Arc I: Début des troubles

Parc, Poudlard, Écosse

Novembre 2045

Elizabeth Merrow, Robert Hoard et Samuel Falkner

Le jeune fille munit de son écharpe et de son bonnet aux couleurs de sa maison, avançait dans le Parc, en compagnie d'un élève de sa maison qui était lui aussi en première année, avec lequel elle avait sympathisé quelques heures plutôt. À chacun de ses pas, ses pieds s'enfonçaient dans la terre mouillée. Elizabeth veillait à ne pas tomber au sol, pour ne pas rentrer pleine de boue à l'école. Comme la jeune fille était très concentrée sur sa marche, elle faillit ne pas entendre la question que Robert lui avait posé.
Elle tourna la tête vers lui, puis lui répondit en continuant sa marche de canard:
- Il ne faut pas oublier que nous sommes dans le monde de la magie; si un incendie à lieu, un professeur l'éteindrait d'un coup de baguette !
Ils continuèrent leur chemin jusqu'au lac, et passèrent devant la cabane du garde chasse. Après quelques minutes de marche silencieuse, un vent brusque souffla. Devant cette descente soudaine de température, la Poufsouffle enfonça ses mains dans ses poches, démunis de gants. Elle sentit sous ses doigts, son carnet et son crayon, et décida de les prendre pour dessiner le magnifique paysage qui s'offrait à leurs yeux:



Après quelques coups de crayon, Elizabeth remarqua qu'une sorte d'île à moitié englouti se situait à quelques mètres du bord du domaine de l'école. Curieuse elle plissa les yeux et se souvint d'un extrait qu'elle avait lu dans un livre:

La forêt interdite n'est plus accessible pour personne venant de Poudlard, une partie est immergée.

Elle tourna la tête vers son camarade, et lui dit en pointant du doigt la forêt interdite:
- Regarde là bas, d'après mes souvenirs, je crois que c'est la forêt interdite. Comme elle n'est qu'à quelques mètres de l'île où nous nous trouvons, je te propose qu'on aille jeter un coup d'oeil. Qu'est ce que tu en dit ? Comme ça je pourrais faire quelques dessins à envoyer à mes parents ainsi qu'à mon petit frère...

Robert prit quelques instants pour admirer le paysage. Sous la surface des formes sombres et pointues s'agitaient aux gré des courants, il fit un tour sur lui même. L'endroit ne ressemblait en rien aux dessins et descriptions qu'il avait pu lire dans ses livres d'école. Une surface immense de flotte sombre s'étendait à perte de vue, à la place des montagnes qui aurait dû cerner l'école il n'y avait que de la grisaille. C'était une mer sans horizon.

Seules des ombres pointues en face d'eux se découpaient dans le brouillard. Elles surgissaient de l'eau, Robert en conclua que c'était les cîmes des plus hauts arbres. Là bas la montagne devait prendre son pied et le fond de l'eau remontait jusqu'à l'autre rive. Si le temps avait été meilleur il était probable qu'il aurait pu distinguer l'orée de la forêt interdite dont les dangers étaient si souvent décrit dans son Histoire de la Magie moderne. Elle devait être là à une centaine de mètres peut être même en étaient ils au pied avant que les eaux n'aient monté.

-" Tu crois que c'est vrai ? Ce que l'on raconte. Demanda Robert à sa nouvelle amie. Ce que j'ai pu lire dans les livres, sur des loups garous, des centaures et des araignées Géantes. Ça ressemble à des comptes pour effrayer les enfants."

