Des arguments contre des ingrédients
Meilla s'était inscrite à une animation organisée par le chaudron baveur. Cette animation consistait à réaliser une recette, et pour ce faire, il fallait qu'elle trouve chaque ingrédient nécessaire à la recette pour ensuite pouvoir tester son talent culinaire. La rouquine n'aurait jamais pensé qu'elle devrait faire autant de choses pour réussir à avoir tous les ingrédients, et malheureusement, ce n'était pas fini. Elle avait été informée qu'elle devait désormais se rendre au chaudron baveur pour récupérer les derniers ingrédients à Mily, une certaine elfe de maison. Mais cela risquait de s'avérer plus compliqué qu'il n'y paraissait. L'elfe semblait très dévouée à sa maîtresse, et la septième année allait devoir faire fonctionner ses méninges pour que l'elfe accepte de lui donner ce qui lui manquait. La Serdaigle rentra dans le bâtiment et s'approcha de la table où avait été mis les ingrédients, il fallait qu'elle fasse attention à ce qu'elle faisait, qu'elle ne fasse pas de gestes brusques ou quoi que ce soit, cela pourrait être fatal pour sa mission. Aussi, s'approcha-t-elle doucement, lentement, en signe de paix. Les elfes de maison n'étaient pas connus pour être violents, mais on n'était jamais trop prudent.
En réalité Meilla ne savait pas ce qu'elle allait dire, elle n'avait rien prémédité, mais des fois ce n'était pas plus mal, cela permettait d'avoir vraiment l'air naturel. Enfin, encore faudrait-il qu'elle ait quelque chose à dire pour avoir l'air naturel, parce que rester sans rien dire ne permettait pas vraiment d'avoir l'air naturel. Enfin, la rouquine se lança.
"Bonjour, serait-il possible de récupérer quelques ingrédients? Ils me permettraient de m'améliorer en cuisine, d'avoir au moins une recette à faire pour l'année prochaine. Vous savez, je vais vivre toute seule dans un appartement, et je n'ai jamais vraiment appris à faire à manger. J'aimerais bien pouvoir manger des choses au moins moitié aussi bonnes que ce que vous savez faire! Pouvoir continuer à faire cette recette me permettrait de manger correctement. Et puis, maintenant que j'ai déjà trouvé des ingrédients, autant que je puisse continuer, sinon ces ingrédients seront gâchés. En plus, si je finis la recette comme il le faut, ça vous fera cette recette en moins à préparer si c'est bon. Ca vous fera donc gagner du temps sur vos commandes ect... Si je ne peux pas avoir ces ingrédients, je ne peux pas finir la recette, ou en tout cas pas correctement, et alors vous aurez perdu votre temps autant que moi. Le temps c'est de l'argent."
Meilla avait vraiment l'impression d'avoir dit n'importe quoi. Et elle n'était vraiment pas sûre d'avoir été convaincante, mais elle y avait mis tout son coeur, espérant très fort que cela suffise. Elle avait beau avoir réfléchi, elle n'avait trouvé aucun indice concernant ce défi dans les hiboux qu'elle avait reçu auparavant, alors c'était bien de talent personnel dont on parlait. Elle attendit patiemment une quelconque réponse avant de faire quoi que ce soit, un mouvement pourrait être fatal.
~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
En réalité Meilla ne savait pas ce qu'elle allait dire, elle n'avait rien prémédité, mais des fois ce n'était pas plus mal, cela permettait d'avoir vraiment l'air naturel. Enfin, encore faudrait-il qu'elle ait quelque chose à dire pour avoir l'air naturel, parce que rester sans rien dire ne permettait pas vraiment d'avoir l'air naturel. Enfin, la rouquine se lança.
"Bonjour, serait-il possible de récupérer quelques ingrédients? Ils me permettraient de m'améliorer en cuisine, d'avoir au moins une recette à faire pour l'année prochaine. Vous savez, je vais vivre toute seule dans un appartement, et je n'ai jamais vraiment appris à faire à manger. J'aimerais bien pouvoir manger des choses au moins moitié aussi bonnes que ce que vous savez faire! Pouvoir continuer à faire cette recette me permettrait de manger correctement. Et puis, maintenant que j'ai déjà trouvé des ingrédients, autant que je puisse continuer, sinon ces ingrédients seront gâchés. En plus, si je finis la recette comme il le faut, ça vous fera cette recette en moins à préparer si c'est bon. Ca vous fera donc gagner du temps sur vos commandes ect... Si je ne peux pas avoir ces ingrédients, je ne peux pas finir la recette, ou en tout cas pas correctement, et alors vous aurez perdu votre temps autant que moi. Le temps c'est de l'argent."
