Une belle journée qui se passait bien, une de plus. Enfin qui se passait plus ou moins bien. Vannina était désormais accroupie au niveau du sol, hésitant à se mettre à plat ventre pour appeler sa minette. Filomène avait été effrayée pendant leur promenade et avait bondi des bras de la cheffe de chœur, la griffant au passage. La jeune femme se retrouvait ainsi bien embêtée, ne sachant pas ce qui avait bien pu provoquer une telle réaction sur son familier. Un bruit auquel elle n'avait pas prêté attention, un mouvement brusque si rapide qu'elle en l'avait pas vu ? Elle aurait bien aimé pouvoir le deviner afin d'user de la méthode la plus efficace pour apaiser sa boule de poil. Dans tous les cas, quelle idée, de mettre à portée d'enfants et de pauvres bêtes sans défenses des éléments perturbants, ou s'ils ne peuvent être déplacés, mettre des êtres innocents et sans défense à proximité !

Ne sachant s'il fallait procéder par un rappel sonore, olfactif ou visuel, Vannina essayait d'interchanger les techniques, en alternance. Le visuel commençait visiblement à porter ses fruits, la petite frimousse timide se relevait peu à peu. La douce voix se fit entendre à nouveau, aussi faiblement que possible.

- Minette... Filomène ma chérie reviens vers moi, tout va bien...

Complètement absorbée par sa tâche, la jeune femme semblait avoir oublié le monde extérieur qui l'entourait, ses bruits comme ses dangers.

Je vous laisse me dire si ça vous convient

Je me promenais comme à mon habitude, dans le parc, j’aimais bien cette endroit surtout quand il était calme. Je courait sa me faisais tu bien et puis je m'amusais c'était sa l'essanciel. Je regardais par ci, par là. Tout d'un coup un chat blanc avec quelques rayures grises passa à toute allure entre mes jambes, me désuilibrant et me faisant glisser, je retomba sur les fesse. Ouf qu'il n'y avait personne autour pour me regarder me vautrer par terre. Je me sentie rassurer car je n'ai pas eu mal et tout allait bien. Du moins c'est ce que je pensais.

Car en me relevant je vis une lumière au sol. Je frotte un peu me vêtement et mes yeux tous poussiéreux puis me pencha pour regarder cette étrange lumière. C'était ma montre qui réfléchissais la lumière du soleil. Je le pris et elle était un peu rayer et le contour métallique était tombé mais rien de grave. Je la remis vite fait à mon bras. Regardant l'heure au passage, je me rendis compte que c'était l'heure de mon rendez vous avec Sophie, ma nouvelle amie. Alors là je me mis à courir plus vite que mon précédent footing. Je m'essoufflait vite, plus vite que je ne le pensais. Soudain, je heurta la cheffe de cœur de poudlard. Je me releva, toute honteuse et m'excusa tout en restant très gêné.

Filomène se rapprochait de plus en plus, lentement mais sûrement. Elle était presque aussi craintive que lorsque Vannina l'avait ramenée chez elle après l'avoir retrouvée, cela faisait peine à voir pour la cheffe de choeur qui aimait tant sa bestiole depuis ce jour. Tant de mois à la nourrir, la cajoler, la soigner ; y penser rendait la jeune femme nostalgique, elle s'était attachée à sa protégée comme à une enfant dont elle aurait eu la charge avant de décider de l'adopter.

Alors que Filomène se trouvait à quelques centimètres de la main qui ne demandait qu'à la caresser, cette même main se retrouva ébranlée dans un élan de déséquilibre. Une enfant qui venait de la percuter, sans qu'elle ne l'entende venir évidemment. Cette inattention lorsqu'elle était occupée avec un animal avait déjà porté préjudice à la magizoologiste de formation qu'elle restait en dépit de ce que laisserait deviner son poste actuel, qui avait déjà tant concentré son attention sur une créature qu'elle n'avait pas prêté attention à la météo, si bien qu'il s'était mis à pleuvoir alors que la créature craignait l'eau.

Filomène s'enfuit plus loin se cacher, Vannina l'observant avec une expression impuissante avant de se retourner vers la fillette gênée. Il fallait la rassurer, et lui faire penser à autre chose. Elle arbora donc un sourire bienveillant, et s'adressa à l'enfant :

- Bonjour ! Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas. Vous aimez les chats ? Vous pouvez m'aider à la rattraper ?

