[quote]Discutant sur son oreillette :
Je te promets Lisa, jamais au grand jamais je ne lui aurai dit ça si elle n’avait pas dit qu’elle lui avait dit ! Personne ne sait mieux que moi à quel point une confidence doit rester une confidence. Enfin, entre toi et moi, ce n’est pas non plus le secret de l’année...
Entend son mari s’adresser à elle : Je te rappelle Lisa...

Alors oui Connor ! La souplesse de nos joueurs est impressionnante ! Les actions s’enchaînent avec une grande rapidité. Tiens à propos du batteur BLACKFANG, ne trouvez-vous pas ses tatouages magnifiques ? Ces motifs tribaux sont très jolis. Ça doit faire mal par contre... Je ne sais pas s’il y a beaucoup de sportifs tatoués, voilà un sujet qui mérite qu’on s’y intéresse !

Reprend son oreillette :
Lisa ? Oui ! Je disais quoi déjà... Ah oui ! Donc elle lui a dit qu’il lui avait dit que non... Si je te jure !

Arya se glissa à travers la tribune, sur les talons de sa sœur. Jenny avait accepté de l’amener voir ce match de Quidditch, et la Gryffondor avait sauté au plafond lorsqu'elle l'avait su. Elle soupçonnait Madison de lui avoir soufflé l'idée, en guise de cadeau d'anniversaire en avance. Elle aurait 13 ans dans quelques jours, et ses sœurs semblaient vouloir marquer le coup, même si elles n'avaient jamais été très proches d'elle. Peut-être voulaient-elles se rattraper, avait-elle songé. La fillette avait proposé à Madison de les accompagner, heureuse à a perspective de pouvoir partager une expérience pareille avec sa sœur, mais elle avait refusé en bloc. Arya n'avait pas insisté, sachant que Madison avait en horreur tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au vol sur balai.

Jenny n'était pas une très grande fan non plus, mais elle était majeure et avait l'habitude de jouer le taxi et la nounou pour ses jeunes sœurs. Comme d'habitude, alors qu'elles cherchaient une place dans les tribunes, certains visages se retournèrent sur leur passage. Jenny était sans doute la plus belle de la fratrie Nightshade, avec son visage harmonieux, ses beaux yeux d'un bleu translucides et ses longs cheveux pâles. À côté d'elle, il n'était pas rare qu'Arya se sente comme un phacochère grossier et maladroit. Cependant, à cet instant, elle s'en fichait. Car le match qui confrontait les Flèches d'Appleby au Club de Flaquemare avait commencé, et il ne demandait qu'à être regardé.

Elles trouvèrent enfin un coin où se caser pour regarder le match. Arya ressenti une pointe de nostalgie en observant les joueurs voler sur leurs balais, à la vitesse de l'éclair. Elle était dans l'équipe de Gryffondor l'année passée, mais elle ne retrouverait pas ses coéquipières en septembre, puisqu'elle avait pris la décision de quitter l'équipe. Elle-même souffrait de cette décision, le Quidditch ayant été plus qu'une simple passion durant sa deuxième année, mais elle sentait qu'il était temps pour elle d'arrêter. Elle comptait sur la filière Sport et soins, qu'elle avait choisi, pour compenser le vide que laisserait la fin des entraînements de Quidditch quotidien.

Ce désagréable sentiment ne l'empêcha toutefois pas d'examiner le terrain avec la plus grande attention. Les flèches menaient la danse pour le moment, mais tout pouvait encore basculer à chaque seconde. Par habitude, elle prêta particulièrement attention aux attrapeurs des deux équipes. Étant son propre de prédilection, elle avait tout fait durant l'année pour observer ses camardes durant les matchs des autres maisons, espérant ainsi avoir l'occasion de s'améliorer en les analysant. Sans grands résultats, malheureusement. Elle n'avait jamais réussi à attraper un seul vif d'or, de toute l'année.