Meilla avait vraiment l'impression d'avoir dit n'importe quoi. Et elle n'était vraiment pas sûre d'avoir été convaincante, mais elle y avait mis tout son coeur, espérant très fort que cela suffise. Elle avait beau avoir réfléchi, elle n'avait trouvé aucun indice concernant ce défi dans les hiboux qu'elle avait reçu auparavant, alors c'était bien de talent personnel dont on parlait. Elle attendit patiemment une quelconque réponse avant de faire quoi que ce soit, un mouvement pourrait être fatal.
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Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
Des arguments contre des ingrédients
Mily regarde la personne en face d'elle légèrement intimidée, hésitante, elle n'est pas encore tout à fait prête à céder ses précieux ingrédients.
Code couleur : #b7612c
Avatar réalisé par la talentueuse Leta Blackbirds. Merci. ♥
Des arguments contre des ingrédients
Qu'on mette les choses à plat, ne touillons pas inutilement de fausses informations, je ne veux pas vous prendre pour des légumes, de toute façon les carottes sont cuites et puis bon, je vais pas en faire un fromage ; Joy était une quiche en cuisine. C'est probablement pour cette raison qu'elle s'était inscrite à une animation qui consistait à réunir différents ingrédients afin de pouvoir, au final, concocter un plat. Après avoir exécuté une série de défis, la voilà confrontée à un autre type de problème ; la fidélité et l'obstination des elfes de maison. Il était question de convaincre l'un deux - qui se prénommait Mily - en exposant maints et maints arguments pour que la créature accepte de lui céder ses ingrédients, indispensables à son plat.
Pleine de bonne volonté et d'aplomb, Joy s'était donc rendue au Chaudron Baveur, plutôt confiante pour sa mission. Elle s'était déjà retrouvée dans des situations bien pires, impliquant son honneur voire sa santé. Ici, il était juste question de discuter aimablement avec un elfe qui, forcément, finirait bien par lui donner ce que la fillette requérait.
Actuellement, cependant, les belles pensées de Joy s'étaient fait la malle. Elle observait, ébahie, une silhouette se pencher vers l'elfe qu'elle convoitait. La Serdaigle plissa les yeux, pensant reconnaître ladite silhouette ; et effectivement, il s'agissait de Meilla Primard. Ça alors ! Si elle avait su qu'ici même, sa collègue tenterait d'arracher à l'elfe sa compassion et son amabilité pour obtenir les fameux ingrédients ! Ravie, Joy laissa un grand sourire étirer ses lèvres et elle se dirigea joyeusement vers Meilla. Des nombreux hasards qui coloraient sa vie, c'était ce genre de coïncidence que l'Écossaise adorait. Elle pourrait jouer à la diplomate en compagnie d'une personne qu'elle appréciait, ce qui rendrait certainement sa tâche bien plus agréable.
Lorsqu'elle fut arrivée près de la septième année, Joy lui tapota l'épaule et lui sourit de toutes ses dents.
« Salut ! fit-elle, ne cachant pas sa joie. »
Puis elle tenta de lui lancer un regard éloquent, qui voudrait dire « j'suis super contente de te croiser et d'ailleurs, il se trouve que j'suis là pour la même chose que toi - prise de respiration - c'est-à-dire pour récupérer ces ingrédients. Au fait, jolie coiffure ! ». Elle espéra que Meilla avait tout compris rien qu'avec le super regard, parce qu'il était hors de question qu'elles se mettent à faire la causette devant Mily qui aurait pu s'en vexer. Elle tenta donc de venir en aide à sa collègue en arguant :
« Hey. Tout comme mon amie... »
Joy ne savait pas si le terme d'amitié pouvait convenir à la relation qu'elle entretenait avec sa collègue, puisqu'elles avaient six ans d'écart et qu'elle aurait davantage défini cela comme de la complicité et, il fallait l'avouer, il y avait aussi un peu d'admiration de sa part. Cependant, elle se voyait mal dire « Tout comme la fille avec qui je partage un peu de complicité et que j'admire... », donc elle avait réduit ça à « amie » en espérant que Meilla ne s'en offusque pas.
« ... je suis ici parce que j'ai besoin de ces ingrédients. C'est super méga vraiment important. Tu vois, on prépare une recette, et on en a besoin. J'sais pas comment me procurer ces ingrédients - et j'te jure que j'ai essayé de les chercher à plein d'endroits ! Mais vraiment, y'a que ici qu'ils sont là. D'ailleurs, entre nous... j'suis sûre qu'ceux-là, ce sont les meilleurs de toute l'Angleterre. Tu veux bien, dis ? Je te revaudrai ça dès que t'auras besoin d'un truc, promis juré. »
Pas très fin mais sincère.
Les gens du pays pensent que la vie est belle ici. La vie est belle, oui, mais quand on la rêve.
Des arguments contre des ingrédients
Meilla y avait cru pendant quelques instants, Mily avait comme qui dirait hésité avant de finalement garder tous ses ingrédients. Et c’est alors que quelqu’un d’autre apparut dans le champ de vision de la rouquine. Mais attention, ce n’était pas n’importe quel curieux ou curieuse qui venait voir ce qui se tramait dans ce coin du chaudron baveur, non. C’était Joy Wedenjack, deuxième préfète de Serdaigle, qui avait à priori également décidé d’apprendre à faire une recette. Etait-ce pour apprendre au moins une recette elle-aussi ? Elle avait bien le temps, et d’ici à ce qu’elle doive se faire à manger toute seule, elle apprendrait bien à au moins faire cuire des pâtes. A moins que ce ne soit seulement pour s’amuser ? Il était vrai que quand on y réfléchissait, c’était plus ou moins amusant de réaliser tous ces défis. D’ailleurs heureusement, sinon vous n’auriez JAMAIS vu Meilla à une animation où il fallait faire une recette. Quand elle était en deuxième année, elle avait bien participé à un atelier pâte à crêpes, mais c’était pour faire des crêpes, aliment qu’elle adorait par-dessus tout et qu’elle ne détestait pas cuisiner, contrairement à quasiment toute autre cuisine qu’elle pouvait faire.
Quoi qu’il en soit, la septième année était bien contente de voir que sa collègue était là aussi, ce serait plus simple à deux non ? Joy commença alors sa tirade avec des petits compliments par ci par là, loin d’être subtils, il fallait bien l’avouer. Mais peut-être que sa technique marcherait mieux ? Attendant de voir ce que l’elfe ferait de tout cela, la Serdaigle réfléchit. Mily avait l’air vraiment intimidée mais n’avait tout de même pas cédé. Est-ce que si la préfète tentait de ne plus l’intimider cela marcherait ? Elle n’aimait pas savoir qu’elle intimidait les gens, elle ne voyait d’ailleurs aucune raison pour intimider les gens. Certes, la jeune fille était préfète et en septième année, mais en comparaison avec les profs, la directrice, ou même certains élèves de Beauxbâtons et Durmstrang, ce n’était pas grand-chose. Et puis de toute manière, comment on faisait pour faire en sorte de ne plus intimider les gens ? Y-avait-il une recette miracle ?
Sans attendre que le verdict ne tombe, la rouquine réessaya.
"Je ne viens que pour récupérer ces ingrédients, je ne vais rien faire d'autre. J'en ai vraiment besoin pour m'améliorer en cuisine, je suis une quiche. Je veux vraiment finir cette recette, rien que pour me prouver à moi-même que je ne suis peut-être pas tant une quiche que ça. Si ça se trouve je vais me découvrir un talent caché pour la cuisine! Et avoir ces ingrédients me permettrait de le découvrir. Si je deviens un grand chef, je pourrais venir chez vous vous donner quelques recettes gratuitement, sans rien en échange. Et puis, ça aurait été une très bonne action! S'il vous plait..."
Meilla commençait à épuiser tous ses arguments, et elle n'était pas sûre de pouvoir recommencer une troisième fois, cela risquait d'être plus compliqué que de récupérer un vif d'or sur un terrain de quidditch avant le finisseur adverse! Et croyez-moi, Meilla savait de quoi elle parlait.
