Inscription
Connexion
02 sept. 2018, 23:11
 Irlande  Retrouvailles entre Blaireaux
Suite à vos retrouvailles, tout était allé très vite. A peine eux tu le temps d'échanger quelques paroles avec tes amis après leur avoir sauté au cou, que Franz fit à son tour son apparition, les saluant brièvement avant de les conduire à son paternel qui portait un accoutrement des plus … Particulier. Tu souris à ce bon monsieur après avoir salué ton camarade de classe avant d'approuver à sa question :

"Oui, mon père m'a déposé à la gare avant de se rendre a Sainte Mangouste pour le travail !"

Un chocolat chaud ou du moins, une boisson chaude vous fut alors proposé de la part du père de Franz et alors que chacun échangé des joyeusetés sur les vacances qu'ils avaient déjà vécu jusqu'à présent, tu restas étrangement silencieuse et pour cause, tes vacances à toi commençait juste à être agréable à partir de maintenant. Tu enfouis ton visage dans ta tasse et te delecta du merveilleux chocolats jusqu'à ce qu'enfin, la sœur de Franz fassent son apparition.

En un rien de temps, les deux garçons se retrouvèrent à l'avant de la charrette avec l'adulte et la sœur de Franz alors que vous vous retrouviez entre copines à l'arrière ou la taquinerie commença immédiatement à l'encontre d'Herminie.

Imitant Lucy, tu murmuras à ton tour à l'intention de la jolie blonde :

"Tu devrais peut-être lui dire ce que tu ressens…"

Une parole en cache une autre me direz vous et Herminie allait sans doute répliquer que Gryffs Sorrow n'était qu'un ami pour elle. Une perspective qui ne trompait pourtant pas les jeunes filles à côté d'elle.
Le voyage se passa donc ainsi, paisiblement, au rythme de la charrette jusqu'à arriver dans la petite ferme ou Franz vivait avec le reste de sa famille.

La journée se passa tranquillement et ce, jusqu'au lendemain matin ou enfin, il fut enfin temps de partir en randonnée.

Ce fut un clairon qui vous réveilla et un Franz bien enjoué qui annonça ainsi le début de la randonnée. Il était temps de s'habiller et de se préparer à partir. Un copieux petit déjeuner fut servit puis enfin, ce fut le moment d'entamer la marche.

Les autres étaient chargés avec de gros sac et toi, tu n'avais que ce minuscule sac. Enjouée, tu regardas à l'horizon le soleil qui pointait à peine le bout de son nez et tu respiras un grand coup :

"Ahhhhhhh !!! Il fait tellement bon ! J'ai hâte !"

Puis, t'approchant de Franz, tu attrapas sa main :

"Alors ! Tu nous amènes ou ?"

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
6eme Année RP - 5ème Année Devoirs
Pour RP avec moi
16 sept. 2018, 12:44
 Irlande  Retrouvailles entre Blaireaux
               Après une bonne heure de transport assez inconfortable la ferme fut en vue. Quelques pierres, reliques d'un ancien portique, marquaient l'entrée du domaine familiale. Une grande allée caillouteuse, blanche, était enserrée par de nombreux buissons et herbes sauvages. Correctement entretenu, ce chemin augurerait d'une richesse non négligeable, mais dans l'état actuel on ne voyait que de l'indéfrichable. En passant sous ce "portail", Franz y prit discrètement un morceau de lierre centenaire qui le recouvrait en grande partie, sachant pertinemment qu'il y trouverait quelques insectes à y observer. Bingo ! Deux charançons ! Franz les mit dans sa main et se hâta de les mettre sous le nez de son amie Cassandre, qui, lui semblait-il, aimait bien les animaux.

-Regarde Cassy' !!! Ils sont marrants non ? Là on croit qu'il sont morts mais ont juste peur, alors ils se mettent sur le dos !

