Cela faisait un mois. La neige avait fondu pour être remplacée par la gadoue. Non pas que ça gêne beaucoup la jeune Gryffondor, mais elle devait admettre qu'elle était impatiente de voir le printemps s"installer. Elle avait mis ses chaussettes chaudes et imperméables, même si depuis qu'un certain trou y était apparu leurs qualités initiales faisaient vaguement défaut. Elle avait son écharpe aux couleurs de sa maison autour du cou et un pull bien chaud ainsi qu'un jean et un coupe-vent. Elle était parée !

La jeune fille avait longuement parlé avec son Odin. Il ne semblait pas franchement convaincu par son argumentation, mais d'un autre côté il était rarement convaincu de quoi que ce soit d'autre que de passer sa journée dans le lit de sa petite maitresse. Elle l'avait cajolé, lui avait promis monts et merveilles et avait même voulu prendre Charmenthe à partie, mais cette-dernière avait choisi de rester neutre, cette lâcheuse.

Elle avait fini par le prendre sans vraiment lui demander son avis et se promenait donc joyeusement dans l'aube matinale en lui expliquant à quel point la vie était belle.

"Tu vois ! Il n'y a pas grand monde le dimanche à cette heure ! On a bien fait de se lever tôt ! Cette fois, promis, tu ne risques rien !"

Elle insista longuement, tout en le posant sur un petit rocher, comme sur un îlot au milieu de la terre détrempée, assez certaines qu'il n'irait pas se mouiller pour fuguer vers le chateau.

"Voilà ! Tu vois ! Tu ne risques rien ! La dernière fois c'était un accident ! Les élèves, c'est comme la foudre ! Ça ne tombe pas deux fois sur le même Boursoufflet !"

Elowenn avait décidée de sortir. Bien qu'il faisait beau, et qu'un soleil franc se maintenait hors des nuages qui s'aglutinnaient tout de même de façon menaçante, une gadoue persistait à stagner sur le parc, due à la neige qui fondait après l'hiver - ou peut être à une pluie abondante, Elowenn ne faisait pas vraiment attention au temps qu'il faisait. Enfilant ses bottes, elle avait failli renoncer, puis , voyant sa chatte profiter des rayons pour aller chasser, elle n'eut pas d'autres choix que d'aller lui courir après afin que celle ci ne sorte puis revienne et mette des traces de boue partout.
Et la voilà dehors, sans sa chatte, sur un sol maronnasse qui n'envisageait rien de bon.

Diantre.

Laissant à sa chatte l'oportunité de montrer la bonne hygiène des félins - tout en sachant pertinemment que c'était une mauvaise idée - , elle décida de profiter de sa ballade, les pieds bien au sec dans ses bottes étanches. Sans pour autant patauger dans les flaques, elle apprécia le bonheur de l'odeur qui suivait la pluie; cette odeur de mouillé et de fraîcheur à la fois, cette odeur de nature.

Le nez en l'air, elle se baladait, distrète, regardant le ciel. Aperçevant un grand V dans le ciel, elle fronça les sourcils. Les oies étaient bien en avance, cette année. Quoique, à bien y reflechir, c'était déjà le cas l'année précédente. Elle plia sa bouche en une moue de contrariété: un changement dans les migrations d'oiseaux indiquaient souvent des changements dans le monde; et ceux ci n'étaient pas toujours agréables. Enfin... Elle haussa les épaules. Peut être juste qu'il a fait un peu plus chaud ces dernies temps, voilà tout. Après tout, l'équinoxe était à peine dans quelques jours; et son père lui avait bien dit avoir aperçu des oies sauvages en fevrier, un beau matin, il y a deux decennies de cela.

Ne prêtant qu'une attention vague à ses pas, elle divaguait au rythme de ses pensées. Grossière erreur: regarder où l'on va est toujours mieux que de regarder le ciel! Non pas qu'elle risquait de se perde, mais ceux qui se trouvait sur son chemin pouvait avoir des séquelles... Les humains ne risquaient rien, bien sûr, mais quant aux petites créatures... Elowenn posa son pied sur quelque chose de mou. Elle le retira tout de suite, bien sûr! Et puis, elle n'avait pas eut le temps d'appuyer fort, mais elle avait failli...