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Quoi qu’il en soit, la septième année était bien contente de voir que sa collègue était là aussi, ce serait plus simple à deux non ? Joy commença alors sa tirade avec des petits compliments par ci par là, loin d’être subtils, il fallait bien l’avouer. Mais peut-être que sa technique marcherait mieux ? Attendant de voir ce que l’elfe ferait de tout cela, la Serdaigle réfléchit. Mily avait l’air vraiment intimidée mais n’avait tout de même pas cédé. Est-ce que si la préfète tentait de ne plus l’intimider cela marcherait ? Elle n’aimait pas savoir qu’elle intimidait les gens, elle ne voyait d’ailleurs aucune raison pour intimider les gens. Certes, la jeune fille était préfète et en septième année, mais en comparaison avec les profs, la directrice, ou même certains élèves de Beauxbâtons et Durmstrang, ce n’était pas grand-chose. Et puis de toute manière, comment on faisait pour faire en sorte de ne plus intimider les gens ? Y-avait-il une recette miracle ?
Sans attendre que le verdict ne tombe, la rouquine réessaya.
"Je ne viens que pour récupérer ces ingrédients, je ne vais rien faire d'autre. J'en ai vraiment besoin pour m'améliorer en cuisine, je suis une quiche. Je veux vraiment finir cette recette, rien que pour me prouver à moi-même que je ne suis peut-être pas tant une quiche que ça. Si ça se trouve je vais me découvrir un talent caché pour la cuisine! Et avoir ces ingrédients me permettrait de le découvrir. Si je deviens un grand chef, je pourrais venir chez vous vous donner quelques recettes gratuitement, sans rien en échange. Et puis, ça aurait été une très bonne action! S'il vous plait..."
Meilla commençait à épuiser tous ses arguments, et elle n'était pas sûre de pouvoir recommencer une troisième fois, cela risquait d'être plus compliqué que de récupérer un vif d'or sur un terrain de quidditch avant le finisseur adverse! Et croyez-moi, Meilla savait de quoi elle parlait.
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Des arguments contre des ingrédients
JOY : Mily observe attentivement la deuxième personne et refuse également. Peut-être qu'en approfondissant un peu plus, elle pourrait céder, après tout, on ne lui offre jamais de cadeaux !
MEILLA : Non, non, et non. Pas question ! L'elfe de maison rapproche les ingrédients vers elle et secoue la tête de gauche à droite, il faut dire que par rapport à certains de ses précédents arguments, la jeune fille est complètement à côté de la plaque. Elle était pourtant sur la bonne voie...
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Des arguments contre des ingrédients
Meilla semblait d'attaque. Juste après que Joy a fini son discours, elle s'était à nouveau adressée à l'elfe en donnant maints et maints arguments. La septième année semblait plutôt inspirée et la fillette se demanda si c'était parce que la cuisine avait une quelconque valeur pour elle. Joy faisait juste ça par esprit de compétition, pas pour s'améliorer en cuisine ; de toute façon, elle savait qu'elle était irrattrapable.
Malgré tous les efforts combinés des deux préfètes, Mily ne semblait pas avoir cédé. Elle fixa Joy et sembla réfléchir longuement avant de refuser. Raté. Pourtant, la fillette sentait que l'elfe de maison n'était pas loin d'accepter sa requête. Son refus avait précédé d'une hésitation, c'était indéniable. Joy soupira faiblement, se disant qu'avec tous ces efforts, sa recette avait intérêt d'être délicieuse et digne de trouver sa place dans un restaurant cinq étoiles. C'était, semblait-il, le minimum pour compenser son entêtement. Elle réfléchit quelques secondes avant de se lancer à nouveau :
« Je te promets que je ne viens pas pour t'embêter mais uniquement parce que je n'arrive pas à me procurer ces ingrédients autre part. J'ai cherché partout ! Même dans les cuisines de Poudlard, il n'y en avait pas. Et je vais te faire une confidence... je suis sûre que même s'il y en avait eu à Poudlard, ils n'auraient pas été aussi savoureux que ceux-ci. Je dois faire la meilleure recette, c'est très important pour moi ; je veux me prouver à moi-même que je sais faire quelque chose de goûteux. C'est pour ça que ces ingrédients sont très importants. En plus d'être introuvables, les tiens sont très certainement d'une qualité qu'on ne trouve nulle part ailleurs. »
La fillette tempéra son discours pour réfléchir durant d'infimes secondes. Elle avait menti, durant son monologue, mais elle sentait que c'était nécessaire pour convaincre Mily. De toute façon, un peu de flatterie ne faisait jamais de mal. Puisque l'elfe ne saurait jamais rien des ruses malhonnêtes qu'avaient utilisées Joy, celle-ci ne se sentait nullement coupable. Dans un dernier soubresaut d'idée, la petite sourit à l'elfe et fouilla dans la poche arrière de son pantalon avant de tendre quelques pièces d'or au bras droit de mademoiselle Jenkins.
