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02 juin 2020, 09:43
À la cime des arbres  +   S.R 
29 Mai 2045
Troisième année

@Swann Rym

Elfie se leva de la grande salle, pour aller se reposer. Le repas était presque fini mais ce matin elle avait eu des cours à temps plein, et elle avait eu la mauvaise idée de n’en sécher aucun, ce qui n’était pas très malin. Elle été donc aller manger, mais avec le bruit des autres élèves, cela nuit donnait des petites migraines. Elle n’avait pas beaucoup manger et rêvait seulement d’une chose, dormir. Elle descendit de table et se dirigea vers les escaliers qui la mènerait jusqu’à sa salle commune. Elle commença à les grimper, d’un pas assez lent. Cela allait être difficile d’arriver au cinquième étage à cette vitesse, alors, une fois rendu au deuxième, elle fit demi tour, pour arriver au parc. La descente fut plus facile mais ses jambes n’étaient pas prête de faire un marathon.

Elle arriva dans le parc et vit quelques buissons avec un gros arbre au dessus, ce qui faisait de l’ombre. Elle ne se fit pas attendre et s’allongea directement. Elle dormit comme une marmotte et se réveilla seulement une heure et demi après. Elle avait bien dormi entre lèvent qui la berçait ainsi que la matière de l’herbe sur laquelle elle était allongée. A son réveil, le parc n’était plus vide, beaucoup d’élèves qui mangeaient tout à l’heure étaient maintenant dans celui ci. Elfie n’était plus tranquille et ne pourrait plus se reposer. Elle resta quand même allongée pendant dix minutes, en train de regarder ses enfants ou adultes, et ce qu’ils faisaient.

Quand elle regarda en l’air, il y avait l’arbre qui lui avait fait de l’ombre. Elle l’observa et remarqua, qu’il avait un gros tronc et de grosses branches. Il serait parfait pour monter dedans. Il était sécurisé en quelques sortes, avec des branches qui ne casseraient pas sous son petit poids. Elle fit le tour de l’arbre pour voir, où il fallait commencer et vit quelques branches qui faisaient une sorte d’escaliers. Une fois qu’elle les avait atteint, tous serait plus facile. Pour se faire, elle pris une proche avec des deux mains et posa ses pieds, l’un après l’autre sur le tronc, jusqu’à pourvoir passer une des ses jambes par dessus la branche. Elle était maintenant assise et se releva. Elle grimpa quatre cinq branche facilement avant d’arriver dans un trou de branche. Il y avait que des lianes. Ça ne fit qu’un tour dans le cerveaux de la troisième année qu’elle se balançait déjà pour atteindre une autre petite branche, placé à un mètre cinquante. Tous ce passa comme prévu et Elfie continua à grimper.

Elle aimait beaucoup faire ce qu’elle faisait, source d’adrénaline et de liberté.

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

05 juin 2020, 19:41
À la cime des arbres  +   S.R 
Le dernier mois printanier bat son plein sous le soleil éclatant. Un parc peuplés de multiples élèves, profitant des Autres, profitant de mai, et de la saveur estivale prête à arriver. Une après-midi courante, où les rêveurs baignent dans la chaleur de mai, où les sportifs s’entraînent à diverses jeux, où les plus studieux grattent leur parchemin de leur plume gorgée d'encre, ou encore les lecteurs, sous un arbre à l’ombre, profitant de cette pause de lumière pour s’immerger dans l’univers des pages gravées à l’encre.

Le début de l’été se fait doucement ressentir. Peu de vent, pas trop chaud, il fait bon. Une recette idéale, pour une fin de journée agréable. Alors, profitant des doux rayons de l’Astre aux mille feux, je m’allonge auprès d’un arbre au large tronc, et contemple le ciel.

Un bleu azur, une belle couleur, que quelqu’un s’est amusé à peindre sur l’ombre de la nuit. Un drap de soie, sans écume de nuages. Non. Rien. Pas de traces blanches sur le voile du ciel. Seulement sa peinture bleue, et son Soleil ardent. Un oiseau couleur sombre y passe. Il virevolte, frétille des ailes, et s’en va valser, tout étourdi, avec l’Infini de l’Horizon. Ça y’est. Effacé. Le volatile est déjà au-delà, chatouillant les cieux de ses ailes tranquilles. Que ça doit être doux de voler ! Sentir dans tes plumes la brise légère, caresser la cime des arbres, frôler le haut du Ciel… Mirer chaque paysage, d’en bas sur tes pates, ou d’en haut, soulagé par tes membres ailés, de la Tasmanie jusqu’en Ecosse, de l’Alaska jusqu’en Russie, de l'Inde jusqu'au Pérou. Tu peux tout voir, tour vivre, tout ressentir. Tu peux voler.

Voler.

Le rêve de tout homme, depuis qu'il a vu naître en lui, ce souffle d'adrénaline.

