Ginny courait, au moment de sortir de la propriété des Rivers.
Propriété où elle ne reviendrait jamais.
C'était désormais le théâtre de la pire journée de sa vie.
Tout c'était joué en si peu de temps.
Une heure ? Deux ?

La fillette accéléra encore, de façon à ne plus voir l'imposant Manoir.
Celui-même qui faisait de l'ombre à la rue qui voyait chaque jour passer des dizaines de Moldus.
Étais-ce là le symbole du Manoir ? Encore une démonstration de la prétendue supériorité des sorciers ? Charline le pensait. Ginny l'avait entendue.
Les nés-moldus. Tous les mêmes.
Jamais encore elle ne c'était trouvée si loin du monde des sorciers.

La pluie commençait à tomber, elle n'avait l'air de rien.
Elle n'était rien.
Elle aurait voulu que la pluie la désintègre.

Ginny continua à courir, sans destination.
Mais cela lui donnait l'impression qu'elle avait quelque chose à faire.
Quelqu'un à rejoindre.
Et pourtant.
La vérité restait loin.
Trop loin.
À moins qu'elle ne la bloque.

Elle s'arrêta, au milieu de la route, et leva son visage vers le ciel.
Les gouttes effaçaient les dernières traces de larmes qui avaient subsisté.
Elle en était presque à espérer qu'une voiture passe, et la renverse.
Et tomber dans le coma.
Pour longtemps.
Très longtemps.

Je laisse une heure s'écouler.
Ce temps passé, j'envoie un message à Bonnie :

Coucou ma Bonnie,
tu voudrais bien qu'on aille au parc s'il te plait ?
J'ai besoin de ma Sista !

J'attends quelques minutes une réponse.

Coucou ma Charline,
j'y serais avant même que tu ais pu dire cookies à la noix de macadamia !

Je souris.
C'est une des seules personne sur Terre capable d'autant me faire rire.
Mon sourire naturel revient.
J'attrape ma veste en cuir et l'enfile en descendant les escaliers.
- M'man ! J'vais au parc avec Bonnie !

Je vais dans la cuisine et attrape des cookies à la noix de macadamia.
Je sais que c'est un message subliminal sa réponse.
Je les fourre dans mon sac et sors du manoir.
Je marche doucement en direction du parc où je passe 80% de ma vie.
Quand j'arrive, j'ai la surprise de voir que Bonnie est arrivée avant moi.
- Holà Queenie !
- Salut Queenia !

Elle me saute dans les bras ce qui me fait perdre l'équilibre.
Nous nous effondrons au sol dans un éclat de rigolade.
Elle roule à gauche pour me laisser respirer.
- Et dire qu'il y a deux heures j'étais encore en couple avec cette... impure !
Elle me regarde un air incompris et amusé sur le visage.

@Ginny Ruewen

Ginny prit une grande, grande inspiration et quitta la chaussée.
Il y avait forcément une autre solution, de préférence qui n'impliquait pas l'hôpital.
Elle se remit à marcher, doucement d'abord, puis plus sûrement.
Son premier pied toucha le sol.
Puis le deuxième.
Elle se remit à courir. Les souvenirs de la dispute enflaient en elle, chaque pied qui martelait le sol réveillait une phrase et rouvrait une plaie. Mais elle s'accrochait à ce souvenir pour ne rien oublier. Cette fois, elle ne pleurait pas. Elle se nourrissait de la colère qui menaçait de l'engloutir.
C'était mieux comme ça. Elle ne voulait plus pleurer... plus pleurer.
C'était la pire sensation du monde. D'être faible, et de ne rien pouvoir faire pour changer ça.
Mais après tout, à qui la faute dans tout ça ? La tienne.
La tienne. La tienne, la tienne, la tienne.
- C'était pas ma faute !
Un cri, comme pour s'en convaincre.
Et pour ne pas pleurer.
Elle n'avais pas à culpabiliser.
Si ?
Non.
Petit-à-petit, elle semblait divaguer entre la colère et le désespoir.
Ginny atteint un banc, et sans réfléchir, se laissa tomber dessus.
C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle était assise sous la pluie. Sur un banc trempé. Au bord des larmes. Et tout ça pour quelqu'un qui lui avait hurlé dessus, qui avait rejeté son aide en lui disant qu'elle ne pouvait rien, mais qu'une autre si, pour simplement lui faire encore plus mal.
*C'était pas elle*
Et pourtant... c'était une sensation horrible.
Une partie d'elle s'obstinait à penser qu'il ne s'agissait pas de Charline, pas vraiment.
Qu'elle n'aurait pas fait ça.