« Regarde Mily, ce sont des gallions. Trois gallions. Je veux bien te les donner en échange de ces ingrédients. Ça me semble être équitable, qu'en dis-tu ? »
Là, elle avait tout donné. Si l'elfe refusait, Joy se retrouverait dans un sacré pétrin parce qu'elle n'avait plus aucun argument valable. Tout ou rien, comme d'habitude. L'Écossaise avait un mode de fonctionnement bien spécifique ; elle faisait puis elle regrettait. Là, elle regrettait de ne pas avoir scindé son discours en plusieurs parties. En primaire, elle avait appris que donner tous ses arguments en un bloc n'était pas conseillé.
Les gens du pays pensent que la vie est belle ici. La vie est belle, oui, mais quand on la rêve.
Malgré tous les efforts combinés des deux préfètes, Mily ne semblait pas avoir cédé. Elle fixa Joy et sembla réfléchir longuement avant de refuser. Raté. Pourtant, la fillette sentait que l'elfe de maison n'était pas loin d'accepter sa requête. Son refus avait précédé d'une hésitation, c'était indéniable. Joy soupira faiblement, se disant qu'avec tous ces efforts, sa recette avait intérêt d'être délicieuse et digne de trouver sa place dans un restaurant cinq étoiles. C'était, semblait-il, le minimum pour compenser son entêtement. Elle réfléchit quelques secondes avant de se lancer à nouveau :
« Je te promets que je ne viens pas pour t'embêter mais uniquement parce que je n'arrive pas à me procurer ces ingrédients autre part. J'ai cherché partout ! Même dans les cuisines de Poudlard, il n'y en avait pas. Et je vais te faire une confidence... je suis sûre que même s'il y en avait eu à Poudlard, ils n'auraient pas été aussi savoureux que ceux-ci. Je dois faire la meilleure recette, c'est très important pour moi ; je veux me prouver à moi-même que je sais faire quelque chose de goûteux. C'est pour ça que ces ingrédients sont très importants. En plus d'être introuvables, les tiens sont très certainement d'une qualité qu'on ne trouve nulle part ailleurs. »
La fillette tempéra son discours pour réfléchir durant d'infimes secondes. Elle avait menti, durant son monologue, mais elle sentait que c'était nécessaire pour convaincre Mily. De toute façon, un peu de flatterie ne faisait jamais de mal. Puisque l'elfe ne saurait jamais rien des ruses malhonnêtes qu'avaient utilisées Joy, celle-ci ne se sentait nullement coupable. Dans un dernier soubresaut d'idée, la petite sourit à l'elfe et fouilla dans la poche arrière de son pantalon avant de tendre quelques pièces d'or au bras droit de mademoiselle Jenkins.
« Regarde Mily, ce sont des gallions. Trois gallions. Je veux bien te les donner en échange de ces ingrédients. Ça me semble être équitable, qu'en dis-tu ? »
Là, elle avait tout donné. Si l'elfe refusait, Joy se retrouverait dans un sacré pétrin parce qu'elle n'avait plus aucun argument valable. Tout ou rien, comme d'habitude. L'Écossaise avait un mode de fonctionnement bien spécifique ; elle faisait puis elle regrettait. Là, elle regrettait de ne pas avoir scindé son discours en plusieurs parties. En primaire, elle avait appris que donner tous ses arguments en un bloc n'était pas conseillé.