              Un cahot de la route fit alors sauter les deux insectes de sa main qui se retrouvèrent quelque part dans la charrette, entre deux planches peut-être, ou deux mèches de cheveux, il ne le sut jamais mais n'en s'en soucia guère, des charançons, il y en avait partout chez lui ! Et puis, ils étaient bientôt arrivés. On voyait désormais les nombreuses dépendances de sa maison. Éparpillées de manière aléatoire, on pouvait voir de-ci de-là une grange, une étable, une porcherie, quelques hangars et, un peu plus loin, tout au fond, l'habitation. Tout semblait être d'un autre temps, mais pour un œil suffisamment aguerri, il était facile de voir que tout était bien entretenu et ce sans superflu. Oui, il manquait une pierre par-ci par-là, une porte pouvait être entaillée de haut en bas, de la tôle pouvait remplacer certaines tuiles manquantes, mais tout était fonctionnel, plus encore : confortable.
           Laoise stoppa leur véhicule à la vue de deux petites oies dont la blancheur immaculée détonnait dans ce décor rustique boueux. Les deux volatiles écartaient leur ailes, montrant toute leur envergure -pourtant minuscule- et cacardaient pour impressionner leur public.

-Franz, dégage les de là ! lui ordonna sa soeur.

          Franz descendit prestement et attrapa une branche sur le bord du chemin. Il fit siffler l'air en agitant le bout de bois à quelques centimètres des oiseaux tout en leur dictant la conduite à suivre :

-Allez Lucy, Minie, hop ! Filez d'ici en vitesse ! Sinon pas d'grains pour vous !

           Un peu récalcitrantes, les oies finirent par abandonner le combat et partir dans les fourrés. Franz remonta à bord, ne se rendant pas même compte que les deux autres Lucy et Minie l'avait probablement entendu et risquait de s'offusquer des surnoms qu'il avait donné à ses animaux.

             Les quelques centaines de mètres pour arriver à la demeure furent accomplis lentement, permettant à chacun, et surtout à Braonáin, de finir de se réveiller avant d'atteindre le tumulte de la vie rupestre. La maison, comme tous les bâtiments, était faite en pierres apparentes, dont les joints de terre étaient noircis par les années. De nombreuses cheminées s'élevaient sur la toiture, de trop nombreuses cheminées, trois sur la droite, dont laissait s'échappait une fumée blanchâtre. Quatre au centre, toutes éteintes. Et, sur la gauche, on pouvait apercevoir une dépendance qui, à elle seule, comptabilisait autant de cheminées que le reste de la maison. On avait l'impression qu'elles s'enroulaient les unes aux autres, et, contrairement aux autres, celles-ci étaient circulaires, ressemblant à des cheminées de fourneaux industriels. Cette "petite" dépendance surplombait le reste de la maison de deux étages et contrastait fortement par son aspect futuriste. Les murs étaient recouverts d'alliages métalliques, les fenêtres étaient des vitraux représentant le système solaire et autres galaxies, on y voyait pas de volets, la porte ne comportait pas de poignée et semblait être automatique, et enfin, parmi tant d'autres choses, la fumée s'échappant de la cheminée centrale était d'un rouge évanescent mais lourd, qui redescendait doucement jusqu'au sol, disparaissant quelques centimètres avant de l'atteindre.

             Les camarades de Franz devaient sûrement y attacher leur regard, mais lui en avait pris l'habitude. Et, surtout, la maison arrivant à grands pas, une inquiétude le reprit. Et il n'avait pas tort, lorsque la charrette s'arrêta la porte de la maison s'ouvra à la volée laissant apparaître une femme d'une stature imposante :

-Lao ! Fra ! Bra ! Qu'est-ce que vous fichez ? V'là pas qu'j'reviens et que vous êtes partis ! Avec la carriole en plus ! Et c'est qui ceux là ! hurla-t-elle.