*Oh, purée.*

@Oxy Whright@Joy Wakberg@Zoey Redfly, dites moi s'il fqut changer quelque chose

Comme à son habitude la fillette s'était réveillée assez tôt. Et comme à l'accoutumée elle n'avait guère l'envie de végéter dans son lit. Ses camarades de dortoirs dormaient encore, du moins elle le pensait et elle n'allait pas vérifier qui dormait ou non. Elle avait bien d'autre choses à faire. Zoey avait prit l'habitude d'aller courir dans le parc depuis quelques temps maintenant et ce matin ne dérogerait pas à la règle. Elle avait besoin de courir, d'expulser ses pensées, ses rêves, de bouger. Les cours de sport Moldus lui manquaient car bien qu'elle adorait les cours de vol, ce n'était pas assez. La blonde avait besoin de courir, de bouger ses jambes que ce soit juste pour un footing que pour un sport collectif. Les sorciers aimaient apparemment juste rester assis sur des balais et estimaient que cela comptait comme du sport alors qu'elle avait besoin de beaucoup plus. Elle adorait sentir le vent et la masse d'air dans ses cheveux et l'agréable sensation que cela lui procurait mais cela ne remplacerait jamais la course. Un peu comme traire une vache était important pour elle. La course était primordiale et permettait de se dépasser et d'atteindre pendant quelques instants le paradis. C'est ainsi que l'idée de courir autour du lac lui était venue. Enfin elle courait plus autour du château et longeait ainsi le fil de l'eau.

L'aiglonne se leva alors et prit une rapide douche. Elle s'habilla ensuite d'un pantalon de sport noire et d'un débardeur bleu ainsi que d'une veste légère, il faisait encore encore froid à cette période. Puis elle attacha ses cheveux blonds en une queue de cheval et descendit dans le parc. Poudlard était bien calme en ce dimanche matin ce qu'apprécia la jeune sorcière. Rien de tel que du silence et une bonne course pour se ressourcer. La fillette commença donc sa course dans de petites foulées et se perdit quelque peu dans ses songes. Ses coudes bougeaient au fil de ses pas et sa respiration s'était régulée toute seule. L'habitude de la course se faisait sentir. Il fallait tout de même faire attention où elle mettait ses pieds car de la gadoue se trouvait partout sur son chemin et ce n'était guère agréable de poser ses pieds dedans. Elle avait tout de même de la chance, le soleil était revenue et cela lui faisait un bien fou. Un peu trop dans ses pensées, l'aiglonne se demandait ce qu'elle allait croquer au petit déjeuner, elle ne vit pas une camarade de maison qui la dépassait et sursauta en la voyant passer devant elle. La petite blonde n'était finalement pas la seule dans ce parc et surtout n'était pas la seule à avoir l'idée de courir.

Voilà pour moi @Joy Wakberg, @Oxy Wright et @Elowenn Isildür
Les mots soulignés sont pour la CDC

C’était dimanche, et, comme à son habitude Joy se réveilla tôt. Comme souvent elle tenta de se rendormir, sans succès. Elle se leva donc, faisant attention à ne pas réveiller ses camarades. Ne sachant pas quoi faire, elle fit la seule chose de raisonnable à ses yeux. Se préparer pour aller courir dans le parc. Se rendormir lui était impossible et elle avait fini son livre la veille. Faire du sport lui ferait du bien, surtout comme ça, de bon matin.

Elle enfila donc ses affaires de sport, mit ses chaussures, puis sortit discrètement du dortoir. Elle passa par la salle commune et descendit les escaliers jusqu'au halle d’entrée. Elle sortit dehors et commença son footing. Ses pensées se dispersèrent et elle allongea ses foulées. Elle accélérait progressivement le pas jusqu'à atteindre une allure qui lui convenait. Elle avançait d’un pas souple et aperçu Zoey pas loin devant elle. Elle arriva à son niveau, la dépassa, puis se cala sur son rythme.

Que sa camarade de dortoir soit en train de courir le matin ne l’étonnait pas, l’Aiglonne avait remarqué qu’elle était plutôt sportive. Courant à ses côtés elle l’aborda, espérant ne pas la déranger.

- Salut Zoey ! Ça te dérange si je cours avec toi ?