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Des arguments contre des ingrédients
JOY : Des Ga-quoi ? Oh ça non, Mily n'en n'a que faire de l'argent des sorciers ! Il n'est pas question de donner ses ingrédients, sauf exception... Peut-être pourrait-on lui faire une proposition plus alléchante ?
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Des arguments contre des ingrédients
L'elfe, ô malheur, ne semblait toujours pas convaincu. Dire que Joy avait été jusqu'à mettre en jeu ses précieux Gallions ! et tout ça pour que Mily la fixe comme si elle était un alien. Voilà ce que ça fait, d'être trop généreuse, pensa la fillette tandis qu'elle remettait rageusement ses pièces d'or dans la poche de son jeans. La seconde de miss Jenkins semblait complètement bornée, dans le genre très fermée d'esprit concernant le don de ses ingrédients. Ils lui étaient précieux, c'était certain, et l'offrande de quelque chose qui compte n'est jamais facile. La fillette en savait quelque chose. Elle-même n'aurait jamais pu céder le pendentif de Hazel Brown ou le collier qu'elle partageait avec Ambre Baxrendhel à qui que ce soit - ils lui importaient trop pour qu'elle s'en sépare, même contre de l'argent.
Cependant, lorsque l'Écossaise entreprenait quelque chose, elle n'abandonnait pas facilement. Têtue comme une mule, la fillette comptait bien entrer en possession des fameux ingrédients et terminer sa recette avec succès. Elle reprit ses esprits, se composant un visage souriant et sympathique. L'agacement qui commençait à la gagner ne devait en aucun cas être visible par Mily, sinon c'était fichu. Joy n'était pas Serdaigle pour rien ; elle pouvait garder son calme dans les situations qui l'exigeaient.
« Bon... Je te propose un autre deal, puisque mes Gallions ne t'intéressent pas. De toute façon, ça m'arrange... dit-elle tout bas. Comme tu le sais, j'ai besoin de ces ingrédients pour une recette qui m'importe beaucoup. Si tu veux, lorsque je l'aurai finie - et, promis, je m'appliquerai -, je pourrai te la donner. J'veux pas manger ma préparation. J'veux juste me prouver que je suis capable de cuisiner correctement. Donc, tu me donnes ces ingrédients, je prépare un plat de la mort qui tue puis j'te le cède. T'es d'accord ? »
La fillette ne faisait pas grande concession en proposant à Mily de lui donner son résultat final. Elle avait dit vrai lorsqu'elle avait affirmé ne pas souhaiter le goûter ; de toute façon, de la bonne nourriture, il y en avait à foison à Poudlard. Joy s'échinait à vouloir préparer cette recette dans l'unique but de gagner l'animation. L'histoire de « se prouver à elle-même qu'elle était capable de cuisiner » était une invention de sa part pour attiser la compassion de l'elfe. Elle se fichait d'être bonne en cuisine autant qu'elle se fichait du quatrième prénom de Dumbledore.
Les gens du pays pensent que la vie est belle ici. La vie est belle, oui, mais quand on la rêve.
Cependant, lorsque l'Écossaise entreprenait quelque chose, elle n'abandonnait pas facilement. Têtue comme une mule, la fillette comptait bien entrer en possession des fameux ingrédients et terminer sa recette avec succès. Elle reprit ses esprits, se composant un visage souriant et sympathique. L'agacement qui commençait à la gagner ne devait en aucun cas être visible par Mily, sinon c'était fichu. Joy n'était pas Serdaigle pour rien ; elle pouvait garder son calme dans les situations qui l'exigeaient.
« Bon... Je te propose un autre deal, puisque mes Gallions ne t'intéressent pas. De toute façon, ça m'arrange... dit-elle tout bas. Comme tu le sais, j'ai besoin de ces ingrédients pour une recette qui m'importe beaucoup. Si tu veux, lorsque je l'aurai finie - et, promis, je m'appliquerai -, je pourrai te la donner. J'veux pas manger ma préparation. J'veux juste me prouver que je suis capable de cuisiner correctement. Donc, tu me donnes ces ingrédients, je prépare un plat de la mort qui tue puis j'te le cède. T'es d'accord ? »
La fillette ne faisait pas grande concession en proposant à Mily de lui donner son résultat final. Elle avait dit vrai lorsqu'elle avait affirmé ne pas souhaiter le goûter ; de toute façon, de la bonne nourriture, il y en avait à foison à Poudlard. Joy s'échinait à vouloir préparer cette recette dans l'unique but de gagner l'animation. L'histoire de « se prouver à elle-même qu'elle était capable de cuisiner » était une invention de sa part pour attiser la compassion de l'elfe. Elle se fichait d'être bonne en cuisine autant qu'elle se fichait du quatrième prénom de Dumbledore.
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Des arguments contre des ingrédients
JOY : Les yeux de Mily s'écarquillent et un sourire se dessine sur ses lèvres. Contente de la proposition faite par la jeune fille, elle tend quelques uns de ses ingrédients. Elle a tellement hâte de goûter la préparation, même qu'elle en a déjà l'eau à la bouche !
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Des arguments contre des ingrédients
Meilla vit tout de suite que Mily n'était plus du tout hésitante, ce qui voulait donc bien dire que ses arguments étaient vraiment nuls contrairement à ceux qu'elle avait énoncé avant. Elle ne dit rien pendant quelques temps, laissant Joy parler tout en réfléchissant. Que pouvait-elle dire qui soit vraiment utile. Qu'avait-elle dit avant qu'elle n'avait pas dit là? Ce serait quand même bête de devoir s'arrêter là juste pour ça. Tout en réfléchissant, la jeune fille vit Joy repartir tout aussi vite qu'elle était arrivée quasiment. Elle avait échangé les ingrédients contre une recette? Etrange marché quand même, enfin pas tant que ça mais un peu... La rouquine ne savait vraiment pas quoi dire et elle détestait rester là à ne rien faire la bouche grande ouverte d'avoir vu Joy réussir alors qu'elle était arrivée après. Ce n'était vraiment pas juste. Et puis elle en avait marre, elle voulait ces ingrédients en quoi cela gênerait Mily qu'elle les ai... Pfff...
"Si je finis la recette, je pourrais vous la donner. Enfin vous donner ce que j'ai fait. Et puis, à quoi vont vous servir tous ces ingrédients si personne ne fait la recette? Vous ne pourrez pas la faire, et alors à quoi bon avoir des aliments inutiles qui ne vont faire qu'une seule chose; être gâchés. Si vous avez le plat et la recette après, non seulement vous n'aurez pas des ingrédients gâchés, mais en plus vous aurez ce bon plat!"
Meilla espérait vraiment que cela allait marcher. Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait dire d'autre, quel autre argument avait-elle avancé précédemment pouvant l'aider à obtenir ces ingrédients? Elle n'en avait aucune idée et n'était pas sûre de le savoir un jour. Si elle ne réussissait pas là, il y avait peu de chance pour qu'elle trouve comment faire autrement...
Que faisaient les autres d'ailleurs? Etait-elle la dernière? Peut-être pas quand même, elle avait plutôt l'impression d'avoir été en avance au départ, mais est-ce que cela voulait dire qu'elle l'était toujours? Joy était devant désormais, c'était certain. Mais pour les autres elle n'en avait aucune idée.
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"Si je finis la recette, je pourrais vous la donner. Enfin vous donner ce que j'ai fait. Et puis, à quoi vont vous servir tous ces ingrédients si personne ne fait la recette? Vous ne pourrez pas la faire, et alors à quoi bon avoir des aliments inutiles qui ne vont faire qu'une seule chose; être gâchés. Si vous avez le plat et la recette après, non seulement vous n'aurez pas des ingrédients gâchés, mais en plus vous aurez ce bon plat!"
Meilla espérait vraiment que cela allait marcher. Elle ne savait pas ce qu'elle pouvait dire d'autre, quel autre argument avait-elle avancé précédemment pouvant l'aider à obtenir ces ingrédients? Elle n'en avait aucune idée et n'était pas sûre de le savoir un jour. Si elle ne réussissait pas là, il y avait peu de chance pour qu'elle trouve comment faire autrement...
Que faisaient les autres d'ailleurs? Etait-elle la dernière? Peut-être pas quand même, elle avait plutôt l'impression d'avoir été en avance au départ, mais est-ce que cela voulait dire qu'elle l'était toujours? Joy était devant désormais, c'était certain. Mais pour les autres elle n'en avait aucune idée.
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