Pauline avait accepté ma proposition ! J'étais trop contente, on allait pouvoir discuter dans le parc ! Elle avait murmuré qu'elle que nous serions bien mieux que dans ce couloir. Évidemment que nous serions mieux au parc ! Donc, nous avons marché jusqu'au parc tout en discutant. Pas de choses très importantes bien sûr mais rien que cette petite discussion m'a donnée envie de mieux connaître Pauline. Elle avait l'air génial comme fille. J'espérais qu'on devienne vite amies. Mais peut-être que nous l'étions déjà ? En tous cas, c'est comme ça que moi je la considérais. J'aurais tant aimé rencontrer une amie comme elle plus tôt. Mais maintenant je l'avais rencontrée. Pauline. Une fois arrivées au parc nous avons décidé de s'asseoir sous un arbre. En ce moment nous y sommes toujours. Malgré ce mois de janvier, il ne faisait pas très froid. Tant mieux. Et puis même, je ne pense pas qu'un peu de fraîcheur aurait gâché l'ambiance. Nous discutâmes encore beaucoup sous cet arbre, nous rigolâmes énormément aussi. À chaque fois que je croisais le regard de Pauline, je voyais une vraie amie en elle. Comme si nous nous connaissions depuis toujours. Ce qui n'était pas le cas car nous venions tout juste de nous rencontrer. C'était tellement étrange cette sensation, ça ne m'avait jamais fait ça auparavant. Les seuls autres amis que je m'était faits et bien... ça avait pris beaucoup plus de temps et... ce n'était pas pareil. Je sentais vraiment une connexion entre Pauline et moi, comme des amies qui se connaissent depuis bien longtemps.

Avec Amylia, tout en traversant les couloirs pour sortir dans le parc, nous discutions. De quoi ? De tout et de rien. De comment ça se passe dans nôtre maison et comment ça se passe dans Poudlard en général, de si nous nous sommes faits beaucoup d'amies et également quelques ennemies avant de se rencontrer, de nos loisirs dans le monde des Moldus... Amylia m'appris être née-sorcière, moi je lui appris être sang-mêlé, n'avoir du sang sorcier que de ma mère. Bref, toutes les deux, on parlait vraiment de tout et de rien. Je voyais réellement une amie en Amylia. Je voyais que je pouvais lui faire confiance.

Tout en continuant de discuter, une fois arrivées dans le parc nous nous approchâmes d'un arbre et nous assîmes dessous. L'herbe était légèrement humide mais bon... ce n'était pas bien grave. Soudain, une question me traversai l'esprit, je l'a dit donc à voix haute.

- Comment tu as réagis en voyant ta lettre pour Poudlard ? Et ta famille ?

C'est vrai cela, nous avions discutées de nos "statut" si on peut appeler cela comme ça, de nos amies et ennemies, de Poudlard mais nous ne nous étions jamais posées cette question. Je pense, le pire, c'est lorsque nous sommes né-Moldus et que nous découvrons être sorcier, là, ça doit être dur à comprendre et à accepter.

Nous étions toujours assises sous cet arbre. Il faisait bon. Tout en discutant avec Pauline, j'observais l'arbre. Il était grand et beau. Ils devaient avoir de belles fleurs au printemps. Je me demandais de quelle sorte d’arbre il s'agissait. Je ne m'y connaissais pas trop dans ce domaine mais j'appréciais beaucoup cette plante. Je pense que c'était surtout parce-que Pauline et moi étions ensemble dessous.

Avant d'arriver sous l'arbre, nous avions parlé de notre "statut de sang". Pauline était un sang-mêlée. Elle m'expliqua que seule sa mère était sorcière. Je ne savais pas ce que ça faisait de n'avoir qu'un parent sorcier car après tout j'avais grandit dans une famille de sorciers. Je pense que ça ne change pas grand-chose, tant que nous sommes content de notre famille. Je lui ai aussi parlé de mes deux petites sœurs, Pauline semblait très intéressée. Elle m'appris être fille unique.