- Tu me dis que tu sortais avec une née moldue ?
- Ouais. T'imagine ?!
- Si tu me sors que vous vous êtes embrassées je te tape !
Je rigole d'un air coupable.
- Liline !
Elle me tape en rigolant.
Nous explosons de rire.

J'attrape la main de ma soeur de cœur et l'entraine vers les balançoires.
Elle se laisse faire.
Nous nous élançons chacune sur une balançoire et commençons à jouer.
- Liline, quand même, t'es restée pendant un an à rien me dire ? Sérieux, on est dans la même maison !
- T'inquiètes, je risque pas de la revoir chez moi !

Je rigole ce qui entraine Bonnie.
- Je te jure, la prochaine fois que je viens chez toi, je désinfecte toute la maison !
Je rigole de plus belle.
- J'irais acheter du désinfectant anti moldus et nés moldus !
Quand ma balançoire arrive tout en haut, je saute et atterrit sur mes pieds.
Bonnie fait de même et me rejoint.

- Tu sortais avec elle depuis combien de temps ?

- Depuis Janvier.... t'imagine... je me demande comment j'ai pu supporter ça !
- Oh le cauchemar...
- Nan mais sérieux, ces nés-moldus se croient les rois du monde... ça me désole ! Faudrait leur dire que seuls les Sang Pur, Nés Sorciers et les Sang Mêlé ont le droit de régner sur le monde !
Elle me sourit en levant les yeux au ciel.

@Ginny Ruewen

Relèves toi.
*Non*
Si. Allez, debout.
*Non*
Regarde-toi. Tu fais pitié.
Ginny aurait voulu contredire cette voix -donc se contredire, bien sûr- mais... comment ? C'était... complètement vrai. Qu'elle le veille ou non...
AH-AH ! Bouge toi maintenant. Tu vas pas rester sur ce banc trempé à vie parce que ta copine t'a larguée. En plus, t'as vu la douche que tu t'es prise ? Je parle pas de la pluie.
Son coeur se serra. Mais il fallait qu'elle bouge. Qu'elle se relève. Et qu'elle rentre chez elle comme elle était partie de chez Charline. La tête haute, et le coeur à terre.
De toute façon, il n'y avait rien à faire pour la deuxième option.
C'était fichu, mort, perdu.

Ginny n'avais pas particulièrement envie de rentrer chez elle, mais elle ne pouvait pas rester seule dans les rues de Londres la nuit.
Bah oui. Allez, dépêche. Imagine qu'il y ait un psychopathe en recherche de potentielles victimes. En plus, c'est pas très sûr en ce moment...
Un frisson d'effroi la parcourut lorsqu'elle se mit à courir dans n'importe quelle direction qui serait dans tous les cas éloigné de cette rue beaucoup trop sombre à son goût.
Inconsciente.
La pluie se calmait légèrement, mais elle était toujours là, et empêchait Ginny d'y voir clair. Lorsqu'elle aperçut de la lumière, elle courut plus vite encore jusqu'à distinguer un parc, éclairé. Peut-être y aurait-il une structure sous laquelle elle pourrait s'abriter de la pluie.
Et les psychopathes alors ?
*Y'a pas de psychopathes. Faut pas être paranoïaque non plus.*

Sauf qu'en approchant du parc en question, elle entendit un rire.
Un rire qu'elle connaissait bien, mais dans un ton... différent. Au lieu d'un rire léger et magnifique, Ginny n'entendait qu'éclats de rire mauvais.
Et une voix... une voix qu'elle avait tant aimé, et cette même voix qui lui avait dit tant d'atrocités le soir même.

*Courir. Loin. Se cacher*
Telles furent ses pensées immédiatement. Elle ne voulait pas être face à Charline, pas encore, pas une seconde fois, c'était trop pour un soir. Elle n'avait juste plus la force d'endurer plus.

- Depuis Janvier.... t'imagine... je me demande comment j'ai pu supporter ça !