Soudain, elle entendit quelqu'un l'appeler, et détacha son regard du terrain. Une chevelure rousse reconnaissable entre mille s'avançait vers elle, et la Gryffondor se pu s'empêcher de sourire en retrouvant ce visage familier. Croiser Britanny ici n'était pas très surprenant, et elle lui répondit d'un signe de la main. Elle eut peur un instant que sa voix ne veuille pas se manifester, mais heureusement, il n'en fut rien. Elle était dans son monde, ici, son mutisme sélectif ne viendrait pas l'embêter.

« Britanny ! s'exclama-t-elle. Tu es venue voir le match, toi aussi ! »

Alors qu’elle se concentrait sur les actions du match, la voix d’Aelle vint gâcher le spectacle. Aliénor lui lança un regard noir, elle n’avait pas compris ce qu’elle avait dit, son ton bas et le bruit alentour n’aidait pas la jeune Delphillia a percevoir ce qu’elle pouvait bien marmonner dans sa barbe et puis, elle ne voulait pas vraiment y prêter attention non plus. Elle était déjà assez agaçante quand on ne lui prêtait pas attention, alors si on lui en donnait un peu c’était terminé. Ça devait être pour ça qu’elle s’entendait bien avec cette étrange Thalia qui est bien moins présente qu’un fantôme en salle commune. Toutes bizarres.

La jeune fille se reconcentra sur le match quand les commentateurs donnèrent de nouveau de la voix et la jeune Delphillia ne put s’empêcher un rire quand elle entendit les commentaires de cette commentatrice. Malgré tout, Aliénor avait les yeux braqués sur les batteurs. Elle se plaisait à ce poste, elle avait l’impression d’être elle-même et être chargée de la protection de ses coéquipiers était le plus beau des jobs pour elle. C’est vrai qu’il était bien plus barraque qu’elle, peut-être un jour, même sans avoir autant de muscles, elle pourra rivaliser avec quelqu’un comme lui ?

Cette pensée lui fit presque avaler son soda de travers et elle toussotât quelques secondes le pouce en l’air vers son père pour lui indiquer que tout allait bien. A sa droite, mis à part Aelle, les autres semblaient avoir la même ferveur pour le quidditch, heureusement, l’autre ne s’occupera peut-être pas d’elle comme ça.
Mais cette idée qui lui était soudainement passé par la tête. Devenir joueuse de quidditch professionnelle ? C’était possible ça… Une image lui vient en tête, elle se voyait à la place de ses joueurs. Puis soudain lui revint en tête tous ses échecs. Elle secoua la tête de gauche à droite, elle n’aurait jamais leur niveau, elle n’avait certainement pas ce don.

@Aelle Bristyle

@Arya Nightshade

Encore une fois, je m'excuse. Mais je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour), ce devrait être plus rapide désormais !

Un étrange sentiment vient s’installer dans mon cœur. Il fait se courber mes lèvres vers le bas, froncer mes sourcils et me force à regarder devant moi et à suivre la course des balais pour ne pas, surtout pas me retourner dans la direction d’Alienor Delphillia. Ce sentiment, je ne le reconnais que trop bien, sans doute est-ce pour cela que je fais tout pour en ignorer la provenance. Ce serait bien trop gênant et ridicule de reconnaître qu’il s’agit de déception, n’est-ce pas ? Je ne peux tout simplement pas accepter que je suis déçue et quelque peu agacée que la jeune fille m’ignore comme si j’étais un simple Veaudelune, trop passionnée par son match idiot et le vol idiot de ces joueurs idiots ! Cette idée est absolument impensable. De toute façon, je n’aime pas Delphillia, je suis même contente qu’elle m’ignore et ne me calcule pas. Je n’ai pas envie de sentir sur moi son regard étrange — un œil bleu et un œil marron, c’est bien trop déstabilisant. Je n’ai pas envie d’entendre sa voix et moins encore l’entendre discuter comme si de rien n’était avec Zikomo. Non, je préfère rester seule dans mon observation lasse du match.

Si j’avais été un temps soit peu objective et d’humeur à reconnaître la beauté quand j’en vois, j’aurais reconnu que le match que je suis en train de regarder est absolument sensationnel. Même moi qui n’ai aucune sensibilité pour ce genre de choses je sais reconnaître quand un joueur vole bien et, nom de Merlin, ces joueurs filent dans le vent comme s’ils y étaient nés. Ils ne font pas que s’échanger la balle, ils la font vivre ; leurs passes sont incroyables, leurs buts impressionnants et que dire de leurs feintes, de leurs figures, de l’intensité de ce match ?

Pourquoi alors, pourquoi mon regard se détourne-t-il toujours pour se déposer comme si j’en avais besoin sur la fille près de moi ? Pourquoi je la regarde, pourquoi je l’observe du coin de l’œil ? Mon esprit est habité de tout un tas de choses, comme souvent, mais je ressens parfaitement bien la présence de la Poufsouffle dans un coin de ma tête — elle est là, elle prend trop de place et sa seule existence me fait grincer des dents.

Et puis de toute façon ce n’est pas comme si j’avais envie de lui parler. Pour lui dire quoi ? Je ne sais rien d’elle et ne veut rien savoir. Je me fiche comme de mon premier chaudron de sa passion pour le match, sa vie ne présente aucun intérêt pour moi et en plus je sais parfaitement que cette fille n’est pas comme moi. Ce n’est pas une passionnée du savoir — pire, c’est une passionnée de Quidditch ! Et pourtant j’ai une incompréhensible et insurmontable envie qu’elle me regarde et qu’elle me parle.

Je pense sincèrement que Thalia doit beaucoup me manquer pour que j’en vienne à penser à ce genre de choses. Oui, ce doit être cela. C’est rassurant de trouver une explication à ma folie.

Rassurée mais toujours motivée par mes étranges envies, je décide de me libérer de mes pensées envahissantes — n’est pas étranger à ce choix mon besoin d’attirer l’attention de la fille, peu importe la manière dont je le fais.

« J’ai jamais rien compris à c’que t’étais, dis-je d’une voix forte en me penchant vers elle. C’est p't-être pour ça que je t’aime pas. »

Ce que c’est agréable d’être sincère ! Je suis bien plus à l’aise avec ce genre de comportements. Tout à l’heure, quand je faisais semblant de regarder le match, j’avais l’impression de me mentir à moi-même. Là, je me sens libérée. Et puis je suis certaine d’avoir attiré son attention.

Plume d'@Alienor Delphillia.

Les yeux rivés sur le match, elle se disait qu’il valait mieux profiter du spectacle et essayer de se concentrer plutôt que de se poser encore et toujours des questions. Elle avait encore le temps de voir ce qu’elle souhaitait faire, comment avancer de ce monde compliqué et incompréhensible, comme le fait que sur des centaines de chaises dans ses tribunes, elle se retrouve à côté d’Aelle Bristyle. Le match était serré, les points ne semblaient pas vouloir décoller et ils restaient au coude à coude. Même à exæquo à vrai dire, il n’y avait pas à dire, c’était bien plus intense que ce qu’on pouvait voir à Poudlard où souvent une équipe se démarquait dès le début du match, où les différences de niveau était clairement visible. Mais là, ils semblaient tous au même niveau, se battre à armes égales, mais jamais, au grand jamais ne céder une seconde d’inattention à l’autre. Ce dont était bien incapable la jeune Delphillia. Elle soupira en se laissant retomber sur le dossier de sa chaise, c’est alors que des mots qu’Aliénor ne pensaient pas prononçables pour son ainé lui virent aux oreilles. Ses yeux pivotèrent immédiatement vers Aelle, source de cette phrase qu’elle ne compris pas tout de suite. Comprendre quelqu’un ? Au combien c’était possible, Aliénor avait bien du mal à comprendre les autres de manière générale, mais elle ne les détestait pas pour autant. Maus en soi, Aelle a toujours été un mur de fumée pour elle, un être incompréhensible aux loisirs douteux. Freud vraiment, à 15 ans ? Il était certain que ça ne serait jamais le passe-temps de la jeune Delphillia. Elle l’observait, analysait son visage, dubitative, ne sachant pas vraiment quoi faire et ne sachant pas si c’était sincère. Il y avait de quoi douter vu le passif des deux jeune filles. Aliénor fronça très légèrement les sourcils avant de formuler une réponse. Parce que oui, cette phrase méritait une réponse.

-Comprendre les gens c’est dur. Mais je pense qu’on est trop différentes, pour ce comprendre peut-être, pour s’apprécier certainement.

De toute façon pouvait-on réellement comprendre Aliénor ? C’était une jeune fille en pleine construction qui avait bien du mal à se comprendre elle-même. Alors quelqu’un d’autre ? Certainement impossible. Elle se détourna de la Poufsouffle pour poser son regard sur le match. Mais elle n’avait plus vraiment la tête à ça, elle ne cessait de se demander comment cela pourrait être si elle n’avait pas envie de vomir dès qu’elle voyait Aelle.

Britanny la rejoignit, et du coin de l’œil, Arya vit sa sœur s'éloigner un peu pour les laisser discuter tranquillement. Elle se promit de la remercier plus tard de ne pas la coller jusqu'à l'étouffement. Elle reconnaissait bien Jenny par-là. Si ça avait été Alison qui l'avait accompagné, elle n'aurait pas réussi à s'en défaire de tout le match. Elle la regardait toujours comme si elle était en porcelaine et risquait de se briser au moins choc, ce que la Gryffondor ne supportait pas.

« Hé bien, je suis contente de te croiser ici, alors ! »

Britanny attira son attention sur le nouveau viffet qui venait d'apparaître, qu'Arya s'empressa de suivre des yeux. En effet, l'attrapeuse O'Sullivan se précipita dessus et réussit à s'en emparer, octroyant 20 magnifiques points à son équipe.

« Oui, elle l'a eu ! s'exclama la Gryffondor, enthousiaste. »

Sa camarade demanda alors quelle équipe elle soutenait. Arya haussa les épaules, sans se dépêtrer de son sourire.

« Ni l'une ni l'autre, je suis pour les gagnants. Enfin, je préfère regarder le match de façon neutre plutôt que de prendre parti avant d'avoir tout vu. Et toi ? »

Une nouveau viffet apparut, au plus grand bonheur de la fillette qui se délectait d'observer la jeune O'Sullivan les attraper.

Par la suite, plusieurs joueurs furent remplacés, et Arya fut perdue pendant un instant. Qui avait quel rôle, déjà ? Mais quelques minutes lui suffirent pour reprendre ses repères. O'Sullivan tira, et Arya laissa échapper une exclamation :

« D'accord, c'est officiel, j'adore O'Sullivan. Elle est trop stylée. En tout cas les matchs professionnels, c'est un tout autre monde... ajouta-t-elle d'un air pensif. »


@Britanny Huggins

Plume d'@Alienor Delphillia.

Son regard se tourne vers moi, enfin ! Tout à coup, la tempête qui sévissait dans ma tête se tait et ne reste dans mon cœur qu'un agréable sentiment de satisfaction — je me sens très fière d'avoir réussi à attirer son attention. Quelque peu gênée, également, d'avoir dû pour cela m'ouvrir à cette fille que je n'apprécie guère. J’essaie de garder un visage inexpressif et subis sans frémir son observation. Je me demande ce qu’elle pense. Se demande-t-elle pourquoi je lui ai dit ça ? Sait-elle que je l’ai fait seulement pour attirer son attention ? Non, je doute qu’elle soit capable de le comprendre. Est-elle vexée que je lui dise que je ne l’aime pas ? *J’aimerais bien*, me chuchotent mes pensées ; je les fais taire dans la foulée, elles sont mensongères.

« Pas besoin de comprendre l’autre pour l’apprécier, affirmé-je en pensant très fort à Gabryel qui, toujours, agit avec moi de façon nébuleuse. Non pas que je pense être capable de t’apprécier, tu penses bien, hein ! »

Je secoue la tête, un léger sourire sur les lèvres — il ne manquerait plus qu’elle me pense capable, moi, Aelle Bristyle, de ressentir pour elle autre chose qu’une profonde lassitude et un agacement certain.

« C’est sûr qu’on est différentes, continué-je d’une voix moqueuse. Rien qu’à voir la façon dont tu suis ce match… »

Nous avons au moins en commun la certitude qu’il est impossible que l’on puisse s’apprécier. Cela prouve certainement que la fille n’est pas dénuée de capacités de réflexion, même si j’ai du mal à l’accepter.

Désormais certaine d’avoir attiré son attention, je la lâche du regard pour suivre le match. Ou du moins, pour faire semblant de le suivre. Je connais suffisamment les règles pour comprendre ce qu’il se passe sur le terrain mais je n’éprouve aucun plaisir à voir la balle passer de mains en mains jusqu’à atteindre, parfois, les buts. Ce qui me fait davantage plaisir, ce sont les réactions de ma famille tout près de moi. Je souris en les entendant crier et s’amuser. Malgré la présence indésirable de Delphillia à mes côtés, je suis heureuse d’être sortie avec ma famille aujourd’hui.

J’étais toujours assise à côté de Bad, captivé par le match. J’en avais presque oublié ma mère. Les joueurs étaient vraiment doués. Ils effectuaient une action au millimètre près, et savaient toujours quoi faire. Ils effectuaient de très beau geste.

J’aurais voulu retenir toutes les stratégies qu’ils faisaient, mais c’était quasiment impossible, ils bougeaient tout le temps. Quand un viffet sortait, les joueurs étaient vraiment rapide, en quelques secondes, une main se refermait dessus. Les équipes se suivaient pas mal niveau points. Quand une avait un peu d’avance, l’autre la rattrapait par des tirs réussis, ou des viffets, le score était très serré.

Il y avait à présent 70 à 40 en faveur des Flaquemare. Quand le vif d’or fit son apparition.

« Hey, tu as vu Bad! Le vif d’or! Il me semble que l’équipe qui l’attrape gagne! »

Je m’étais levé pour voir mieux la scène.

@Bad Eaven vrailent désolée pour ce très long retard, qui ne t’a pas permis de faire jouer Bad durant ce match...

Alors que son amie s'emportait dans son délire, elle ne peut retenir un fou rire devant la voix de commentatrice de celle-ci. *Oh se serait génial !*

-Avec cette voix, tu pourrais même envisager une carrière de commentatrice !

Elle sentait peser sur elle le regard de son père, mais plutôt que de s'en soucier comme elle l'aurait habituellement fait et de se forcer à paraitre *correct*, elle lui lança un sourire sincère avant de tourner ses yeux vers le terrain.
Le match battait son plein et en quelque seconde d'inattention, elle se sentait totalement perdue. Les actions défilait à une telle vitesse que son cerveau peinait à assimiler le tout. Alors que les flèches rattrapaient leur retard grâce à un viffet ainsi qu'un but, le club de flaquemare ne se fit pas prier pour leur envoyer un double coup de cognard. *Ouch*
Ne s'y attardant pas plus que cela, elle continua de suivre les commentaires ainsi que les coups de chaque joueurs, le premier viffet argent du match apparut aux yeux des attrapeurs, mais c'est l'attrapeuse du club qui fut plus rapide. Par la même occasion, ils tirèrent, mais les flèches plus rapide arrêtèrent sans mal le souafle pour le perdre par la suite.

-Tu parles, j'arrive même pas à suivre le souafle des yeux !

Une idée lui passant soudainement, elle ne put réfréner sa curiosité et demanda à Laurence :

-Dis, ça fait quoi de jouer un match comme ça ?