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03 avr. 2019, 20:37
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
avec @Megan Arrington
16 mai 2037
Cambridge, parc de jeux
15H ET QUELQUES

Image

Il y avait, à Cambridge, plusieurs parcs pour les enfants, mais pour les enfants moldus. Cependant, bien que réticents à inscrire Adaline dans une école primaire moldue en attendant sa lettre pour Poudlard, et même que ses pouvoirs se déclenchent, les parents d'Adaline ne s'opposaient jamais au souhait de la petite fille, qui allait sur ses cinq ans, de sortir pour aller jouer.

Cette aire de jeux - située au nord-est, plus ou moins, de la ville -, un parc pour ainsi dire, était plutôt vaste, il y avait beaucoup d'éléments naturels : d'arbres et de buissons ainsi que beaucoup d'herbe pour très peu de cailloux et encore moins de béton. Il y avait cependant un nombre assez important de bancs, qui se fondaient dans la végétation, et qui permettaient aux parents de garder un œil sur leur enfants sans avoir à rester debout. C'était dans ce parc, qui était géographiquement le plus proche de la maison des Macbeth, qu'en cette après-midi de printemps, la mère d'Adaline, accompagnée d'une de ses sœurs - une de celle qui n'avait pas encore d'enfant -, avait emmené Adaline.

Le soleil brillait et la petite Adaline ne pouvait qu'être ravie, autant qu'un enfant à qui on avait dit oui pour un bonbon pouvait l'être ou, comme dans le cas présent, à qui on avait dit oui pour aller jouer. Elle aurait d'ailleurs aimé pouvoir emmener Jane, sa cousine qui est sa cadette d'un an, mais cette dernière n'a pas un père qui accepte de sortir dans le monde moldu. Adaline, qui avait des cheveux noirs  attachés en deux petites nattes - maman adorait les nattes -, était déjà en train de jouer. Elle avait commencé par escalader un petit toboggan, puis l'avait descendu sur les fesses. Très vite lassée, elle alla s'asseoir au milieu d'un bac à sable. Il y avait bon nombre d'autres jeux, mais ils étaient moins drôle toute seule. Il y avait deux cages d'escalade sous lesquels l'herbe avait largement poussé, et devait servir de matelas aux grimpeurs, ainsi qu'on toboggan plus grand qu'elle n'avait pas osé emprunté toute seule. Mais surtout, Adaline pouvait voir, un peu plus loin, un château, c'était en réalité une sorte de cage de jeux mais elle ressemblait étrangement à un château. La petite fille, qui s'efforçait de s'occuper toute seule, zyeutait le dit-château avec envie.

Bizarrement, le parc était vide. Il y avait des promeneurs qui passait par là avec des chiens, ou sans, qui donnaient une ambiance, et aussi la route à quelques dizaines de mètres qui aidait à ne pas oublier où on se trouvait. La mère d'Adaline avait même imaginé que les moldus étaient tous probablement à l'école. Pourtant, nous étions samedi après-midi, et le soleil brillait.


"Ça va, Ada chérie ?"

Demanda sa mère alors que la petite fille enfouissait ses deux mains dans le sable.

"Oui oui !"

S'exclama l'enfant. Elle préférait éviter de se plaindre de sa solitude, alors qu'elle avait, plus tôt, lourdement insister pour sortir. Il était vrai qu'elle aurait pu, si elle n'avait pas décidé de mettre ses mains dans le sable : ça l'occupa assez. Elle regardait ses mains couvertes de sable.

Et puis, on distingua enfin quelqu'un, ils étaient plusieurs. Et il y avait un enfant !
Dernière modification par Adaline Macbeth le 13 juin 2019, 13:01, modifié 12 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année

04 avr. 2019, 14:12
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
En ce samedi de mai 2037, la visite chez Papi et Mamie m’embête fortement. Chez eux, je n’ai pas la possibilité de m’amuser avec tous mes jouets habituels ! Je ne peux même pas lire, puisque les livres - avec des images - que Maman lisait quand elle était enfant ne sont plus dans leur bibliothèque depuis bien longtemps. Du haut de mes cinq ans, assise sur le canapé de leur salon, je balance mes jambes pour m’occuper.