Ginny commença a trembler. Elle était figée, littéralement figée.
Lorsqu'elle put respirer à nouveau normalement, elle essaya de marcher dans la direction opposée, espérant qu'elle ne l'ait pas vue.
T'es sérieuse, là ? Tu t'en vas ?
*Partir, partir, partir*
C'est l'occasion rêvée de savoir tout ce qu'elle pense vraiment. Elle t'a menti !

Ginny hésitait. Elle était déjà si mal.
D'un autre côté, l'occasion était inespérée...
Faible. Tu est faible, voilà.
*Non. Faux. Je suis pas faible*

Et elle alla s'asseoir contre un mur, trop près de Charline, bien trop près à son goût. Tapie contre le mur, elle pouvait assister à l'intégralité de sa conversation avec son interlocutrice -qui semblait proche d'elle, assez pour qu'elle lui raconte à peine une demi-heure après les évènements du soir.

- Oh le cauchemar...

*Ferme la, toi. On t'a pas sonnée !*
Et pourtant, si. Alors même qu'elle ne voyait pas son visage, Ginny détestait cette fille.
T'es idiote. Tu vas me dire que tu n'en parleras à personne, toi ?
Les joues rouges de honte, elle se concentra sur les voix. De toute façon, cette fille n'avait pas à se moquer d'elle dans son dos alors qu'elle ne la connaissait même pas.

- Nan mais sérieux, ces nés-moldus se croient les rois du monde... ça me désole ! Faudrait leur dire que seuls les Sang Pur, Nés Sorciers et les Sang Mêlé ont le droit de régner sur le monde !

Ginny était partagée entre l'envie de rire, de hurler, et de pleurer. Rire, parce que les paroles de Charline ressemblaient beaucoup à celles des super-méchants avec leurs super-plans-pour-conquérir-la-planète. Hurler, parce que ce n'était pas juste. Et pleurer, parce que sa petite-amie -non, son ex-petite-amie était aussi bête et méchante que tous ces cons qui se croyaient supérieurs à cause de leurs parents.

Bonnie me regarde un peu plus intensément et me fait un signe de tête.
Je regarde dans la direction qu'elle m'indique et je la vois.
Cette fille. Elle. Cette personne qui m'a trahi.
Cette personne que je déteste depuis maintenant, je regarde ma montre, 3h.

- C'est elle, non ?
- Comment t'as deviné ?
- Je sais pas, peut être parce qu'elle nous jette des éclairs depuis maintenant 5 minutes.
Je rigole et chuchote à l'oreille de Bonnie.

- Franchement, c'est une des seules personnes avec qui je suis, désormais, une vraie peste !
Elle sourit et m'attrape la main.
- Viens, tu vas me présenter ton... ennemie ? Ex ?
Je rigole.
- Allez viens.

Nous avançons main dans la main, direction le mur où est Ginny.
Quand nous arrivons à sa hauteur, Bonnie montre Ginny de la main.
- Enchantée de te rencontrer... l'impure.
Je rectifie :
- Ginny. Ginny Ruewen.

Ginny me lance un regard incompris.
Un long et lourd silence s'installe et plus personne ne parle.
Pourquoi on est venue voir cette... fille ?
Elle ne mérite pas notre attention.
Je ne veux pas à avoir à lui parler.
Je la fixe.
Je sens que Bonnie me serre un peu plus la main.
Je tourne la tête vers elle : son regard est très gêné.

@Ginny Ruewen

Bien qu'elle ait trouvé la réponse de Charline dérisoire, jamais Ginny n'aurait pu en rire.
En fait, elle se demandait si elle n'arriverait plus à rire jusqu'à la fin de sa vie.
C'était, selon elle, fort probable. Elle se leva, oubliant qu'elle était désormais visible.
Elle en avait assez entendu. Ginny n'avait ni l'humeur ni le temps pour des enfantillages.
Elle s'apprêtait à rentrer chez elle une bonne fois pour toutes, et se jeter sous sa couette pour que le sommeil l'engloutisse quelques heures.

- C'est elle, non ?

