30 oct. 2015, 18:38
A Window to the Past
En arrivant au Chaudron Baveur, Amy s'était doutée que sa journée ne se passerait pas exactement comme elle l'avait prévu. Ce matin même, elle s'était levée à une heure correcte, neuf heures. Elle avait pris un copieux petit déjeuner dans la Grande Salle, et avait ensuite décidé de corriger un tas de copies de Première année, qui attendaient depuis trop longtemps au goût de la jeune femme. La minutie d'Amy pouvait parfois être franchement agaçante, il fallait le dire. Et son pointillisme fit qu'elle termina de corriger ses copies à treize heures seulement. Le temps d'écrire quelques lettres et de retrouver Pax qui s'était caché dans la volière pour une raison inconnue, il était déjà quatorze heures. La professeure prit son sac, rangea les quelques plumes qui traînaient sur son bureau, et sortit en direction des cuisines. Elle gratta la petite poire qui se trouvait dans la nature morte, et la porte des cuisines s'ouvrit. Deux elfes accoururent vers Amy, et l'échange cordial et désormais habituel se fit. La demande habituelle de la jeune femme d'un petit sandwich garni de morceaux de poulet et de crudités fut aussitôt exécutée, et Amy, après avoir remercié les elfes, put quitter l'enceinte du château.
Un transplanage plus tard, la rousse se retrouvait dans le Chemin de Traverse. Elle savait exactement où se diriger, et c'est sans aucune hésitation qu'elle poussa la porte du Chaudron Baveur, commanda un jus de citrouille, et alla s'installer dans un espace reculé de la pièce, là où elle serait à l'aise pour consulter tous les petits papiers qu'elle avait apportés. Son sac posé devant elle, Amy en sortit une liasse de papiers, tous différents les uns des autres, et en étala certains sur la table, tout en mordant dans son sandwich.
Si quelqu'un passait près de sa table, il pourrait voir que les différents papiers étaient en fait divers articles de journaux, avec divers en-têtes, comme « Une fugitive s'échappe de l'une des prisons les mieux gardées des Etats-Unis », ou encore « Le complot contre le gouvernement a échoué, les accusés condamnés ». En bref, rien de très joyeux. La jeune femme posa son sandwich sur le côté, afin de ne pas tâcher les feuillets, et prit l'article intitulé « Une fugitive... ». Alors qu'elle commençait à lire, elle sentit une présence juste derrière elle.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
Un transplanage plus tard, la rousse se retrouvait dans le Chemin de Traverse. Elle savait exactement où se diriger, et c'est sans aucune hésitation qu'elle poussa la porte du Chaudron Baveur, commanda un jus de citrouille, et alla s'installer dans un espace reculé de la pièce, là où elle serait à l'aise pour consulter tous les petits papiers qu'elle avait apportés. Son sac posé devant elle, Amy en sortit une liasse de papiers, tous différents les uns des autres, et en étala certains sur la table, tout en mordant dans son sandwich.
Si quelqu'un passait près de sa table, il pourrait voir que les différents papiers étaient en fait divers articles de journaux, avec divers en-têtes, comme « Une fugitive s'échappe de l'une des prisons les mieux gardées des Etats-Unis », ou encore « Le complot contre le gouvernement a échoué, les accusés condamnés ». En bref, rien de très joyeux. La jeune femme posa son sandwich sur le côté, afin de ne pas tâcher les feuillets, et prit l'article intitulé « Une fugitive... ». Alors qu'elle commençait à lire, elle sentit une présence juste derrière elle.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
15 nov. 2015, 21:38
A Window to the Past
Depuis son arrivée au Royaume-Uni, Alexus n’avait pas passé beaucoup de temps à visiter seul les environs. Il avait certes été dans quelques boutiques sur le Chemin de Traverse pour acheter des livres, et même à Pré-Au-Lard où il s’était trouvé une magnifique robe qu’il avait hâte de porter à un hypothétique bal de Noël, mais il avait toujours été accompagné de Gael. Non pas que cela lui déplaise, après tout, c’était pour être avec lui qu’il avait quitté son Connecticut natal ; mais parfois, il étouffait quelque peu dans cette relation. Il ne connaissait pas beaucoup ses nouveaux collègues, et absolument personne d’autre dans ce pays. C’est pourquoi cet après-midi là il avait prétexté de nombreuses copies à corriger et s’était dirigé vers le Chemin de Traverse. Après un passage chez Fleury et Bot, il avait décidé de faire une pause (et de regarder Les Contes et légendes moldues : réalités sorcières ? qu’il venait d’acquérir à sa plus grande joie). Il avait ensuite commandé un thé (pour la forme, car il ne se séparait jamais de sa propre réserve), puis il se dirigea vers une table dans un coin tout en faisant disparaître le breuvage donné par le serveur et le remplacer par sa propre préparation. Son regard fut attiré par une chevelure flamboyante plongée dans une grande quantité de paperasse. Persuadé de connaître la personne cachée derrière, il s’approcha et tenta d’apercevoir son visage, en vain. En revanche, il reconnut plusieurs journaux sorciers américains, tels que le USA Magic’s Today, ou encore le Wizard Washington Post. Sa curiosité était piquée.