Elle trouvait plus sympa de courir à plusieurs que toute seule, tant qu’elle n’était pas accompagnée de dix personnes. Mais elle ne voulait pas déranger sa camarade, et avait préféré lui demander.
_{@Oxy Wright, @Elowenn Isildür et @Zoey Redfly désolée pour le retard}

Entendant le bruit spongieux de chaussures déambulant sur le sol humide, la Gryffondor tourna la tête vers la jeune fille qui approchait. Elle la connaissait, il y avait même une raison à cela, mais là, tout de suite, elle n'arrivait pas à remettre le doigt dessus et encore moins sur son nom.

Elle observa son regard dans le vague, comme si son esprit était à des années lumière de Poudlard et de son environnement. Qu'est-ce qui pouvait bien la troubler à ce point ? Ne savait-elle pas, qu'à marcher le nez en l'air comme cela, on risquait de se faire attaquer par une branche ? Elle se frotta inconsciemment la joue qui s'en souvenait, elle.

Elle ouvrit la bouche pour prévenir sa camarade du risque qu'elle encourait quand elle vit la catastrophe arriver. L'intruse avait posé le pied sur son Boursouflet adoré ! Le souffle, un instant coupé par la situation, lui revint quand l'adrénaline lui parcourut le corps, comme un courant la poussant en avant.

Dans un cri digne d'une banshee elle se jeta en avant, poussant d'un coup d'épaule l'horrible créature à deux pattes qui avait tenté de tuer son TouBo. Elle pouvait bien s'étaler à terre qu'elle n'en avait rien à faire. La seule chose qui comptait pour la préfète à cet instant tremblait en poussant de petits cris à briser le cœur. Son beau poil violet était maculé de boue.

Elle le prit tout doucement dans ses mains, cherchant à vérifier s'il était blessé en plus d'être définitivement traumatisé.

Une évoquation de sang à un moment, mais rien de très choquant.

Dites moi s'il faut changer quelque chose @Zoey Redfly@Joy Wakberg

Elowenn était stupéfiée. Tétanisée. Horrifiée.
Quand le cri monta à la gorge d'Oxy, et qu'elle la poussa, elle ne réagit pas; ne s'en indigna pas. Quand la Gryffondor pris son petit protégée dans ses bras, qu'elle vérifia s'il allait bien, elle ne réagit pas.
Son cerveau bloquait.
Biiiip.

Elle avait failli écraser un Boursoufflet. Un pitit, tout pitit, mignon et adorable Boursoufflet. Regradant sans y croire la miniscule petite chose, elle essaya de detourner les yeux devant la marque de boue qu'elle arborait.
La marque de ses chaussures.

Mais elle n'y arriva pas. Elle ne détacha pas un seul instant ses yeux éffrayé et surpris - ses yeux qui peinait à faire venir le soulagement, au profit de la surprise, de la confusion- du Boursoufflet. Mais ce n'était plus la réalité qu'elle voyait, mais ce qui ce serait passé si elle avait...

Elowenn qui piétinait quelque chose de mou. Le sang qui giclait autour de ses pieds, éclaboussant ces vetements. Le sang, le sang et les poils, collés sur sa semelle, en un amalgame répugnant et horrifique. Le sang, répandu dans la boue, qui teintait d'un doux carmin un mince fillait d'eau ruisselant en amon. Le sang, encore, qu'elle verra au travers des yeux de la préfete, où se refletera ensuite le desespoir puis la colère.
Et le bruit de succion que ferait sa botte quand elle la détachera du sol.

Spouiiich...

Sa jambe se posa soudain lourdement au sol, de fatigue surement puisqu'elle était restée en l'air. Ce fut comme un déclic, et la jeune Serdaigle fixa son pied avec étonnement, comme si elle lui reprochait d'avoir bougé.
Puis elle se retourna vers Oxy, lentement, très lentement, attendant que la sentence tombe.

_ Est ce qu'il est...

Non. Trop dur à prononcer.

Elle inspira fort, d'un souffle tremblotant; ce souffle, qui était comme si elle retenait sa respiration, comme si elle poussait un énorme soupir, et comme si en même temps elle implorait pardon. Elle reprit:

_ Est ce qu'il... Est ce qu'il vas bien?

