Repas estival
Il se doutait qu'il y avait une raison au fait qu'ils se retrouvent tous les deux dans cette pièce; D'abord parce que ce n'était clairement pas dans les habitudes de Charles de lui laisser la possibilité de se soustraire ainsi à sa compagnie quand il recevait des gens et que le blond était là. En général il n'y avait que deux solutions. Soit il était dans sa chambre avec interdiction formelle d'en sortir un peu comme s'il n'était pas là ce qui était le cas la plupart du temps. Il ne voulait pas s'embarrasser à présenter le bâtard de la famille c'était plus simple de faire comme si il n'existait pas. Quelques fois il devait quand même être là pour il ne savait trop quelle raison. Et dans ces cas là la consigne était simple : se taire et ne parler que si on lui posait directement une question et rien d'autre. C'était bien la première fois qu'il se retrouvait dans cette situation. En même temps, c'était la première fois qu'une des invités de Charles venait avec un enfant d'à peu près son âge, d'habitude il n'y avait que des adultes. Surement qu'il y avait quelque chose derrière, ce n'était pas anodin...Mais le jeune garçon faisait tout pour ne pas y penser, pour ne pas essayer de chercher ce qu'il pouvait bien y avoir derrière. Parce que c'était trop compliqué et puis pour une fois qu'il passait un bon moment, il n'allait pas tout gâcher en pensant à lui. Peut être qu'il jouait son plan en se rapprochant de sa camarade, peut être que c'était le but de toute cette mise en scène. C'était probable même, il ne voyait pas l'intérêt de s'arranger pour qu'ils se disputent. Après quel intérêt l'homme pourrait bien en retirer...Il ne voulait pas savoir. Il avait la sensation pour une fois de ne pas être une victime de ses projets mais de pouvoir en tirer un peu profit donc il n'allait pas non plus se faire prier pour cela. Il secoue la tête. Ce qu'il aimerait arrêter de réfléchir des fois pour pouvoir se concentrer sur le moment présent et rien d'autre. Du coup il se concentre très fort pour oublier les deux adultes dans la pièce d'a côté. A chaque instant ils peuvent être appelés pour devoir reprendre leur rôle respectifs auprès d'eux. Et le blond n'était pas trop sûr pour Amaryllis mais c'était bien la dernière chose qu'il voulait pour l'instant. Il en venait même a prier, inutilement bien sûr, qu'ils continueraient de discuter tranquillement tous les deux et les laisseraient manger entre enfants dans cette pièce. Mais bon. Il soupire doucement avant de reporter toute son attention sur sa camarade quand elle prononce le mot magique. Russie. Parce qu'à chaque fois qu'il entendait ce mot il repensait à sa mère. Il sourit doucement à Amaryllis.
-Avec grand plaisir. Et je suis content que tu veuilles bien qu'on se revoit à l'occasion
Il n'était pas sûr qu'elle accepte. Après tout, il avait beaucoup de mal à savoir si elle était vraiment contente ou non. Mais il pouvait la comprendre, cette habitude de mettre un masque quand on allait chez les gens il l'avait aussi avec Charles. C'était bien dommage d'ailleurs mais parfois il n'y avait pas le choix. Et c'était le cas pour les deux enfants. Tout ce qu'il espérait c'est qu'au fond elle était vraiment contente de pouvoir partager des conversations avec lui, apprendre des choses et surtout qu'elle se forçait pas. C'était sa plus grande crainte, si le tout ne lui plaisait pas ce serait terrible et ce n'était surtout pas ce que le blond voulait. Enfin. Il verrait. Là pour l'instant c'était à lui de lui présenter la Russie.
-Du coup la Russie comme je te l'ai dit j'ai grandis là-bas. Ma mère était Russe et elle est retournée avec moi. J'y suis resté 4 ans et j'y retourne parfois avec mon père. J'habitais en ville mais on avait les plaines et les forêts à côté. Souvent en parlant de la Russie on pense à la neige mais il y a aussi énormément de forêt ou de terrain. C'est très facile d'aller y jouer. Globalement effectivement l'hiver il peut faire très froid avec beaucoup de neige mais c'est pas comme ici. Là-bas les gens sont habitués donc la vie continue quasiment normalement même dans ces cas-là. Et puis il fait assez froid pour que l'eau gèle vraiment donc très souvent les rivières et les lacs deviennent des patinoires c'est vraiment sympa. L'été on peut faire de grandes promenades en forêt, aller observer les animaux... Et puis il y a une grande histoire aussi dans le pays, c'est une nation qui a souvent été attaqué, il y a eu des révolutions et pas mal de traces subsistent et on peut les visiter. Un truc qui est sympa aussi c'est la trans-sibérien. C'est un train moldu qui traverse toute la Russie. Tu peux découvrir des régions assez reculées, observer les animaux de près parce qu'ils sont habitués au train...