Maintenant que nous étions sous l'arbre, nous ne parlions plus énormément. Ça ne me dérangeait pas. Nous n'étions pas obligées de discuter sans arrêt. Le silence était agréable. J'étais heureuse d'être en ce moment à côté de Pauline. Soudain, celle-ci prit la parole. Elle me demanda comment moi et ma famille avions réagis en voyant arriver ma lettre de Poudlard. C'est vrai que nous n'en avions pas encore parlé. Cette question semblait importante pour Pauline. Je le voyais bien. Mais je n'avais rien à dire à ce sujet, j'en avais un peu honte. Mais je décidai de quand même lui faire part de comment nous avions réagis :

- Oh. Je vais dire qu'on s'y attendais. Mes deux parents sont sorciers et ils étaient certains que j'allais recevoir ma lettre donc quand elle est arrivée, ils n'étaient pas surpris. Moi, évidemment j'étais toute contente, j'attendais ce jour depuis si longtemps ! Je me rappelle que mes sœurs étaient jalouses car elles n'avaient pas encore l'âge. Et toi ? Comment ça s'est passé ?

J'espérais que ma réponse lui convenait.

Avec Amylia, nous parlions de moins en moins, ayant surement expiré les sujets de conversation. C'est pour cela que j'avais alors pensé à demander à la Poufsouffle face à moi comment elle avait réagis à la découverte de son admission à Poudlard. Mais tout en posant la question, je m'étais rendue compte que puisqu'elle n'avait que des parents sorciers, elle devait un petit peu s'y attendre... Je me rendis alors compte de l'absurdité de ma question.

Amylia me répondit tout de même ! Elle me dit que - comme je l'avais deviné - elle s'y attendait. Ses parents n'avaient pas l'air d'avoir exprimé une certaine surprise d'après ses dires. *N'empêche, si on nait de deux parents sorciers mais que l'on ne reçoit pas de lettre, là ça doit être dur* me dis-je. J'essaya alors de me rappeler du nom des sorciers naissant comme cela, me souvenant qu'une fois, ma mère m'en avait parlée. *Je crois que c'est "Cracmol* me souvins-je alors. Amylia avait alors continué son explication, disant que ses soeurs avaient été jalouses. *Tu m'étonnes* rigolai-je intérieurement. La Poufsouffle me demanda alors comment ça s'était passé pour moi. J'essaya de me rappeler précisément puis dis-je :

- Pour moi, je ne savais pas trop à quoi m'attendre... Je dois avouer que je redoutais légèrement que je ne sois pas une sorcière, voyant ma mère, j'avais tellement envie d'en devenir une ! Après, je me disais que je pouvais aussi mener une vie normale, comme une Moldue mais bon... J'avais quand même un certain souhait d'être comme ma mère. Tu peux donc deviner que lorsque j'ai vu ma lettre, j'ai sauté de joie. J'étais vraiment hyper contente. Après, quand je me suis souvenue que je n'allais pas voir mes parents pendant longtemps, la joie est quelque peu redescendue mais bon... ça après on s'y habitue petit à petit.

Je me rendis compte que j'avais retenue ma respiration pendant que je parlais, je pris donc une grande inspiration.

Pauline n'avait pas réagi à ce que j'avais dit donc je me dis que cette réponse devait lui convenir. Elle me parla de comment ça s'était passé pour elle et sa famille. J'étais très intéressée puisque je m'étais toujours demandé comment ça se passait dans les familles où il n'y avait pas que des sorciers. Elle m'expliqua qu'avant de recevoir sa lettre, elle redoutait de ne pas être un sorcière. Qu'elle avait envie de devenir, comme sa mère, une sorcière. Elle me dit ensuite qu'elle avait sauté de joie en voyant sa lettre arriver. En même temps, c'est sûr ! Poudlard. Tout le monde rêve d'y aller ! Enfin, j'imagine. Bref. Pauline m’expliqua qu'ensuite elle a pensé à ses parents. Qu'elle n'allait pas les voir pendant longtemps. Moi, je n'y avais pas plus pensé que ça. Je m'étais dit que de toutes les manières, je les reverrai pendant les vacances. Et c'est vrai ! Et puis, je m'étais dit que ça me ferais du bien d'être un peu seule. Je ne savais pas trop quoi répondre à Pauline. Peut-être juste lui poser une autre question ? Je n'étais pas bonne pour engager des conversations... Bon, je pris tout de même la parole :

- C'est cool alors que ta lettre soit arrivée !

Un peu bête ce que je venais de dire. Mais, il fallait bien que je dise quelque chose. Oui, mais pas un truc de débile comme je venais de le faire. Je repris :

- Et puis, on ne se serait pas rencontrées sinon... Comment tu as réagi en étant envoyée à Poufsouffle ?

Voilà, la question que j'avais trouvée à poser. J'espérais que ça lui convenait.