            La mère de Franz, parfois adorable, savait être impitoyable, et, même énervée, elle saisissait rapidement les choses. A la vue des camarades du garçon, elle se dirigea vers Franz d'un pas autoritaire et, d'une main de fer, l'attrapa par le T-shirt et le tira hors de la charrette. Lui tirant l'oreille, elle le traîna jusqu'à la porte d'entrée en lui intimant de s'expliquer.

-Mais, M'man, j'avais demandé à papa pour que les copains viennent dormir à la maison... Aïe ! chouina Franz, supportant la douleur avec difficulté.

-Ça ne prend plus avec moi ça ! T'sais qu'tu dois m'demander, pas à ton père ! Bra, c'est vrai ? Non ne répond pas je sais que tu ne sais plus ! On va s'expliquer dans la cuisine Fra ! Mais t'vas pas t'en tirer comme ça !

         Elle le traîna à l'intérieur, laissant le reste du groupe sur le pas de la porte, à entendre quelques vociférations. Le père de Franz regardait ses chaussures, puis sa montre, laissant l'orage passer. Laoise, quant à elle, arborait un sourire malsain, celui de la grande sœur qui est bien contente de voir son frère puni. Après un savon assez mémorable, Franz ressortit en souriant :

-C'est bon, vous pouvez dormir ici ! J'avais juste oublié de prévenir. V'nez je vous montre notre chambre ! Et merci papa de nous avoir amenés !

            Sans prendre la peine de faire visiter la maison à ses amis, il les entraîna directement au grenier situé au deuxième étage. Une pièce gigantesque, de la longueur de la maison, leur servirait de chambre pour ce soir. Quelques fenêtres de toit éclairaient suffisamment l'espace pour y découvrir que, à droite, des lits avaient déjà était préparés pour chacun. *Drôle de coïncidence.* songea naïvement Franz. Les matelas étaient posés à même le sol, recouvert d'une literie blanche un peu poussiéreuse. Au plafond rampant étaient suspendus de nombreux mobiles de lutins. Ceux des histoires moldus. Et quelques fées. Plusieurs malles et armoires longeaient alternativement les murs, entrouvertes, elles laissaient dépasser des costumes de toutes époques ainsi que de nombreux instruments scientifiques. L'une d'elle était une malle contenant d'autres malles, imbriquées à la façon des matriochka. Une lunette astronomique étincelante trônait au milieu de la pièce. La partie gauche de la pièce était occupée par tout un réseau de cages gigantesques, pouvant abriter une créature de la taille d'un Hippogriffe ! -Enfin, un petit, il ne faut tout de même pas exagéré-. On y entendait comme une voix, Franz s'y dirigea sans attendre et dit à ses camarades :

-Venez voir Thierry ! Je l'ai depuis deux semaines ! Allez Titi viens là !

Je me dois ici de censurer les réponses de Thierry, car aussi gentil qu'il puisse être, il est un Jarvey, et leur langage n'est pas correct pour des enfants de douze ans.

Pensant soudain à autre chose, Franz courut vers une malle et en sortit un sac apparemment plein.

-Gryffs !!! Tiens ! Ce sont les bombabouses et pétards que j'ai utilisé sans te demander au stade... Je me suis dit que ce serait bien d'en ramener pour la rentrée puisque maintenant on aura nos samedis de libres !

        Il ajouta à sa phrase un regard plein de malices et de promesses de nouveaux ennuis, espérant que son ami serait toujours prêt à faire des farces pendant cette nouvelle année. Il laissa ensuite ses amis se mettre à leurs aises puis leur proposa divers jeux de société moldus, pas très passionnant, mais d'usage. Midi arriva et les estomacs se firent entendre, mais, le midi, c'était le père de Franz qui cuisinait... Et, c'était toujours plus ou moins une expérience... Divers aliments arrivèrent ensemble, de couleur tout sauf naturelle, et composèrent un repas copieux, et, de manière surprenante, excellent ! Franz souffla à ses camarades qu'aujourd'hui ils avaient de la chance car une fois toute la famille avait fini à Sainte Mangouste...