Il s'emballe toujours quand on parle de ce pays qui lui tient à coeur. Parce qu'il y a grandit. Parce que c'est le pays de sa mère et aussi un peu le sien. Il aimerait y retourner plus souvent, il aimerait pouvoir y vivre et il ne s'en cache pas. C'est son idée dans le fond. Une fois diplômé d'aller habiter là-bas. Il ne sait pas si ce sera possible selon le contexte politique quand il sera en âge de quitter l'école. Mais c'était son idée c'était ce qu'il voulait vraiment. Retourner là-bas. Tranquillement, il va farfouiller dans ses affaires pour en sortir un dessin, encré, d'un paysage. Un paysage en partie sous la neige mais qui laisse voir une rivière qui serpente en contrebas d'une falaise avec des silhouettes qui s'amusent dessus, avec ou sans patins à glace, un peu plus loin une forêt, sombre, mystérieuse et attirante. La vue qu'il avait près de chez lui, du moins telle qu'il s'en rappelle.
-Voilà à quoi ça peut ressembler...Il y a énormément de choses à voir la Russie est un grand pays. Et au fin fond je suis sûr qu'il y a encore pleins de choses à découvrir mais je n'ai pas vraiment eu le temps de tout explorer c'est pour ça que je veux y retourner. Je ne sais pas si tu as des questions ou des choses que tu veux que je te décrive plus ? Il doit y avoir des photos aussi quelque part ce sera peut être plus facile que mes mots pour te présenter les pays
Album qu'il cachait précieusement dans un coin parce qu'il savait que si Charles tombait dessus, en sachant qu'il les tenait de sa mère...Il les détruirait sans la moindre hésitation. Donc il restait prudent avec mais là il n'y avait pas de raison qu'il tombe dessus.
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP
Repas estival
Amaryllis écoutait Alexei attentivement. Il semblait réellement ravi de présenter la Russie. L’enthousiasme s’entendait dans ses paroles, et se voyait sur son visage. Cela se ressentait. Il dégageait un petit quelque chose qui ne pouvait qu’attirer l’attention. Il parlait si vite que la blondinette avait quelques difficultés à suivre, mais elle se concentrait pour ne manquer aucun détail. Sur le moment, elle le jalousait. Ce pays semblait merveilleux. Il avait sûrement vécu de très beaux et agréables moments là-bas. Amaryllis, elle, n’avait jamais eu cette chance. Elle n’avait jamais pu se rendre si loin de sa maison, découvrir de si beaux paysages et une si grande histoire. Tout ce qu’elle connaissait, elle le connaissait désormais par cœur. Chaque paysage, chaque bâtiment, chaque nom de rue,... Ces lieux étaient si souvent visités par les Lidwine qu’Amaryllis en connaissait chaque détail. Pourtant avide de découverte, elle devait se contenter de ses livres pour s’évader et découvrir le monde. Selon sa grand-mère, cette curiosité était malsaine. Elle n’appréciait guère les voyages. Elle était très bien chez elle. Elle ne cessait de demander à sa petite-fille pourquoi donc s’éloigner lorsque l’on avait tout à proximité. Une grande maison, un jardin fleuri, des boutiques et salles de spectacles à quelques pâtés de maison, des « amis » - comme elle aimait appeler ces individus qu’elle ne connaissait qu’à peine.
Cette vieille femme était si fermée d’esprit qu’Amaryllis était persuadée que, si un scanner était effectué, l’on remarquerait une cage entourant son cerveau. Peut-être même était-ce la vérité. La magie était si surprenante après tout. Elle permettait de rendre les autres joyeux, peut-être qu’elle permettait également de les rendre profondément bêtes. Enfin, bête n’était peut-être pas le mot le plus adéquat. En réalité, Amaryllis avait toujours été impressionnée par l’intelligence de sa grand-mère. Sa culture était développée, tout du moins sa culture humaniste. De plus, pour manipuler autrui ainsi, il fallait une sacrée cervelle. Bien que cela était peu glorieux, et difficile à féliciter. Cependant, il était important de le relever. Judith en avait dans la caboche. Ainsi, Amaryllis ne pouvait s’empêcher de la respecter, voire même de l’admirer.
