de ne pas être au cœur de l’un d’eux. »
Tante Élise s’amuserait certainement, ce soir, si elle était encore une petite fille. Toute femme qu’elle était désormais, elle serait certainement fière de voir avec quelle facilité Alice virevoltait entre les bêtises de ses camarades.
La jeune Sangblanc avait agit contre son ennemi avec justesse et efficacité : la hyène était humiliée, et éloignée de son amoureux. Alice était prête pour les réceptions françaises auxquelles assistait Élise.

Mais est-ce que sa tante aurait laissé son cavalier lui être arraché par un chaperon autoritaire ? Serait-elle resté impuissante alors qu’une injustice se déroulait sous ses yeux d’argent ? La gorge serrée, Alice laissait traîner sa main tendue dans un geste désespéré vers Christopher. Monsieur Penwyn avait vu ce qui s’était passé, et s’apprêtait à punir un innocent. Un innocent qu’Alice avait poussé à faire une vilaine chose sans qu’il n’en ai conscience.
Et elle restait figée, alors que Christopher disparaissait, happé par les mouvements des vampires, des momies et des anges déchus.

Sa main vint couvrir sa bouche pour étouffer une petite plainte douloureuse. Circée, qu’avait-elle fait ? Qu’allait-il arriver à Christopher ? Il ne devait pas se laisser faire, il devait se défendre ! Et il le ferait, Alice le savait... non, elle l’espérait.
Pourquoi n’allait-elle pas tout expliquer à monsieur Penwyn ? Elle connaissait l’homme, savait qu’il était juste ! Il ne ferait aucun tort à un innocent. Il comprendrait ! Et pourtant, Alice n’avait fait aucun pas pour partir à sa poursuite. Aucun. Elle demeurait figée.
Oh, et au diable tante Élise et ses adages de marquise !

«  Monsieur Penwyn ! Attendez !»

La fillette s’élança à travers les valses et les danses contemporaines, cherchant désespérément à retrouver un Baron Samedi et son lutin de Cornouailles. Il fallait les retrouver.

Illuminations d'Halloween - sur des musiques du même genre

Après l'élection de la reine, le choix du roi et les discours, la danse a repris pour une courte durée avant de laisser place au spectacle des illuminations d'Halloween. Des feux d'artifice magiques en forme de citrouilles, de sorcières au nez crochu, de fantômes, de sombrals, de vampires et autres créatures de la nuit explosent dans le ciel de la salle de bal. Le spectacle est franchement magnifique, jusqu'à ce que l'on remarque d'autres feux moins plaisants : la marque des ténèbres et des inscriptions : à mort les sang-de-bourbe, les traîtres doivent périr, et autres joyeusetés. La musique s'arrête brutalement. Au fond de la salle, bloquant l'entrée, un groupe d'une quinzaine d'élèves "déguisés" en Mangemorts et qui, par leur taille, paraissent âgés, pointent leurs baguettes vers l'intérieur. Vous ne les voyez pas, mais d'autres élèves gardent l'entrée. Une voix émerge alors, probablement leur chef :

"Traîtres et sang-de-bourbe, montrez-vous et personne ne sera blessé !"

Tess ne cesse d'observer, toute la soirée, un coin de la salle en particulier, et cela t'intrigue. Tu ne comprends pas vraiment ce qui l'intrigue autant.
Mais tu ne lui demandes pas. Lorsqu'elle te parle, tu te contentes de répondre par monosyllabes. Quand elle te demande si tu comptes danser, par exemple, la seule chose que tu dis, c'est un "Non" affirmé et définitif. Tu ne danseras pas. Hors. De. Question.
Ensuite, Dylan apparaît. Tu l'as déjà rencontré, a même déjà vaguement conversé avec lui, mais tu ne le connais pas vraiment. Lui, il va voir Tess. Et il ne t'accorde absolument aucun regard. Et ses paroles te mettent la puce à l'oreille.
Tess aurait donc une cousine. Qu'elle n'aime pas, semble-t-il ? Une cousine ayant un rapport avec Dylan Cooper ? Sa petite amie ? Tu n'en sais rien.
En tous cas, il repart, toujours sans t'observer, et Tess semble renfrognée. Mais elle se reprend vite, t'adresse un regard désolé, et te propose d'aller boire un verre.
Et vous rejoignez Alexei. Il t'adresse un sourire, auquel tu réponds par la même mimique. Vous commandez, ton ami s'excuse, vous vous retrouvez à nouveau seules.

