ce cœur qui s'agite. ce cœur qui s'affole. ce cœur qui bat. ce cœur qui a si longtemps attendu, ce cœur qui se sait chanceux de battre dans ta poitrine à cet instant, qui a eut si peur de s'arrêter bien souvent, et qui te permets de vivre cette vie dont tu ne profites qu'à moitié. un pas et un autre. l’être qui danse et l’âme qui donne les émotions, un mélange qui rend le moment chimérique, les songes des uns et des autres qui s’éveillent. un entraînement où comme toujours tu y laisserais ta vie, tu danses comme tu respires poupée en chiffon, incapable de te donner à moitié, tu donnes tout. épongeant ainsi les désaccords de ta vie.

Un point dans ton champs vision te sors de ta contemplation. T'étais assis là, les yeux dans le vide, le regard plein de questions sans réponses, que t'attendais de recevoir. Quand ça ? Peut-être mainteant, ou alors après, mais tu es si impatient, que ça te torture l'esprit. Trop de nouveautés pour ton palpitant si avide, ton palpitant pourtant si curieux. Tellement maladroit dans ta façon de faire, d'essayer de comprendre ce qui était si évident. Tu n'y croyais toujours pas. Sorcier. Un rire vint se frayer un chemin entre tes lippes, un étirement venant illuminer ta frimousse d'incompris. Septembre là, l'année à peine commencée, que tu te demandais quand allais-tu te réveiller de ce rêve pourtant si agréable. Les cours s'enchaînait à vitesse vértigineuse, sans te laisser le moindre répit ou alors rien qu'un temps d'adaptation. Tu découvrais de nouvelles choses, qui, à peine quelques semaines auparavent, t'aurais fait éclater de rire de leur absurdité. Sorcier. Tu voyais bien que t'étais dépassé, que certains en savais plus que d'autres, que malgré tous tes efforts, t'avais toujours autant de mal à t'adapter. S'adapter. Ton objectif premier. Chez ce qu'ils appelaient ici les moldus, t'étais le jeune garçon déscolarisé, jugé trop bizarre pour normalement étudier, ou trop instable pour tout simplement essayer. Un jeune garçon qui faisait léviter des objets en cachette, et brisait des vitres s'il criait en public. Tu méritais mieux que ça non ? Mieux que cette cage dorée où on te choyait avec amour, avec tellement de prudence. Mais tu ne juges pas. Tu ne te fâches pas. Tu comprends. Et ton palpitant insatiable se compresse douloureusement. Sorcier.

Le point revient. Tu le détailles de plus près. Une silhouette. Des mèches blondes. Un regard vert accrocheur, ce regard qui raconte tellement de choses. Tu le sais, car quand tu n'arrives pas à lire sur un visage, ne dit-on pas que les yeux sont les miroirs de l'âme. Un regard, un visage dont tu te rappelles, et vers lequel tu te diriges lentement. C'est elle. Cette fille à l'incroyable charisme qui commentait le premier match de quidditch auquel t'as assisté. Auquel tu n'y comprenais rien surtout. Et tu détestes ne pas comprendre. Tu t'en souviens, de sa voix qui semblait si sûre d'elle. Une idée cible ton esprit, et ton sourire s'agrandit, tes pieds te guident vers elle. Hésitation. Peux-tu vraiment y aller ? Voulait-elle rester seule ? Accepterait-elle de t'aider ? Inspiration, expiration. Tu te racles la gorge.

"Bonjour, désolé de te déranger, je peux m'asseoir ici ?"

Septembre 2044
Troisième année
@Anwar Elriani

Cela faisait pas encore un mois que tu étais arrivée à Poudlard, ce n’était évidemment pas la première fois que t’es pieds marchaient sur l’herbe du parc où tu te trouvais, ce n’était pas la première fois que tu te retrouvais loin de ta famille, à dormir en collectivité, mais tu aimais ça, et ce château de sorcellerie était devenu ta deuxième maison. Cela faisait maintenant dix ans que tu le connaissais, mais seulement deux ans que tu y avais mis les pieds pour la première fois. Il y a à peine un mois que tu entama ta troisième année, elle avait l’air de se dérouler plutôt bien, à la suite des deux précédentes, qui à part m’envoie à Azkaban de ton père s’étaient déroulées comme tu l’avais prédis, à part bien évidemment la maison dans laquelle tu te trouvais.