Je jette un regard à Adam, petit bonhomme de tout juste un an, qui s’est endormi dans les bras de Maman. Il a de la chance, au moins il ne voit pas le temps passer… M’ennuyant de nouveau, je regarde successivement tous les adultes présents, dont les conversations m’intéressent bien peu, puis je joue avec mes cheveux blonds noués en deux couettes.

Soudain, Mamie semble comprendre mon malaise et dit en frappant une fois dans ses mains :


« Il fait beau en ce moment, et si on allait se promener ? La petite Megan va finir par s’endormir, sinon. »

Elle ajoute plus bas, sur un ton de confidence :

« En plus il y a des jeux, ça te dit ? »

À sa proposition, mes yeux s’emplissent de joie et j’acquiesce vigoureusement. Sautant sur mes jambes, je cours chercher ma veste et mes chaussures, sous les rires de mes parents et grands-parents.

Il me faut quelques minutes pour être complètement prête, mais il me reste quand même le temps d’attendre les adultes en sautillant sur le pas de la porte. Je vais jouer, c’est chouette ! J’espère qu’il y aura d’autres enfants ! Et si je me retrouve toute seule ? Je secoue la tête : non, les jeux c’est toujours drôle. Même si ça l’est plus avec des amis.

Une fois tout le monde dehors et après quelques minutes de marche, nous arrivons au fameux parc. Si dans la réalité, c’est une aire de jeux tout à fait classique, avec un bac à sable, des toboggans, et d’autres accessoires divers, cela représente un nouveau monde pour mes yeux d’enfant.

Une certaine timidité montant en moi devant la taille de la zone, je m’empare de la main de Maman, qui me la prend en souriant :


« Bah alors ? Tu ne veux pas jouer ? »

Mon regard se pose tout d’abord sur les yeux verts de Maman, puis sur le banc où Papa, Adam, Papi et Mamie sont en train de s’installer, et enfin sur les jeux. Il y a une fille ! Je souris en m’exclamant :

« Si si, j’y vais ! »

Lâchant sa main, je trottine jusqu’au bac à sable, dans lequel l’enfant aux nattes noires met ses mains puis les ressort. Arrivant à sa hauteur, je ralentis, puis l’interroge :

« Tu joues à quoi ? Je peux jouer avec toi ? »

Sans même attendre sa réponse, je commence à m’assoir dans le sable devant elle, en observant les jeux les plus proches.

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily

05 avr. 2019, 11:27
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Adaline, qui s'était contentée d'un coup d’œil discret, pour analyser la situation, se trouvait ravie de la tournure que les événements prenaient. Elle aurait peut-être eu du mal à aller s'asseoir face à la petite fille si la situation avait été inversée. Cependant, un heureux hasard avait fait qu'Adaline n'était plus seule dans son bac à sable !

La voix de la petite fille, aux deux couettes blondes, était claire, et enjouée, Adaline sentit son ton amical et considéra qu'elle était déjà une partenaire pour jouer. A la question qu'on lui posa, Adaline leva ses deux mains, pour les montrer à la petite fille. Il faudra qu'elle pense à lui demander son prénom... A quoi jouait-elle ? A vrai dire elle ne jouait pas vraiment, elle tentait de savoir jusqu'où elle pouvait mettre ses mains : ce pouvait être un jeu, finalement. Ses mains, levées devant son visage, étaient couvertes de sable, un sable un peu mouillé qui restait partiellement sur la peau, jusqu'à l'os de ses poignets.

"Euh... J'essayais de savoir la profondeur du bac à sable ! En mettant mes mains ! Tu peux le faire avec moi..."

Commença la petite Adaline, avant de réfléchir... Était-ce vraiment amusant ? Elle n'en était plus très sûre... Ferait-elle fuir l'autre petite fille, qui avait pourtant l'air d'avoir envie de jouer avec elle ? Il faudrait peu-être qu'elle propose autre chose. Elle aurait d'ailleurs sûrement du inventer un jeu... Mais ça ne lui était pas apparu tout de suite.

