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16 mai 2019, 15:41
 Ardallie, Ecosse   RPG ++  Juste un manque ...
16 Avril 2044


Le train entrait en gare de King Cross et tu observas la fenêtre dans l'espoir d'y voir apparaître la silhouette de tes parents. Au lieu de cela, ce fut la petite main trapue de Maeissa qui s'agita lorsqu'elle te reconnut à travers la vitre du wagon. Tu agitas la main pour la saluer, même si tu étais un peu déçue du manque de présence de tes parents, tu ne pouvais en vouloir à l'elfe de maison qui elle se faisait un plaisir de venir te chercher et également de s'occuper de toi. Le train s'ébranla et fini par se stopper. Tu serras contre toi Aizon qui lui était confortablement installé dans la poche ventrale de ta veste avant de gagner le couloir permettant de descendre du train.

Après un rapide au revoir à tes camarades, tu gagnas le quai et notamment Maiessa. Tu te baissas pour te mettre à sa hauteur et la serrer dans tes bras alors qu'elle se confondait déjà en excuse :

"Maiessa s'excuse petit maîtresse ! Votre mère voulait venir, mais elle a eut une urgence à l'hôpital ! Elle a demandé à Maiessa de venir vous chercher !"

Tu t'éloignas un peu et bien que déçue, tu affichas un sourire à l'intention de l'elfe de maison :

"Ce n'est pas grave Maiessa ! J'ai l'habitude !"

L'elfe retrouva immédiatement son sourire et son regard pétillant de bonheur :

"Où sont vos affaires ! Nous allons vite rentrer à la maison ! Vos parents ont préparés une surprise pour vous !"

Une surprise ? Plutôt une façon de se faire pardonner leur absence pensas-tu. Tu affichas malgré tout un nouveau sourire de façade avant de te diriger vers le wagon pour en sortir ton énorme valise. L'elfe te devança et bientôt, la valise se mit à flotter dans les airs pour vous rejoindre, avant de disparaître pendant qu'elle te tendait la main pour t'emmener au manoir.

Quelques instants plus tard, tu atterris dans la cuisine de la maison, ou tu t'empressas de déposer Aizon au sol pour qu'il se dégourdisse les pattes pendant que tu regardais l'elfe d'un air curieux :

"C'est quoi la surprise Maiessa ?"

Elle faisait déjà voler la valise en direction de la buanderie pour faire un tri et laver les vêtements sales. Tu l'entendis juste te dire :

"Vous devriez aller dans votre chambre mademoiselle ! Avec votre boursouflet, ça sera mieux !"

Intriguée, tu suivis son conseil :

"Viens Aizon !"

Et tu te dirigeas vers ta chambre non loin ou tu eus le plaisir de découvrir une impressionnante maison miniature disposée contre le mur. En l'observant de plus prêt, tu compris qu'il s'agissait d'une maison pour ton boursouflet. Tu ne pus retenir un râle de surprise et de satisfaction, même si tu trouvais cela un peu trop "imposant". Un regard vers Aizon fini cependant de te convaincre, car le petit vaurien était déjà en train de faire le fou, explorant les moindres recoins de sa nouvelle demeure et se faisant les griffes, par ci, par là, avant de se gonfler de tout son volume en découvrant son reflet dans un miroir. Tu rigolas devant la situation avant de t'allonger sur ton lit. Les draps avaient été lavés sans doute le matin même, car ça sentait bon la lessive et le propre. Un mince sourire s'afficha finalement sur tes traits alors que tu te redressais pour gagner la cuisine ou l'elfe de maison semblait déjà en pleine agitation pour préparer le repas. Tu passas derrière elle et humas le fumet d'un délicieux ragoût de bœuf qu'elle remuait dans une casserole.

"Hummm !! Ça à l'air bon ! J'espère que papa et maman seront là tout à l'heure pour le manger avec nous !"

Rien de bien moins sûr, mais ça valait le coup d'espérer non ? Tu ne remarquas pas que Maiessa faisait déjà la grimace alors que tu t'apprêtais à sortir de la cuisine :

"Je vais voir Panach en attendant l'heure du repas ! Il y a des carottes quelque part ?"

L'elfe t'indiqua ou en trouver tout en te regardant partir en courant. Elle se doutait bien, qu'une fois encore, comme tant de fois déjà par le passé, ce soir, tu mangerais seule avec elle pour seule compagnie. Tes parents seraient une fois de plus retenu à leur travail.