*Merde*
Ginny se figea. Comme si cette soirée ne pouvait pas se terminer encore PLUS mal.
A croire que le destin s'acharnait sur elle.
Elle entendit les deux pipelettes ricaner (encore !) et la Fille demander à Charline de la présenter. Pourtant, les mots que Ginny entendit la mirent plus mal à l'aise encore.
Ex ? Ennemie ? Charline la voyait-elle comme une ennemie ?

Elle vit la Fille la pointer du doigt, ou plutôt pointer du doigt sa silhouette trempée et dégoulinante de pluie.
Pathétique.

- Enchantée de te rencontrer... l'impure.

- Ginny. Ginny Ruewen.

Charline et la Fille avaient l'air un minimum gênées, tout comme l'était Ginny. Pourtant, cela ne lui suffisait pas. Elle était seule contre deux, faible, trempée, et venait de se faire traiter d'impure. La gêne ne lui suffisait pas.
T'es en colère ?
*Oui*
Tu les déteste ?
Elle détestait la Fille, c'était sûr. Quand à Charline...
C'était encore trop tôt pour le décider. Mais elle l'avait trahie. Et insultée. Elle était d'accord avec cette imbécile avec qui elle gloussait comme une dinde.
Et elle ne l'avait sans doute jamais aimée.
Elle lui avait menti.
Tu les déteste ?

*Oui*
Alors montre leur. Montre leur que tu n'est pas cette idiote faible et sans défense qu'elles croient.

- Je suppose que tu lui a tout raconté, Charline ? Comment c'est toi qui m'a demandé de partir, parce que sois-disant j'étais la meilleure, mais que tu était tellement surbookée et colérique, et que tu ne voulais pas que j'ai "à subir tes changements d'humeur" ? C'était mignon, tu avais même peur que je devienne folle à cause de toi...

Un sourire victorieux s'étala sur son visage, et elle posa un regard empreint de dégoût sur l'Autre, qui tenait la main de Charline et avait toujours l'air gênée.
*Bah oui, on se sent mal quand on fourre son nez dans les affaires des autres...*
Dis lui !
Elle secoua la tête. Non, elle avait mieux à dire.

- Et toi... on ne t'as jamais dit que c'était mal de se moquer des gens qu'on ne connait pas dans leur dos ? Oh, et c'est malpoli de montrer du doigt. Décidément.

Elle jeta un autre coup d'oeil au duo, bien trop sur d'elles à son goût. Ginny essayait d'ignorer la voix qui lui glissait une nouvelle réplique. Mais au souvenir de l'horrible voix de l'Autre qui la saluait en la traitant d'impure finit par la faire franchir le pas.

- Vous faites bien la paire, toutes les deux... même gloussement débile, mêmes convictions débiles... alors, toi, dit elle en regardant l'Autre, aurais-je l'honneur de savoir qui tu est, ou alors c'est réservé aux Sang-Pur ? Quoique non, je ne veux pas le savoir.

Elle fit mine de réfléchir, puis continua, en imitant Charline avec des mimiques exagérées.

- Ces Sang-Pur, ça me désole ! Ils se croient vraiment les rois du monde... Faudrait leur dire que seuls les gens qui ont des choses intelligentes à dire ont le droit de l'ouvrir !

Tu vois, quand tu veux.

Après toutes ces paroles, je n'ai qu'une envie : rire.
J'essaye de faire un visage gêné.
Au bout d'un moment, j'abandonne et rigole.
Bonnie lance un regard noir à Ginny.
Je la voie et resserre la pression de ma main sur la sienne.
- Ferme ta gueule. Tu peux m'insulter moi, mais pas Bonnie. Si tu l'insultes, tu me provoques. Donc, je me bats.

Je vois que le sourire de Bonnie revient.
- Au fait, on t'a jamais dit que y'a que les gamins qui imitent comme tu l'as fait ? Tu te crois victorieuse juste parce parce que tu nous as dit deux ou trois méchancetés ?

Bonnie s'écarte et me chuchote qu'elle part manger un cookie.
J'ai le temps de m'adresser à Ginny.
- Ginny, c'était une belle expérience de sortir avec toi. Et va pas croire que je te mens. Je t'ai aimé. Pour de vrai. Si tu crois l'inverse, c'est que j'ai vraiment plus rien à faire avec toi. Et comme je te connais par cœur, je sais que tu penses que je t'ai pas réellement aimé. Donc j'ai plus rien à faire avec toi. Donc au fond, c'est toi la traîtresse. Parce que t'as douté et tu doutes encore de mon amour
Je lève les yeux au ciel et Bonnie revient, son cookie dans la bouche.
Le lourd et pensant silence revient s'installer et plus rien.
Juste le bruit du cookie de Bonnie qui craque entre ses dents.