La Reine est annoncée. Et, ensuite, tu ne comprends plus rien. Une fille lui enlève sa couronne. Un adulte les fait partir, tous. Et toi, tu ne veux pas être mêlée à la foule d'Autres. Tu ne veux pas te perdre, tu veux garder pied.
Tu es perturbée par Tess, si en plus tu te retrouves là-dedans, tu ne vas pas tenir.
La chaleur de la salle te donne le tournis. Tu lèves le regard vers ta cavalière, la fixe un instant, tes yeux de glace brillant, tes pupilles légèrement dilatées par le stress, tu lances, tentant de rendre ton ton indifférent, mais n'y parvenant qu'à moitié :



Ce n'est pas forcément vrai. C'est la seule excuse que tu aies trouvé.
L'ambiance, elle te plaît, pourtant. Mais cette oppressante sensation, qui te prend à la gorge, qui t'empêche de respirer correctement, te dérange plus que tout.
Tu as pâli. Ta peau, diaphane à l'origine, est encore plus transparente que d'habitude, et tu espères que Tess ne s'en rendra pas compte.
Tu prends, un pied après l'autre, lentement, la direction de la sortie.

Les cris te font t'arrêter brusquement. Qui sont ces gens ? Et pour qui se prennent-ils ?
Ignorant le petit mouvement de panique, tu continues ta progression. Ignorant si Tess te suit. Jusqu'à te retrouver devant le barrage.
Est-ce des élèves ? Si c'est le cas, ils sont âgés.
Mais leur taille ne t'effraie pas. Tu t'approches davantage, et, lorsqu'ils se trouvent à portée de voix, tu lances :

Précédemment I, II, III, IV, V, VI et VII


Par Merlin ! Mais où étaient-ils ? Au milieu de la piste, Alice regardait tout autour d’elle, scrutant la foule pour retrouver monsieur Penwyn et Christopher. En vain.
C’est alors que le plafond magique de la grande salle s’illumina au dessus de la tête d’Alice. Elle releva son visage pour observer les illuminations, véritable festival de couleurs. Les formes se mélangeaient aux étincelles, les sombrals galopaient autour des citrouilles, les vampires agitaient leur cape avec grandiloquence. C’était un spectacle magnifique qui lui fit momentanément oublié sa chasse au lutin de Cornouailles.

Les yeux ronds, le sang glacé sous ses veines, Alice aperçu avec horreurs une représentation de marque des ténèbres. C’était de bien mauvais goût, une telle plaisanterie. A quoi pouvait bien pensé les organisateurs ?
Deux inscriptions dans les airs rendirent Alice fébrile « À mort les Sang-de-bourbe, Les traîtres doivent périr. » Des mots terribles aux milieux de la joie des illuminations d’Halloween. Tout cela ne ressemblait plus à une mauvaise plaisanterie, Alice le compris plus nettement lorsque la musique s’évanouit. Des murmures terrorisés s’élevaient tout autour d’elle, l’enfant pouvait presque entendre le palpitant de ses voisins battre furieusement derrière leur poitrine.

Une voix s’éleva dans la salle, une voix qui n’était pas celle d’un enfant. Ce n’était vraiment pas une plaisanterie.

«  Traîtres et sang-de-bourbe, montrez-vous et personne ne sera blessé ! »

Dieux, pas ça. Entre les élèves, Alice apercevait la sortie gardée par un groupe d’élève bien plus grand qu’elle, vêtu de la terrible parure des mangemorts, les mêmes qu’Alice avait déjà vu dans de nombreux ouvrages retraçant l’avènement de Voldemort. L’avènement des Sang-Pur intolérants.
Le bouquet de fleur qui lui avait été offert coula le long de ses doigts et s’écrasa à ses pieds sans qu’Alice ne cherche à le retenir. La gorge nouée, l’enfant observait les traîtres sous capuchon, baguettes brandies sur la foule. Les maudits.

