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11 avr. 2020, 14:29
Think about me  Privé 
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~ 29 décembre 2044 ~
@Eileen Jones
Suite indirecte de ce Rp


La Neige engourdit tes petons glacés, pourtant tu marches, encore et encore. Tu ne veux pas t'arrêter. Tu ne le peux pas. Tu dois continuer. Tu dois trouver ton Univers. Tu dois te sentir bien. Alors, tu marches et tu ne t'arrêteras que lorsque tu sentiras des crépitements dans tes jambes, annonce du fait que tu es arrivée aux frontières de ton Univers.

"Cet Univers n'est pas le mien.
J'ai pas d'Univers.
L'Univers est pourri, à mon effigie.
"

Tu chasses ces pensées d'un revers de main, mais leurs tentacules sont plus fortes que ce que tu ne le crois. Elles s'accrochent à la Barrière. La Barrière entre la Réalité en face de toi et ta Réalité imaginaire. Deux réalités, mais hélas une seule et unique pourra régner tandis que l'autre mourra. Parfois, depuis quelques temps, tu les entends se battre, mais ce n'est que temporaire, tu le sais, tu l'espères.

Stop. Tu t'arrêtes. Tu es arrivée. Tu es passée devant le Saule Cogneur, plus énervé chaque jour. Tu t'agenouilles dans l'herbe recouverte de neige. A son contact, tout ton corps frissonne et tu aimes ça. La douce fraîcheur de l'hiver te manque quand tu t'enfermes à l'intérieur du château. C'est si bon. La Neige, le Froid, te permettent de te sentir vivante.

Tu déposes le paquet au sol en espérant que la poudre ne fonde et ne s'infiltre pas entre les maigres espaces laissés par le papier d'emballage. Tu veux attendre. Attendre quoi? Que l'envie de l'ouvrir et de le découvrir rampe jusqu'à ton coeur et en rompe les contours à coups de hache.

#426b80 // sixième année
grandiose

13 avr. 2020, 13:40
Think about me  Privé 
J'avais besoin de sortir, de sentir le froid me donner des frissons incontrôlables. Je pleurais tous les jours, sans arrêt depuis Noël. Depuis cette fichue lettre qui a tout foutu en l'air. Mes joues étaient rouges, mes yeux bouffis, mon visage contracté à chaque respiration, mes lèvres en sang à force de les mordre. Je me détruisais en même temps que Thalia le faisait.

Mais j'avance. En silence.
Je pleure.
Je chiale.
J'enfonce mes ongles dans ma paume insensible par le froid.
Pourquoi m'a-t-elle fait ça ? Pourquoi me détruire encore plus que je ne le suis déjà, pourquoi me faire encore plus de mal que ce que je souffre déjà ?
C'est elle le Monstre. Pas moi.
Moi je me contente de vivre. De survivre.

La vision floue, je vois une silhouette. C'est elle.
Elle.
*La Grande*
Elle est là, seule. Seule dans la neige. Elle est ici elle aussi, dans le froid.  Mais Elle n'est pas là pour moi, cette fois. Elle est là pour elle, peut-être pour le cadeau, qu'elle n'a toujours pas ouvert.

Je veux aller vers elle. Qu'elle me reprenne dans ses bras. Qu'elle soit ma Maman à nouveau. Qu'elle me protège de la vague sombre qui m'emporte. Cette vague sombre qui détruit tout sur son passage. Qui détruit ma vie, qui détruit mon âme.
Je veux qu'il n'y ai plus rien. Pas de lettre destructrice. Pas de cadeau emballé. Pas de haine, pas de larmes.
Juste Elle... et Moi.
Mais je ne peux pas... Elle est trop loin. Trop loin de moi.
*Comme Papa*
Oui comme Papa. Papa aussi est loin de moi. Je ne peux pas l'atteindre. Même en tendant le bras, je ne pourrais plus l'attraper.
Alors je reste là. Frissonnant de tout mon être. Fixant la Grande en chialant, laissant les larmes couler le long de mes joues.

Seules les filles de Serdaigle ont accès au rp qu'Elyna a mit en lien. Si vous voulez le lire, envoyez-moi un hibou.

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

20 avr. 2020, 18:46
Think about me  Privé 
Agenouillée dans l'herbe revêtue de blanc, tes petites mains se laissent porter par l'impatience retenue patiente en dessinant des formes indéchiffrables dans la neige poudreuse. Cette même neige passe sous tes ongles pour s'y nicher, tranquillement, ton corps alors parcouru de frissons que tu ne tentes même pas de retenir.
Tu les laisses secouer ton corps.
Tu les laisses te contrôler.
Tu ne te préoccupes pas de les refouler. Ces frissons prennent ta place. Ils sont Toi et tu es Eux. Tu es enfin quelqu'un d'Autre. Un simple frisson, qui, chaque hiver, chaque fois que quelqu'un se fige par la peur, prend place.

"Routine."

Ils excutent la même Danse. Le même geste. Chaque fois. Tout le temps. Toi, Toi Gamine, tu es imprévisible car le Monde est comme ça. Car tu dois le suivre, le respecter. Tu veux te fondre dans la masse d'Autres. D'Autres emplis de Vie, pour les imiter, leur ressembler rien qu'en reproduisant leurs gestes, leurs attitudes. Tu n'as pas de personnalité, Elyna... Aucune personnalité... Mais peut-être que ce colis t'aidera à vaincre cette information, dure.

Tes doigts tracent toujours des lignes sur le sol de mousse blanche. Tu souris face à la forme ressemblant à un ourson que tu as créée, avant de l'effacer d'un revers de main.

"J'suis qu'une Gamine à dessiner des animaux !
J'suis qu'une putain de Gamine !
"

L'amusement qui s'était emparé de ton Âme, quelques secondes plus tôt, a soudainement disparu. Plus que haine... Autodérision... Tu inspires une bonne gorgée d'air frais et un flocon vient se poser juste au-dessus de ton nez rouge de froid. Tu le laisses glisser le long de ta chair jusqu'à ce qu'il tombe sur le sol, d'où il vient et d'où il partira en quête d'un Monde meilleur...

"La Vie n'est qu'un Éternel Recommencement..."

#426b80 // sixième année
grandiose

12 mai 2020, 17:34
Think about me  Privé 
Je n'en peux plus. Il faut que j'y aille, que je la rejoigne. Je ne peux pas rester seule, je ne veux pas rester seule. *Au pire je marche ?* Oui voilà. Je vais marcher, comme si tout était normal. Parce que tout est normal après tout ? Thalia m'envoie une lettre comme seul cadeau de Noël, pour me dire que je ne fais plus parti de la famille, Papa ne me réponds jamais, Maman me déteste aussi. Mais à par ça tout va bien. Tout est normal.
J'enfonce mon pied dans la neige, laissant le froid l'engourdir encore plus qu'il ne l'est déjà. Puis j'avance. Pas par pas. Pas à pas. J'avance. Vers elle. En faisant comme si tout est normal, alors que rien n'est normal.
Je m'arrête derrière La Grande, le plus silencieusement possible.

Tout va bien, pas vrai ?


Je reste debout, la regardant tracer des traits maladroits dans la neige. Elle n'a pas l'air d'aller bien. *Comme moi*
Elle les avait dit, l'autre jour, ces deux mots. Comme Moi.
Elle est Comme Moi. Une née-moldue Comme Moi. Elle n'a pas reçu de lettres depuis le début de l'année, comme moi. Et peut-être qu'elle ne va pas bien... Comme Moi...
Je pose une main sur son épaule, doucement.

- Euh... Tout va bien ?

J'espère qu'elle va bien, ou du moins mieux que moi. Elle n'avait pas reçu de lettre, contrairement à mon seul cadeau de Noël empoisonné. Mais elle a reçu un paquet, un petit paquet qu'elle n'a pas ouvert. Je le vois, elle ne l'a pas ouvert, il est toujours fermé. Mais peut-être n'a-t-elle pas envie de l'ouvrir ? qui sait...
Je me décale un peu, pour ne plus être derrière elle, et je m'accroupis. Je lève les yeux vers elle, tentant de percevoir quelque chose dans ses pupilles. Si elle allait mal, ça se verrait.

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

15 mai 2020, 19:03
Think about me  Privé 
Tes manches sont recouvertes d'une Neige qui te glace le sang en atteignant ta peau. Tu serais tentée de les secouer pour répandre cette poudre sur l'herbe fraîche si tu n'entendais pas des bruits, des pas discrets et timides dans ton dos. Tu ne te retournes pas, attendant que cet Autre approche avant une deuxième vague de frissons. Pourtant tu te figes, sans plus émettre un son, bouger le plus petit de tes doigts, car tu sais qu'il va venir. Que c'est Toi que cet Autre vient voir. Cependant, tu ne peux prédire à qui t'attendre et ce n'est que lorsque tu entends sa Voix, ces fragments de Mots que tu la reconnais. C'est la P'tite. Eileen.

En débarquant dans le parc, plus tôt ce jour-là, tu ne pensais pas qu'Elle serait là aussi. Tu appréciais ta solitude, ce moment rien qu'à Toi. Pourtant, quelque chose dans sa présence t'apaise et te donne l'impression d'être plus légère. Seul le fait qu'elle pose sa main sur ton épaule, comme tu l'avais toi-même exécuté quelques jours plus tôt. Ce geste procurait une sensation de bien-être, de confort et de réconfort.

La fillette se penche près de Toi, son signe d'affection encore dévoilé au Grand Jour. Dois-tu ouvrir ton cadeau devant Elle alors qu'elle n'a reçu qu'une lettre terrible? Ne serait-ce pas comme lui tendre un muffin inaccessible à jamais?

"J'devrais lui demander. J'peux pas répondre à sa place.
J'suis pas Elle.
"


- Oui, et toi ? Tu vas mieux ?

Continue sur ta lancée. Vas-y, ne t'arrête pas... Laisse les Mots traverser tes dents, tes lèvres pour enfin arriver dans l'air dense qui t'entoure.

- Tu penses que je devrais l'ouvrir ? Là, maintenant ? J'l'ai toujours pas ouvert, j'sais pas pourquoi...

Tu pointes du menton ton colis.
Tes Mots sont beaux mais pourtant sonnent faux. Tu l'as laissé clos car l'envie ne te déchirait pas. Tu l'avais presque oublié. Peut-être as-tu honte? Honte d'oublier? Ca arrive à tout le monde Gamine, tu sais ça? Pas vrai?

#426b80 // sixième année
grandiose

29 mai 2020, 21:24
Think about me  Privé 
- Oui.

*Mensonge*
Encore un putain de *mensonge* qui a franchi mes lèvres, la limite invisible de mes dents. Mais c'est moi. Moi qui les laisse sortir. Ma personne en chair et en os qui les laisse vulgairement s'échapper.
Alors que tout va mal.
Je ne peux pas aller bien, après ça. Mais ils sortent, s'enfuient, s'évadent, partent loin de ma conscience qui essaierait de les retenir, alors qu'elle ne les retient jamais.
*Ja-mais*

Oui elle devrait l'ouvrir. Elle doit l'ouvrir, ce putain de paquet toujours fermé. Pourquoi ne l'a-t-elle toujours pas fait d'ailleurs ? Elle avait refusé, le jour de Noël. Puis je ne l'ai plus vu, elle avait disparue. Envolée de la Terre. Et là, je la vois, encore une fois, avec son paquet toujours fermé.

- Oui, ouvre-le. Depuis que tu dois le faire, faut bien que ça se fasse un jour, non ?

J'enfonce ma main sur la neige, froide, qui l'engourdi aussitôt.
Il faut qu'elle l'ouvre, vite, avant qu'elle ne se désiste.
Il faut qu'elle l'ouvre, vite, avant qu'elle ne change d'avis.
Parce que son cadeau n'est peut-être pas aussi destructeur que le mien. Je l'espère d'ailleurs, qu'il n'est pas aussi terrible que la lettre de Thalia.
Je lui souris.

Vas-y, ouvre-le ton cadeau.
Ca ne te coutera rien e voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Juste de la peine, ou du bonheur.

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

15 juin 2020, 14:16
Think about me  Privé 
Cette Petite n'ose rien.
Elle fuit. Encore. Toujours.
La dernière fois, elle était vulnérable. Un petit Être à l'abandon, jeté dans la gueule du loup. Ce Loup, c'était Poudlard. Le Loup, le tien, l'était aussi. Elle l'avait compris. Elle devait se sentir bien, relaxée avec toi. Mais là, elle semble l'avoir oublié.

- Tu sais, Eileen, tu peux tout me dire. Tu ne dois pas faire la tortue et te cacher sous ta carapace. Pas avec moi.

Ta main se tend doucement vers Elle, mais elle finit son mouvement sur la Neige fraîche. Comme si ce devait être votre Élan. Un Élan de fraîcheur, de douceur, mais surtout de confiance.

Lorsqu'elle t'invite à déballer ton Secret, ton Mystère, à l'immédiat ton Être se contracte. Une Angoisse qui ne se présente pas souvent t'envahit, emportant Joie avec Elle. Ton visage mime une moue trahissant tes émotions.
Ne sachant pas trop ce qui t'arrive et préférant ne pas t'y attarder, tu lances un sourire forcé se transformant peu à peu en mine réellement heureuse, du moins apportant un sentiment de légèreté. Tes traits se détendent. Tu la regardes, de ses cheveux couleur tangerine à ses jambes collées au Sol. Elle est belle. Tout simplement jolie, mignonne mais trahie... Comme la Fille-de-Glace ; Kyana...

Ton corps se penche pour saisir l'emballage azur, un peu trop pétillant et coloré à ton goût. Il te fait mal aux yeux, t'oblige à les plisser. Avant de ne souffrir plus, tu le détaches soigneusement, centimètre après centimètre, s'imbibant chaque fois d'eau gelée.
Après quelques pressions sur le papier, tu aperçois une fine Lumière.

____________

Or et argent, reluisant de leur plus bel Éclat.



Excuse-moi pour cette légère attente et ce post si peu concluant, Plume...

#426b80 // sixième année
grandiose

15 juin 2020, 20:49
Think about me  Privé 
J'ignore sa phrase. Je le sais tout ça. Je le sais, elle n'a pas besoin de le dire.
Je le sais... mais je ne fais rien. Je reste là, à balancer des mensonges à tout va, parce que c'est beaucoup moins difficile que d'avouer. C'est beaucoup moins dur à dire que la vérité, et ça l'a toujours été. *Ça chang'ra jamais*.
Alors je l'ignore, déballant de faibles encouragements pour qu'elle ouvre son paquet, en ne souriant pas vraiment, mais un sourire quand même.
Un sourire est un sourire, non ? Forcé ou pas, il reste un sourire, et le restera toujours.

Je la regarde d'un air absent déballer son paquet. C'est long, trop long... Qu'elle se dépêche, qu'on en finisse. Qu'elle se dépêche de l'ouvrir, que je vois ce qu'elle a reçu, *Elle*.
Parce que c'est forcément mieux qu'un bout de papier monstrueux.
C'est forcément mieux qu'une lettre qui détruit tout, qu'une lettre aussi dure et cassante.
Il y aura toujours mieux que ça, toujours des gens pour avoir eu des "cadeaux" mieux que ce que j'ai eu. Et pourtant... Certains n'ont peut-être rien eu. Rien du tout.
Alors que moi, j'ai reçu quelqu'un chose, *Moi*. J'ai eu une surprise, empoisonnée peut-être, mais je l'ai eu.

Alors qu'est-ce qui est mieux entre ne rien avoir, et recevoir quelque chose qui nous fait du mal ?

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Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

09 août 2020, 18:35
Think about me  Privé 
La rousse te semble distante. Un peu comme si Elle avait quitté ce Monde pour en rejoindre un Autre. Meilleur ou pas tant que ça ? De ton Âme entière tu aimerais pouvoir l'aider. Comme l'autre jour. Pour qu'un Instant encore elle se sente bien. Qu'elle oublie ces Tourments qui lui ravagent le cerveau. Pour qu'Elle se sente plus légère. Qu'Elle rejoigne le centre de ce Voile Blanc de Nuages. Comme une Plume. Mais déteinte.

Dans un Souffle tu achèves le désemballage du Mystère. Un Moment d'hésitation transperce tes yeux.

"J'les ferme ou j'les ferme pas ?
J'regarde ou j'regarde pas ?
"

Incertitude forge tes traits. Ils prennent un air plus sérieux. Des Questions voyagent entre deux points de ta cervelle et tu ne peux que les regarder. Sans rien pouvoir faire. La fréquence à laquelle ta poitrine se soulève ralentit. Elle ne laisse plus entendre qu'un très léger et à peine perceptible Souffle lorsque tu expires. Elle est lente. Et silencieuse. Comme pour laisser toute la place nécessaire à ce cadeau s'extirpant petit à petit de son cocon. Tes doigts agiles agissent pour le sortir de sa chrysalide au plus vite afin que cette attente angoissante et interminable cesse. A nouveau, la Neige semble se refléter. Est-ce un miroir ? Tu voudrais confier à la Rousse tes inquiétudes. Mais là aussi tu en as peur. Peur de la blesser. De remuer le couteau dans la plaie encore fraîchement découverte.

Eileen... Je... crois que..., un Soupir traverse tes lèvres, Laisse tomber, c'pas important.

Tu plonges impulsivement ta main gauche encore couverte d'un fin drap blanc sous le Cocon azur pour en extraire un bijou. Tu le portes à hauteur de tes yeux et t'aperçois de la beauté indescriptible de ce bracelet. Il est simple, comme tu l'aimes. Constitué de petits cristaux du même blanc que la Neige, accompagnés de quelques-uns aussi dorés que le Soleil. Parfaite représentation des saisons. A hauteur de l'accroche est épinglé un petit morceau de papier où est noté "Image" d'une encre bleu Nuit. Tu l'ôtes d'un seul coup de main pour le fourrer dans la poche intérieure de ton habit.

Longuement tu fixes le bijou. Le porter dès maintenant serait l'honorer. Attendre serait être prudent. A protéger Eileen. Cela lui ferait certainement moins de mal si tu le rangeais directement, le faisant disparaître de sa vue. Lui assurer que ce n'était qu'une bricole peu réjouissante si n'a-t-elle pas encore aperçu le bijou. Mais ce serait trop difficile de mentir. De lui mentir.

Tu veux le voir ? J'comprendrais qu'tu dises non.

Rien ne l'oblige à poser ses yeux dessus. A acquiescer. A te soutenir. A parler. Bouger. Sourire. Aider. Elle est libre.


Plume, navrée encore une fois de cette attente. Je ne suis pas dans le
"bon mood", je pense. Mais je ne pouvais plus te faire attendre...

Si vous souhaitez avoir une image du bracelet, hiboutez-moi.
Sinon, sachez que je travaille à l'ajouter à ma fiche.

#426b80 // sixième année
grandiose

19 août 2020, 20:18
Think about me  Privé 
J'entends. Tout. Le bruit du papier crissant sous ses doigts. Le vent sifflant à mes oreilles. Le brouhaha des Autres dans le pars, derrières les Murs. Mais le plus désagréable à entendre, à écouter, c'est le silence de sa voix. Elle ne parle pas. Elle déballe juste lentement son cadeau. Lentement. Trop lentement.
Je ferme les yeux, en écoutant ses Mots. Elle hésite, mais au moins elle parle. C'est toujours mieux que le silence. Ce silence que je ne supporte pas. Ce silence beaucoup trop silencieux. Puis elle se tait, me disant que ce n'est pas important. Je soupire. Ça semblait l'être. Vraiment.
Je tombe, dans la neige. Je vais être mouillée, mais je m'en fiche. Ça me fait trop mal d'être accroupie...

- Tu veux le voir ? J'comprendrais qu'tu dises non.

J'ouvre les yeux, brutalement. La lumière m’aveulit, le soleil reflétant ses rayons lumineux sur la neige.
Si je veux le voir ? Je ne sais pas. Pas du tout. C'est peut-être un truc beau. Très beau. Trop. Sûrement même, j'en suis sure. Elle ne serait pas comme cela sinon.

- J'sais pas.

Je tourne la tête, m'arrêtant sur les fenêtres qui ornent le château. Ces murs de pierres où j'étais quelques instants plus tôt. *J'sais pas*.
Peut-être que ce sera dur, de voir qu'elle a eu un cadeau beaucoup mieux que le mien.
Peut-être que je lui en voudrais, de ne pas avoir eu comme moi.
C'est égoïste. Trop. Mais...

- Ouais.

je souris, les yeux rivés sur la neige éblouissante, mais je ne bouge pas. J'attends, juste, qu'elle me le montre elle. *J'vais pas être jalouse. Jamais. Jamais jamais jamais.*

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
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