          L'après-midi fut un peu plus sportif, il fit visiter la ferme et tous ses animaux à ses camarades. Mais l'un d'eux -peut-être voire probablement lui-même- oublia de refermer l'enclos des cochons... Il fallut plus de deux heures pour tous les ramener, et une heure pour que tous se lavent (courser des cochons entraîne souvent des chutes boueuses). 

       Arriva le soir et un véritable repas fermier ! Sa mère, Karlina, avait repris les rênes. Toujours autoritaire, elle était néanmoins beaucoup plus douce et moins effrayante que le matin. Franz et ses amis l'aidèrent à la préparation, déplumer, éplucher, couper, enrober, assaisonner et voilà un véritable poulet fermier à déguster !

          Après quelques regards dans la lunette astronomique, les volets ouverts, les enfants furent bercés par la lumière lunaire entrecoupées de nuages, ainsi que par quelques insultes bien senties déclamaient -en rimes- par Thierry. Franz se leva plus tôt qu'à l'habitude pour faire sa tournée auprès des bêtes, il ne réveilla ses amis qu'à son retour et ce de la manière la plus diplomate au monde : le cor de chasse !

-Allez !!! P'tit déj' et on s'en va dans vingt minutes ! Pas de temps à perdre si on veut entendre le chant matinal des oiseaux !

                 Il se rua d'un lit à l'autre en secouant ses amis, se permettant même de sauter sur celui de Gryffs, rappelant ainsi les réveils à Poudlard. Le petit déjeuner continental englouti, tous s'arnachèrent et se mirent en marche. Tous ? Non. Cassandre semblait ne pas être familière avec la randonnée et partit avec un tout petit sac... Cela fit rire Franz intérieurement, il décida de la laisser dans son ignorance pour voir comment elle se débrouillerait mais prit quand même toutes ses affaires en double pour lui prêter le soir venu.

           Celle-ci, toute insouciante, l'attrapa par la main lui demandant où ils se rendaient. Franz prit un air d'aventurier, pointa son doigt devant lui, faisant mine de regarder au loin et clama :

-Nous allons traverser l'océan herbeux où nous terrasserons nombre de mulots ! Puis les tourbières maléfiques essaieront de nous piéger et de nous engloutir ! Ensuite, nous nagerons pour traverser la rivière des nymphes, au courant infernal ! Et enfin, nous passerons la nuit dans la forêt des âmes tourmentées... Fin', on part tout droit et on verra ? J'connais pas la route, c'est ça la rando !

            D'un pas décidé, il partit tout droit et mena ses amis hors du domaines, où ils commencèrent à traverser un champs d'herbes où quelques fleurs survivaient en ce chaud mois d'été. Arrivé à la moitié du champs l'on pouvait apercevoir un étang à quelques centaines de mètres :

-Le dernier à l'eau est un Serdaigle mouillé !

Il poussa Gryffs et Lucy qui se trouvaient devant lui et partit en courant droit devant lui.

Je ne t'aime pas trop.
14 oct. 2018, 15:37
 Irlande  Retrouvailles entre Blaireaux
                 Dis donc quel sale caractère cette Laoise et quelle belle fille, pensa Gryffs. Il tiqua lorsqu'elle le qualifia d'avorton. Gryffs s'amusa de la remarque, *oui peut être, c'est vrai que je ne suis pas bien gras*. Il esquissa un sourire puis Herminie le poussa à l'intérieur de la "voiture".
-Tu es une moldu n'est ce pas? Interrogea Gryffs.
L'attention qu'il portait à la sœur de Franz sembla dérangeait Herminie. Il remarqua qu'elle jetait régulièrement des regards qu'il n'aurait pas su interpréter à Laoise.
Gryffs était épuisé du voyage et il profita de la bonne heure de transport pour fermer un instant les yeux. Il fut réveillé par la voix autoritaire de la Moldu qui ordonna à Franz d'écarter de la route deux oies qui s'opposaient courageusement à la charrette. 
Gryffs éclata de rire lorsque Franz dénomma les deux oies. 
-Tu vois elles ont l'air aussi coriace que toi Minie.

                    En arrivant devant la porte de la maison de Franz une voix s'éleva de la grande maison et la mère de leur ami franchit la porte. Visiblement elle n'était pas au courant de leurs arrivées et passa un sacré savon à son fils. *Sérieusement? il n'a pas prévenu ses parents?*. Lorsque il finit par les rejoindre il leur annonça qu'ils pouvaient restés. Il ne manquait plus qu'ils doivent repartir ! Il les emmena au grenier et chacun reçu un lit attitré. La pièce était spacieuse mais un peu encombré. Franz lui balança un bon paquet de bombabouses et de pétards. Voilà qui lui vaudrait de nouvelles heures de colle l'année prochaine probablement!
-Merci mon vieux et cette fois pas questions de laisser des fouineurs nous déranger j'ai appris plein de maléfices super utile pour s'en débarrasser. 

                      Parce qu'ils étaient fatigués ils allèrent tous se coucher tôt, le lendemain Franz leur avait concocté une petite sortie, la journée serait donc encore rude. Elle commença d'ailleurs avec un réveil difficile au son du cor. Gryffs qui avait pris de nouvelles bonnes habitudes cet été se leva sans problème et pris un copieux petit déjeuner. Il semblait qu'ils partent en excursion pour quelques jours, Gryffs s'équipa soigneusement. Il tassa au fond d'un sac agrandit par magie un change, une lampe, des provisions dont de nombreux gâteaux secs, deux grandes gourdes métalliques d'eau et il pris une petite tente Quechua, celle facile à monter. Le soleil était encore bas dans le ciel lorsque la petite troupe quitta la ferme. Ils traversèrent plusieurs champs, Gryffs n'était pas aussi bavard qu'à son habitude il préféra apprécier le paysage et de temps en temps il pressa les autres à leurs conter leurs vacances. 
-Moi j'ai fait un petit voyage à Paris avec mon père, j'ai vu la tour Eiffel et les champs Elysée puis j'ai passé le plus clair de mon temps chez mes parents à Cheltenham. Je me suis mis au sport aussi.
Soudain Franz les interrompit. Au loin se dessinait un petit étang. Il les bouscula pour passer devant et s'écria:
-Le dernier à l'eau est un Serdaigle mouillé !
Gryffs qui refusait obstinément de passer pour un aiglon se précipita derrière lui et n'eu pas de mal à le rattraper. Tout deux laissèrent tomber leurs affaires et enlevèrent précipitamment leurs chaussures puis sautèrent dans l'eau avec pas mal d'avance sur les autres.

Docteur Renaud, Mister Renard !
Il signe de la pointe de sa baguette d'un S comme Sorrow
7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
02 nov. 2018, 12:57
 Irlande  Retrouvailles entre Blaireaux
Une heure de voyage que Lucy aurait volontiers qualifié de chaotique si elle avait pu en placer une pendant le trajet. Mais les cahots étaient si forts que la jeune fille ne voulait même pas ouvrir la bouche, de peur de vomir pendant qu'elle parlait.

Mais enfin, iels arrivaient devant la ferme, dont le début était marqué par quelques pierres et un arbre sale et plein d'insectes. Franz en montra même deux à Cassandre. Lucy, affolée, pensait à tous les microbes qu'il y avait là-dessus. Puis iels entrèrent vraiment chez Franz, et elle voyait la ferme. Deux oies passèrent devant la charrette. La sœur de Franz, au prénom imprononçable, demanda à ce dernier de les faire dégager. Et là, elle entendit son prénom et se retourna. Pourquoi lui demandait-il de filer ? Elle y réfléchit quelque temps, et au moment où les oies dégagèrent, elle comprit que Franz avait prénommé ses animaux comme ses amis. *Sacré hommage*

Elle se concentra sur la bâtisse faite de vieilles pierres. Elle aimait bien les vieilles maisons, même si elles faisaient souvent un peu peur, mais elle appréciait leur charme représentatif d'une époque passée. A côté de la maison se trouvait une plus petite maison, plus moderne que la première, faite en métal. Et surtout, ce qui l'avait le plus surprise était le nombre impressionnant de cheminées. Il devait bien en avoir une quinzaine, en tout, là où Lucy n'en avait pas chez elle.

Enfin, la charrette s'arrêta, et la Poufsouffle se leva pour descendre lorsque la porte s'ouvrit et qu'une femme se mit à crier et attrapa Franz par le T-shirt. Son comportement fit sursauter Lucy, qui n'avait pas l'habitude d'autant de cris. Chez elle, c'était très calme, les seuls cris qu'on entendait étaient ceux du bébé. Lorsqu'il revint, Franz leur expliqua : il avait tout simplement oublié de prévenir ses parents qu'iels venaient dormir chez lui. *Quelle tête en l'air, celui-là !*

- Merci monsieur ! remercia discrètement Lucy à la suite de son camarade.

Puis elle suivit la troupe en direction de la chambre qu'iels allaient partager. Lucy était gênée, c'était la première fois qu'elle allait partager sa chambre avec des garçons, et elle se demandait ce que ça faisait. Est-ce qu'ils ronflaient plus fort que les filles ? 

- Wow, c'est grand ! s'écria-t-elle en arrivant dans le grenier dans lequel iels allaient dormir.

La pièce était gigantesque, ans doute plus grande que l'appartement dans lequel vivaient la rouquine. Des matelas étaient installés un peu partout, tout comme des armoires dans lesquelles iels pourraient ranger leurs affaires. Lucy posa son sac à dos près d'un matelas, et suivit Franz vers sa créature magique un peu bizarre, qui parla de manière très bizarre.

La journée passa rapidement. Le repas du midi, excellent, surprit Lucy, qui ne s'attendait pas à de tels talents de cuisinier chez le père de celui qui lui avait fait un gâteau très bizarre - et pas très bon, mais ça, elle ne l'avait pas dit au garçon - à son anniversaire. Puis iels visitèrent la ferme, pendant l'après-midi, et c'était déjà l'heure du dîner ! Le repas fut encore meilleur, et très copieux, et exténuée, la bande d'amis partit se coucher juste après.

Le réveil fut salé. Un cor de chasse sonna dans leurs oreilles. De mauvaise humeur à cause du réveil violent, Lucy cria :

- T'avais pas plus bruyant, nan !

Une fois qu'iels eurent mangé, iels se mirent en route pour la randonnée. Les sacs à dos étaient relativement lourds, mais Cassandre, elle, n'avait qu'un tout petit sac.

- Comment tout tient là-dedans ? demanda la rouquine à son amie.

Iels commencèrent à marcher pendant que Franz leur racontait l'endroit où iels allaient. Elle avait hâte de trouver "l'océan herbeux", cet énoncé l'intriguait. Et lorsqu'elle comprit que ce n'était qu'un champ d'herbe, elle fut très déçue. Mais rapidement, elle eut autre chose à penser : un étang apparaissait au loin, et le meneur de la troupe leur lança :

- Le dernier à l'eau est un Serdaigle mouillé !

Et il la poussa vers l'eau. Elle ralentit, et prit le temps de se déshabiller pour se retrouver en maillot de bain, qu'elle avait pensé à mettre en-dessous, et son sac à dos avant de courir dans l'eau avec ses amis, et d'en profiter pour éclabousser violemment les deux garçons arrivés juste avant elle. Elle se sentait libre, ici, sans regards méchants, et commença une bataille d'eau avec ceux qui étaient déjà là.

Luehssyie Woudde Pecker ~ Jerry -4e année RP~#PouffyFamily
Quasi absente jusqu'au 14 septembre