La petite blonde courait toujours et sentir l'air dans ses cheveux attaché l'animait. Elle inspirait, expirait dans une foulé puis deux et bien d'autres. C'était le paradis. Que ferait-elle si la course n'existait pas ? Elle l'ignorait et ne voulait pas le savoir. Sans doute irait-elle nager dans le lac. Ce serait d'ailleurs une bonne occupation pour les jours de beau temps pensa la fillette en gardant cette information dans un coin de sa tête. Derrière, il lui semblait entendre des bruits de pas et de respiration mais elle n'avait pas l'intention de ralentir. L'inconnue la rattraperait bien. Et c'est ainsi qu'apparue la tête d'une camarade de dortoir, Joy. L'aiglonne n'avait pas remarqué que celle-ci courrait et c'était la première qu'elle la voyait comme cela. Joy était en train de caler ses pas aux siens et demanda si elle pouvait rester en sa compagnie.

Zoey n'y voyait aucun inconvénient. Elle préférait courir généralement seule mais admettait volontiers des camarades. A condition bien sûr qu'ils courent à la même vitesse qu'elle et qu'ils ne se mettent pas à parler sans cesse. Elle n'était pas là pour traire des vaches mais bien pour courir et se vider la tête.

-Salut Joy ! Oui vas-y ! Par contre je t'attendrais pas ! Rit-elle en accélérant brusquement pour embêter la nouvelle arrivante.

La Première année s'apprêtait à ralentir l'allure pour reprendre l'ancienne quand un cri se fit entendre. Jetant un coup d'œil à sa voisine elle se précipita à l'endroit d'où venait le cri. Elle failli mainte fois glisser sur le sol boueux et se cogner les coudes contre des arbres mais parvint indemne là où se tenaient deux filles. L'une l'air effrayé et triste tenait une boule de poils couverte de boue dans les mains. L'autre avachi par terre semblait elle aussi terrifié.
Que s'était-il passé ? Avait-on essayé de faire du mal à un petit Boursouflet ? La pauvre créature avait l'air de trembler et semblait mal en point. La petite blonde eu une pensée furtif pour Pinky resté dans son dortoir pour dormir. Heureusement qu'il était en sécurité, elle n'aurait guère apprécié qu'on lui fasse du mal. Il avait donc plus de chance que celui qu'elle voyait actuellement.

-Qu'est ce qu'il s'est passé ? demanda Zoey regardant tour à tour les deux filles et la boule de boue. J'ai entendu crier !

Elle regarda ensuite le petit animal tremblotant puis chercha s'il lui restait des friandises dans ses poches, peut-être cela lui ferait-il du bien ? Pinky adorait croquer toute sorte de friandises et en raffolait, alors sans doute que lui, ou elle, apprécierait aussi.

-Est-ce qu'il va bien ? Je... J'ai des bonbons dans mes poches s'il en veut ! Le mien les adore !

Les mots soulignés sont pour la CDC
@Joy Wakberg Je ne sais pas si tu t'étais abonné au sujet !

Joy était contente que sa camarade accepte sa présence. Quand Zoey se mit à accélérer l’Aiglonne eu un petit temps de réaction avant de se lancer à la poursuite de la sorcière. Elle essayait de la rattraper, et alors qu’elle était presque à son niveau elle s’exclama :

- Tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement !

Avant que Zoey n’est pu répondre les filles entendirent un bruit. Joy échangea un coup d’œil avec sa voisine et, ensemble elles bifurquèrent en direction du cri. Sur le chemin, la petite Wakberg commençait à réfléchir à la provenance du son. Elle faillit se tordre la cheville sur une racine mais se rattrapa de justesse. Elle reprit sa course se montrant plus prudente.

Enfin, elle arriva sur les lieux ou se trouvaient deux filles aussi effrayée l’une que l’autre. Quoique, celle qui tenait un boursouflet tremblant dans les mains semblait un peu plus inquiète. La Serdaigle tenta d’analyser rapidement la situation. Elle allait demander ce qu’il s’était passé mais Zoey la devança, lui ôtant les mots de la bouche.