Ils étaient tout les deux à quelques mètres du bord du lac. Devant eux, au dessus de l'eau, s'étendait un léger brouillard. Les deux Poufsouffle s'étaient arrêtés, observant la forêt interdite, qui se situait à une centaine de mètres d'eux. Le silence régnait, jusqu'à ce que Robert le rompit en lui demandant:
-Tu crois que c'est vrai ? Ce que l'on raconte. Ce que j'ai pu lire dans les livres, sur des loups garous, des centaures et des araignées Géantes. Ça ressemble à des contes pour effrayer les enfants.
Elle regarda quelques minutes la forêt, avant de lui répondre:
- Je pense que toutes les histoires sont basées sur au moins un élément réel, qui a été modifié... Donc si on réfléchit comme ça, on pourrait presque penser qu'on vit dans les contes effrayer les enfants, comme tu dis. Donc on ne doit pas s'inquiéter, on n'a vu aucune de ses créatures dans le parc.
Elizabeth fixa le lac silencieusement. Sa surface ondulait, dû au vent qui frappait. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression que la forêt l'appelait. "C'est sans doute mon imagination " se dit elle. Mais les voix continuaient de susurrer son prénom, jusqu'à ce que la jeune Poufsouffle comprit qui étaient les auteurs de cette farce: Iratus ainsi que Ratio "les deux voix qui vivaient dans sa tête".
- C'était très drôle, lança Elizabeth de façon ironique, vraiment, chapeau les gars. J'ai failli sauter dans l'eau pour aller nager jusqu'à la forêt.
"T'as vu Ratio, notre blague était parfaite" répondit Iratus en rigolant (toujours à l'intérieur de la conscience d'Elizabeth). "Espèce de crétin", soupira Ratio "je t'avais pourtant dit que ça allait jamais fonctionner...". Pendant que les deux voix se disputaient à l'intérieur d'elle, la première année se retourna vers son ami, et s'excusa:
- Désolée Robert, j'ai deux voix dans ma tête... cela peut te paraître bizarre, mais c'est deux voix qui n'existe que dans mon imagination... Ils viennent de me faire une blague, qui n'était pas drôle... Mais bref...
Elle détourna le regard et rougit légèrement. Ces deux voix ne lui causaient que des problèmes, et bien sûr, le problème c'est qu'elle ne savait pas vraiment pourquoi est ce qu'ils étaient dans sa tête. Au moment où elle allait parler à Robert qui venait de lui répondre, elle entendit des pas arriver de derrière eux. Elle se retourna et vit un garçon qu'elle avait déjà vu auparavant, mais n'arriver plus à se souvenir de qui c'était. Il se dirigeait vers Robert et elle.

Un jour comme les autres, l'air commence à se rafraîchir en ce mois de novembre, et Samy a enfilé sa grosse cape en peau de lapin pour sortir de la cabane ce jour-là. Il effectue sa ronde en pleine journée, près des berges du Lac, pour s'assurer qu'aucun élève n'a eu la stupide idée d'aller s'y baigner. C'est déjà arrivé, l'an passé, on le lui a raconté. Depuis, le sorcier fait bien attention, et, quand il se trouve au bord du rivage, il jette toujours un coup d'œil à ce qui se trouve dans l'eau.

Alors qu'il se balade sans but précis, Samy voit deux étudiants lorgner l'île d'en face, sur laquelle se trouve la forêt interdite. Il marche d'un pas tranquille dans leur direction, comme pour les surveiller de plus près. Les deux ont l'air proches, ils ne viennent pas de se rencontrer. Voyant qu'il est observé, l'apprenti décide d'intervenir dans la conversation. De toute façon, il est trop tard pour filer.

« Bonjour vous deux. Qu'est-ce qui vous intrigue comme ça ? »

Il ne prend pas le temps de se présenter. Après tout, il a seulement deux ans de plus que les plus grands élèves, ceux en septième année, et aime que les adolescents le traitent comme s'il était leur semblable, et pas à coup de vouvoiements, de phrases alambiquées et de révérences désarticulées. Non, c'est un gars normal, un jeune étudiant de 19 ans, qui vit sa meilleure vie dans le parc. Un homme simple, en somme.