Mais malgré cela, tu avais pris tes marques, tu t’étais imposée, là avec ton caractère, avec toi s’était assez simple, tu étais franche et si quelqu’un te gênait, tu le faisais savoir. Tu n’avais pas suivis beaucoup de cours, la plus part, passés à être allongée dans le parc ou à inventer de nouvelles bêtises, choses qui te plaisait beaucoup. Tu avais tant appris dans ce domaine que tu en étais presque devenu professionnel. Au château, tu étais aussi devenu commentatrice de quidditch, la passion commune avec ton père. Les gens pouvaient te regarder comme cela. Mais cette année ou celle d’après, tu visais plus haut, tu aimerais intégrer l’équipe de quidditch des Gryffes Ardentes, pour cette fois, entendre ton nom des micros.

Dans tes temps libres, le soir, tu étais souvent sortit en douce, pour aller soit dans le parc, soit en haut de la tour d’astronomie. Jusqu’à tard le soir, jusqu’à tard dans la nuit, tu regardais les étoiles. Tu avais beau être turbulente, c’était ta passion, rien qu’à toi, tu y voyais beaucoup de choses en elles, tu leurs donnais des noms, et tu leurs inventais des vies. Tu avais appris les constellations par cœur et tu t’amusais à toutes les chercher. Et souvent, tu t’allongeais, sans vouloir jouer, juste en les contemplant. Tu pouvais rester des heures immobile, à laisser ton regard dériver sur chacune d’elle. Elles t’émerveillais.

Perdus dans tes pensées, tu vis un garçon s’approcher. Il portait l’écusson de Gryffondor sur sa poitrail et avait encore une tête d’enfant. Tu en déduis qu’il venait d’arriver. Tu pensais qu’il allait continuer sa route, mais non, c’est bien à toi qu’il parlait, il voulait s’assoir à côté de toi. Tu ne pouvais pas refuser mais tu restais prudente, par peur de te faire entourlouper.

-Heu, oui si tu veux mais qu’est-ce que tu le veux?

Tes yeux se fond hésitant. Que veux-tu, gamin ? Que veux-tu vraiment ? Qu'espères-tu ? Lucidité. Idiot, t'en fais des tonnes pour une phrase, quelques mots. Car tu ne sais pas ce qui te passes par la tête. Les gestes maladroits, tu es bien trop spontané pour être vrai, ou alors juste un brin naturel, tu le vois bien. Qu'est-ce qui te retiens ? Son ton qui te supplie de la laisser seule, ou ta peur irrationnelle du rejet ? Qu'est-ce qui te retiens ? Lances-toi, arme toi de ce courage amer que t'es censé avoir. L'atmosphère soudainement légère quand tu lâches ton ressenti, l'humeur de l'air un peu plus enjoué quand tu laisses transparaître ton sourire. "Rien de particulier, je voulais juste te poser quelques questions, si tu acceptes bien sûr." Ce sourire. Arme mortel que t'avais là, qui entraînait vers toi du plus naïf, à la plus agressive des tensions. Tu ne l’entraîneras peut-être pas, elle, tu n'auras peut-être aucun traitement de faveur, d'elle, qui semble si peu encline à la conversation, mais tu souris toujours, haussant les épaules. 

Tes yeux te taisent alors, d'un mutisme presque arrogant, incontôlé mais prisonnier de ton envie, tandis que les maillons de tes chaînes invisibles se frottent sur le lino en même temps que ta voix continue et résonne.

 "Eum.. tu pourrais me parler de Quidditch ?" Ce n'était pas seulement ça, pas vraiment un mensonge, pas totalement une vérité. Mais est-ce mentir d'omettre des secrets ?

 Un petit pincement au cœur te prend, timide, il toque à ta porte et tu le chasses sans vergogne. Tu les chasses sans tarder ces mauvaises pensées, tu la chasses cette conscience qui te hurles de te taire, qui te hurles de partir plutôt que d'encaisser un non. Mais ta carcasse décharnée s’efface, s'effrite, où elle se confronte aux torrents de l'acuité de ton inconfort, qui à peine perdu le voilà retrouvé, et aux tissus serrés de ton épiderme chamboulé. Tu rougis. Ta peau se chauffe, et tu baisses la tête devant tant de faiblesse de sa part. Gêné, d'une façon bien nouvelle. Décidèment, ce nouveau foyer change tout en toi. Et là où avant, tu aurais posé cette question avec un naturel déconcertant, à présent tu n'arrives pas à articuler le moindre mot de plus.

Tu te mets face à elle, en tailleur, attentif, les prunelles interessés ou confuses, attendant son verdict. Tu caches ta gêne derrière ce rire nerveux, tentant de prendre un air désinvolte. "Te sens pas obligée, je te laisses si tu veux pas." En cet instant face à elle, tu perds pied, tu perds en répondant. La profondeur de ses émeraudes te prends de court. Ses yeux de félin percent tes pupilles, ses yeux en feu, muent par leurs volonté propre. Cette oeillade, c'était splendide, c'était brillant. Le cœur battant bien trop fort dans ta cochlée. Trop longtemps que ça fait partit de toi, cette manie d'élucider. Ou juste d'essayer. D'essayer de comprendre ce qui, dans leurs tête se passait. Et tu t'appliquait.

Tu étais tranquille à savoir si le garçon voulait vraiment te parler. Il était en première année, c’était certain, mais malgré le fait que vous soyez dans la même maison, tu ne l’avais jamais repérée. D’habitude, tu reconnaissais rapidement les têtes mais la, tu n’y étais pas. Tu étais seule et en train de rêver qu’il était venu te déranger. Te connaissant, il faut que ce jeune garçon est une bonne raison pour cela, au risque de finir au lac. Tu ne supportais absolument pas être dérangé, mais en même temps comment pouvait t’il le savoir, Tu n’allais quand même pas mettre de pancarte sur ton front.

En tout cas tu fixas le jeune homme en attente de réponse. Il se lis à parler un peu intimidé. Il voulait te poser des questions donc. Tu n’avais pas le temps à ça, et ça dépendais du sujet surtout, mais tu n’avais pas la tête à blablater pour rien. Tu n’avais pas envie de donner des conseils ou autre. Libre. Seule. Voilà ce que tu aimais et rien d’autre. On pourrait quand même rajouter étoile et quidditch mais c’est tout. Les bêtises tu aimais ça, mais tu le faisais pour t’occuper. Ça te faisais rire, oui mais ce n’était pas un rire sincère. Tu faisais les choses comme elle te venais sans réfléchir. Tu vivais comme tu en avais envie. C’était la seule chose qui comptait. Ton père te manquais c’est sure, mais il fallait que tu restes forte et que tu ne e fasse pas surpasser.

La étais pour toi les choses importantes. Tu devais les garder en tête. C’est pourquoi en ce moment, ton esprit était ailleurs, il n’était souvent pas présent pour les discussions longues ou les questions. Tu ne voulais pas répondre si c’était des questions de cours ou d’orientation dans le château, tu ne le supporterais pas, tu te sentais oppressé dans ses murs, tu attendais qu’une choses, la liberté. Le garçon devait donc devoir avoir bien choisi ses thèmes, pour ne pas se faire rejeter. Tu n’aurais aucune pitié, c’était sur.

Mais il avait vu juste. Il voulait parler de quidditch. T’es yeux s’ouvrirent. Un sourire, bien que minuscule, apparu. Tu étais contente, ce sujet te faisais du bien, tu avais envie d’en parler, et le jeune garçon était aussi insistant. Tu ne pouvais plus refuser, c’est pourquoi tu commença:

-Alors pour commencer, le quidditch, c’est comme une guerre un peu, d’un moment à l’autre, tout peut basculer, souviens toi de la phrase Le plus important n'est pas qui commence le match, mais qui le finit.

