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03 nov. 2020, 23:12
Du bout des lèvres
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Parc, Poudlard
26.09.2045



Le parc l'automne est d'une jolie couleur rouille semblable à un brasier endormi. J'adore l'automne. Autant que j'adore l'été, le printemps, l'hiver. Chaque saison apporte son lot de petites merveilles. Comme se promener ici après les cours avec Rafaëla. Se changer les idées après une semaine de cours me paraît plus qu'essentiel en deuxième année. À croire que les professeurs ne se plaisent qu'à distribuer des tonnes de travaux désormais.

Il fait encore bon à cette période de l'année : d'autre élèves ont suivis notre exemple et lisent, discutent ou jouent dans cet écrin incandescent. Je rajuste mon gilet, que la bise a fait glisser. Rafaëla me raconte les derniers potins et j'ai l'impression d'avoir manqué une année entière de rumeurs alors que nous ne sommes arrivés au château qu'il n'y a trois semaines. Je ris à ses imitations et commentaires. Parler avec elle me met invariablement de bonne humeur. Mais, elle évite un sujet : le garçon sur lequel elle louchait pendant la Répartition. Assis à la table des Serdaigles, je suis malgré tout incapable de l'identifier clairement. J'ai pourtant dû le croiser une ou deux fois mais son visage se mélange avec tant d'autres que je ne peux le distinguer. Un sourire en coin, je décide d'aborder le sujet.

- Eh Rafie... C'est qui le garçon que tu regardais dans la Grande Salle à la rentrée ? T'écoutais à peine ce que je te disais, je plaisante.

Aussitôt, elle prend un air mystérieux. J'ai marqué un point il me semble. Je sais qu'elle va tout me raconter. Au fond, elle en a peut-être même envie. Il n'y a pas grand chose qu'on ne partage pas... Et si nous savions pour July et sa petite amie, qui ont aujourd'hui disparues de la circulation, rien d'explicite n'est paru sur les relations amoureuses de Rafaëla. Je croise les bras et lui jette un coup d'œil en coin : va-t-elle me répondre sincèrement ?


[...]



@Rafaëla White, @Merlin Selket vraiment désolée pour ce inconsidéré le retard :sweatingbullets:
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#675C49 | 2ème année RP, Cheer

04 nov. 2020, 17:19
Du bout des lèvres
RAFAËLA, 12 ans
~DEUXIÈME ANNÉE~
• Septembre 2045 •
Parc, Poudlard


————


Ahhh l'automne ! Quelle magnifique saison ! Toutes ces feuilles, si belles, avec leur couleurs magnifiques, rouge, jaune, orangé ou bien encore cuivrées. Elles tombent, ou s'envolent au grès de la douce brise d'automne.
J'adorais me promener dans le parc à cette époque de l'année. Ces balades me changeaient les idées, me détendaient...

Ce jour là, j'étais accompagnée d'Aster ! On pouvait tout se dire mais il y a une chose qu'elle ne savait pas et dont je n'avais jamais abordé le sujet, c'est mes relations amoureuse.
Pendant que nous marchions, je lui racontais tous les nouveaux potins de Poudlard, avec des imitations et tout ! Je trouvais ça tellement drôle et ça amusait mon amie !

Puis elle me demanda, en plaisantant, qui était le garçon que j'observais dans la Grande Salle. Bon c'est vrai que j'ai été très inattentive à ce qu'elle me disais ce jour là !
Je pris mon plus bel air mystérieux et lui dit:

-Bon, d'accord ! T'as gagné ! Du coup, je pense que tu as deviné qu'il était à Serdaigle !

Je marquais une pause pour garder un peu le mystère... Puis je continuais mon récit.

-Il s'appelle Will, Will Robbs. Je rougissais juste en prononçant son nom. On s'est rencontré un soir, on s'est fait peur puis on a finit par discuter... Dans un... placard à balai...

J'étais un peu gênée mais c'est un peu étrange comme rencontre... un placard à balai !

-Bref ! Et du coup on a décider de tendre un piège au concierge et nous sommes repartis dans nos dortoirs. Mais j'ai sus, cette nuit, que ce n'était pas un hasard...

Je lui fis un sourire timide, et continua en rigolant.