Il finit par se manifester subtilement et, quand la jeune femme se retourna, il put enfin mettre un nom sur cette mystérieuse personne : il s’agissait de sa collègue, Amy Holloway, professeure de DCFM à Pouldard. Il était d’autant plus gêné de ne pas l’avoir reconnut plus tôt qu’il l’aidait à gérer la maison Serdaigle, faisant d’elle la collègue dont il était le plus proche… A 31 ans, Alexus était pourtant encore un homme jeune et rien ne justifiait cela, enfin… Il la salua donc, ravi de trouver quelqu’un de nouveau avec qui discuter.
« Bonjour ! Quelle surprise de vous trouver ici… Mais je vous dérange peut-être ? Vous aviez l’air concentrée sur toute cette paperasse. »
Alexus avait toujours sa tasse de thé dans sa main qui le gênait un peu. Il en but une gorgée puis la posa sur la table voisine, celle d’Amy étant déjà largement occupée. D’ailleurs, les gros titres des journaux lui disaient quelque chose. Des histoires de fugitifs, de coups d’états… Bien entendu, comme cela parlait de son pays natal, il ne pouvait qu’être intrigué, et extrêmement curieux. Il osa donc demander à Amy, d’un air parfaitement et honnêtement innocent :
« Vous vous intéressez à la presse étrangère ? »
~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~
« On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu. Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus. » C.F. Ramuz
Il finit par se manifester subtilement et, quand la jeune femme se retourna, il put enfin mettre un nom sur cette mystérieuse personne : il s’agissait de sa collègue, Amy Holloway, professeure de DCFM à Pouldard. Il était d’autant plus gêné de ne pas l’avoir reconnut plus tôt qu’il l’aidait à gérer la maison Serdaigle, faisant d’elle la collègue dont il était le plus proche… A 31 ans, Alexus était pourtant encore un homme jeune et rien ne justifiait cela, enfin… Il la salua donc, ravi de trouver quelqu’un de nouveau avec qui discuter.
« Bonjour ! Quelle surprise de vous trouver ici… Mais je vous dérange peut-être ? Vous aviez l’air concentrée sur toute cette paperasse. »
Alexus avait toujours sa tasse de thé dans sa main qui le gênait un peu. Il en but une gorgée puis la posa sur la table voisine, celle d’Amy étant déjà largement occupée. D’ailleurs, les gros titres des journaux lui disaient quelque chose. Des histoires de fugitifs, de coups d’états… Bien entendu, comme cela parlait de son pays natal, il ne pouvait qu’être intrigué, et extrêmement curieux. Il osa donc demander à Amy, d’un air parfaitement et honnêtement innocent :
« Vous vous intéressez à la presse étrangère ? »
~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~
« On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu. Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus. » C.F. Ramuz
14 déc. 2015, 15:04
A Window to the Past
Ne voulant pas être prise au dépourvu, Amy se retourna et fit face à un homme qu'elle connaissait. Il s'agissait d'Alexus Wilkerson, son collègue qui enseignait l'Histoire de la Magie, et qui l'aidait à gérer la maison Serdaigle. Autant dire que leurs relations étaient plutôt cordiales. Celui-ci avait évidemment remarqué la paperasse qui s'étendait sur la table de la professeure, et c'était sans doute pour cela qu'il posa sa tasse de thé sur la table voisine, juste après avoir parlé à Amy.