@Ginny Ruewen

La vue de Ginny se brouilla, mais elle fit tout son possible pour que les larmes ne coulent pas. Pas maintenant. Ni jamais.
Elle en avait marre de se retrouver face à Charline, marre de tous ses beaux discours suivis de ses paroles cruelles. *Elle sait pas ce qu'elle veux, voilà*
Les mots se bousculaient au bord de ses lèvres, elle savait qu'ils finiraient par sortir n'importe comment. Ses pensées avaient le même mode de fonctionnement.
Un tourbillon de désordre dont la moitié rugissait de colère tandis que l'autre pleurait de désespoir. Si il lui avait été demandé de choisir elle aurait sans aucun doute choisi la colère, mais là était tout le problème. Ginny avait toujours choisi la colère, sans jamais se rendre compte qu'il n'y avait aucun choix. Ce soir-là, elle se sentait déchirée.
Elle le mérite pas. Arrête de pleurer !
*Je pleure pas*
Et pourtant, quelques gouttes glissaient le long de sa joue, larmes qu'elle essuya rageusement de son bras, avant de se rendre compte que c'était la pire des choses à faire.

- C'est un peu trop tard pour les belles paroles, Charline ! En plus, c'est moi la traitresse ? Y'a pas de traitresse dans l'histoire, imbécile !

Les mots coulaient de sa bouche en flot ininterrompu, dans le désordre. Nulle trace de sourire sur le visage de Ginny, désormais, on n'y lisait que colère et surtout, douleur.
Charline l'avait touchée en plein coeur, mais il était encore trop tôt pour l'assumer.

- Enfin, réfléchis, un peu ! Tu m'invites chez toi, puis tu me tiens responsable de tes problèmes familiaux, tu passes ta colère sur moi et pour finir tu me fais très clairement savoir que tu est anti-Nés-Moldus ! Et après tout ça, c'est moi la traitresse ?

Elle s'arrêta pour reprendre son souffle. Elle savait ce qu'elle avait à faire, mais avant, il lui restait une dernière chose à dire.

- Tu croyais me connaître. Tout comme je croyais te connaître, toi. Tu m'a menti, en me faisant croire que tu n'était pas comme tous les autres, et moi... moi, j'y ai cru. Alors... ouais, on a rien à faire ensemble.

Ça y est c'était dit. Et c'était vrai.
Une Sang-Pur et une Née-Moldue. Qui aurait cru que ça marcherait, de toute façon ?
*Moi*
Idiote.

- Chacun sa vue des choses. Tu as le point de vue d'une née moldue et le point de vue d'une née sorcière.
Tu la regardes dans les yeux d'un air méchant.
- Pourquoi on s'attarde encore sur elle ?

Tu lèves les yeux au ciel en souriant et vous vous en allez, bras dessus bras dessous.
Vous laissez Ginny seule contre ce mur.
Bonnie s'arrête soudainement de marcher pour te dire quelque chose.
- Liline, j'peux venir dormir chez vous ? Mes parents sont pas là du week-end encore...
Elle soupire.
Toi, t'es heureuse.

Tu attrape ton téléphone et envoie un message ta mère.

Coucou Maman, je rentre à la maison avec Bonnie. Elle voudrait rester dormir... tu veux bien ?

J'envoie et préviens Bonnie que j'ai prévenu ma mère.
Nous continuons à marcher en direction de chez moi.

Pendant le trajet, je sens mon téléphone vibrer contre mon corps.

OK.
Et pas de problème pour quelle reste.

- Ma mère est daccord pour que tu viennes dormir !
Vous sautez de joie et repartez en direction du Manoir Rivers.

Vous marchez pendant encore dix minutes.
Quand vous passez devant un marchand de glaces, vous n'hésitez pas et vous en achetez une chacune.
Vous vous précipitez vers un banc non occupé et partagez ce moment de plaisir ensemble.

@Ginny Ruewen, fin du RP pour moi.