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
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31 mai 2019, 00:25
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17 Avril 2044


Lorsque tu te réveilles au petit matin, c'est parce qu'une odeur agréablement sucrée est venue chatouiller tes narines. Tu dois pourtant te frotter les yeux à plusieurs reprise avant de comprendre que se tient devant toi un imposant plateau, flottant dans les airs et recouvert d'un vrai petit déjeuner à la Française.

Tu prends le temps de t'étirer paresseusement et de te frotter les yeux avant de t'asseoir pour vérifier que tu ne rêves pas. Tout t'y est : chocolat chaud, jus d'orange, pain au chocolat, croissant, pain aux raisins, tu es légèrement surprise jusqu'à ce que l'on frappe à la porte de ta chambre. Un simple :

"Entrer !" Suffit à ce que la porte s'ouvre pour laisser entrevoir le visage rayonnant de ton père qui s'avance dans la pièce un sourire timide aux lèvres. Il te sourit malgré tout et s'approche de ton lit où il s'assoit à tes côtés avant d'embrasser ta tempe :

"Ça va mon amour ? Le voyage c'est bien passé ?"

Tu approuves d'un hochement de tête timide à ton tour tout en l'observant avec curiosité. Il caresse doucement ta tête et fait venir à toi le plateau de victuailles :

"Nous sommes désolée avec maman de ne pas avoir été là hier soir ! Ce … Ce n'était pas facile comme tu le sais déjà ! Notre métier est très prenant, mais nous allons essayer de nous dégager du temps pour toi !"

Tu ne lui réponds pas. Tu caches même la réaction de ton visage lorsqu'il dit cela en te contentant de saisir le chocolat chaud pour le porter à tes lèvres. Mais visiblement, il attend une réponse de ta part, donc, après avoir bu ta gorgée de chocolat chaud, tu reposes t'a tasser et pousse un profond soupir :

"Ce n'est pas grave papa … Je suis habituée…"

Le ton est las et nul doute que ton paternel le ressent. Il n'ajoute pas un mot, se contente d'embrasser ta tempe avant de se lever et de quitter ta chambre. Tu aperçois cependant sa mine profondément attristé lorsqu'il referme la porte.

Tu finis rapidement ton petit-déjeuner avant de te lever et de t'habiller. Il est étrange que l'odeur alléchante du petit-déjeuner n'est pas réveillé Aizon, alors, un peu inquiète, tu vas vérifier. Un sourire se dessine sur ton visage lorsque tu te rends compte que ce dernier est profondément endormi dans son nouveau chez lui.

Sourire aux lèvres, s'est ainsi que tu sors de ta chambre prête à entamer la journée. Peut-être en faisant tes devoirs de vacances ? Tu as un devoir de botanique assez important et nul doute que ton père sera le plus à même de t'apporter son aide pour ce dernier ? Une façon sans doute plus simple et aussi, beaucoup moins onéreuse de se faire pardonner de son absence. Tu te diriges vers son bureau pour lui demander tout en l'interpellant :

"Papa ! Tu pourrais m'aider pour mon devoir de botanique ! C'est sur la Mandragore … On doit faire…"

Lorsque tu tournes pour rentrer dans le bureau, tu t'aperçois vite que ce dernier est vide. La blouse de ton père est manquante et un feu de cheminée brûle dans l'âtre… Nul doute qu'il est partie peut après votre échange …

C'est à ce moment-là que Maeissa rentre dans la pièce en tenant dans sa main un chiffon de cuisine :

"Votre père a dû partir mademoiselle… Une urgence à l'hôpital ! Il m'a dit de vous rassurer qu'il reviendrait vite …"

Tu te tournes vers Maiessa et tu as bien du mal à garder une émotion neutre face à elle. Sauver les apparences, c'est en quelques sortes devenus une habitude pour toi désormais. Tu serres doucement le poing en te répétant intérieurement de ne rien laisser paraître. Un petit sourire faux se dessine sur ton visage à destination de l'elfe de maison :

"Je vais aller faire mes devoirs dans ma chambre, merci Maiessa ! Je viens t'aider à préparer le repas un peu plus tard …"

Tu serres toujours les poings lorsque tu regagnes ta chambre et que tu te jettes sur ton lit, dépitée. Encore une journée que tu passerais seule sans aucun doute possible.
Une journée ordinaire, dans une maison ordinaire, dans une vie, qui pourrait être ordinaire si ce n'était cette pesante solitude. Peut être que tu pourrais écrire à un ami pour essayer de te remonter le moral ?
Dernière modification par Cassandre Mcwood le 08 juin 2019, 16:49, modifié 1 fois.