Ses sentiments envers sa grand-mère était si paradoxaux qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Elle pensait si souvent à elle, pour se libérer de ce flou, qu’elle commençait à se perdre dans ses sentiments. Tout se mélangeait de sa tête, la plongeant bien trop souvent dans ses pensées. Malheureusement, elle avait tant fait d’effort pour se débarrasser de cette mauvaise habitude, que celle-ci était revenue au galop, et bien plus violemment qu’avant. Peut-être était-ce dû à son âge. Elle allait rentrer en 3e année. Elle venait d’avoir 13 ans. Désormais, elle était adolescente. Elle devenait grande et prenait en maturité. Cette période était considérée comme l’âge bête, mais la jeune fille savait qu’elle ne serait pas catégoriser ainsi. Elle avait si souvent était réprimandée plus jeune suite à son comportement casse-cou, qu’elle en gardait des séquelles. Il était difficile désormais de lui demander de faire un pas de travers.
Cependant, sa curiosité n’avait pas faibli. Au plus grand dam de sa grand-mère. Ainsi, quand Alexei lui posa une question elle fut ravie, bien que surprise par celle-ci. Elle avait tellement de questions à lui poser, qu’elle ne savait que demander. Il l’avait prise au dépourvu. Peut-être devait-elle demander plus de détails sur les coutumes ? Ou peut-être sur les paysages ? Ou encore sur les créatures fantastiques s’il y en existe dans ce pays ? Peut-être même pourrait-elle lui demander s’il avait eu la chance de voir Durmstrang ? Elle avait tant entendu parler de cette école, mais elle ne savait pas grand chose sur elle , en toute franchise. Elle s’interrogeait également sur la magie dans ce pays, et sur les sorciers et les moldus. Etaient-ils appelés ainsi là-bas d’ailleurs ? Elle n’en avait aucune idée et se poser sincèrement la question. Cependant, elle ne pouvait se permettre d’en poser autant. Cela serait un réel manque de tenue. Un tel enthousiasme pourrait être mal perçu, vu comme une mauvaise éducation, voire même un manque de respect. Bien qu’en réalité, cela signifiait seulement un profond intérêt pour les paroles d’Alexei. Malheureusement, elle ne le connaissait pas. Elle ne pouvait pas le cerner. Il semblait si agréable, mais peut-être qu’un écart de conduite remonterait aux oreilles de son grand-mère, qui s’empresserait d’en toucher un mot à Judith. Cette dernière, par la suite, n’attendrait pas une seconde pour remonter les bretelles de sa petite-fille. Amaryllis trouvait cela triste de devoir se méfier d’autrui, notamment lorsque cette autre personne a presque son âge.
Ses pensées ayant divagué, Amaryllis revint au sujet principal de sa réflexion. Elle se devait de faire un choix. Elle devait choisir une question permettant d’englober le plus d’interrogations. Elle s’interrogea donc sur les points l’intéressant davantage. Un air songeur sur le visage, elle prit la parole avec une voix calme et douce.
Amaryllis mordit sa lèvre supérieure, tout en fixant le plafond, avant de porter à nouveau son regard sur Alexei.
Amaryllis parlait toujours posément, sans pour autant paraître mollassonne. La voix en disait beaucoup sur la personne. Celle-ci pouvait révéler une certaine maturité, comme une innocence. Un profond irrespect, comme une grande intelligence. Si l’on voulait comprendre l’individu face à nous, et ses arrière-pensées, il fallait non seulement prêter attention aux mots, mais également aux sons.
Vraiment désolée pour ce retard.