-Et... Je lui ai aussi demandé s'il voulait bien venir au bal avec moi et... il as accepter ! Puis après il est venu me voir à l'infirmerie car j'étais tombée dans ces escaliers de malheurs ! Ensuite on c'est entraîner pour le bal, c'était un moment... magique !
Bref ! Voilà tu sais tout !


Ce récit était très long, j'espère ne pas avoir trop ennuyer Aster !

@Aster Fowler et @Merlin Selket ^^

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

05 nov. 2020, 06:33
Du bout des lèvres
Fichu vent !

Installé sur l’une des grosses pierres qui bordaient la lisière du parc, je tentais en vain de trouver une rime pour la suite de mon poème, mon fidèle carnet ouvert sur les genoux, un crayon à l’embout mâchouillé dans la main. Malheureusement, le vent me compliquait la tâche, soulevant sans cesse les pages du cahier, agitant les mèches de ma tignasse presque blanche devant mes yeux.

Bon sang, mais qu’est ce qui rime avec attente ?

Pestant une nouvelle fois à la fois contre la brise et contre mon manque d’inspiration grandissant, je décidais d’en arrêter là pour aujourd’hui, fermant mon carnet à contre-cœur, faisant disparaitre le crayon dans une des poches de ma robe et massant mon postérieur engourdit par le contact prolongé de la pierre froide.

Je pris la direction du lac, vaste étendue frémissante tâchée d’or et de vermeil en ce début septembre. Malgré le soleil éclatant, peu de personnes avaient mis le nez dehors et le rude climat écossais y était pour beaucoup. Resserrant un peu plus ma cape contre moi, je pressai le pas, histoire de me réchauffer un peu.

Au fur et à mesure que j’approchai, les embruns humides se mêlaient à l’odeur des feuilles mortes et de l’humus. Une odeur d’automne, bien loin de celle du Londres auquel j’étais accoutumé. La ville me manquait parfois avec son ronronnement incessant et ses lumières immortelles. Ici, seules les étoiles illuminaient le ciel nocturne, enfin quand elles parvenaient à traverser le manteau nuageux, et il n’y avait que le craquement lointain des branches et le murmure du vent dans les arbres pour troubler le silence. Par moment, je me sentais comme déraciné, comme un poisson hors de l’eau.

Las, je me laissai choir contre le tronc d’un vieil aulne, noyant mes pensées maussades dans les reflets colorés du lac.

Merlin Selket, Première Année, Serpentard

06 nov. 2020, 23:44
Du bout des lèvres
Rafaëla me jauge du regard, un sourire en coin en disant loin sur le sujet, et m'accorde la victoire. J'ai vu juste. Je sourit un peu plus. Elle sait que je la taquine mais c'est vrai : elle n'avait d'yeux que pour ce garçon inconnu de la Maison Bleue. Je trépigne, impatiente de connaître toute l'histoire. Est-il de notre année ? Comment se sont-ils rencontrés ? C'est sérieux ou c'est juste une blague éphémère ? Tant de questions qui me brûlent les lèvres et que je retient en attendant de tout savoir.

-Il s'appelle Will, Will Robbs. On s'est rencontré un soir, on s'est fait peur puis on a finit par discuter... Dans un... placard à balai...

Je hausse les sourcils et me mord la lèvre pour ne pas rire : c'est... peu commun comme rencontre. Pour ne pas dire extrêmement gênant. Mais le plus drôle se sont les plaques rose vif qui s'étalent sur les pommettes de mon amie. Pas de doute, elle, elle est amoureuse. En y repensant, je ne connais rien de l'"amour". Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui me fasse rougir ou battre mon cœur plus vite comme dans les livres. J'aurais tendance à croire que cette une invention niaise pour les jeunes filles naïves, mais la manière dont Rafie en parle évoquant même le destin... je ne sais pas, ça me paraît plus réel, tangible. J'ai un peu l'impression de vivre cette histoire par procuration, vibrant ou frémissant au rythme de ses explications succinctes mais pas pour autant dénuées d'excitations. Je lui souhaiterais presque au cou tellement je suis heureuse pour elle. Mais une part de moi, amère et douloureuse, se demande si un jour moi aussi ce genre de situation m'arrivera. Je rencontrerais donc une personne dont je ne pourrais parler sans rosir ? Tout mon être se scinde en deux morceaux : celui qui rejette en bloc cette idée, peut-être ce dégoût infantile pour les histoires fleur bleue et celui qui rêve que moi aussi cela m'arrive.