"Mais on devrait faire quelque chose de plus amusant ! Tu veux jouer sur le toboggan ?"

Enchaîna-t-elle, pointant du doigt un toboggan. Un peu plus loin.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 11 juin 2019, 22:32, modifié 2 fois.

Magic Always Has a Price
6ème année

11 avr. 2019, 23:27
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Tout en enfonçant mes propres mains dans le sable, je regarde ma nouvelle camarade de jeu sortir les siennes, encore couvertes de petits grains, et me les montrer :

« Euh... J'essayais de savoir la profondeur du bac à sable ! En mettant mes mains ! Tu peux le faire avec moi… Mais on devrait faire quelque chose de plus amusant ! Tu veux jouer sur le toboggan ? »

Pendant qu’elle parle, je me fais la réflexion que moi aussi, quand je vais remonter mes mains à l’air libre, elles ne seront plus aussi propres qu’avant. Mais le sable, on peut l’enlever en frottant, donc je ne vais pas me faire gronder pour cela, je crois.

Ainsi, elle mesure la profondeur de sable sous nos pieds ? Mon regard s’abaisse vers le sol : cela m’intrigue, et peut-être qu’en creusant, on pourrait avoir la réponse. Peut-être même qu’on pourrait aller jusqu’au centre de la Terre, ou même de l’autre côté ! La perspective d’un voyage souterrain m’enchante, mais le doigt de la fille aux nattes, pointé vers un des toboggans, m’attire plus encore. Et cela sera moins salissant, Maman sera contente.

Je me relève d’un bond en me frottant les mains pour en éliminer les grains de sable :


« Oh ouiii ! On dirait un château, tu trouves pas ? Ça se trouve, il y a un dragon fou… »

Une main devant moi pour mimer des rênes, je rabats ma visière invisible et sautille sur place, avec mes jambes reproduisant du mieux que je peux les pattes d’un cheval. Déjà dans mon rôle, je déclame d’une voix grave :

« Oyez chevalier ! Allons attaquer ce château pour libérer les villageois du dragon fou ! »

Excitée par l’aventure qui s’annonce, je fais un tour sur moi-même en riant, puis fais quelques pas en direction du château-toboggan, toujours sur ma monture imaginaire :

« Allez hue, euh… Pearl ! Au galop ! »

Après quelques mètres, je me retourne vers l’autre petite fille et reviens un peu vers elle. Il ne faudrait pas qu’elle croie que je joue toute seule, quand même. Et puis un chevalier seul face à un dragon, cela serait bien trop dangereux. Non pas que je n’ai pas confiance en mes capacités, mais en dehors du monde créé par mon imagination, ce toboggan est tout de même un petit peu haut pour moi. Je lui adresse un grand sourire :

« Tu viens ? »

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14 avr. 2019, 12:49
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Adaline, plutôt satisfaite de s'être si vite et si facilement trouvé une compagnie et un nouveau jeu, commença par observer la fillette avant de rire. Elle concentra ensuite son attention sur la structure du toboggan : c'était effectivement un château fort, ça ne faisait aucun doute. Mais... Il était attaqué par un dragon ! Il fallait alors le défendre ! Coûte que coûte ! La petite Adaline jeta un autre coup d’œil à sa camarade de jeu, qui avait l'air d'être montée sur un cheval...

Quel cheval ? Oh ça y est ! Adaline le voyait. Quelle allure elle avait, cette petite blonde à couettes, sur un si beau et grand destrier ! Il fallait faire de même ! Ni une, ni deux, Adaline enfourcha elle aussi une monture. C'était un cheval noir, avec les bouts des pattes blancs ainsi que le bout du nez. Il était sublime !

Et puis, plus qu'un cheval, il lui fallait une armure, et une épée. Adaline jeta un coup d'oeil à ses vêtements : une salopette en jean et un t-shirt rouge... La salopette n'était maintenant plus qu'un vieux souvenir tant et si bien qu'elle avait maintenant une armure grise pour la protéger du dragon, le dragon du château fort. Et elle prit en main son épée ! Une énorme épée, qui brillait.


