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04 août 2021, 15:36
Confrontation  solo 
Juillet, le 23


Athéna était de retour sur le pas de la porte de la maison où elle avait vécu des années durant. Elle venait de rompre avec sa copine et elle savait qu'il fallait affronter ses parents. Son père était la cause principale de la rupture qui froissait son coeur malheureusement, elle avait également besoins d'un foyer afin de ne pas finir à la rue.

Aller Athéna, tu peux le faire


D'une main tremblante elle frappa à la porte. Après 30 secondes qui lui parurent interminable, la mère de la rouquine apparut.

~Athéna! Tu m'as manquée ma fille...

D'un geste qui surprit fortement la jeune fille, sa mère la prit dans ses bras et l'étouffant pratiquement sous les larmes et l'émotion de la retrouvaille.

~Viens à l'intérieur mon coeur, ton père n'est pas là...

Cela expliquait tout... l'élan d'affection démontré était dû à l'absence du paternel. Athéna ne savait trop dire si cela lui faisait plaisir ou l'a mettait horriblement en colère.

~Je me doute que tu es fâchée Athéna... tu veux bien m'accorder une discussion?

D'un geste presque invisible, la petite rouquine hocha la tête. D'une manière naturelle elle se dirigea à la table de la salle à manger et y prit place. Les mains sous la table elle triturait nerveusement la nappe qui pendait.

~De quoi veux tu discuter Maman?
Dernière modification par Athéna Augagneur le 23 sept. 2021, 22:02, modifié 1 fois.

Deuxième année rp / Membre de l’O.S.P.P.F.D plus d'information chez Cora / ~You, me and the 70 road~ Ma namoureuse Maé/ garçon transgenre

04 août 2021, 16:51
Confrontation  solo 
La tension qui régnait dans la pièce était palpable et Athéna faisait de son mieux pour ne pas exploser. Elle savait qu'elle arriverait à contenir sa haine devant sa mère cependant, elle n'arrivait pas à en dire autant de son père. La rancune qu'elle ressentait était grandissante et elle avait l'impression que jamais elle ne pardonnerait les gestes et paroles qu'ait pu avoir son paternel. Prise dans des pensées elle en avait oublié la discussion qui devait avoir lieux et se fit surprendre à la voix de sa mère.

~Je sais que j'ai mal agis... je m'en suis terriblement voulue quand tu es partie la veille de Noël. Je veux que tu saches que je te soutiens Athéna. Tu as le droit d'aimer ta copine et d'avoir les cheveux courts si tu le désires, tu as le droit d'être toi même ma chérie, je te soutiens. Je suis tellement désolée pardonne moi.

La mère d'Athéna avait finit son monologue en sanglot. Elle regrettait tout ce qu'il se passait et si la petite Gryffonne pardonnerait à sa mère, elle voulait lui faire comprendre au combien elle a souffert.

Merci de m'autoriser à être moi même maman, c'est très généreux.

Elle avait prononcé sa phrase avec une touche de sarcasme presque insolente. Les larmes aux yeux, elle redoutait de prononcer à haute voix pour la première fois les mots qui allaient suivre.

Quand à Evie, ce n'est plus ma copine. Je l'ai quittée il y a trois jours. Non pas que je ne l'aimais pas, oh non ça je l'aime à la folie cependant... j'allais si mal que je ne voulais pas l'entraîner là dedans. Je remercierais papa pour ça

Deuxième année rp / Membre de l’O.S.P.P.F.D plus d'information chez Cora / ~You, me and the 70 road~ Ma namoureuse Maé/ garçon transgenre

23 sept. 2021, 22:13
Confrontation  solo 
Athéna fixait la table, ne voulant pas affronter le regard de sa mère. Elle ne lui en voulait plus tant que ça tout conte fait, c'était simplement bouleversant, choquant pour une enfant de douze ans qui essayait de s'assumer telle qu'elle était de se faire rejeter de la sorte par les seules personnes qui étaient sensées lui devoir un amour inconditionnel. Ses parents. Tant plongée dans ses songes elle leva la tête en entendant sa mère prendre la parole, les mots prononcés déclenchant un rire chez la petite rouquine.

- À ce propos... il vaudrait mieux que tu reste cachée dans ta chambre un moment, je préfère ne pas précipiter les représailles avec ton père tu comprends...

Hallucinant. Sans plus ajouter un mot elle quitta la table et monta retrouver sa chambre. Rien avait changé, son lit à baldaquin était toujours collés à son mur presque blanc, le pauvre ayant souffert de quelques guerres d'enfants à munitions de peintures. Son bureau près de la fenêtre prenait la poussière et les dizaines de livres étaient toujours sur sa bibliothèque, majestueux. Dans un soupire elle se jeta sur son lit et ferma les yeux, essayant alors d'oublier ces derniers instants dans les rêves qu'elle espérait faire. En vain. Rien ne lui venait et elle se décida donc à s'installer à son bureau, couchant sur papier la moindre chose qui lui passait par la tête.

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