Un sourire et un chat. Cela aurait suffi à la petite Vannina adolescente pour être calmée d'une grande crise de larmes. Qu'en serait-il de cette enfant ?

J'était tellement gêné d'avoir percuter une adulte, j’aurais dû faire un peu plus attention…j’était rouge de honte. J'espérait ne pas lui avoir fait mal, je regarda ses chaussures en disant doucement pardon, si doucement que je ne suis même pas sur d'avoir été entendue et si au pire du pire elle m’a entendue murmurer, la jeune femme n’a pas dû comprendre une stricte mot de se charabia. Je voulais le redire mais emplie de honte, je n’en eu pas la force.

Elle se rappela qu'elle était presser car elle avait rendez vous avec Sophie, son deuxième rendez vous avec sa nouvelle amie. Alors elle leva la tête pour faire face à la personne qui était devant elle. Elle était grande et très fine, elle était brune et ses yeux d'un marron assorti. Elle avait l'air concentrer, dans ses pensés et préoccuper par quelque chose d'autre.

Elle tourna la tête vers moi et me dit : Bonjour ! Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas. Vous aimez les chats ? Vous pouvez m'aider à le rattraper ?

Je n'avais pas le temps car j'étais presser, mais j'étais prête à tous pour me racheter. Alors hocha rapidement la tête, fit un sourire et lui répondu : Excuser ma maladresse, je suis vraiment désoler de vous avoir percuter. J'adore les chats, plus tard j'aimerais moi aussi en avoir un. Je vais vous aider à l'attraper, il me semble l'avoir déjà vue mais je ne sais plus totalement où, en tout cas il est très beau ! Il est partit vers où exactement, je n'ai pas très bien vue.

L'enfant semblait profondément gênée, et cela contrariait sincèrement Vannina. Elle espérait réellement lui redonner confiance en passant du temps avec elle. Au moins elle aimait les chats. Vannina aurait beaucoup aimé s'occuper d'un animal à son âge, un chat ou un boursoufflet par exemple. De vraies peluches... de quoi faire rêver bien des enfants, moldus ou sorciers.

- Ma minette s'appelle Filomène, si vous l'avez vue elle est plutôt petite et son pelage blanc n'a pas de tâches. Elle est plutôt docile si elle se sent en confiance ! Je suis sûre que vous pouvez la faire revenir. Avez-vous un petit protégé, vous aussi ?

La formulation de sa dernière question lui laissait un doute, mais d'un autre côté, il fallait bien reconnaître que mis à part son frère et sa sœur, Vannina ne pouvait imaginer protéger quelque chose ou quelqu'un d'autre qu'une des créatures qu'elle a étudiées post-ASPIC.

Soudain, un point blanc attira le regard de la cheffe de chœur.

- Hum, elle est partie par là ! Regardons... ce n'est pas elle, juste ici ?

Désignant Filomène cachée sous quelques branches, la jeune femme savait ne pas se tromper ; de toute façon, elle reconnaîtrait son chat entre mille. Toutefois, elle souhaitait laisser à l'enfant qui l'accompagnait la possibilité de se rassurer complètement en l'attrapant. Ainsi, sûrement la fillette serait-elle soulagée, et Filomène calmée.

J’étais tellement gênée ! Mais elle n’avait pas l’air de m’en vouloir ni d’avoir mal. Qu’elle avait de la chance d’avoir un chat ! Je rêvais d’en avoir un ! Si je devais choisir quel animal serais mon compagnon d’étude, ça serais à coup sûr un chat. J’ai hésité avec le boursoufflent qui est tout doux, mais un petit chat blanc m’a convaincu. Maintenant, il faudra l’acheter. Mes parents on dit que je pourrais dès que je viendrais passer des vacances chez eux. Comme j’avais hâte ! Parfois, le soir, quand je n’arrivais pas à dormir je réfléchissais à quel nom lui donner. C’était compliqué !

Si c’était le sien que j’avais croisé, il était super beau. Je me demandais quelle âge il avait et comme pouvais t-il bien s’appeler.

- Ma minette s'appelle Filomène, si vous l'avez vue elle est plutôt petite et son pelage blanc n'a pas de tâches. Elle est plutôt docile si elle se sent en confiance ! Je suis sûre que vous pouvez la faire revenir. Avez-vous un petit protégé, vous aussi ?

- J’adore son nom ! Je l’ai vu, oui, elle m’a sautée dessus un peu avant que je vous tombe dessus. Enfin, le chat que j’ai croisé ressemble à votre description. Il avait l’air très effrayé. Malheureusement, je n’ai pas encore la chance d’avoir un animal de compagnie. Mais ça va venir, j’aimerais également avoir un chat.

Soudain, je vis une tache blanche se profiler en face mais je n’ai pas le temps de réagir que la cheffe de cœur dit :

- Hum, elle est partie par là ! Regardons... ce n'est pas elle, juste ici ?

J’hoche rapidement la tête et avance vers la petite silhouette blanche. Pas à pas je m’approche. J’essaye de ne pas lui faire peur sinon, c’est reparti pour un tour de chasse au chat.

Il me semble que c’est bien Filomène mais je n’en suis pas sûre. En tout cas, ce que je sais, c’est que c’est le même chat que celui que j’ai croisé en courant.

Lui avait sauté dessus ? Vannina se demanda bien d'où pouvait venir une telle pulsion à sa petite boule de poil, cela ne lui ressemblait pas du tout. Toutefois, elle était sortie pour la laisser jouer et se dégourdir un peu les pattes ; autant que ce soit profitable pour l'animal. Plus jeune, Filomène se plaisait à courir après des insectes dans les jardins, peut-être voulait-elle revivre ces moments dans le parc de Poudlard.

Au vu de son enthousiasme, la fillette semblait sincère, et avec un peu de chance, Filomène se montrerait sociable si elle s’était calmée. En effet, Vannina avait tout fait pour transmettre à son chat son amour pour les enfants et les jeunes comme son frère et sa sœur. Une pointe d'anxiété persistait tout de même en la cheffe de chœur malgré elle, de peur que la mignonne créature se transforme en furie et griffe l'élève, ce qui engendrerait une situation extrêmement gênante non seulement pour la cheffe de chœur mais surtout pour la petite qui n'avait rien demandé. Néanmoins, elle décida, dans la mesure du possible, de n'en rien montrer. Autant continuer à sourire.

- Je suis sûre qu'elle va se laisser faire, ne vous inquiétez pas. Elle serait déjà repartie sinon, je crois qu'elle vous aime bien.

C'était facile à dire, mais le positif attirait le positif. Si Vannina se montrait optimiste, aucune raison ne devrait empêcher la fillette de l'être, de même pour la confiance de Filomène.

Le chat ressemblait pas mal à celui que j’avais croisé. Étais-de celui de la jeune femme. Je plisse les yeux et vois que le chat à un joli pelage blanc, strié de rayures noires et à le bout de sa queue noircie. Malheureusement, cela ne m’aide en rien, car quand j’ai vu passer le chat, il était si rapide que je n’ai pas vraiment vu à quoi il ressemblait.

Je n’avais pas peur des chats, mais celui-là semblait m’éviter. Je m’approche alors timidement. Mettant difficilement un pas à près l’autre. Je ne voulais pas prendre le jeune chat par surprise de peur qu'il sursaute et me griffe. Je décide alors de me faire remarquer, mais d’y aller en douceur tout de même.

La jeune femme me dit qu’elle est certaine que sont petit chat sera calme, bienveillant et se laissera faire. Alors, je continue de me rapprocher. Elle dit même qu’elle croit qu’il m’aime bien. Ce qui me rassure pas mal et me fait chaud au cœur. Je suis contente que cette petite créature m’apprécie.

La petite boule de poil continue de marcher comme si je n’existais pas. Je ne suis plus qu’à quelques centimètres du chat. Celui-ci m’a remarqué, mais n’a pas l’air de réagir à ma présence. Je le prends alors doucement dans mes bras. C’est vrai qu’il est mignon. Il ne se débat pas, il s’installe juste confortablement. Je souris. Je m’approche ensuite de la jeune femme et lui remet le petit chat blanc.

- Voilà. Merci pour vos conseils.