Coucou, je me tape l'incruste

Elizabeth sursauta quand le jeune homme leur adressa la parole. Il était jeune, et devait avoir dans les alentours de 18/19 ans. Elle le regarda en clignant des yeux, puis répondit:
- Bonjour... nous sommes venu ici après une promenade dans le parc. Nous sommes intéressés par la forêt qui se trouve à quelques kilomètres d'ici... Veuillez nous excusez si nous n'avions pas le droit de venir jusque là...
Elle éternua, dû au vent fort qui soufflait sur eux. Elle resserra son écharpe autour de son cou, et remit son bonnet en place. La forêt interdite était très intrigante en effet. En vérité, Elizabeth était plus intriguée par le mot "interdit", que de la forêt, même si visiter celle ci ne lui poserait aucun problème.
"J'le connais lui" fit une voix dans sa tête."J'crois déjà avoir entendu des trucs à son sujet..." c'était encore Iratus. Il confirmait ses doutes sur l'identité du garçon, mais secoua la tête pour le faire disparaître.
- J'aurais une petite question à vous posez, si ça ne vous dérange pas... Mais pourquoi est-ce que la forêt est appelée "forêt interdite" ?
Malgré le fait qu'il y avait très probablement des animaux et créatures magiques dangereuses, la jeune Poufsouffle voulait être sûre de "l'histoire" de la forêt. Elle avait une qualité, qui pour elle était un énorme défaut, la curiosité. Un jour, elle s'était levée à 03h du matin pour vérifié une information qui l'empêchait de dormir. Le combo voix dans la tête + curiosité "hyperbolisée" la décrivait donc comme une fille très bizarre. Elle jeta un coup d'oeil sur "l'île" de la forêt, en tournant légèrement la tête: un épais brouillard venait de se former autour de celle-ci.

La fillette prend la parole en premier, et immédiatement le vouvoie. "Zut, c'est raté ! Elle semble gentille, et paraît presque craintive lorsqu'elle s'exprime. Samy lui répond alors du tac au tac et tente de l'apaiser.

« Non mais il n'y a pas de mal, je voulais pas vous effrayer ! Tant que vous restez sur la rive et ne traversez pas, vous pouvez bien aller où vous voulez ! »

Son camarade, lui, semble vouloir garder le silence et la laisser s'exprimer à leur place à tous les deux. Pas un bavard, donc ? Pas de souci, l'apprenti s'adapte à son public. La jeune élève avec qui il s'est entretenu un instant auparavant semble à présent prise dans un dialogue intérieur, ce que Samy interprète comme un manque de confiance en soi et en les autres qui la pousse à réfléchir profondément à l'emploi de chacun de ses mots. Et puis, après avoir vraisemblablement pesé le pour et le contre, l'enfant reprend la parole, toujours aussi timidement.

« Non, ça ne me dérange pas du tout d'y répondre, tu sais je suis garde-chasse, alors la forêt, je pourrais vous en parler pendant des heures ! Par contre, je vais te demander de me tutoyer, j'suis pas un fossile ! Ou alors si, mais j'en ai pas conscience. »

Tout sourire, le jeune homme avance un peu, s'approche du rivage, et s'arrête juste avant que ses pieds n'entrent en contact avec l'eau glaciale du lac. Puis, il s'assoit dans le plus grand des calmes pour commencer son récit, après avoir fait un signe de la main aux deux adolescents, les invitant à le rejoindre.

« Déjà, faut savoir que si elle s'appelle forêt interdite, ça sous-entend que vous avez interdiction formelle de vous y rendre, d'ac ? C'est pas une blague, c'est très dangereux là-bas derrière. »

Il attend l'approbation des deux amis pour reprendre son récit.

« Pas mal de monde a peur quand il voit une araignée dans son lit. Dites-vous que dans la forêt, les p'tites araignées, vous serez contents de les croiser tant c'est silencieux et glacial comme atmosphère, et chaque créature que vous croiserez sera au moins 200 fois plus inquiétante qu'une simple araignée. Si elle est interdite, c'est pour deux raisons : déjà, pour vous. Vous avez sûrement déjà entendu parler de récits traumatisants d'évènements passés dans la forêt. Si vous estimez que, comme Harry Potter et ses amis, des centaures viendront à votre secours, vous vous fourrez le doigt dans l'œil. De l'autre côté, vous êtes seul et contre tout, en territoire inconnu. La seconde raison pour laquelle cette forêt est prohibée, c'est que c'est une réserve impressionnante de faune et de flore unique, que l'on souhaite préserver. Y vivent des créatures absolument spectaculaires, comme des licornes, qu'il ne faut surtout pas déranger. De même, on y trouve des plantes rarissimes utiles pour les potions et autre, qu'il ne faudrait surtout pas condamner. Bref, toutes ces raisons font que la forêt interdite porte très bien son nom. Et croyez-moi, pour m'y rendre régulièrement, elle fait froid dans le dos. »

Samy étire son dos courbé, et fait craquer ses articulations tout en fixant les petits clapotis de l'eau au loin. Vraiment, il aime son job.