Si je souris encore à Rafaëla, sur mon visage est étirée un rictus maladroit pour tenter de cacher ma déception. Personne ne m'a jamais dit qu'il m'aimait moi. Et en même temps comment aurait-on pu me le dire ? Je découvre à peine ces sentiments. Je me sens égoïste de penser à moi alors que Rafie est aux anges : je devrais uniquement me contenter d'être heureuse pour elle. Pour lui cacher mon ressentiment, je me détourne, me remet en marche et fixe au loin les élèves alors qu'elle babille joyeusement. Un en particulier attire mon attention. Adossé à un aulne solitaire, perdu dans la contemplation du lac, il détone dans cette palette de couleur rouillées. Ses cheveux blancs comme neige en particulier. N'ayant pas d'autre raison de le fixer directement, je reviens à mon amie.

- Je suis heureuse pour toi Rafie ! Tu me le présenteras à l'occasion ?

J'en ai réellement envie. Pour lui faire plaisir, pour mieux comprendre cette chose étrange. Mes jambes prennent le chemin du rivage indolent des eaux sombres du Lac et, sans me retourner, je sais que Rafaëla me suis.

[...]



@Merlin Selket et @Rafaëla White
Dernière modification par Aster Fowler le 07 avr. 2021, 16:41, modifié 1 fois.

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#675C49 | 2ème année RP, Cheer

07 nov. 2020, 13:47
Du bout des lèvres
Je vis Aster se perdre pendant quelques instants. J'avais peur qu'en lui racontant ma rencontre avec Will, elle soit triste. Si ça se trouve elle ne connait pas ce sentiment... C'est dommage, j'aimerais l'aider car peut importe ce qu'elle me dira, je sais qu'au fond, c'est encore un sentiment inconnu pour elle.
Son regard dériva vers un garçon, assit là, à la souche d'un arbre, le regard sur le lac, une palette de couleur à la main et... ses cheveux blanc comme neige le différenciait de n'importe quel garçon de Poudlard. Puis elle me demanda si je lui présenterais un jour.

-Mais bien sûr Aster !

Je repensais à ce petit regard qu'elle avait eu en direction du jeune homme et ça me donna une idée !
Avec un peu de chance elle acceptera ! Et puis, il n'a pas l'air d'être le genre de garçon "violent", il a l'air calme et réfléchis. C'est parfait !

-Aster ! Aster ! Aster !

Lui dis-je avec un regard plus mystérieux que jamais.

-Dis-moi ! Est-ce qu'un garçon te plait ?

Je lui adressa un sourire malicieux, sachant très bien que non.

-Tien ! Ça me donne une idée pour passer le temps ! Je fis une pause pour garder mon mystère. Je te paris... Que tu... n'arrivera jamais... à... à embrasser ce garçon là bas !

Je lui montra, d'un signe de tête, le jeune homme au cheveux blanc comme neige, toujours assit au loin. Mon sourire toujours au lèvres, fière de mon pari !

@Aster Fowler et @Merlin Selket :whistling:

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

07 nov. 2020, 22:58
Du bout des lèvres
Le silence qui s'impose après qu'elle m'ait donné son approbation est pesant. Tout les non-dits alourdissent l'atmosphère mais je me refuse à avouer mon inexpérience en la matière. L'omission est aussi une forme de mensonge. Mais elle ne me pose aucune question, aucune remarque : on ne peut pas dire que je mente. Pourtant, instinctivement, mon corps régule sa respiration, le battement de ses yeux, le rictus formé par ses lèvres. Que de manœuvres inutiles, je le sais. Rafaëla lit en moi comme en un livre ouvert. Elle va deviner, si elle ne l'a pas déjà fait. Je n'ai jamais compris comment d'ailleurs. Dans mon dos, je sens souvent les regards noirs : on me dit sèche, cassante et hautaine. Cette fille, elle, est dès le début parvenue à me cerner.

- Aster ! Aster ! Aster !

Rafie me ramène à la réalité. Excitée. Taquine. Ce mélange n'annonce rien de bon pour moi. Elle a dû réfléchir à un quelconque moyen de rendre la monnaie de ma pièce en quelque sorte. Je croise les doigts pour que ce ne soit rien de stupide.

- Dis-moi est-ce qu'un garçon te plait ?

Évidement que non, la question ne se pose même pas. Elle a l'air de penser la même chose que moi d'ailleurs puisqu'elle n'attend pas ma réponse. Plus rapide que je ne l'aurais cru. Ou alors c'est moi qui ment mal. Ça fait un peu mal à l'égo tout de même : c'est si évidement que je ne suis jamais tombée amoureuse ? Rien que l'expression fait peur. Quand on parle d'amour, c'est toujours en utilisant des termes violents : tomber amoureux, un coup de foudre... Je tire sur une mèche de cheveux, consciente de l'étau qui se referme sur moi, prise au piège.

- Tiens ! Ça me donne une idée pour passer le temps ! Je te parie... Que tu... n'arriveras jamais... à... à embrasser ce garçon là bas !

Je suis bouche bée. Comment peut-elle insinuer ça ? Je sens la chaleur affluer de mes joues et je sais d'office que je dois être rouge écarlate, non pas à cause du vent frais mais surtout de colère et de gêne. Elle veut vraiment que j'aille embrasser un inconnu ? Sérieusement. Son petit sourire satisfait me rend furieuse. Pour elle je n'en serais jamais capable hein ? Et bien je vais lui montrer. Je vais le faire. J'occulte la petite voix qui me dit de me calmer, que ce n'est qu'une blague et que je ne vais tout de même pas faire ça. Non. Je vois rouge et rien ne peux me détourner de ce fichu pari. Je fusille du regard Rafaëla comme pour dire "Regarde bien. Regarde, je suis capable de tout. Regarde, c'est pas ça qui va m'arrêter."

Fulminante, je me dirige à grand pas vers ce garçon aux cheveux blancs sous cet aulne dépouillé. Ma démarche est assurée, pas une seule seconde je vacille, je remet en question mes gestes. Un seul objectif : prouver à Rafaëla qu'elle a tort. Arrivée à sa hauteur, je replace mes cheveux derrière mes oreilles pour mieux l'observer. Sans plus réfléchir, je profite qu'il laisse clos ses yeux pour me baisser. Un instant, mon ventre ce noue. Je vais vraiment le faire ? Je jette un coup d'œil à mon amie : elle me regarde, dubitative. Mon détermination s'en trouve renforcée. Hors de question que je lui donne raison. Je reviens au garçon.

Un chuchotement. Du bout des lèvres. "Excuse-moi". Ma bouche s'approche de la sienne. Mon cœur bat la chamade et je ne sais si c'est dû à la proximité de nos visages ou à l'adrénaline. Le vide dans mon esprit. Juste le cœur qui tambourine et le sang dans mon visage. Nos lèvres entrent en contact. Je ferme les yeux. Il sent la terre. Je presse un peu plus fort les miennes. Ce n'est pas si désagréable finalement. Attends quoi ?

[...]



@Rafaëla White et @Merlin Selket :decayed:
Dernière modification par Aster Fowler le 07 avr. 2021, 16:44, modifié 1 fois.

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#675C49 | 2ème année RP, Cheer

08 nov. 2020, 14:17
Du bout des lèvres
Le murmure du vent agitant les feuilles se mêlait avec grâce aux clapotis des vagues s'échouant sur la berge. Emporté par cette douce mélodie, je m'étais laissé allez à fermer les yeux, profitant de la caresse de la brise sur mon visage tandis que je sombrais dans une demi-conscience.

La frustration avait laissé place à une tranquillité nouvelle et je sentis mon esprit s'évader. Il voletait d'idée en idée tel un fragile papillon butinant les milles fleurs de mon imagination. Ainsi apparaissait devant mes yeux clos, chimères imposantes et sirènes enchanteresses, paysages oniriques regorgeant de vie, un ballet élégant d'augureys laissant place à la majesté d'un hippogriffe traversant les nuages et parmi le flots de mes pensées, l'une d'elle se fit plus présente:

Entouré de brume, il n'y avait plus que moi et l'arbre sous lequel j'étais assis. Coupé du monde, j'étais à la fois curieux et apeuré. Un rire cristallin me parvint alors et je la vit. A peine plus petite que moi, la créature approchait doucement, tapis derrière le rideau nuageux. N'osant bouger, de peur que le rêve ne se brise, je contempla muet, l'étrange silhouette se mouvoir avec grâce. J'entendais ses pas léger faire craquer les feuilles. Ma respiration s'accéléra alors qu'elle quitta la brume et que je découvrais ébahit ses traits d'une pureté angélique. Dans un éclair de lucidité, je me souvins alors des histoires de vélanes que me contait mon grand-père et je compris. La créature loin d'être farouche, approcha alors plus près encore, franchissant les derniers mètres qui nous séparaient, plantant son regard ambré dans le mien. Son odeur fleurie m'ensorcelait et je me noyais peu à peu dans le feu de ses iris. Grisé par ce rêve si palpable, j'étais comme un pantin désarticulé, incapable de réagir, incapable de penser. Et alors, que je luttais intérieurement pour ne pas sombrer, je senti ses lèvres se poser sur les miennes.

Surpris par ce contact si tangible, je repris brutalement contact avec la réalité et, obéissant à mon instinct, repoussai au loin l'assaillant qui tomba les fesses dans l'herbe. Choqué, je me retrouva alors nez à nez avec une jeune fille qui devait avoir à peu-près mon âge et qui, a en jugé par ses joues rouges et son regard penaud, devait être aussi confus que moi.


@Rafaëla White et @Aster Fowler

Merlin Selket, Première Année, Serpentard

08 nov. 2020, 16:35
Du bout des lèvres
Aster est devenue rouge de colère et de gêne. Déterminé à gagner ce pari, elle s'éloigna d'un pas décidé vers le jeune homme. Je ne l'avais jamais vu comme ça ! En tout cas, elle est très courageuse, je comprend mieux pourquoi le choixpeau l'a envoyé à Gryffondor. Moi, je ne trouve pas que je suis très courageuse... En tout cas, pas pour ça, je suis bien trop timide pour aller embrasser un garçon, que je ne connais pas, juste pour gagner un pari.

Arrivant à la hauteur de notre pauvre victime, elle me regarde, je suis intriguée et je me demande si elle va vraiment le faire maintenant qu'elle est là. Elle regarde de nouveau le jeune homme et... l'embrasse !
Je ne savais plus comment réagir, j'étais fière de mon amie qui as eu un très grand courage et désolé pour le garçon qui, lui, n'a rien demandé et c'est retrouvé, la cible d'un stupide pari. Je lui avait dis ça pour rigoler et pour la sortir de sa zone de confort, mais jamais je n'aurais crus qu'elle allait vraiment le faire !

Le garçon, surprit, l'a repoussa et elle tomba dans l'herbe. C'était une situation un peu malaisante pour les deux, il faut que j'y aille.
Je courus vers Aster et regarda la victime de mon pari et lui dit:

-Je... Je suis vraiment désolé... C'est ma faute ! J'ai lancé ce pari à mon amie pour la sortir de sa zone de confort. Je suis vraiment navré...

Je regarda Aster qui, elle, n'avait pas l'air très déçu pour ce premier baiser improvisé !

-Heu... Sinon je m'appelle Rafaëla et elle c'est Aster, nous sommes toutes les deux à Gryffondor et toi ? Lui dis-je en lui adressant un sourire.

@Aster Fowler et @Merlin Selket

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

12 nov. 2020, 23:51
Du bout des lèvres
Oh. Mon. Dieu. Je l'ai fait. Je l'ai vraiment fait. Je n'y croit toujours pas. Seule la légère sensation de fourmillement dans mes lèvres me prouvent que ce n'était pas un rêve. Ou un cauchemar plutôt. Par Merlin, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai tellement honte... Fondre ainsi sur un inconnu mais qu'est-ce qui m'aie passé par la tête ? Quand j'y repense, mes raisons me semblent toutes plus absurdes les unes que les autres. J'aurais tout simplement pu ne pas réagir, ignorer ce pari, cette plaisanterie au fond. Cela m'aurait éviter d'avoir à éviter son regard.

Il est abasourdi. Je n'ai pas besoin de lui jeter un coup d'œil pour m'en rendre compte, tout le monde aurait réagi de cette manière. Me sentant scrutée, je ne peux m'empêcher de rougir violemment. Pas moyen de relever la tête et de soutenir son regard. Je fuis. Tout mon courage, toute l'adrénaline dans mes veines s'est dissipée lors de ma chute. J'ai tellement honte. J'entreprends d'épousseter ma jupe, de déloger les brins d'herbes. Pour me donner une contenance. Faire comme si rien ne c'était passé. Impossible. Je les sens. Je les sens ses yeux sur moi. Si seulement il pouvait détourner le regard. Je ne sais pas comment réagir. Je ne sais pas où me mettre. Je voudrais disparaître. Je comprendrais qu'il m'agonise d'injures, qu'il éclate de colère, que sa main frémisse de me gifler. Mais son silence, je ne sais l'interpréter. La confusion, le choc, je les devine. Mais je suis incapable de prédire ses réactions. Mais comment le pourrais-je ne sachant pas comment je vais moi-même réagir ? Une seule chose est sûre : il faut assumer.

Encore à terre, je vois Rafaëla accourir. Elle non plus n'a pas l'air de savoir quoi faire ni quoi dire. Je la fusille du regard bien que je sache que ce n'est pas de sa faute. Cela serait de la mauvaise foi que de ne pas le reconnaître. Je me redresse, grimaçant en sentant ma fesse endolorie : pas de doute j'aurais une belle ecchymose. Dansant d'un pied sur l'autre je supplie presque du regard mon amie d'expliquer la situation. Lorsqu'elle s'excuse, je me sens encore plus coupable : c'est moi qui devrais m'excuser. En plus de passer pour une folle, je dois ressembler à une demeurée. Super Aster...

- Heu... Sinon je m'appelle Rafaëla et elle c'est Aster, nous sommes toutes les deux à Gryffondor et toi ?

J'écarquille les yeux. Qu'est-ce qu'elle fait ? On ne pourrait pas s'excuser et se sauver en priant pour ne plus jamais le recroiser ? La réponse m'apparaît clairement. Non. J'inspire profondément. Lève les yeux. Croise les siens. Me mords la lèvre. Pas questions de détourner le regard. Je lui adresse un petit sourire contrit et un murmure inaudible : "Désolée"


[...]



@Merlin Selket et @Rafaëla White
Dernière modification par Aster Fowler le 29 nov. 2020, 15:43, modifié 1 fois.

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#675C49 | 2ème année RP, Cheer

19 nov. 2020, 16:40
Du bout des lèvres
Le retour à la réalité avait été aussi brusque qu'une charge d'éruptif et un moment passa avant que Merlin ne retrouve l'usage de la parole. Il entreprit de se relever, appuyant son dos courbaturé contre le bois dur de l'arbre.

" Qu'est-ce qui... Enfin je... C'est que..."

Ouvrant et refermant la bouche comme un poisson hors de l'eau, il était ridicule et le savait. En fait, ils étaient tous ridicules. Il faut dire la scène avait de quoi être cocasse entre lui et sa merveilleuse imitation d'une carpe, son agresseur qui aurait pu disparaitre dans un trou de souris et sa comparse qui était accouru aussi discrètement qu'un éléphant apeuré, ils formaient un sacré trio.

Se massant les jambes engourdit, le jeune homme leva les yeux vers celle qui l'avait embrassé quelques instants plus tôt et se remit à bafouiller :

" Je... Je suis désolé de t'avoir pousser dans l'herbe... Je ne m'attendais pas à... Enfin tu vois... Mais euh, c'était pas désagréable ! C'est pas ce que j'ai voulu dire mais c'est juste que... Enfin..."

Les deux jeunes filles le fixait sans ciller, mi choquées, mi amusées par la tournure bancale du message alors que le Serpentard prenait peu à peu conscience que plus il parlait plus il s'embourbait dans un argumentaire impossible. Finalement, il soupira et, croisant le regard azur de celle qu'il l'avait envoyé sur les roses, ajouta avec un sourire pataud :

"Vous devez vraiment me trouver idiot."

Merlin Selket, Première Année, Serpentard