Amylia reprit la parole après un petit silence, disant que c'était cool que ma lettre soit arrivée. Je ne savais pas pourquoi, mais après avoir dit cela elle paraissait gênée. Pourtant elle n'avait rien dit de mal, au contraire. Elle reprit justement la parole après en disant que sinon on ne se serait pas rencontrées. *C'est bien vrai* me dis-je. Car oui, j'étais super contente d'avoir découvert Amylia. Certes nôtre rencontre ne s'était pas passée des plus calmes mais maintenant que nous étions tranquilles, je profitais de la présence de la Poufsouffle, de son amitié, de sa gentillesse. Amylia demande comment j'avais réagis en voyant que j'avais été répartie à Poufsouffle. Je réfléchie quelques secondes puis lui répondit.

- Je dois avouer que juste avant la répartition, j'avais une légère préférence pour Gryffondor, c'était tout de même la maison de ma mère... C'était également la seule maison dont je savais vraiment des choses dessus, ses caractéristiques. Tu peux donc deviner que lorsque j'ai entendu le Choixpeau dire que j'allais à Poufsouffle, j'ai tout d'abord été plutôt déçue. Mais ça n'a pas duré ! Une fois que j'ai connu la maison, je l'ai juste a-do-rée. En plus c'est vrai que ces caractéristiques me représentent vraiment, plus que Gryffondor. Et toi ?

J'attendis alors la réponse d'Amylia, tout en remarquant que j'arrivais à parler de plus en plus.

Pauline répondit à ma question tout d'un bloc. Elle m'expliqua qu'avant la répartition, elle avait une légère préférence pour Gryffondor car sa mère y était allée et que c'était la seule maison où elle s'y connaissait un peu. Alors quand le Choixpeau l'a envoyée à Poufsouffle, elle était un peu déçue, Ce qui n'a pas duré car elle a vite adoré sa nouvelle maison. Elle me retourna la question alors je me préparai à répondre. En fait je n'avais pas grand-chose à dire sur ce sujet. Enfin si, mais je ne savais pas comment le formuler. Je ne savais pas vraiment comment formuler mes phrases mais je me dis que j'improviserai :

- Pour moi, c'est un peu la même chose... enfin non, pas vraiment.

Ohlala, je me perdais dans mes mots. Je repris :

- En fait, toute mon enfance je m'étais imaginée à Serdaigle. Pour moi, c'est comme s'il n'y avais pas d'autres possibilités. Je n'avais même pas réfléchi à quelle maison j'allais être envoyée, pour moi c'était évident. Je ne m'étais pas posée la question. Alors, tu peux comprendre que quand j'ai entendu le Choixpeau me mettre à Poufsouffle, j'étais choquée. Les jours suivants, j'étais très déçue, peut-être même un peu triste, mais je me suis vite adaptée ! Maintenant je suis fière d'être à Poufsouffle !

Je ne savais pas comment allait réagir Pauline. Je remarquai que nous arrivions à parler plus librement désormais.


@Pauline Jackson, voilà, excuse-moi du retard...

Je fus vraiment captivée par le récit d'Amylia expliquant dans quelle maison elle avait souhaité aller. Au début, elle avait semblée quelque peu hésitante mais elle avait ensuite reprit son assurance en parlant d'une voix plus assurée. Elle me raconta avoir souhaité aller à Serdaigle de base et avoir été déçue du choix du Choixpeau. Heureusement, Amylia avait su aimer petit à petit la maison Poufsouffle au point de devenir fière d'y être.

- En vrai, nous ne sommes pas si différentes l'une de l'autre, on a toutes les deux souhaité aller dans une autre maison que Poufsouffle pour au final être fières de nôtre maison. Après, je pense qu'espérer aller à Gryffondor pour mon cas, et à Serdaigle pour ton cas et se retrouver finalement à Poufsouffle est moins pire que par exemple vouloir aller à Gryffondor et se retrouver à Serpentard, ou inversement. J'ai vraiment l'impression qu'il y a une rivalité entre ses deux maisons, tu ne trouves pas ?

Je remarquais qu'avec Amylia, nous nous mettions vraiment à parler librement, sans gêne. J'étais contente de cela, remarquant qu'une réelle amitié avait été fondée avec la jeune fille. En la regardant, je remarquais qu'elle devait penser la même chose que moi, au vue de ses yeux qui semblait pétiller et de son léger sourire qu'elle ne quittait pas. Moi non plus je ne quittais pas se léger sourire au coin de mes lèvres.

Je suis sincèrement désolée du retard. En espérant que le texte te conviennes.

Edit : 01/09/21 :