« Bonjour ! Quelle surprise de vous trouver ici… Mais je vous dérange peut-être ? Vous aviez l’air concentrée sur toute cette paperasse. »
Si Amy était venue au Chaudron Baveur, c'était tout simplement pour être tranquille et ne voir personne de Poudlard. Elle aurait pu faire cela dans son bureau, qu'elle aurait fermé à clé. Mais elle commençait à en avoir marre de voir toujours le même environnement, et c'était pour l'une de ces raisons qu'elle s'était décidée à venir ici. La présence d'Alexus n'était pas dérangeante, mais la jeune femme aurait bien voulu être seule pour regarder ses papiers. Néanmoins, elle n'allait pas le dire à son collègue, évidemment. Avant qu'Amy ne l'invite à s'asseoir, il reprit de nouveau la parole.
« Vous vous intéressez à la presse étrangère ? »
Evidemment, il avait vu les coupures de journaux qu'Amy avait étalé sur la table. La jeune femme, avant de lui répondre, s'empressa de ranger les feuillets dans un tas pas très soigné. Ensuite, elle releva la tête, et lui adressa la parole.
« Bonjour à vous aussi. Non non, vous ne me dérangez pas ! Asseyez vous, je vous en prie ».
La professeure le laissa s'asseoir, et pendant ce court laps de temps, elle prit une petite gorgée de son jus de citrouille. Secrètement, elle espérait que la conversation avec Alexus ne durerait que peu de temps, qu'elle se remette à sa lecture. Mais s'il avait envie de discuter, et bien elle continuerait la conversation. Elle n'allait pas l'éjecter sous prétexte de vouloir lire tranquille. Elle sourit à son collègue et reprit la parole.
« En effet, j'aime bien recevoir certaines coupures des journaux américains. Comme ça, je me tiens au courant de l'actualité sur l'autre continent ! Il me semble que vous venez également des Etats-Unis, n'est-ce pas ? Vous ne recevez pas les journaux de là-bas ?»
Amy avait subtilement engagé la conversation sur son collègue, afin de l'en dissuader de demander plus d'informations sur les articles que la jeune femme avait apportés. La conversation pourrait ainsi dériver sur leur pays natal, chose qu'ils avaient en commun ? Et puis franchement, si Amy voulait rester discrète, il ne fallait pas qu'elle soit hésitante, ou qu'elle s'embrouille dans ses explications. Si elle restait naturelle, mais un peu méfiante, cela devrait aller si Alexus avait des questions indiscrètes à lui poster. La professeure, en attendant la réponse de son collègue, reprit une gorgée de jus de citrouille, et croqua dans son sandwich au poulet. Elle s'essuya rapidement la bouche. Ne manquait plus qu'elle se retrouve avec une moustache de sauce provenant du sandwich.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
« Bonjour ! Quelle surprise de vous trouver ici… Mais je vous dérange peut-être ? Vous aviez l’air concentrée sur toute cette paperasse. »
Si Amy était venue au Chaudron Baveur, c'était tout simplement pour être tranquille et ne voir personne de Poudlard. Elle aurait pu faire cela dans son bureau, qu'elle aurait fermé à clé. Mais elle commençait à en avoir marre de voir toujours le même environnement, et c'était pour l'une de ces raisons qu'elle s'était décidée à venir ici. La présence d'Alexus n'était pas dérangeante, mais la jeune femme aurait bien voulu être seule pour regarder ses papiers. Néanmoins, elle n'allait pas le dire à son collègue, évidemment. Avant qu'Amy ne l'invite à s'asseoir, il reprit de nouveau la parole.
« Vous vous intéressez à la presse étrangère ? »
Evidemment, il avait vu les coupures de journaux qu'Amy avait étalé sur la table. La jeune femme, avant de lui répondre, s'empressa de ranger les feuillets dans un tas pas très soigné. Ensuite, elle releva la tête, et lui adressa la parole.