Désespérée, Alice regardait autour d’elle. Que pouvait-elle faire ? Si les traîtres décidaient d’attaquer, Alice ne pourrait pas riposter : ils étaient tous bien trop grands, et connaissaient bien plus de sortilèges qu’elle ! Sans parler de leur expérience ... Alice déglutit.
Elle s’abaissa, fit semblant de vouloir reconstituer son bouquet échoué au sol, mais la vérité était tout autre. La petite fit releva le pan de sa robe pour décacher son mollet, contre lequel était accroché sa baguette magique. Depuis l’agression qu’elle avait subit, Alice ne se séparait plus de sa baguette. Plus jamais.
La glissant dans la manche de sa robe, Alice récupéra maladroitement son bouquet de fleur, et se releva. Bien qu’impuissante, au moins elle n’était plus à nue face au danger.

Les résultats du concours de la Reine du bal allaient être annoncés. Qui avait voté pour qui, qui avait gagné ? Bien que Geneva essayait de ne pas le montrer en souriant toujours, la jeune fille était stressée. L'annonce passée, un nom fût prononcé... Pas le sien. Un peu triste, la rouquine garda la tête droite, mais ses épaules étaient retombé. Herminie Peers. Une Poufsouffle. 

Quelques secondes passèrent sans que la Serdaigle ne réagisse. Puis, la voix d'une jeune fille s'éleva. Elle était sur la scène, et faisait des remerciements. Elle invita son roi à la rejoindre. Son roi. Geneva réfléchit. Qui aurait-elle choisi, si elle avait été élue ? Une demie seconde de réflexion, et son choix fût fait. Elle aurait choisi la personne qui était avec elle depuis le début du bal, Celia ! D'ailleurs, où était-elle ? Une envie de retrouver sa camarade et amie la prit, et elle se déplaça dans la foule pour la chercher. 

Après quelques minutes de recherche, elle crut remarquer au loin la robe que portait sa camarade, au milieu de la foule d'élèves. C'est que les élèves se faisaient nombreux, et la salle était plus grande qu'elle n'y paraissait ! 

Alors qu'elle cherchait Celia, des feux d'artifice éclatèrent dans la salle, et, émerveillée, la jeune fille s'arrêta dans sa recherche pour regarder les éclats de couleurs qui s'élevaient dans la salle. Mais soudain, la soirée prit une autre tournure : des lumières plus sombres partaient vers le plafond, et ce fut la marque, tristement célèbre, des Ténebres, ainsi que des insultes envers les enfants sans parents sorciers, qui fusaient à travers la salle. La panique commençait à s'installer dans le lieu, et Geneva regarda autour d'elle : la porte avait été bloquée, et une effrayante voix se laissait entendre. 

Elle n'était pas une Née-Moldue, elle était pire. Sa mère était une Cracmole, considérée, donc, comme une moins que rien par Voldemort et ses adeptes. Avec l'arrivée d'Ursula au pouvoir, les Mangemorts revenaient. Enfant, cette horrible sorcière devait déjà être de son côté. Elle ne voulait pas se rendre, mais... Si quelqu'un la dénonçait ? Et si on faisait du mal à sa mère ? Sortir n'était pas possible, elle ne pouvait pas se battre contre ses hommes. Elle retint des sanglots. Non, cela devait être une blague. Ce n'était pas possible autrement. Pourquoi les professeurs n'intervenaient-ils pas ? 

Réfléchissant à toute allure, Geneva vit le buffet. Elle coura vers lui, et se cacha sous la table. Là, elle se mit en boule, et commença à pleurer, ses larmes coulant dans les volants de sa robe. 

@Celia-Awena Fournier si jamais tu veux intervenir là-dessus, si tu vois Geneva ou quelque chose dans la genre... Bref, comme tu veux  
D'ailleurs, si n'importe qui veut réagir par rapport aux actions de Geneva, ça me va volontiers, mentionnez-moi dans votre post pour que je le lise ! 