"Oui j'arrive ! Aller Félix, en avant !"

Mentionnant le nom de la monture qu'elle avait choisie, Félix, elle se leva à son tour et rejoignit la fillette sans oublier de mimer elle aussi le déplacement de sa monture.

"En avant !"

Commença par cria Adaline, en regardant l'imposante structure, et le tout aussi imposant dragon, à une dizaine de mètres d'elles. Puis elle se ravisa dans un "HUUUE" avant de se retourner vers la chevalière.

"Attends ! Mais il faut un plan pour attaquer le dragon !"
Dernière modification par Adaline Macbeth le 20 avr. 2019, 17:05, modifié 1 fois.

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6ème année

16 avr. 2019, 08:26
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Campée sur mes deux jambes - et sur ma fière monture -, j’observe la fille aux nattes avec un grand sourire. Est-ce que l’attaque du château est un jeu qui lui plaît, ou est-ce qu’il vaudrait mieux jouer aux aventurières souterraines ? Je ne me pose pas la question trop longtemps : ma camarade saute sur ses pieds, et les mouvements de ses jambes indiquent à mes yeux emplis d’imagination qu’elle est elle aussi montée sur son destrier, dénommé Félix. Ça fait un beau duo de chevaux, ça, Pearl et Félix.

La petite brune m’informant qu’elle me rejoint dans l’attaque du dragon fou, je fais quelques pas, l’épée en avant, pour commencer à charger la créature maléfique. À mes côtés, deux nattes volant dans le vent me rassurent quant au fait que je ne suis pas seule dans mon entreprise. Je suis cependant rapidement suspendue dans mon mouvement par l’autre enfant : il nous faut un plan !

Désormais bien arrêtée, j’écarquille les yeux de stupeur. Comment ai-je pu ne pas y penser plus tôt ? Heureusement que la brune est là, cela aurait pu être super dangereux, sinon… Jetant un regard à la structure, je m’exclame :


« Oh oui, t’as raison ! »

Je descends de mon destrier, m’accroupis sur le sol, et continue sur le ton de la confidence :

« Et faut pas qu’il nous entende, en plus, sinon il va savoir ce qu’on va faire ! »

Le regard rivé sur le château, j’observe le dragon d’un œil méfiant. Une idée me vient à l’esprit, tandis que je désigne le filet de corde permettant de monter sur la structure :

« On pourrait… Tu vois les lianes là-bas, on pourrait y grimper pour s’infiltrer dans le château ? »

Cependant, le boss final de l’aire de jeux reste tout de même le toboggan. Je me fais la réflexion qu’arriver à le descendre nous permettrait de tuer le dragon. Je continue :

« Et peut-être que si on descend ce grand arbre avec notre épée, on peut l’atteindre en plein cœur ? »

J’accentue les trois derniers mots, tout en lui lançant un regard inquisiteur. À mes yeux, mon plan n’est pas trop mal, mais il y a probablement tout un tas de passages secrets que je n’ai pas vus, et qui nous permettraient de mieux cibler notre attaque.

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16 avr. 2019, 18:27
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Adaline acquiesça, mais c'était finalement sa propre idée qu'elle appuyait. Evidemment qu'il fallait un plan ! Comment deux chevalières, bien que très aguerries et surarmées (d'une épée chacun... et d'un cheval), elles ne pouvaient imaginer ne serait-ce que franchir l'enceinte d'un tel château pour attaquer le dragon qui se trouvait à l'intérieur. Il semblait établi pour les fillettes, d'ailleurs, que ce supposé dragon été accessible et assis sur le toboggan ; empêchant tout amusement.

Alors, une fois sa camarade bien consciente du risque de se lancer dans la bataille sans un bon plan, elles s'accroupirent toutes les deux (Adaline suivit rapidement la petite fille jusqu'au sol) aux pieds -sabots - de leurs destriers. La petite Adaline avaient les sourcils froncés par la concentration, alors qu'elle tentait de comprendre et assimiler les informations qui consistaient le plan de sa consœur. Elle acquiesça une seconde fois, cette fois c'était bel et bien les propos de l'autre fillette qu'elle approuvait.