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08 juin 2019, 15:04
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18 Avril 2044


Lorsque le jour se lève, tu n'es déjà plus dans ton lit. Non, tu te trouves déjà dans la serre familiale ou tu examines avec attention les plants de mandragore que possèdent tes parents. Des caches oreilles fermement vissées sur tes oreilles, tu observes les feuilles vertes de ses plantes, rigolant à chacun des frémissements de ces dernières lorsque tu les observes.

Le soleil se lève à peine et cela donne une très belle vue sur l'ensemble des plantes qui se trouvent ici. Même s'il règne une chaleur humide et étouffante dans le lieu, tu es plutôt contente de t'y trouver. Aizon, à lui préférer la fraîcheur apaisant du champ jouxtant le manoir. Il y gambade gaiement, s'amusant à faire peur à la jument qui l'observe avec curiosité.

Ton croquis avance bien et tu as déjà rempli un rouleau de parchemin de plus que nécessaire pour ton devoir de botanique lorsque la porte de la serre s'ouvre et laisse entrevoir une blouse blanche, puis une épaisse chevelure rousse qui t'enlace tendrement en embrassant ta joue :

"Bonjour ma chérie ! Je suis désolée, je n'ai pas pu rentrer avant !"

Un soupir traverse tes lèvres et un petit sourire se dessine sur ton visage alors que tu te redresses finalement pour serrer ta mère dans tes bras. Tu as envie de pleurer, très envie même et pourtant, tu te contiens. Pourtant tu la serres si fort qu'elle semble ressentir ton malaise :

"Qu'est-ce qu'il y a mon ange ? Quelque chose ne va pas ?"

Tu la regardes et le regard suppliant, tu demandes alors :

"Tu vas retourner travailler cette semaine ?"

Tu as les larmes aux bords des yeux et elle semble ressentir ton désarroi, mais cela la met également très mal à l'aise alors qu'elle se penche un peu en avant pour être à ta hauteur :

"Quelque chose ne va pas, Cassandre ? Dis-moi tout mon amour ?"

Elle percevait ton malaise, mais ne le comprenait pas. Tu t'éloignas d'elle un peu avant de la regarder dans les yeux. Puis, tu baissas un peu la tête et demandas un peu plus fermement cette fois-ci :

"Est-ce que tu vas retourner travailler maman ?"

Le silence s'installa… Pesant et douloureux. Les larmes jaillirent alors de tes yeux en même temps que le silence perdurait :

"Toi et papa vous avez même pas prévus de passer du temps avec moi ! Vous ne faites que travailler ! Travailler ! Travailler !"

Tu jetas ton cahier à terre avant de l'observer une nouvelle fois, les larmes étant cette fois ruisselantes sur tes yeux :

"J'en ai marre !"

Tu te tournas et tu détalas en dehors de la serre pour rejoindre ta chambre et t'enfermer dans cette dernière. Tu oublias vite cependant que face à une sorcière adulte, tourner la clé dans la serrure n'avait pas vraiment l'effet escompté et alors que tu étais roulée en boule sous tes couvertures, tu sentis une pression sur le côté droit de ton lit, puis, des bras qui t'enveloppaient une nouvelle fois. Elle te faisait un câlin et c'était réconfortant pour ton petit cœur meurtri. Mais est ce que ça le serait suffisamment. Elle n'apportait pas de solution pour le moment, elle se contentait juste de te serrer contre elle. Tu n'entendis pas les paroles que tu espérais tant entendre et tu savais que le soir même, tu serais à nouveau seule dans cette grande maison. Tes pleurs reprirent de plus belle alors que tu te serrais contre sa poitrine rassurante, mais rien à faire. Tu finis par t'endormir de fatigue alors qu'il n'était que neuf heure du matin et lorsque tu sortis du sommeil, trainant derrière fois ta couette, ce ne fut que pour découvrir un énorme panier de confiseries en tout genre posait sur la table du salon avec un petit mot inscrit à l'encre :
"Je suis désolée ma chérie, mais promis ! Je pose ma journée de demain pour que nous allions faire les boutiques ensembles ! Je t'aime !
Ta maman"
Tu levas les yeux vers le panier de friandise avant de te retourner, en laissant la lettre sur la table du salon. Elle n'avait pas compris, une fois encore ce que tu espérais d'elle et tu savais également, que cette fois encore, tu serais déçue… Vraiment déçue…
T'en retournant à tes devoirs de vacances, tu passas la journée à espérer que tout se passe bien … Demain peut-être…