Cette vieille femme était si fermée d’esprit qu’Amaryllis était persuadée que, si un scanner était effectué, l’on remarquerait une cage entourant son cerveau. Peut-être même était-ce la vérité. La magie était si surprenante après tout. Elle permettait de rendre les autres joyeux, peut-être qu’elle permettait également de les rendre profondément bêtes. Enfin, bête n’était peut-être pas le mot le plus adéquat. En réalité, Amaryllis avait toujours été impressionnée par l’intelligence de sa grand-mère. Sa culture était développée, tout du moins sa culture humaniste. De plus, pour manipuler autrui ainsi, il fallait une sacrée cervelle. Bien que cela était peu glorieux, et difficile à féliciter. Cependant, il était important de le relever. Judith en avait dans la caboche. Ainsi, Amaryllis ne pouvait s’empêcher de la respecter, voire même de l’admirer.
Ses sentiments envers sa grand-mère était si paradoxaux qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Elle pensait si souvent à elle, pour se libérer de ce flou, qu’elle commençait à se perdre dans ses sentiments. Tout se mélangeait de sa tête, la plongeant bien trop souvent dans ses pensées. Malheureusement, elle avait tant fait d’effort pour se débarrasser de cette mauvaise habitude, que celle-ci était revenue au galop, et bien plus violemment qu’avant. Peut-être était-ce dû à son âge. Elle allait rentrer en 3e année. Elle venait d’avoir 13 ans. Désormais, elle était adolescente. Elle devenait grande et prenait en maturité. Cette période était considérée comme l’âge bête, mais la jeune fille savait qu’elle ne serait pas catégoriser ainsi. Elle avait si souvent était réprimandée plus jeune suite à son comportement casse-cou, qu’elle en gardait des séquelles. Il était difficile désormais de lui demander de faire un pas de travers.
Cependant, sa curiosité n’avait pas faibli. Au plus grand dam de sa grand-mère. Ainsi, quand Alexei lui posa une question elle fut ravie, bien que surprise par celle-ci. Elle avait tellement de questions à lui poser, qu’elle ne savait que demander. Il l’avait prise au dépourvu. Peut-être devait-elle demander plus de détails sur les coutumes ? Ou peut-être sur les paysages ? Ou encore sur les créatures fantastiques s’il y en existe dans ce pays ? Peut-être même pourrait-elle lui demander s’il avait eu la chance de voir Durmstrang ? Elle avait tant entendu parler de cette école, mais elle ne savait pas grand chose sur elle , en toute franchise. Elle s’interrogeait également sur la magie dans ce pays, et sur les sorciers et les moldus. Etaient-ils appelés ainsi là-bas d’ailleurs ? Elle n’en avait aucune idée et se poser sincèrement la question. Cependant, elle ne pouvait se permettre d’en poser autant. Cela serait un réel manque de tenue. Un tel enthousiasme pourrait être mal perçu, vu comme une mauvaise éducation, voire même un manque de respect. Bien qu’en réalité, cela signifiait seulement un profond intérêt pour les paroles d’Alexei. Malheureusement, elle ne le connaissait pas. Elle ne pouvait pas le cerner. Il semblait si agréable, mais peut-être qu’un écart de conduite remonterait aux oreilles de son grand-mère, qui s’empresserait d’en toucher un mot à Judith. Cette dernière, par la suite, n’attendrait pas une seconde pour remonter les bretelles de sa petite-fille. Amaryllis trouvait cela triste de devoir se méfier d’autrui, notamment lorsque cette autre personne a presque son âge.
Ses pensées ayant divagué, Amaryllis revint au sujet principal de sa réflexion. Elle se devait de faire un choix. Elle devait choisir une question permettant d’englober le plus d’interrogations. Elle s’interrogea donc sur les points l’intéressant davantage. Un air songeur sur le visage, elle prit la parole avec une voix calme et douce.
« C’était très intéressant. Tu sembles vraiment aimer ce pays. La Russie a l’air très jolie. Je suis assez curieuse d’en savoir un peu plus sur ses paysages et ses coutumes. Et... Hum... »
Amaryllis mordit sa lèvre supérieure, tout en fixant le plafond, avant de porter à nouveau son regard sur Alexei.
« Comment est la magie en Russie ? Je veux dire... Comment se pratique-t-elle ? Et les créatures fantastiques ? Il y en a là-bas ? »
Amaryllis parlait toujours posément, sans pour autant paraître mollassonne. La voix en disait beaucoup sur la personne. Celle-ci pouvait révéler une certaine maturité, comme une innocence. Un profond irrespect, comme une grande intelligence. Si l’on voulait comprendre l’individu face à nous, et ses arrière-pensées, il fallait non seulement prêter attention aux mots, mais également aux sons.