« Bonjour à vous aussi. Non non, vous ne me dérangez pas ! Asseyez vous, je vous en prie ».
La professeure le laissa s'asseoir, et pendant ce court laps de temps, elle prit une petite gorgée de son jus de citrouille. Secrètement, elle espérait que la conversation avec Alexus ne durerait que peu de temps, qu'elle se remette à sa lecture. Mais s'il avait envie de discuter, et bien elle continuerait la conversation. Elle n'allait pas l'éjecter sous prétexte de vouloir lire tranquille. Elle sourit à son collègue et reprit la parole.
« En effet, j'aime bien recevoir certaines coupures des journaux américains. Comme ça, je me tiens au courant de l'actualité sur l'autre continent ! Il me semble que vous venez également des Etats-Unis, n'est-ce pas ? Vous ne recevez pas les journaux de là-bas ?»
Amy avait subtilement engagé la conversation sur son collègue, afin de l'en dissuader de demander plus d'informations sur les articles que la jeune femme avait apportés. La conversation pourrait ainsi dériver sur leur pays natal, chose qu'ils avaient en commun ? Et puis franchement, si Amy voulait rester discrète, il ne fallait pas qu'elle soit hésitante, ou qu'elle s'embrouille dans ses explications. Si elle restait naturelle, mais un peu méfiante, cela devrait aller si Alexus avait des questions indiscrètes à lui poster. La professeure, en attendant la réponse de son collègue, reprit une gorgée de jus de citrouille, et croqua dans son sandwich au poulet. Elle s'essuya rapidement la bouche. Ne manquait plus qu'elle se retrouve avec une moustache de sauce provenant du sandwich.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
04 janv. 2016, 15:59
A Window to the Past
Amy se retourna et engagea très vite la discussion, à la grande joie d'Alexus qui, depuis quelques temps, espérait faire plus ample connaissance avec ses collègues. À vrai dire, non, Alexus ne recevait plus du tout la presse américaine depuis son arrivée en Grande-Bretagne. Il n'avait déjà pas le temps de lire entièrement la Gazette du Sorcier, alors... Mais il reconnaissait les titres de certains journaux qu'il avait lus par le passé. Reprenant une gorgée de thé, il répondit à Amy :
« Je reçois simplement le journal étudiant de Yale, par nostalgie. Mais je ne le lis même pas... Je trouve ça génial que vous soyez toujours en contact avec les Etats-Unis, même après tout ce temps ! »
Une nouvelle gorgée de thé plus tard, il reprenait :
« Je viens de New Haven, dans le Connecticut. Et vous ? D'ailleurs, où avez-vous suivi votre scolarité ? »
Alexus était ravi de pouvoir discuter de son pays natal. Depuis qu'il avait suivi Gael en Angleterre, il n'avait pas remis les pieds en Amérique et cela commençait à lui peser. Surtout que Gael et lui n'étaient pas aussi proches que ce qu'il prévoyait, à la base. Il lui en voulait et du coup, s'en détachait. A moins que ce ne soit l'inverse. Enfin bref, il avait tout de même tout quitté pour lui, et il lui semblait que son compagnon aurait dû lui en être plus reconnaissant. Alexus continuait à boire son thé, gorgée par gorgée, tout en fixant la paperasse disposée devant Amy. Au fur et à mesure, il lui semblait reconnaître certaines choses. Il ne pouvait pour l'instant pas mettre de mots dessus, ni même de pensées très claires, mais certains détails commençaient à pointer. La tasse se vidait et Alexus, ainsi que sa curiosité, mettaient sans le savoir le secret d'Amy de plus en plus en danger. Mais pour le moment, le professeur était simplement heureux de retrouver un peu de son lieu de naissance chez une de ses collègues.