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08 juin 2019, 16:47
 Ardallie, Ecosse   RPG ++  Juste un manque ...
19 Avril 2044


Elle t'avait promis qu'aujourd'hui, vous passeriez une journée entre filles. Une vraie journée mère fille… Tu en rêvais depuis si longtemps, mais tu avais aussi cette appréhension qui ne te quittait jamais réellement. La boule au ventre, tu te levas donc de bonne heure et sans trop faire de bruit, tu t'habillas avec beaucoup de minutie. Des collants noirs, une robe noire et blanche en dentelle avec un petit bonnet/chapeau assorti, ainsi qu'un joli manteau Duffle-Coat bleu marine qui te descendait lui aussi jusqu'aux genoux. Tu étais plutôt contente de ta tenue et tu avais réussi à boucler tes cheveux avec l'aide de Maeissa afin d'obtenir quelque chose d'assez jolie en définitive.

C'est donc toutes guillerettes que tu quittas ta chambre pour rejoindre le salon ou tu l'espérais ta mère t'attendait pour que vous y alliez. Ton petit sac à main qui faisait tout à fait petite madame sous l'épaule, tu l'interpellas :

"Maman ! Je suis prête !"

Mais ce fut malheureusement un bonheur de courte durée, car à peine arrivée dans le salon, tu vis ton père finir d'enfiler sa robe de guérisseur de l'hôpital alors que ta mère arrivait en courant, vêtue de la même robe que lui. Tu les regardas un moment, sans rien dire, jusqu'à ce qu'ils remarquent tous deux ta présence et t'observes eux aussi en silence. Ce fut finalement ta mère qui prit la parole :

"Oh … Ma chérie ! Je suis tellement… Tellement désolée ! Il y a eut un problème à l'hôp !"
"C'est toujours pareil avec vous !"

Les larmes coulaient déjà de tes yeux quand tu lui avais coupé la parole. Ils te regardèrent légèrement abasourdis par cet élan de colère dont tu venais de faire preuve. Sans même leur laisser le temps de répliquer, tu tournas les talons et tu te précipitas dans le bureau de ton père. Maintenant que tu avais grandi, tu n'eux aucun mal à atteindre le haut de la cheminée ou se trouver la poudre de cheminette. Tu en attrapas une grosse poignée que tu jetas immédiatement dans l'âtre avant de pénétrer à l'intérieur tout en prononçant :

"Chaudron Baveur !"
"Cassandre atte…."

Tu n'entendis pas les paroles de ton père que déjà, tu disparaissais dans un tourbillon de fumée pour réapparaître dans la cheminée du chaudron baveur quelques minutes plus tard. Tu observas le pub, assez vide à l'heure présente et ton regard croisa celui de Marlon Harris, le patron, puis celui de sa serveuse. Tu leurs adresses un sourire rapide et timide malgré les larmes qui coulent de ton visage avant de sortir rapidement et de te diriger vers le Londres moldu. Tu tournas immédiatement à droite à ta sortie du pub avant de descendre sur Charing Cross Road et de tourner à l'angle en direction de Piccadilly Circus. Le patron du Chaudron baveur qui t'avait suivi jusqu'à la porte pour t'observer en silence eut juste le temps de te voir tourner à l'angle de la rue avant que tu ne disparaisses de son champ de vision.

Tes parents allaient sans doute te chercher… Voir même s'inquiéter ! Mais tu t'en moquais bien à l'heure actuelle. Tu en avais marre de toujours devoir attendre après eux. Marre de toujours rester sans eux alors que tu étais rentrée exprès chez toi durant les vacances dans l'espoir de les voir. Les larmes recommencèrent à couler alors que tu descendais Shaftesbury Avenue en courant sans même prendre la peine de regarder ou tu allais. Tu tournas à plusieurs reprises dans des ruelles adjacentes avec une seule idée en tête, mettre le plus de distance possible entre toi et tes parents. Leurs faire ressentir pour la première fois de leurs vies ce que serait vraiment ton absence. Tout aussi bien cela ne changerait rien à leur quotidien. C'était même probable. Ton esprit était embrumé par des idées toutes plus noires les unes que les autres. Toi Cassandre Mcwood, tu avais décidé de fuguer pour échapper à des parents trop absents et tu te retrouvais désormais dans le Londres Moldus. Seule et sans réelles connaissances de ce monde extraordinaire qui s'ouvrait à toi.