Vraiment désolée pour ce retard.
Repas estival
Désolé du retard...
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP
Ce n'était pas difficile de comprendre à quel point il pouvait aimer la Russie. Il avait adoré y vivre et surtout rien que d'y penser le faisait penser à sa mère et clairement il ne pouvait pas cacher la joie qu'il retirait de ces souvenirs. Tout n'était pas joyeux vue la fin qui avait été celle de cette histoire mais il en gardait quand même de très bons souvenirs. Souvenirs que son père lui avait permit de garder en l'emmenant tous les ans en Russie pour s'inspirer de ses paysages et pour visiter la tombe de sa mère. C'était quelque chose d'important pour lui, d'y retourner. Et il savait que pour son père aussi, pour bien lui montrer qu'il n'avait jamais oublié sa première femme.
Il avait de la chance que son père le fasse. S'il n'y avait que Charles, il resterait enfermé toute l'année, dans le manoir familial ou à Poudlard mais jamais ailleurs. Seuls son frère et sa soeur aurait le droit d'aller en voyage, avec lui bien sûr, pour apprendre la rigueur magique, sans doute dans des pays où l'éducation se faisait à Durmstrang de ce qu'il avait comprit au gré des conversations surprises. Pourquoi, il ne savait pas trop et ne voulait pas le savoir.
En attendant, il avait la chance d'avoir des parents qui les emmenaient tous les ans en voyage dans un nouvel endroit du monde pour leur faire découvrir de nouvelles choses. Ils ne se lassaient jamais de faire découvrir ce qu'ils pouvaient à leurs enfants et lui ne se lassait jamais d'aller dans différents endroits. Il avait besoin d'étudier, de loin dans le livre mais aussi de près pour satisfaire à sa curiosité. Et il se savait chanceux de pouvoir le faire, évitant en général de trop en parler autour de lui pour ne pas avoir l'air de se vanter. Encore plus quand la personne face à lui éprouvait la même curiosité que lui mais sans pouvoir la satisfaire comme c'était le cas d'Amaryllis. Il était triste pour elle, il trouvait vraiment cela dommage qu'elle soit ainsi privé d'étancher sa soif d'apprendre. Il y avait tellement de choses qu'on ne pouvait pas apprendre dans les livres, peu importe le temps qu'on y passerait et le nombre qu'on lisait. Il y a des choses qu'il faut vivre avant tout, soit même et non pas procuration en lisant ou écoutant les aventures d'un autre. Même si le jeune garçon savait bien que c'était parfois la seule solution. Il était d'ailleurs dans ce cas désormais. Au lieu de partir en voyage comme il le faisait d'habitude avec sa famille, il était coincé ici dans ce manoir qu'il haïssait de tout son cœur, incapable de voyager avec tout ce qu'il passait avec le nouveau gouvernement. C'était l'une des nombreuses choses qui avaient changé pour le pire depuis la prise de pouvoir de Parkinson.
Heureusement pour lui, il fut rapidement sortit de ses pensées par les réponses de sa camarade et les questions qu'elle lui posa...Et ce même si ces questions allaient le mettre en difficulté sans le moindre doute. En même temps c'était logique qu'elle aborde le sujet du côté magique de la chose il aurait du s'en douter...Il se mordit un peu la lèvre mais garda un petit sourire, heureux malgré tout de parler de son pays de cœur.
Il avait de la chance que son père le fasse. S'il n'y avait que Charles, il resterait enfermé toute l'année, dans le manoir familial ou à Poudlard mais jamais ailleurs. Seuls son frère et sa soeur aurait le droit d'aller en voyage, avec lui bien sûr, pour apprendre la rigueur magique, sans doute dans des pays où l'éducation se faisait à Durmstrang de ce qu'il avait comprit au gré des conversations surprises. Pourquoi, il ne savait pas trop et ne voulait pas le savoir.