Oxy avait eu l'intention de retourner dans sa salle commune dès la fin du concours de danse. Ce genre de festivité était certes agréable, mais tellement pas pas sa tasse de thé. Mais rassurée de ne pas s'être trop ridiculisée, elle était allée près du buffet se rafraîchir et grignoter un petit peu. Elle avait observé les élèves et leurs histoires toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Les spectacles s'enchaînaient et elle ne se lassait pas.
Quand des verres commencèrent à arriver sur la tête ou à la figure des autres par contre, elle ronchonna vertement. Non mais ils se prenaient pour qui ? On était toujours à Poudlard malgré la musique et les costumes.
C'est fou comme une fois déguisés ils se sentent tout permis !
Sans leur souhaiter le moindre mal elle espérait quand même qu'un professeur interviendrait et les punirait. Ce qui, à son grand plaisir (malsain ? ) arriva.
Quand les illuminations commencèrent, elle avait les yeux rivés au plafond. Tant de beauté, elle était émerveillée. Son regard écarquillé devait étinceler au moins tout autant. Enfin jusqu'à ce que ces dernières changent et qu'un groupe de "grands" pénètre dans la salle. Son sang se glaça d'un coup. Le silence se fit dans la salle aussi bien que dans sa tête.
Elle aperçut une élève se glisser sous les tables et faillit l'y rejoindre avant de se dire qu'elle serait sûrement plus en sécurité auprès de ses professeurs. Elle chercha des yeux son directeur de maison avant de décider que le premier qu'elle trouverait, et donc le plus proche, ferait l'affaire. Elle commença donc à se déplacer le plus discrètement possible vers le premier adulte quel aperçu.

Arya releva la tête lorsqu'elle entendit quelqu'un parler. Une élève qui semblait plus vieille qu'elle se tenait en face. La fillette se retourna pour vérifier que c'était bien à elle qu'elle s'adressait, et apparemment c'était le cas. Pourquoi l'abordait-elle ? Peut-être s'ennuyait-elle ? Quelle que soit la raison, Arya ne voulait pas de compagnie. Elle était bien, là, toute seule dans son coin. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Elle ne se plaindrait jamais de sa solitude, c'était son habitude à elle. Et même s'il lui arrivait parfois d'envier les groupes d'amis, elle ne voulait pas abandonner son isolement volontaire. Elle ne savait pas comment faire avec les gens, encore moins ceux qu'elle le connaissait pas. Elle regarda donc l'élève dans les yeux en articulant :

- Hum... Désolée, mais non merci.

Elle n'en dit pas plus et s'enfuit dans la direction opposée, sans un regard pour la rousse. Pourquoi était-elle venue à ce maudit bal ? Elle l'avait peut-être blessé, mais elle voulait juste être tranquille. Elle n'aurait jamais dû quitter son dortoir.




Arya ne savait pas vraiment pourquoi elle n'était pas encore partie. Elle avait observé des élèves se disputer, la reine du bal être élue, sans bouger d'un poil. Elle s'était trouvé un autre coin à l'ombre, où personne ne pouvait la voir. Elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre vienne la voir de nouveau. Elle voulait simplement observer les comportements des gens de son âge. Et elle était servie. Entre jalousie et amitié, il ne lui manquait plus que le pop corn.

C'est alors que les illuminations d'Halloween commencèrent. La jeune gryffondor se rappela alors pourquoi elle était restée. C'était magnifique, et elle se fichait complètement que les feux d'artifice éclairent le coin sombre qu'elle s'était trouvée. Un semblant de sourire se dessina sur ses lèvres. Mais ce dernier disparu soudainement lorsqu'elle aperçut la marque des ténèbres. Elle l'avait déjà vu dans un livre, mais elle était bien plus effrayante dans le ciel de la salle de bal. Les inscriptions dans le ciel lui glacèrent le sang. Qui avait bien pu faire ça ? Était-ce une mauvaise blague ? Une campagne en faveur du nouveau gouvernement ? Elle fut certaine que quelque chose de grave se passait lorsque la musique disparut. Les élèves dans la salle commençaient déjà à s'agiter, et Arya aussi. Elle hésita à s'approcher d'eux, au cas où, mais décida finalement de rester dans son coin et s'enfonça encore dans l'ombre.

Elle entendit d'abord les affreuses paroles des élèves déguisés en Mangemorts avant de les voir. Mais était-ce vraiment des élèves ? Ils semblaient si grands, et leurs baguettes pointées vers l'intérieur ne présageaient rien de bon. Maintenant, Arya ne voulait plus rejoindre son dortoir, pas avec ce qu'il se passait. Elle aperçut d'autres élèves garder les portes, et contrôla sa respiration pour ne pas faire de bruit. Elle était déjà cachée, c'était un avantage. Les paroles qu'Alison avait prononcé pendant l'été lui revinrent en mémoire. Fais attention à toi. Elle resta donc dans l'ombre, se préparant à quitter sa cachette dès qu'il le faudra.