Tu t’arrêta. Tu ne pouvais pas lui expliquer des choses qu’il connaissait déjà, c’est pourquoi, tu repris la parole pour faire plus simple:

-Alors déjà pour commencer, dis moi ce que tu connais déjà!

@Anwar Elriani
Phrase en gras pour la CDC—>3 ptn.

Ta frimousse se fend en un sourire soulagé. L'étonnement aura presque peint tes traits si le soulagement n'avair pas avant, gagné la partie. Te détendant imperceptiblement de la pression qui tenait tes épaules prisonnières, ta posture se relâche et ta tête trouve refuge sur ta paume. Ses yeux étincellaient d'une lueur que tu ne connaissais que trop bien. Celle de la Passion. Son visage qui délaisse sa fermeté et son sourire te mettent en confiance. Il y'avait peut-être un peu d'espoir. Parler de sa passion, cela allait sûrement stimuler encore plus la lumière, qui trouve son répit au fond de ses prunelles. Elle parle. Sa voix se fait échauffée, passionnée par un sport encore inconnu pour toi. Elle en parle toujours. Le décrit avec une telle profondeur, que ses mots atteignent brillamment ton coeur. Ton rire résonne, ne sachant pas s'il fallait la croire sur parole, ou prendre ça comme une éclatante façon d'introduire ce sujet qu'elle semble adorer. Une guerre.. Voilà de quoi t'intéresser encore plus. Ta voix se fait pensive, et se débat longuement pour savoir quoi dire, sans cesser de balbultier les idées confuses qui se confrontent dans ta ton esprit. Une guerre. "Je.. Je pense qu'il y avait six joueurs ? Sept ? Je ne m'en souviens plus, ils allaient tellement rapidement. Le mélange de couleurs qui se fondent les unes sur les autres était magifique en tout cas."

Un brin embrouillé, tentant de faire ressurgir le souvenir confus de ce match si animé.

Tu tentes de t'en rappeler. Essorer ta tête de ses pensées, ne laissant que l'image floutée des balais qui filent. Des gradins qui tremblent. Des gens qui hurlent. De la Passion qui suinte de chaque cri, chaque exclamation que poussait la commentatrice en face de toi. Tu tentes de te souvenir des sensations ressenties à chaque soulèvement de foule. À chaque point raté, puis à chaque point marqué. Que d'Émotions. "Je sais qu'on doit marquer dans l'un des trois anneaux disposés à chaque bout de terrain. Et donc, que, logiquement, il doit y avoir un gardien dans l'équipe. Je.. je pense avoir vu plusieurs balles qui voltigeaient dans le ciel. Un gars avec une batte, c'est d'ailleurs très bizarre. Et un match qui se termine sans vraiment que je ne sache pourquoi ni comment. Y'a-t-il une durée précise de jeu ?

Une barrière légèrement franchie.

Tu ne sais pas t'arrêter. Était-ce là ton plus gros défaut ? Penser sans se poser de limites. Juste penser, et dire ce tu penses, sans prendre conscience que cela peut paraître envahissant. Le fil de ton esprit qui ne suit aucun conducteur précis, il pense juste. "C'est quoi un vif d'or ? Je suppose que ça doit être quelque chose d'assez rapide. Le "vif" d'or. Il est vraiment en or ? Et c'est quoi déjà ?" Puis la regardant, encore une fois gêné de tes mots, les joues rougies de ton inconscience. "Désolé.." Désolé tu l'étais. Sans aucun doute.

Tu étais dans ce parc au début assez renfermé. Tu étais là, en train de réfléchir à tous et à n’importe quoi. La, à ce moment où ce jeune garçon s’était approché de toi. Il t’avait tout d’abord agacé de t’avoir dérangé, énervé de ne pas t’avoir laissé seule. Mais à l’énonciation du quidditch tu avais changé. Parler d’une de tes passions t’étais favorable et tu ne pu refuser. Tu avais commencé à parler avec excitation sans vouloir t’arrêter, mais tu ne savais pas si ce garçon de Gryffondor en connaissait déjà pas mal ou pas du tout. Tu écoutais sa première réaction, pour lui répondre avec le plus de détails possible, tu avais envie de lui donner envie.

-Alors pour commencer, il y a huit joueurs sur le terrain, donc quatre dans chaque équipe.

Tu avais décidé de ne pas aller trop vite et de répondre pour l’instant seulement à ses questions, pour ne pas le perdre trop vite. Il avait l’air très intéressé, ce qui te plaisait beaucoup. Ce jeune garçon avec qui tu pouvais avoir une discussion sur ce que tu aimais. Lui qui ne te connaissait pas encore, lui qui n’était pas un autre, qui ne te rejetait pas. Tu profitais de ce moment, sachant que cela n’allait pas durer. Tu voulais paraître gentils, qu’il ne se fasse pas une mauvaise image de toi.

-Oui c’est exacte! Il y a trois anneaux de chaque côté, chaque équipe doit marquer dans un des anneaux opposés à leurs côtés. Les anneaux sont protégés par le gardien qui doit arrêter le souafle. C’est une balle en cuire que le poursuiveur et l’attrapeur ce passe pour marquer. Ce dernier doit aussi attraper le viffet de bronze et d’argent, qui rapportent des points. Et il y a ensuite le batteur. Oui, il a une batte et son but est de lancer avec sa batte le cognard sur les joueurs adverses. C’est une balle assez lourde qui se dirige vers les joueurs.

Tu étais allée un peu vite. Tu étais passionné et tu ne t’étais pas rendu compte que tu parlais à quelqu’un qui ne connaissait presque rien de ce sport. Tu dis donc une pause, pour qu’il puisse te poser des questions, sur ce qu’il n’avait pas compris. Pour qu’il soit le plus informé pour le prochain match. Avec la précipitation, tu n’avais pas eu le temps d’énoncer l’une des choses la plus importante du match. Le vif d’or. Tu t’empresse d’ajouter après sa question :

-Alors oui, le vif d’or, est une toute petite balle avec de ailes, ressemblant aux viffets de bronzes et d’argents. Il a effectivement une couleur doré. C’est assez difficile à l’attraper, c’est le rôle de l’attrapeur. Une fois qu’il est pris par l’un des deux, le match est fini.

Tu t’arrêtas. Il valait mieux parler sûr de courte durée pour que le jeune garçon enregistre bien tout...

@Anwar Elriani désole pour le retard...

Tu écoutes attentivement ce qu'elle dit. Pleinement concentré. Pleinement interessé. Ton esprit rêveur bridé pour un moment. Pendu à ses lèvres, toi l'assidu élève. Elle semblait si passionnée. Et sa passion, elle te la transmettait. Petit à petit tu te retrouvais fasciné. Face aux paroles qu'elle prononçait, les explications qu'elle te donnait. Elle ne faisait aucun autre effort, que celui d'aller doucement, à ton rythme. Te laissant le loisir d'imaginer à ta guise. "J'ai bien compris." Les joueurs sur leurs balais, les balles qui tournoyaient. Le vif d'or qui à toute allure filait, les cognards qui venaient déranger. Ce que tu aurais dû remarqué si tu étais habitué, à voir ce sport qui ne jurait qu'à la rapidité. En cet instant, si ignorant tu te sentais. Sentiment si désagréable qui, aux tripes, te prenait. Tu es né dans le mauvais monde. Ou alors tu as basculé vers ce dernier. La capacité d'adaptation mise à rude épreuve, face aux changements radicaux qui dans ta vie survenaient. Le Quidditch n'était rien, face à ce qu'il fallait que tu saches.

Ce n'était rien d'autre qu'une goutte face à l'Océan.

Habitué à voir des sanctions à chaque violence sur un terrain de jeu moldu, plusieurs choses te font tilter. Tu hésites à demander, encore, ne sachant pas si elle allait ou non se moquer. Tu as bien tout compris. Presque tout compris. Il ne te restera qu'à observer tout ça, plus profondèment lors d'une seconde partie. Mais il reste des choses. Que tu ne devines pas. Que tu ne peux, seul, deviner. Ta voix se fait vacillante d'hésitation. Comme ayant honte de ne pas savoir. Honte de ne pas vraiment comprendre. "Comment cela se fait-il que les cognards soient autorisés ?" Les yeux presque perdus. La question, que tu sais legèrement floue, pour elle. Tu reformules alors. Ou complètes plutôt. Impatient de savoir. Juste pour l'écouter parler, avec la passion qui l'animait. "Je veux dire.. c'est pas dangereux ? Et si la balle casse le balai d'un joueur et qu'il tombe ? Il me semble qu'il y vont un peu.. trop en hauteur." Plongé dans tes reflexions encore. Le visage qui se tend sous ta paume dans une moue, que l'on pourrait presque considérer rêveuse. Ou alors avide. Cela ne dépendait pas de toi. C'était tes traits; ces traitres, qui s'exprimaient d'une façon si particulière. Sans que tu ne t'en rendes compte. "Mais du coup, c'est quoi les règles ? Il n'y a pas d'interdictions ? Tout est autorisé ?" Il te sembalait très improbable que ce soit le cas. Mais plus rien ne pouvait t'étonner.

Tu appréciais se moment, petit moment de passionnés. Tu n’irais pas beaucoup de choses, tu étais très renfermé sur ce genre de chose. Mais le quidditch te faisais rêver. Monter sur un balai et prendre de la liberté t'appelais. Tu aimais ça et tu avais trouvé un rôle dans celui-ci. Tu étais devenue commentatrice de quidditch, ce post qui ne te faisait louper aucun match.
Tu regardais les balles ainsi que les joueurs faire leur sorte de danse, comme un ballet. Au début il t’était difficile de suivre chaque mouvement, dû à la rapidité des actions. Mais maintenant, à force d’analyser, tu arrivais à suivre les matchs. Il ne fallait pas que tu loupes d’actions, pour ne pas fausser tous les spectateurs quand tu prenais le micros.

Ce jeune homme te plaisais déjà. Il te rappelait toi, demandant à ton père le fonctionnement du sport qui t’inspirais maintenant. Tu te souvenais de ta tête fixé sur sa bouche, pour ne rater aucune parole. Tu faisais ces yeux ronds que faisait un enfant qui découvre le monde. Et ce premier année te rappelais ces souvenirs. Il était lui aussi inspiré par ce que tu racontais et tu ne voulais pas le décevoir. Tu attendis qu’il te pose des questions, pour lui répondre le plus juste possible. Celle qui venait, parlait des cognard sur. Il était cette dangereux, mais cela faisait partit de la culture. Tu lui répondis ensuite:

-Le cognard peut en blesser certain, si le batteur n’est pas assez rapide ou si la balle est trop tenace. Mais ne t’inquiètes pas, avec la magie, on peut réparer une blessure en peu de temps.

Tu espérais être gentille. Tu espérais être rassurante fasse à cette énormité. Le quidditch, était le seul, avec les étoiles, points où tu retenais les informations données. Tu en connaissais un paquet, et tu voulais transmettre cette connaissance. Tu te re concentras vers le jeune homme pour continuer la discussion :

-Si il y a a évidemment des interdis même beaucoup. La violence est par exemple interdite. On a pas le droit de faire du mal à quelqu’un à part le cognard. Mais bon, ce n’est pas toujours respecté...

Tu t’arrêtas. Tu commençais à rêver. Tu repensais à avant, comment c’était avant. Oui, le quidditch a bien changé, tes cours de vol t’en avait appris beaucoup. Les périodes que tu n’avais pas connu étaient tout aussi intéressantes. Dans un soupir, marquant le fait que on ne pourrait jamais être rendu au bout de la connaissance tu lui dis:

-Et encore, le quidditch change beaucoup. Il y a très longtemps par exemple, le vif d’or n’était pas une balle. Et il y avait sept joueurs par équipes.

@Anwar Elriani