En attendant, il avait la chance d'avoir des parents qui les emmenaient tous les ans en voyage dans un nouvel endroit du monde pour leur faire découvrir de nouvelles choses. Ils ne se lassaient jamais de faire découvrir ce qu'ils pouvaient à leurs enfants et lui ne se lassait jamais d'aller dans différents endroits. Il avait besoin d'étudier, de loin dans le livre mais aussi de près pour satisfaire à sa curiosité. Et il se savait chanceux de pouvoir le faire, évitant en général de trop en parler autour de lui pour ne pas avoir l'air de se vanter. Encore plus quand la personne face à lui éprouvait la même curiosité que lui mais sans pouvoir la satisfaire comme c'était le cas d'Amaryllis. Il était triste pour elle, il trouvait vraiment cela dommage qu'elle soit ainsi privé d'étancher sa soif d'apprendre. Il y avait tellement de choses qu'on ne pouvait pas apprendre dans les livres, peu importe le temps qu'on y passerait et le nombre qu'on lisait. Il y a des choses qu'il faut vivre avant tout, soit même et non pas procuration en lisant ou écoutant les aventures d'un autre. Même si le jeune garçon savait bien que c'était parfois la seule solution. Il était d'ailleurs dans ce cas désormais. Au lieu de partir en voyage comme il le faisait d'habitude avec sa famille, il était coincé ici dans ce manoir qu'il haïssait de tout son cœur, incapable de voyager avec tout ce qu'il passait avec le nouveau gouvernement. C'était l'une des nombreuses choses qui avaient changé pour le pire depuis la prise de pouvoir de Parkinson.
Heureusement pour lui, il fut rapidement sortit de ses pensées par les réponses de sa camarade et les questions qu'elle lui posa...Et ce même si ces questions allaient le mettre en difficulté sans le moindre doute. En même temps c'était logique qu'elle aborde le sujet du côté magique de la chose il aurait du s'en douter...Il se mordit un peu la lèvre mais garda un petit sourire, heureux malgré tout de parler de son pays de cœur.
-Oui j'aime beaucoup la Russie...J'ai passé la plupart de mon temps en Angleterre pourtant mais je ne sais pas...J'ai un attachement particulier à la Russie. Je me demande si j'irais pas y vivre plus tard. Et pour ce qui est du reste...Je ne peux te parler que de l'aspect théorique de la chose. Ma mère était une moldue donc je n'ai jamais eu affaire au monde magique là-bas. De ce que j'en sais la grande école de magie Russe est Durmstrang avec toutes les connotations qui vont avec. Il y en a une autre pour les né-moldus mais j'en sais très peu dessus...Autrement c'est plutôt une magie plus agressive qu'ici je crois. Par contre les créatures magiques oui il y en là bas comme partout dans le monde ! Et des encore inconnues surement dans les coins reculés de la Russie, là où très peu de gens ne vont. Pas mal de créatures se retrouvent dans toute l'Europe, y compris ici mais d'autres sont spécifiques au pays comme la Povrebine je ne sais pas si tu connais ?
Plus il parlait plus une idée commençait à naître dans sa tête mais il ne savait pas trop si c'était possible. C'était sans doute un peu fou de penser cela mais il pouvait au moins essayer non ? Il laissa passer un silence pensif, le temps d'organiser un peu ses pensées avant de reprendre la parole.
-Tu sais...D'habitude je pars tous les ans en famille mais là avec le gouvernement ça n'a pas été possible. Mais je sais que c'est quelque chose que...Charles aime bien, il trouve que c'est une bonne chose pour former mon frère et ma soeur. Peut être que s'il en parlait à ta grand-mère, elle te laisserait venir avec nous l'an prochain si on peut voyager ? Ce sera peut être pas aussi bien que partir avec ta famille mais ça te permettrait de voyager un peu si ça marche ?
Être prisonnier de gens qui ne respectaient pas ce que l'on aimait ou voulait il ne savait que trop bien ce que cela faisait. Et puis il était touché par la soif de découverte que manifestait la jeune fille, beaucoup trop proche de la sienne pour qu'il ne se sente pas lié. Et il sentait sa tristesse de ne pas pouvoir partir, comme la sienne de devoir rester là cette année. Parce qu'ils sont des enfants, qu'ils ne peuvent pas choisir, qu'on prend les décisions pour eux. Et parce qu'il savait ce que cela faisait, il ne pouvait pas rester sans rien faire dans son coin et la laisser ainsi. Donc il avait cette idée qui avait tranquillement germé dans sa tête. Ce serait compliqué d'amener Charles à faire cela lais il pouvait au moins essayer si jamais elle le voulait.
Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP