Tu es sortie de chez toi.
Tu es sortie de chez toi, seule.
Tu avais enfilé une veste et avais emmené ton téléphone.
C'est tout.
Désormais, tu marches dans la rue la tête remplie de sentiments.
Tu as envie de hurler sur quiconque se présente devant toi.
Tu as besoin de vider ton sac.
Tu traverse ton quartier jusqu'à arriver devant un parc.
Le parc est vide.
Tu es son contraire.

Tu décides de t'assoir sur le trottoir qui entoure l'espace vert.
Tu t'y poses et souffle.
Les moments de ta vie les plus importants reviennent comme des vagues.
Tu te souviens de tout.
Tu veux te souvenir des plus beaux.
Mais tu ne veux plus te souvenir des pires.
Tu souffles et te mets à hurler, tes quatre vérités sur ta vie.
- Pourquoi moi ?! Pourquoi il a fallut que je vive comme ça ?! Pourquoi ces sales cons me font vivre cet enfer ?!
Tu trembles comme tu ne l'as jamais fait.
- Pourquoi j'ai toujours peur de gâcher ? Pourquoi je vis dans la colère, la tristesse et la haine ?!
Je ne veux plus pleurer.
- Il ne mérite pas que je pleure pour eux. Il ne mérite pas que je me batte pour eux. Je ne veux plus les protéger. Qu'ils se démerdent. Je ne souffrirais plus pour eux. Battez vous par vous même. Vous ne vous cacherez plus derrière moi.

@Savannah White

~22 Août 2046
~14h05
~Savannah Maëlys Emmy White
~12 ans

Tu t'avançais, encore et encore, dans cette ville. La ville où tu avais grandi. Tu étais là depuis longtemps. Mais, depuis quelques temps, tu ne t’y sentais plus à ta place. Peut être depuis que tu savais que ta mère n’étais que ta belle mère. Et que tu t'étais rendu compte que toute ta vie n’étais que mensonges.

Tu étais arrivée dans un parc, il était presque vide. Tu vis une jeune fille, d’un peu près 12 ans. Elle était assise au rebord du trottoir, elle hurlait, elle insultait pleins de personnes, tu ne savais pas qui. De toute façons, sa ne te regardais pas.

Toutes ces phrases, elle te touchais toutes en plein cœur. Elle te rappelais ta vie et tout ce que tu avais traversée. Toute ta vie, toute les choses que tu avais vécu. Il n’y en avais pas beaucoup de bonnes mais tu essayais de te concentrée sur celle là,
Impossible te dis tu.

Trop, trop de choses dans ta tête tournais en rond depuis si longtemps. Tu ne pouvais plus les arrêtées, tu étais trop faible pour sa.

Tu vis que la blondinette avais un téléphone
Moldue ?
Ou alors elle faisait semblant, tu ne savais pas quoi en penser. Tu t’assis à côté d’elle et dis,
Je... je suis vraiment désolée de ce que t'arrive. J’ai vécu la même chose. Toute ma vie n’est que mensonge. J’ai vécu dans le secret de ses... Je me sent conne de les avoir écouté... tu parlais d’une voix, d’une voix calme et douce. Sa faisait si longtemps que tu n’avais pas parlé, que tu avais oubliée le propre son de ta voix...

@Charline Rivers voilà