~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~
« On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu. Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus. » C.F. Ramuz
« Je reçois simplement le journal étudiant de Yale, par nostalgie. Mais je ne le lis même pas... Je trouve ça génial que vous soyez toujours en contact avec les Etats-Unis, même après tout ce temps ! »
Une nouvelle gorgée de thé plus tard, il reprenait :
« Je viens de New Haven, dans le Connecticut. Et vous ? D'ailleurs, où avez-vous suivi votre scolarité ? »
Alexus était ravi de pouvoir discuter de son pays natal. Depuis qu'il avait suivi Gael en Angleterre, il n'avait pas remis les pieds en Amérique et cela commençait à lui peser. Surtout que Gael et lui n'étaient pas aussi proches que ce qu'il prévoyait, à la base. Il lui en voulait et du coup, s'en détachait. A moins que ce ne soit l'inverse. Enfin bref, il avait tout de même tout quitté pour lui, et il lui semblait que son compagnon aurait dû lui en être plus reconnaissant. Alexus continuait à boire son thé, gorgée par gorgée, tout en fixant la paperasse disposée devant Amy. Au fur et à mesure, il lui semblait reconnaître certaines choses. Il ne pouvait pour l'instant pas mettre de mots dessus, ni même de pensées très claires, mais certains détails commençaient à pointer. La tasse se vidait et Alexus, ainsi que sa curiosité, mettaient sans le savoir le secret d'Amy de plus en plus en danger. Mais pour le moment, le professeur était simplement heureux de retrouver un peu de son lieu de naissance chez une de ses collègues.
~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~
« On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu. Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus. » C.F. Ramuz
15 janv. 2016, 14:17
A Window to the Past
Amy écouta avec attention la réponse d'Alexus, qui lui avait dit qu'il ne recevait pas les journaux américains, uniquement celui de Yale. Cela surprit Amy. Avait-il fait ses études dans une université moldue ? Pour devenir professeur d'Histoire de la Magie, cela semblait relativement étrange. Mais soit, de toute façons, si Alexus était à Poudlard, c'est qu'il était assez qualifié. Il semblait content pour Amy qu'elle reste en contact avec les Etats-Unis, grâce aux coupures qu'elle avait posé sur la table. S'il savait... La professeure ne gardait que quelques coupures, et encore, on les lui envoyait par courrier ; le journal ne lui arrivait jamais au complet. La jeune femme lui sourit de nouveau, tandis qu'il lui parlait de ses origines. Il avait vécu dans le Connecticut, un état que la professeure n'avait jamais visité. Elle connaissait la Floride, l'Etat de Washington et la Californie. Amy s'empressa de répondre à sa question.
« Je ne suis jamais allée au Connecticut, cela doit être un Etat très beau ! Pour ma part, je suis née en Floride, et j'ai ensuite grandi en Californie, où j'y ai fait toute ma scolarité, études de professeur comprises. »
Amy avait une bonne raison de quitter les Etats-Unis, une raison qu'elle tentait de garder secrète, mais elle ne savait pas pourquoi son collègue avait quitté le continent américain. La professeure allait se risquer à lui demander, même si cela pouvait être vu comme de la curiosité mal placée. Dans ces cas là, Alexus pouvait tout à fait refuser de lui répondre, et cela n'entâcherait en rien leurs relations cordiales. Amy reprit alors la parole.
« Et... C'est sans doute un peu indiscret, et si vous ne voulez pas y répondre, il n'y a pas de problèmes. Pourquoi avez vous quitté les Etats-Unis pour venir enseigner ici ? »
Bon, pour le tact, on repassera.En attendant la réponse de son collègue, Amy reprit une bouchée de son sandwich, et but une autre gorgée de son jus de citrouille, tentant de faire oublier la pile de journaux qui attendaient d'être lus dans l'intimité. Et évidemment, tout n'allait pas se passer comme prévu, puisqu'au moment de remettre la bouteille de jus de citrouille sur la table, un coup de coude fit tomber toute la pile de coupures par terre. Amy rougit en se pencha immédiatement pour ramasser les documents. Un par un, elle les rattrapa et les plaça dans son autre main. Heureusement pour elle, aucun feuillet ne s'était envolé. La jeune femme finit par tout ramasser, et s'excusa du regard pour cet incident.
Machinalement, elle baissa la tête pour regarder si certains morceaux de journal ne dépassaient pas, jusqu'à ce qu'elle voie que le premier feuillet était une énorme photo couleur. Une fille, peut-être une femme, était habillée d'un sweat noir à capuche, qui était remontée sur sa tête. Seule une masse de cheveux roux dépassaient de la capuche, et la photo titrait : La trace d'Emily Peters a été retrouvée ! Amy ne pouvait plus cacher cette photo, il était trop tard. Aussi naturellement qu'elle le put, elle posa son bras sur la pile de journaux, et tenta de reporter son attention sur son collègue. La professeure était plus que troublée, et Alexus le sentirait sûrement.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
« Je ne suis jamais allée au Connecticut, cela doit être un Etat très beau ! Pour ma part, je suis née en Floride, et j'ai ensuite grandi en Californie, où j'y ai fait toute ma scolarité, études de professeur comprises. »
Amy avait une bonne raison de quitter les Etats-Unis, une raison qu'elle tentait de garder secrète, mais elle ne savait pas pourquoi son collègue avait quitté le continent américain. La professeure allait se risquer à lui demander, même si cela pouvait être vu comme de la curiosité mal placée. Dans ces cas là, Alexus pouvait tout à fait refuser de lui répondre, et cela n'entâcherait en rien leurs relations cordiales. Amy reprit alors la parole.
« Et... C'est sans doute un peu indiscret, et si vous ne voulez pas y répondre, il n'y a pas de problèmes. Pourquoi avez vous quitté les Etats-Unis pour venir enseigner ici ? »
Bon, pour le tact, on repassera.En attendant la réponse de son collègue, Amy reprit une bouchée de son sandwich, et but une autre gorgée de son jus de citrouille, tentant de faire oublier la pile de journaux qui attendaient d'être lus dans l'intimité. Et évidemment, tout n'allait pas se passer comme prévu, puisqu'au moment de remettre la bouteille de jus de citrouille sur la table, un coup de coude fit tomber toute la pile de coupures par terre. Amy rougit en se pencha immédiatement pour ramasser les documents. Un par un, elle les rattrapa et les plaça dans son autre main. Heureusement pour elle, aucun feuillet ne s'était envolé. La jeune femme finit par tout ramasser, et s'excusa du regard pour cet incident.
Machinalement, elle baissa la tête pour regarder si certains morceaux de journal ne dépassaient pas, jusqu'à ce qu'elle voie que le premier feuillet était une énorme photo couleur. Une fille, peut-être une femme, était habillée d'un sweat noir à capuche, qui était remontée sur sa tête. Seule une masse de cheveux roux dépassaient de la capuche, et la photo titrait : La trace d'Emily Peters a été retrouvée ! Amy ne pouvait plus cacher cette photo, il était trop tard. Aussi naturellement qu'elle le put, elle posa son bras sur la pile de journaux, et tenta de reporter son attention sur son collègue. La professeure était plus que troublée, et Alexus le sentirait sûrement.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
22 janv. 2016, 21:34
A Window to the Past
Alexus allait répondre à Amy quand cette dernière fit tomber ses journaux sur le sol. Elle les ramassa rapidement et les remis en place, mais malheureusement pour elle, une coupure montrant une photo qui semblait familière à Alexus dépassait toujours du paquet. Tout en observant l’image pour tenter de retrouver dans sa mémoire où il l’avait vu, Alexus répondit :
« J’ai rencontré quelqu’un et j’ai décidé de le suivre, même si… Pour être tout à fait honnête, je me demande si je n’ai pas été un peu rapide. Enfin, maintenant que je suis installé avec lui à Londres… »
Puis il rebut une nouvelle gorgée de son thé. Il sentait que son souvenir allait vite remonter à la surface et il ne voulait pas le manquer. D’autant plus qu’Amy semblait troublée. Alexus en était d’autant plus curieux. Finalement, c’est en finissant son thé et en lisant le nom d’Emily Peters qu’il s’en souvint. Oui, cette histoire avait fait pas mal de bruit aux Etats-Unis, personne n’avait pu y échapper.
« Vous relisez les anciennes éditions ? »
Il avait demandé cela innocemment. Cependant, en relevant les yeux sur sa collègue, le sourire d’Alexus se figea. Ses yeux passèrent rapidement de la coupure à Amy, puis d’Amy à la coupure. Il n’y avait presque plus de doute à avoir. Il se resservit vite une tasse de thé qu’il avala d’un coup, l’esprit encore un peu troublé. Mais dès que la tasse fut reposée sur la table, tout s’éclaircit. Il avait retrouvé l’esprit clair, comme il l’aimait : même totalement vif. Et il se souvenait de tous les détails. La capuche avait beau cacher le visage de la fugitive, Alexus se souvenait très bien des autres photographies qui avaient été publiées.
« Mais c’est… Enfin vous… Vous êtes.. ? »
Il se leva à demi, prêt à sortir sa baguette en cas de besoin. On ne savait jamais… La réponse ne venait pas et Alexus était troublé. Il avait quitté son pays natal pour suivre un homme avec qui il n’était pas si heureux, obtenir un travail intéressant, certes, mais loin de la finesse des recherches qu’il menait auparavant, et désormais ça ? Toujours hébété, il ramassa ses affaires rapidement et sortit du pub en jetant des coups d’œil légèrement paranoïaques en arrière.
~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~
« On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu. Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus. » C.F. Ramuz
« J’ai rencontré quelqu’un et j’ai décidé de le suivre, même si… Pour être tout à fait honnête, je me demande si je n’ai pas été un peu rapide. Enfin, maintenant que je suis installé avec lui à Londres… »
Puis il rebut une nouvelle gorgée de son thé. Il sentait que son souvenir allait vite remonter à la surface et il ne voulait pas le manquer. D’autant plus qu’Amy semblait troublée. Alexus en était d’autant plus curieux. Finalement, c’est en finissant son thé et en lisant le nom d’Emily Peters qu’il s’en souvint. Oui, cette histoire avait fait pas mal de bruit aux Etats-Unis, personne n’avait pu y échapper.
« Vous relisez les anciennes éditions ? »
Il avait demandé cela innocemment. Cependant, en relevant les yeux sur sa collègue, le sourire d’Alexus se figea. Ses yeux passèrent rapidement de la coupure à Amy, puis d’Amy à la coupure. Il n’y avait presque plus de doute à avoir. Il se resservit vite une tasse de thé qu’il avala d’un coup, l’esprit encore un peu troublé. Mais dès que la tasse fut reposée sur la table, tout s’éclaircit. Il avait retrouvé l’esprit clair, comme il l’aimait : même totalement vif. Et il se souvenait de tous les détails. La capuche avait beau cacher le visage de la fugitive, Alexus se souvenait très bien des autres photographies qui avaient été publiées.
« Mais c’est… Enfin vous… Vous êtes.. ? »
Il se leva à demi, prêt à sortir sa baguette en cas de besoin. On ne savait jamais… La réponse ne venait pas et Alexus était troublé. Il avait quitté son pays natal pour suivre un homme avec qui il n’était pas si heureux, obtenir un travail intéressant, certes, mais loin de la finesse des recherches qu’il menait auparavant, et désormais ça ? Toujours hébété, il ramassa ses affaires rapidement et sortit du pub en jetant des coups d’œil légèrement paranoïaques en arrière.
~ Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe ! ~
« On n’a pas le droit de tout avoir : c’est défendu. Un bonheur est tout le bonheur ; deux, c’est comme s’ils n’existaient plus. » C.F. Ramuz
23 janv. 2016, 20:59
A Window to the Past
« J’ai rencontré quelqu’un et j’ai décidé de le suivre, même si… Pour être tout à fait honnête, je me demande si je n’ai pas été un peu rapide. Enfin, maintenant que je suis installé avec lui à Londres… »
Amy opina du chef, toujours gênée par ce qu'il venait de se passer. Alexus venait des Etats-Unis, et à moins de s'être enterré dans un trou lors des deux dernières années, il était forcé de connaître l'histoire qui avait secoué les Etats-Unis, et dont Amy faisait partie. Il lui fallait absolument détourner l'attention du professeur sur ce qu'il venait de se passer, et pendant qu'Alexus buvait une gorgée de thé, elle ouvrit la bouche pour reprendre la parole. Alors qu'elle allait poser une question à son collègue, celui-ci parla de nouveau.
« Vous relisez les anciennes éditions ? »
La professeure de Défense contre les Forces du Mal déglutit. Elle commençait à avoir du mal à parler, surtout que l'allusion d'Alexus n'était pas anodine. Son secret allait imploser, ça, elle en était certaine. Si le fin mot de l'histoire se savait, elle serait peut-être renvoyée de Poudlard ? Rien que de penser à cette éventualité aurait pu la faire pleurer. Elle adorait son travail, ses élèves, la vie de professeur, et renoncer à cette vie pour une erreur de jeunesse, ça non. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle vit Alexus boire cul sec une nouvelle gorgée de thé, et Amy sentit ses mains trembler. Qu'allait-elle pouvoir dire afin de se justifier ? Et puis finalement, elle n'en eut même pas le temps. Le professeur qui était une seconde plus tôt assis en face d'elle s'était levé d'un coup, avait balbutié un "Vous, vous êtes...", avait ramassé ses affaires et avait pris la fuite comme si Amy venait de lui dire qu'elle avait la peste.
La jeune femme passa une main dans ses cheveux, puis mit sa tête dans ses deux mains. Qu'allait-elle faire maintenant ? Révéler la vérité et risquer le renvoi pour mensonge ? Même si techniquement, il n'y avait pas de mensonges dans l'histoire. Elle n'avait juste pas dit la vérité. Elle releva la tête, espérant que personne ne soit venu fouiner vers la table où la professeure était assise. Heureusement, il n'y avait personne près de sa table. Amy prit les coupures de journaux, les rangea en vrac dans son sac, et sortit du Chaudron Baveur. La professeure ne savait plus quoi faire. Avoir une explication avec Alexus semblait une bonne option, et pour cela, il fallait qu'elle retourne à Poudlard afin de le retrouver.
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway
Amy opina du chef, toujours gênée par ce qu'il venait de se passer. Alexus venait des Etats-Unis, et à moins de s'être enterré dans un trou lors des deux dernières années, il était forcé de connaître l'histoire qui avait secoué les Etats-Unis, et dont Amy faisait partie. Il lui fallait absolument détourner l'attention du professeur sur ce qu'il venait de se passer, et pendant qu'Alexus buvait une gorgée de thé, elle ouvrit la bouche pour reprendre la parole. Alors qu'elle allait poser une question à son collègue, celui-ci parla de nouveau.
« Vous relisez les anciennes éditions ? »
La professeure de Défense contre les Forces du Mal déglutit. Elle commençait à avoir du mal à parler, surtout que l'allusion d'Alexus n'était pas anodine. Son secret allait imploser, ça, elle en était certaine. Si le fin mot de l'histoire se savait, elle serait peut-être renvoyée de Poudlard ? Rien que de penser à cette éventualité aurait pu la faire pleurer. Elle adorait son travail, ses élèves, la vie de professeur, et renoncer à cette vie pour une erreur de jeunesse, ça non. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle vit Alexus boire cul sec une nouvelle gorgée de thé, et Amy sentit ses mains trembler. Qu'allait-elle pouvoir dire afin de se justifier ? Et puis finalement, elle n'en eut même pas le temps. Le professeur qui était une seconde plus tôt assis en face d'elle s'était levé d'un coup, avait balbutié un "Vous, vous êtes...", avait ramassé ses affaires et avait pris la fuite comme si Amy venait de lui dire qu'elle avait la peste.
La jeune femme passa une main dans ses cheveux, puis mit sa tête dans ses deux mains. Qu'allait-elle faire maintenant ? Révéler la vérité et risquer le renvoi pour mensonge ? Même si techniquement, il n'y avait pas de mensonges dans l'histoire. Elle n'avait juste pas dit la vérité. Elle releva la tête, espérant que personne ne soit venu fouiner vers la table où la professeure était assise. Heureusement, il n'y avait personne près de sa table. Amy prit les coupures de journaux, les rangea en vrac dans son sac, et sortit du Chaudron Baveur. La professeure ne savait plus quoi faire. Avoir une explication avec Alexus semblait une bonne option, et pour cela, il fallait qu'elle retourne à Poudlard afin de le retrouver.
Reducio
Fin du RPG
pilier, fossile, vieux mur, Amy Holloway