Elle observa tour à la petite boule de poils pleines de boue et les deux filles, ne sachant que faire. Le boursouflet semblait mal en point mais Joy n’avait rien pour l’aider. Ah, si elle devait avoir une pomme sur elle. Mais est-ce que ça mangeait des pommes les boursouflets ? Elle n’eut pas à se poser plus longtemps la question, sa camarade de dortoir sortait déjà des friandises pour l’animal.
_{C’est bon, je suis bien abonnée}

Souffle haletant : OK
Tremblements ininterrompus : OK
Petites pattes plantées dans ses mains : OK
Museau cherchant à aller se cacher sous ses vêtements : OK
Petits couinements de détresse mais pas de douleur : OK
Odin n'était pas blessé.
*Ouf

Elle soupira de soulagement tout en lui murmurant excuses et promesses insensées. Elle était au bord des larmes quand sa terreur devint une boule de violence qui s'extirpa de son ventre pour aller envahir sa gorge. Toute cette pression malsaine lui fit braquer un regard de haine pure vers la fautive. En réponse à sa question, elle cracha d'un ton acerbe :
"D'après toi ?"
Elle retint de justesse une insulte qui lui aurait sûrement valu un coup de recurvite dans la bouche.

Et voilà qu'une nouvelle élève puis une autre arrivèrent. Il se passait quoi là ? Elles s'étaient donné rendez-vous pour les agresser bien cachées dans les premières lueurs de l'aube ? C'était un guet-apens ? Un piège ? Que lui voulaient-elles ?

Oxy colla son compagnon contre son cœur d'une main et sortit Akela de l'autre. Elles ne le toucheraient pas ! Elle recula d'un pas, passant son regard de l'une à l'autre, cherchant d'où viendrait la prochaine agression.

En cet instant, elle était sourde à toute parole. C'était à peine si son cerveau intégrait le ton inquiet de ses vis à vis. Elle était hors de contrôle, incapable de réflexion tant son désir de protéger la submergeait. Sa baguette vibrait dans sa main, elle aussi prête à tout.

La Gryffondor regarda son Boursoufflet, qui semblait aller bien. Je retins un soupir de soulagement, qui serait sans doute mal vu, mais je me détendis un peu.

Sauf que la Gryffondor n'était visiblement pas dans la compassion ou la compréhension, et me jeta un regard qui me fit frissonner tant la rage y était accumulée. Elle me lança une réplique acerbe, que, malgré les circonstances, je trouvais foncièrement injuste. Certes, son Boursoufflet avait été écrasé, mais je n'y étais pour pas grand-chose! Si elle avait regardé son Boursoufflet a lieu de le laisser traîner, ce qu'elle aurait du faire vu le manque de réaction de son animal, rien ne ce serait passé comme ça!
Et puis je n'étais pas la seule à rêver dans le parc, quand même!

Mais la pauvre semblait au bord de la crise de nerf -si elle n'y était pas déjà -, aussi je pris la délicatesse d'afficher un air contrit, un peu paniqué, qui était moitié joué moitié vrai. Et puis je pris sur moi pour ne pas éclater de colère et lui crier dessus. Je n'en pensait pas moins...

Je regardais les deux filles qui étaient venu voir ce qu'il se passait. Elles étaient visiblement en plein jogging, et avait du être attirée par les cris. Les deux étaient des Serdaigle que je connaissais vaguement, sans plus; mais dans mon souvenir elles m'étaient sympathique, du moins je ne conservais pas à leurs égards de l'antipathie ou de la haine. Fort heureusement d'ailleurs: si s'était Savannah qui était venue, je pense que ma colère n'aurait pas attendu plus longtemps pour éclater.

Soudain, la propriétaire du Boursoufflet sortit une baguette et , d'un bras protecteur, mit son compagnon sur sa poitrine. Elle semblait en colère, enragée et... Non. En fait, elle semblait juste folle. Deux personnes étaient venues pour s'assurer que tout allait bien; une troisième -moi-, était désolé et prête à tout faire pour réparer son erreur (bien qu'elle était un peu colère tout de même). Et que faisait-elle? Elle sortait sa baguette?

Qu'est-ce qui lui était passé par la tête? Nom de Dieu, mais pourquoi sentait-elle le besoin de se défendre?
Je reculais prudemment les mains levée au niveau de ma poitrine en signe de paix.

_ Euh... Qu'est-ce qu'il y a? Ça va? Tu... Pourquoi tu te défends, en fait?