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18 oct. 2019, 02:09
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20 Avril 2044


Tu avais passé une nuit très longue, car lorsque tu sortis enfin de ton sommeil, il était un peu plus de midi. Tu te sentais reposée, mais aussi légèrement angoissé à l'idée d'affronter tes géniteurs qui à coup sûr voudraient avoir une sacrée discussion avec toi.

En y repensant, après les événements de la veille, c'était assez normal, mais le résultat était malgré tout toujours le même. Tu leurs en voulais beaucoup de te délaisser de la sorte au profit de leur travail. C'est vrai, après tout, tu étais leur fille et il te semblait normal de passer avant leur boulot ou quoi que ce soit d'autre.

Tu te retournas une nouvelle fois dans ton lit, resserrant la couverture autour de ton visage en te disant que tu allais peut-être te rendormir. Pourtant, dix minutes, plus tard, tu consentis finalement à te lever et te diriger vers ta coiffeuse. Tu avais une mine affreuse. Tes cheveux étaient en batailles et ton teint légèrement blanc. Tu avais vraiment une apparence différente de celle à laquelle tu avais habitué tout le monde. Beaucoup plus négligée et surtout, beaucoup plus anxieuse. Tu te figeas un moment devant ton reflet dans la glace et tu remis de façon négligente une mèche de cheveux derrière ton oreille.

Puis, ton regard se porta sur le calendrier accroché non loin de la coiffeuse. Aussitôt, il devint à la fois triste et angoissé. C'était pour bientôt. Ta main se porta jusqu'à ton ventre et tu serras fortement la chemise de nuit qui couvrait ce dernier avant de redresser le visage une nouvelle fois. Tu serras les dents avant de te redresser d'un coup sec. Tu quittas ta chambre pour te rendre dans la cuisine.

Tu entras dans cette dernière avec discrétion, t'arrêtant à l'angle pour voir qui était présent et te figeant sur place en voyant le regard menaçant à la fois de ton père, mais également de ta mère. Ils étaient tous deux assis, bras croisés autour de la table de la cuisine et portait sur toi un regard sévère. Impossible de t'avoir raté et donc de leur échappais. Tu aperçus alors ta mère t'indiquer de la main la chaise en face d'eux et tu t'y avanças doucement en baissant les yeux. Dès lors que tu fus installé, le sermon commença immédiatement avec la voix de ton père :

"Tu te doutes bien qu'après l'histoire d'hier… Tu es privée de sorties, cela incluant les balades à cheval et ceux jusqu'à la fin de l'année !"

Tu n'osas même pas lever le regard vers lui pour protester même si au fond, tu en mourais d'envie de le faire, car tu trouvais cela complétement injuste. Ta mère due ressentir cela, car elle laissa soudainement échappé sa colère :

"Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait, Cassandre ! Nous nous sommes fait un sang d'encre pour toi ! S'il t'était arrivé quoi que ce soit dans le monde moldu qu'est ce que nous aurions fait ! Tu t'es mis en danger et tu es allée à l'encontre de la loi ! C'est très grave !"

Tu levas le regard vers ta mère, enfin, les yeux embués de larmes. Ton père posa sa main sur le bras de sa femme pour la calmer, mais toi, tu avais les lèvres qui tremblaient. Tu craquas :

"Et alors ? Ça ne vous aurez rien fait non ? Y en a toujours que pour vos patients ! Pour eux et pour personnes d'autres ! Je me demande bien pourquoi vous m'avez fait puisqu'il n'y a que votre travail pour vous !"

Tes mains tremblaient à présent et elles étaient crispés l'une dans l'autre sous la table alors que tu les regardais désormais avec fureur. Tu leurs en voulait à nouveau et tu n'arriverais pas à leur pardonner aussi facilement que cela, c'était certain. Ils te regardaient à présent sans comprendre et tu n'attendis pas qu'ils en rajoutent d'avantage pour tourner les talons et déguerpir aussi vite que possible. Tu retournas dans ta chambre et tu claquas la porte aussi fort que tu en étais capable. Décidément, ses vacances se passaient bien mal …

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13 févr. 2020, 10:00
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21 avril 2044


Tu venais de passer une nouvelle nuit blanche. Depuis la veille, la dispute et la punition qui avait suivi, tu étais restée enfermée dans ta chambre fermée à clé et refusant catégoriquement d'ouvrir à qui que ce soit.

Bien entendu, Maiessa avait trouvé un moyen magique pour pénétrer dans cette dernière et t'apporter un plateau repas que tu n'avais pas touché.

Emmitouflé sous ta couette, tu refusais de bouger, passant ton temps à pleurer, dormir, câliner Aizon et ainsi de suite.

La situation perdurait et ce ne fut que le lendemain soir que les choses bougèrent enfin. La porte s'ouvrit magiquement pour laisser passer la carrure impressionnante, mais également rassurante de ton paternel. Tu l'observas sans bouger depuis ton lit, la tête à peine sortie de ton antre, avant d'immédiatement te cacher à nouveau lorsqu'il s'approcha du lit :

"Laisse moi ! Je veux pas te voir !"

La réaction avait été excessive de ton côté. Mais tu lui en voulais à lui, autant qu'à ta mère. Tu ne pouvais pas tout leur pardonner.

Ton père leva sa baguette magique sans que tu ne puisses la voir et d'un coup de cette dernière, il expédia la couette qui te recouvrait à l'autre bout de la pièce avant de s'exprimer d'une voix autoritaire :

"Ça suffit maintenant jeune fille ce caprice ! Tu vas sortir de ta chambre immédiatement ! Aller te laver et t'habiller, puis tu vas venir avec moi à Sainte Mangouste ! Immédiatement !"

Aizon lui ne semblait pas le moins du monde effrayait par le ton autoritaire de ton paternel. Perché sur ta cuisse, il s'était gonflé de tout son poil et lançait des petits gémissements furieux à l'encontre du médicomage qui d'un coup de baguette le déposa délicatement sur ton arbre à boursouflet :

"Toi Aizon ! Tu restes là !"

Puis, se tournant à nouveau vers toi, il t'intima :

"Tu as trente minutes !"

Trente minutes… Cela pouvait paraître court, mais lorsque l'on se posait un milliard de questions, c'était terriblement long. L'esprit humain à a capacité de se poser des centaines de questions. Combien pouvait-il s'en poser en l'espace de trente minutes ?

Tu répondis à l'ordre par automatisme et une demi-heure plus tard, tu te présentas habillée d'une robe noire, d'un manteau et d'un chapeau assorti dans le bureau de ton père ou ce dernier t'attendait déjà devant la cheminée. Il ne posa aucune question et ne prononça aucun mot. Il te saisit délicatement par la main quelques secondes avant que vous ne traversiez la cheminée, juste avant de vous retrouver dans une autre pièce, beaucoup plus sombre, dans un lieu différent.

Il leva alors sa baguette pour illuminer son bureau à Sainte Mangouste. Tu observas le lieu, froid et stricte, attendant que les consignes tombent. Ton père prit alors quelques secondes pour s'installer derrière son bureau et ouvrir un cahier recouvert d'une épaisse couverture en cuir. Sans lever le nez de son cahier dans lequel il avait commencé à inscrire des notes à l'aide d'une longue plume, il s'adressa à toi :

"Puisque tu ne sembles pas comprendre pourquoi nous passons autant de temps ici et pourquoi nous consacrons autant à notre travail, tu vas le découvrir par toi-même !"

D'un geste de la main qui fis s'ouvrir une porte adjacente, il te désigna une pièce :

"Tu vas classer mes archives ! Par patient et par pathologie ! Si tu veux toi aussi devenir médicomage il est temps que tu comprennes ce que cela implique ! Le temps nécessaire et le travail que ça demande !"

Puis, redressant la tête, il te regarda droit dans les yeux avant de te sourire gentiment :

"Si tu as besoin d'aide, je suis là !"

Ce n'était peut-être pas la meilleure des façons de faire, mais être parent n'était jamais quelques chose de facile ou il suffisait de lire un logiciel. Ici, au moins, tu apprendrais, tu comprendrais et surtout, tu serais en sa compagnie et pas toute seule à la maison. Ce n'était peut-être pas grand-chose en soit, mais c'était déjà un petit pas.

Tu te dirigeas vers la pièce qui bien que petite, croulait sous un monticule de documents en tout genre. Les étagères étaient pleines et tout semblait en joyeux désordre. Il y avait du travail…

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