Comme si la forêt avait voulu se dévoiler aux deux jeunes gens, la brume s'était écartée. Disparaissant entre les cimes grimpantes d'une forêt septentrionale. Face à cette scène romanesque un frisson parcourue l'échine de Robert. Il lui semblait être si petit par rapport à cette vieille forêt.
Une voix aux tonalités plus âgé le fit sursauter. En se retournant le jeune Poufsouffle s'aperçut qu'ils avaient été rejoins par un jeune homme. Il ne l'avait encore jamais vu mais son attitude à l'aise lui laissa croire que c'était un professeur.
Ne sachant pas trop s'il allait les réprimander Robert préféra peser le poid de ses mots. Ce n'était pas du tout le cas d'Élizabeth qui l'avait pris de vitesse. Robert la regarda avec des yeux tout ronds. Il aurait peut être était plus sage de ne pas annoncer d'entrée de jeu que la forêt s'appelait, Forêt interdite. Après tout le nom parlait de lui même et puisqu'elle avait révélé être déjà au courant il aurait du mal à prétendre tout en ignorer.

Heureusement le jeune homme se présenta comme le garde chasse et ne semblait ne pas juger leur présence comme une entorse au règlement. Ils avaient donc le droit d'être ici. Robert laissa échapper un discret soupir de soulagement et écouta attentivement le récit du fossile.
Soucieux de ne pas le froisser Robert prit bien garde à accéder à sa demande.
-Et as tu déjà eu l'occasion d'y aller toi même? Je veux dire, vous ne semblez pas avoir beaucoup d'expérience. Demanda Robert innocemment.

Le vent soufflait légèrement sur le petit groupe situé au bord du lac. L'apprenti garde-chasse s'assit à quelques centimètres de l'eau et demanda à Elizabeth de le tutoyer, en expliquant qu'il n'était pas un "fossile". À ces mots, la jeune Poufsouffle écarquilla les yeux, et baissa la tête, un peu honteuse. Elle s'assit également sur le sol froid, à une distance raisonnable de son aîné. Carnet sur les genoux et plume en main, elle écrivit tous ce que l'apprenti garde-chasse disait: l'histoire de la forêt interdite la passionnait, elle voulu donc garder une trace de ce moment. Durant son monologue, Elizabeth tourna la tête vers son interlocuteur, et décida de dessiner un croquis de jeune homme, avec l'île en fond, pour le redessiner ensuite plus tard, au calme. Lorsqu'elle passa quelques coups de plume sur une page vierge, elle entendit Robert, également à ses côtés, poser une question qui était, du point de vue d'Élizabeth, dite de façon plutôt indélicate. La première année lui donna un léger coup de coude pour se taire, et reprit en regardant l'apprenti garde-chasse:
- En fait, sa question serait plus tôt: est ce que tu es déjà allé dans la forêt interdite seul ? Tu te fais accompagner par quelqu'un ? Parce que tu à l'air très jeune... Personnellement j'aurai dit maximum 19 ans... et comme tu l'as dit, c'est dangereux...
Elle écouta sa réponse, tout en regardant l'horizon: la brume s'était dissipée depuis une bonne minute, et la grande forêt, imposante, était bien visible.
- Au fait, désolée pour l'indiscrétion mais, tu ne nous as pas dit ton prénom... Moi c'est Elizabeth, et lui Robert. On fait parti de la maison Poufsouffle.
En disant cela, elle montra son ami et avait fermé son cahier.
- J'ai également une autre question: tu as dit qu'il y avait des créatures spectaculaires là-bas, mais si elle s'échappait de l'île pour X raison, tu chercherais à les ramener sur l'île ou les laisser partir ? Et si leur raison était d'attaquer Poudlard, et que tu devais te retrouver à combattre contre elles, tu ne les tuerais pas n'est ce pas ?
Elle reprit son souffle, après avoir enchaîner deux questions:
- Je sais que je pose beaucoup de question, dit elle embarrassée, mais c'est sûrement une occasion presque unique de pouvoir apprendre des choses sur cette mystérieuse forêt....

Samy laisse son regard se perdre entre les arbres. Il vient de leur dire que la forêt fait froid dans le dos, pourtant il n'a pas été tout à fait honnête avec les deux enfants. Cette forêt, il l'adore. Elle regorge d'espèces et de plantes en tout genre, elle est sublime, et terriblement calme. Il ne s'y installerait certainement pas pour vivre, mais y rester une ou deux semaines, pour faire des recherches, analyser les écosystèmes et rencontrer des créatures, ça, ça lui plairait bien.

Lorsqu'il pose à nouveau son regard sur les élèves, il se rend compte que la fille note absolument tout ce qu'il dit, et cela l'amuse. Il a l'impression d'être un professeur, lui qui pensait ne jamais se tourner vers l'enseignement. Et pourquoi pas, après tout ? Parler de sa passion à des élèves motivés, avoir accès à une réserve d'animaux, passer ses journées dehors, il y a pire comme cadre de vie. Il faudra qu'il y réfléchisse, mais ce projet le tente bien, tout d'un coup. Enfin, il n'en est pas là, il commence à peine à travailler. Il verra plus tard pour postuler ailleurs.

La question de Robert le vexe et le ramène bien vite à la réalité. Lui qui prône la bienveillance, il n'a pas l'habitude d'être si peu respecté. Il essaie toujours d'être proche des élèves, et de devenir leur copain, mais il a aussi ses limites, limites que le garçon dont il ne connait toujours pas le prénom est à deux doigts de franchir. Qu'on critique son manque d'expérience, ça le met en rogne. Et ses études, elles comptent pour du beurre ? Et si on l'a embauché dans une prestigieuse école de magie, c'est parce qu'on ne trouvait personne d'autre, c'est ça ?

« Attention à ce que tu dis, s'il te plaît. »

Incisif, c'est le ton qu'il a employé pour parler. Heureusement, la jeune fille semble avoir compris l'erreur de son camarade et le corrige.

« J'ai 19 ans, et un mentor un peu trop âgé pour faire le voyage chaque semaine. Hagrid fatigue, il ne peut plus se permettre de marcher autant. Du coup, ça m'arrive souvent d'y aller seul. Je suis formé pour, c'est mon boulot, il ne peut rien m'arriver. Vous par contre, vous ne tiendriez pas 10 minutes. Il y a pas mal de créatures malveillantes, il faut les avoir étudiées pour savoir comment ne pas les offenser. »

Il ne veut vraiment pas être blessant dans ses paroles, surtout pas envers la fille, mais les paroles de son ami lui restent encore dans la tête, et il est toujours un peu tendu.

« Je m'appelle Samy ! Enchanté, ravi de vous connaître tous les deux. On a plus en commun que ce que je pensais, je viens de Poufsouffle aussi ! »

Une question sort de nulle part et l'interloque.

« Euh, et bien si ça peut te rassurer, ce n'est pas prêt d'arriver. Si j'en ai la possibilité, je les endors, les soigne et les ramène de l'autre côté du Lac. Si la situation dégénère vraiment, j'imagine que je devrais agir en conséquence ? Mon boulot premier est d'assurer votre sécurité, alors je n'hésiterais pas une seule seconde à abattre la créature si l'un de vous se faisait attaquer. Il n'y a aucun mal, pose tes questions ! Si il t'en reste, tu pourras m'envoyer un hibou, j'y répondrai avec plaisir ! Et puis sinon, tu sais où se trouve la cabane, n'hésite pas. »