Voler.

La Liberté à son paroxysme.

Voler.

S’évaporer d’un battement d’aile vers ton Royaume, Liberté.

Voler.

Une chance que tu as, toi, Oiseau que je ne vois plus. Tu es déjà parti, parce qu’on t’a appelé de là-bas. Tu dois être allègre d’être déjà si loin, et de pouvoir partir à ta guise, selon le gré du vent. Moi. Je ne peux pas. Pas pour l’instant. Mais j’attend cet envol, et l’espère… l’espère…

Un bruit d’écorce gomme mes pensées. Pensées éphémères, à demi dans le songe. Mes pupilles s’empressent alors de mirer l’origine du son intrusif.

Qu..e…?

Quelqu’un. Devant ? Derrière ? Droite ? Gauche ? Non.
Quelqu’un. En haut. Je dirige mon regard brun vers la source de vie.
Quelqu’un, qui semble tenter de rejoindre le Ciel, mais avec les seuls moyens nous étant donnés. Une espérance vive et belle, mais je ne la trouve guère utile. J’aime me balader entre les branches brunes, j’aime caresser les feuilles, allant du vert au jaune, en passant par le carmin, mais jamais je ne pourrais suivre l’Oiseau. Alors ne vaut-il pas mieux rester en bas ?

Elle semble y prendre du plaisir. Tant mieux. Elle grimpe. Elle avance dans son ascension. Tant mieux. Mais moi, je ne viendrais pas. La nostalgie du volatile envolé ne m’en donne point la force. Je veux voler. Je ne peux pas. Je ne rejoindrais pas l’Oiseau sombre. Je me redresse pour regarder l’adresse de la blonde d’en haut. Elle me semble plus âgée, mais je peux me tromper. Je n’ose vraiment croiser son regard. Je me mets sur pieds. Pieds infernaux, j’aurais voulu avoir des ailes ! Non. Swann. Tu es le Cygne. Je suis le Cygne. J’ai bien des ailes enfouies en moi. Mais on m’empêche de les déployer tel que je le veux. Alors, je laisse mes précieuses blanches, petit à petit, se consumer, petit à petit se réduire en cendres, pour ne pas puiser de l’énergie à tenter de voler, alors que je ne le peux pas. Je marche, deux-trois pas, et regarde en hauteur. Je ne lui cacherais pas son plaisir que je pense vain. Je me contenterais de la regarder à l’ouvrage, en passant ma main sur le tronc, caressant l’écorce et chatouillant les feuilles tombantes.

En l’honneur de Flashy
- seconde année RP-devoirs -
Joueuse de Quidditch

06 juin 2020, 22:37
À la cime des arbres  +   S.R 
Elfie, continua sa grimpette. C’était un arbre assez facile à monter, et elle n’avait pas beaucoup de mal à atteindre les branches, les unes après les autres. La troisième année, s’arrêtait souvent, pour admirer le paysage, voir tous ses élèves, jouer, courir, marcher... et tous cela, dans la plus grande des discrétions. La jeune fille pouvait les voir sans aucun problème, mais eux, ne la voyait pas forcément. Elle adorait ça. Elle montait entre chaque observation. Elle était libre de ses mouvements. Elle le voulait oui, cela lui faisait du bien. Elle grimpait, redescendait quand une branche lui plaisait bien, elle était bien. Cela fait presque six mois, qu’elle n’avait plus fait ça, elle se l’était sûrement interdis mais pourquoi, ça elle ne le savait pas. Elle ne savait pas pourquoi elle s’était interdis un plaisir aussi immense. Elle était comme un poisson dans l’eau, et personne, oui personne n’allait lui gâcher ce moment, qui était le sien.

Elle était à un mètre cinquante du sol. C’était si peu, elle l’avait grimpé très rapidement, mais elle prenait les Chemins les plus compliqué, elle repassait plusieurs fois au même endroit, histoire de se remémorer le plaisir. Elle n’était donc pas monté très vite mais elle suait, elle avait bien forcé et elle était bien. Elle trouva une grosse branche, avec deux petites sur les côtes, elle s’allongea, et s’endormi. Elle s’endormi certes, mais pas totalement, elle gardait un œil sur le reste, sur les feuilles qui bougeaient ainsi que sur la beauté de l’arbre. Elle était faite pour vivre dehors, mais dans les airs. Oui, elle rêva qu’elle était sur un balai, pour atteindre le plus haut arbre, et se construire une cabane au sommet. Elle rêvait de pouvoir combiner accrobranche et vol. Têtue comme elle est, à coups sur, elle le fera. Un jour elle restera. En attendant, elle se releva, cette petite pause lui avait fait du bien, elle avait perdu du temps, mais elle avait pu, rêver. Lâcher sa liberté. Elle repris vite son ascension, elle avait geimpé la moitié en hauteur mais il lui restait encore l’autre.

A partir de cet endroit, il fallait être deux fois plus vigilant, les branches devenaient de plus en plus petites et de plus en plus fragiles. Il fallait poser les pieds au bon endroit, pour ne pas tomber. Il y avait quelques buissons en dessous mais déjà, il fallait tomber dessus. Mais en restant ciblée sur les pieds, la jeune fille ne pourrait pas tomber. Il lui restait un passage et elle aurait atteint le sommet, c’était le deuxième comme ça, le premier, elle l’avait passé sans problème. Elle vit une fille la regarder en bas. Elle était intriguée par elle quand elle sauta pour attraper une liane, mais malheureusement, à cause de sa déconcentration, elle pris la mauvaise, la toute fine. Elle cassa. La troisième année, dévala, l’arbre et atténue, pour son plus grand bonheur, dans un buisson. Il piquait un peu, mais au moins, elle n’avait rien de casser. Elle se tourna vers la jeune fille et commença à rougir. Pour se rassurer elle ainsi que l’autre et elle ouvrir la bouché, d’un air gêné :

-Oh, c’est rien, ne t’inquiètes pas, c’est juste que heu, il y avait de l’humidité, c’est tout.

Il y a deux possibilités envisageables: Soit j’ai raison, soit vous avez tord

7 ème année RP- Filière sport et soin InRP
Loustics problématique

31 janv. 2021, 16:22
À la cime des arbres  +   S.R 
La douceur de l’ambiance de cette après-midi ensoleillée et de ce ciel azur surpassant le parc et le domaine tout entier apaise ma conscience. Je mire un instant les tuiles grises servant de toit au château. La lumière solaire projette sur ces dernières les reflets chatoyants de la fin de l’année. Je souris. Puis je porte mon regard brun vers la jeune fille sautillant entre les branches, et cherche l’ombre des feuilles pour me cacher des rayons d’or et perçant de l’astre solaire triomphant au milieu du ciel. Le léger vent caresse mes cheveux qui d’un éclat de vie, s’empressent de voler selon la brise d’été. Longtemps que je n’avais pas été aussi apaisée. Seule.
Je tente de profiter encore un peu plus de la chaleur du Soleil, de la chaleur de mes Semblables, car constamment, mon esprit songe à l’avenir qui m’attend. Toute seule. Encore. Entre le froid des bras de la Solitude. Je soupire, d’un air gorgé de cette étrange lassitude qui saurait détourner mon être de son bien-être présent. Suivant le chemin tout tracé de la jeune aventurière, mais d’en bas, je n’hésite pas à entortiller entre mes mains quelques brins d’herbes aux nuances vertes différentes, auparavant arrachés par mes doigts articulés. Je crois bien que l’Amie des arbres m’a repérée. Et je l’en vois hésitante. J’esquisse un sourire malin qui se loge dans un coin de mes lèvres. Comme si un diable s’était engouffré dans mon être et n’avait que la simple envie qu’Elle tombe de son arbre. Et qu’Elle revienne petit à petit à la réalité humaine : marcher sur la dureté du sol.

Mes Pupilles, traversées par la lueur immaculée du Soleil, gèlent à l’instant où la pauvre branche se brise sous l’impulsion de l’Autre. Trop fine, trop fragile, elle sombre petit à petit vers la terre, loin de ses Semblables. La branche chute. Tombe. Meure. Mais son triste dessein ne m’importe peu lorsque je vois l’aventurière goûter à la tendre chute l’amenant rapidement au sol. Mes lèvres osent s’ouvrir, mais restent muettes lorsque ma camarade trouble mon calme de ses quelques bribes.

L’humidité. Meuh oui.

Je ne détourne pas mon regard ardent de ses yeux émeraudes, mais ordonne à mon bras de se déplier, pour que mon toucher reconnaisse la matière de l’écorce… sèche. Je décroche l’écorce aisément, puis la lance à Celle d’en face. Espérant qu’elle l’attrape je lui lance quelques mots :

« Ouais. L’écorce est d’une humidité… déconcertante. »


Je ricane, dégage mon visage des fils châtains le cachant, puis lui souris, cette fois-ci sans l’ombre d’une moquerie.

« Tu devrais peut-être songer à rester au sol. On est sorcières. Pas escaldeuse-d’arbres-humides, non ? Même si je ne doute pas du plaisir de tomber de deux mètres. »


Rieuse, je ne me prononce pas davantage, puis décroche à nouveau une petite poignée d’herbe avant de l’entortiller entre mes deux index.

À nouveaux, je m’excuse platement devant cet astronomique retard. Merci à toi Plume, pour être tant compréhensive, et j’en suis honorée.

En l’honneur de Flashy
- seconde année RP-devoirs -
Joueuse de Quidditch