Elle jeta un dernier regard en direction de la structure médiévale. C'était d'accord, le dragon qu'elle savait assis sur le toboggan ne les avait pas encore vues, leur plan pouvait marcher. Il leur faudra redoubler de discrétion et de finesse... dur dur pour des enfants ! Cependant, cette entreprise était loin de faire peur à Adaline ; il en serait sûrement de même pour sa camarade !


"C'EST... parti..."

Annonça Adaline, qui avait commencé à s'exclamer mais s'était vite ravisée : discrétion.

"Oh mince... le dragon..."

Continua-t-elle tout bas. Puis elle se redressa lentement, et remonta sur son cheval.

"Bon, maintenant qu'on a un plan on peut y aller !"

Avait dit la petite fille en chuchotant, toujours sur le ton du secret - finalement, c'était autant pour ne pas attirer l'attention du dragon que pour ne pas que sa mère et sa tante entendent la conversation qu'elle avait. Adaline prit donc la tête de l'escouade en s'avançant, au trot, des lianes qui grimpaient jusqu'en haut du château à défendre.
Dernière modification par Adaline Macbeth le 20 avr. 2019, 17:06, modifié 1 fois.

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6ème année

18 avr. 2019, 22:49
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Ma camarade chevalière approuve mes propositions d’un hochement de tête, et je suis son regard tourné vers la citadelle, les yeux brillants. On va l’avoir, ce dragon !

Tandis que je commence à remonter sur ma monture, la fille aux nattes me prend de court en parlant un peu trop fort. C’est super, parce qu’elle a l’air aussi motivée que moi à sauver le village, mais si nous trahissons notre présence trop tôt, on est complètement fichues… Je réprime un “Chuuuut !”, puis lui jette un regard avec de grands yeux, afin de lui intimer de se taire tout en étant moi-même la plus silencieuse possible. Heureusement, elle se rend rapidement compte de son manque de discrétion et se reprend, m’indiquant dans le même temps que le plan lui convient.

Une fois toutes les deux de retour sur nos destriers respectifs, il est temps d’y aller. La fille brune part devant moi, en direction des lianes sur le mur du château, et je la suis de près - il ne faudrait pas que nous nous retrouvions séparées.

Cependant, lorsque j’arrive devant nos échelles de fortune et que j’agrippe une des cordes à ma hauteur, je me rends compte que quelque chose cloche. Immédiatement, j’attrape la manche de son t-shirt - enfin, de son armure - et chuchote d’un ton alarmé :


« Zut ! On peut pas emmener les chevaux là-haut ! Comment on va faire ? »

Le nez plissé par la concentration, je m’immobilise quelques secondes pour réfléchir : même si nos montures n’existent pas sur le plan physique, il faut bien les laisser quelque part - un cheval, ça ne sait pas grimper des lianes, tout le monde sait ça. Mes yeux se posent alors sur le poteau tenant les cordes. Je fais mine de descendre de Pearl, puis de l’emmener jusqu’au pilier de bois. Je continue en chuchotant :

« On peut les attacher à cet arbre, tu crois pas ? Comme ça ils restent ici pendant qu’on est dans le château. »

Je lance un regard interrogateur à ma comparse puis, sans vraiment attendre sa décision, reviens vers l’échelle de corde pour y apposer mes mains. Un regard vers le haut de ma muraille me permet de confirmer que je suis parée à monter.

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23 avr. 2019, 11:01
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Les chevaux ! Il est vrai qu'Adaline n'avait pas tout prévu, qu'allaient faire les deux chevalières de leurs montures ? Mais rapidement, une solution se profila et ce fut une idée brillante de sa camarade. Adaline hocha vivement la tête pour l'approuver. Elle descendit discrètement, en essayant de ne pas faire crisser ses sandales sur les petits graviers qui entouraient le château, de son cheval et l'attacha à côté de celui la petite blonde. Puis elle laissa Félix l'attendre là, mais pas sans lui donner une dernière caresse.

"Allons-y !" chuchota-t-elle une fois fait, et une fois ses deux jambes bel et bien libres pour l'escalade de la structure.

La petite Adaline se mit alors en position, à côté de la chevalière à couettes, les deux mains sur les cordes. Elle semblait hésitante, cependant, quant à leur victoire sur le dragon. Elle jetait des regards inquiets sur ce qui se trouvait au dessus de cet en-cordage et doutait de sa capacité à pouvoir l'escalader. Elle hésita encore de longs instants, alors que sa comparse était pleine d'un courage qu'elle ne pouvait qu'admirer sans espérer pouvoir avoir le même avait déjà mis un pied dans la bataille.

"T'es sûre qu'on peut le faire ?"

Demanda alors la petite brune, qui avait tout de même mis ses deux mains sur des cordes dans l'espoir que quelque chose se débloque et qu'elle puisse se mettre à monter... Si elles parvenaient à grimper sur le château, est-ce que le dragon ne s'en apercevrait pas et les réduirait en cendres ? Si jamais il les faisait tomber du haut de la muraille ? Et si jamais elles tombaient à cause du vent ?

Non non non, il fallait se reprendre. La petite fille secoua la tête en se faisant voler fièrement ses deux nattes noires autour de cette dernière. Il fallait grimper.
"On va réussir !" dit-elle, tout bas, mais d'un air assuré et fier.

Elle commença alors à monter la façade du château à l'aide des lianes, suivant les pas de sa camarade ; qui était d'ailleurs une vaillante chevalière ! Quelle chance Adaline avait eu en tombant sur elle elle !

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6ème année

26 avr. 2019, 13:27
 Cambridge | Angleterre  Bac à sable  M.A. 
Voyant l’autre chevalière hocher la tête et attacher elle aussi son cheval à l’arbre, je lui adresse un sourire et mets mon premier pied sur les lianes. Reportant mes yeux sur le haut de la muraille, je fronce les sourcils afin d’être mieux concentrée pour la montée.

Alors que je pousse de toutes mes forces sur mon pied pour me hisser vers un échelon supérieur, j’entends la fille aux nattes douter de notre entreprise. Quoi ? Si je suis sûre qu’on peut le faire ? Pas vraiment, non, mais on ne peut pas s’arrêter maintenant, les villageois sont toujours en danger ! Nous nous sommes engagées, on ne peut plus reculer !

J’ouvre les yeux en grand et tourne ma tête vers elle. Je commence à articuler un « Mais… », mais ma camarade de jeu me prend de court en secouant la tête et en se reprenant. Ouf ! Comment est-ce qu’on aurait fait, si on avait dû combattre le dragon chacune de notre côté ? Je ne sais pas si j’en aurais eu le courage…

Tout en arrimant mon deuxième pied aux lianes et en montant mes mains, je fais un grand mouvement de tête dans sa direction :


« Oui ! On va y arriver ! »

Comme les lianes sont plutôt espacées les unes des autres, il me faut faire un grand effort pour monter d’un cran, et je commence déjà à être toute essoufflée. Je suis relativement grande pour mes cinq ans, et je n’ose même pas imaginer comment des enfants plus petits font pour monter cette échelle de corde. Une main après l’autre, un pied après l’autre, je pousse sur mes petits muscles et je m’élève progressivement du sol, la fille brune sur les talons.

Désormais emplies de détermination, il nous faut tout de même plusieurs minutes pour arriver en haut de la muraille, au niveau des créneaux. Toute rouge et le souffle court, je tends la main à l’autre cavalière pour l’aider se hisser sur le chemin de ronde.

Apercevant enfin l’altitude que nous avons prise en montant ces lianes, je chuchote - un peu trop fort :


« Whoaaah comme on est haut !!! »

Immédiatement, je mets ma main devant ma bouche, les yeux affolés. Oups, le dragon peut toujours nous entendre !

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