PNJ présents :	■  Madenn Bell - Mère de Bad
	■  Kenneth Eaven - Père de Bad
	■  Cadell Eaven - Frère de Bad

Contexte
Ni Bad ni son frère ne connaissent le monde de la Magie. Ils vivent avec leur père moldu.

Bad, 10 ans, en sixième année d’école primaire, rentrait de l’école avec son petit frère Cadell. C'était la voisine qui les raccompagnait chaque soir en rentrant du travail. Après avoir monté les deux étages, elle les déposa sur le palier et leur souhaita une bonne soirée.

« Bonne soirée à vous aussi, Miss Tean, lui répondit Bad. »

Alors qu’il avait la main posée sur la poignée prêt à entrer, Bad entendit une voix d’homme de l’autre côté de la porte, celle de son père Kenneth, qui semblait énervé. Après s’être échangé un regard, les deux garçons entrèrent dans le vestibule, délacèrent leurs chaussures et déposèrent blousons, gants et écharpes au porte-manteaux. Le ton montait entre son père et son interlocuteur au téléphone.

« Pourquoi maintenant ? Tout va bien actuellement ! Pourquoi veux-tu que ça change ? Qu’est-ce cela va lui apporter ? Dis-moi ! , s’écriait Kenneth excédé. »

Lorsqu’il vit ses enfants arrivés à l’entrée du salon, il éloigna le téléphone de son oreille, couvrit le microphone de sa main gauche, et se retourna vers ses deux fils.

« Bonsoir les garçons. Montez dans vos chambres, je vous rejoindrai toute à l’heure. »

La chaleur de l’appartement contrastait avec le ton glacial du père. Lui qui, habituellement, était calme, posé et souriant, devait se contenir pour ne pas exploser. Son sourire de façade ne faisait pas illusion auprès de ses fils. Cependant, ces derniers exécutèrent l’ordre de leur père, ne souhaitant pas accroître l’énervement de leur parent.

Une fois installé dans la chambre qu’ils partageaient, chacun s'assis sur son lit. La pièce était organisée de manière parfaitement symétrique. Chaque meuble en deux exemplaires identiques se faisaient face et un unique tapis aux motif de “Batman” partageait la pièce en son centre.
Bad et Cadell s’interrogèrent sur l’identité de l’interlocuteur et le sujet de la dispute.

« – Tu sais qui était au téléphone avec papa ?, demanda Bad.
– Je crois que c’était la voix de maman mais je suis pas sûr, ça fait longtemps que je l’ai pas entendu, répondit son petit frère.
– C’est bizarre qu’elle téléphone à papa. D’habitude, elle se débrouille pour appeler quand il n’est pas là pour ne pas avoir à parler avec lui, s’étonnait Bad, se levant du lit et commençant à faire les cent pas dans la pièce, le regard fixé sur le parquet.
– Il a demandé ce que “cela va lui apporter”. Il parlait de l’un de nous deux, c’est sûr, continua l’aîné des deux frères.
– En tout cas, pour rendre papa aussi furax ça doit être grave. »

Les bruits provenant du salon semblaient s’être arrêtés. La conversation était terminée. 

Quelques minutes plus tard, des pas résonnèrent sur le bois de l’escalier. La montée était lente et lourde comme celle d’un condamné se dirigeant vers l’échafaud.

* Toc toc toc *

Sans attendre de réponse, Kenneth entra dans la chambre de ses enfants. Il semblait inquiet mais essayait de masquer cela avec son sourire figé. Il désigna du doigt le lit du jeune frère.

« Bad, va t'asseoir avec Cadell. »

Ne sachant que faire de ses mains, le père finit par les ranger dans ses poches, voulant se donner un air détendu. C’était raté. Les deux jeunes garçons le fixait, intrigués et nerveux.

« Il faut que je vous dise quelque chose d’important. »

Kenneth regardait par la fenêtre. La nuit commençait à tomber sur cette froide journée de décembre et le père bloquait son regard vide sur une antenne dépassant d’un toit voisin.

« C’était votre mère au téléphone. »

Bad et Cadell se jetèrent un regard, confirmant leur hypothèse.

« – Vous savez déjà que nous nous sommes séparés juste après la naissance de Cadell mais je ne vous ai jamais donné les raisons. Le fait est que votre mère et moi sommes différents.
– Différents ? On est tous différents, c'est normal, non ? Cadell a les yeux marrons et moi verts par exemple, répondit Bad dérouté, les sourcils froncés.
– C’est une différence plus grande que la couleur des yeux ou le fait d’aimer telle ou telle chose ; votre mère est une sorcière.
– Pourquoi tu parles d’elle comme ça ? Même si nous ne l’a voyons pas souvent elle est pas méchante maman ! C’est pas une sorcière !, s’irritait Cadell des propos violents de son père.
– Une sorcière, c’est une personne normale sauf qu’elle a des capacités magiques.
– Un peu comme un super héros ?, répondit instinctivement Bad.
– Oui, voilà un peu comme ça. Comme partout, il y a des gentils sorciers et d’autres méchants. Votre mère est une gentille sorcière. »

Kenneth tentait de simplifier au maximum la situation et de rassurer ses fils. Il savait qu’il serait difficile pour eux de comprendre mais au vu de la conversation qu’il avait eu avec leur mère, il n’avait plus d’autre choix que de tout leur révéler. Elle avait fait pression sur lui pour qu’il leur raconte la vérité, faute de quoi elle débarquerait en Irlande pour le faire elle-même. Kenneth préférait prendre les devants et tenter de maîtriser la situation sans que son ex-femme ne viennent mettre son grain de sel.

« Pourquoi elle a des pouvoirs et pas toi ? Pourquoi vous nous avez rien dit avant ? Pourquoi on doit le savoir maintenant ? Est-ce que nous aussi ont a des pouvoirs ? »

Les questions de Bad étaient légitimes. Elles étaient même pertinentes et réfléchies pour un enfant de 10 ans. Depuis petit, il posait sans cesse des questions sur tout et n’importe quoi. Cette soif de comprendre le monde qui l’entoure ne semblait jamais rassasiée. Mais aujourd’hui, elles irritaient son père.

« Écoute, Bad. Il y a beaucoup de choses à dire et vous en savez assez pour ce soir. »

Kenneth posa la main sur la poignée de la porte et tourna les talons prêt à sortir. Il se retourna vers ses fils.

« Allez, venez vous laver les mains, on va manger. On reparlera de ça plus tard. »

Plus tard. Il était hors de question que Bad attende une minute de plus pour obtenir ses réponses.

Le repas s’était passé dans un silence pesant. Bad avait tenté d’interroger son père qui était resté impassible face à ses questions. Le jeune garçon ne comprenait pas ce qui le poussait à se dissimuler derrière ce mutisme. Que cachait-il d’autre ?

De retour dans sa chambre, Bad ne décolérait pas. Si son père n’avait aucune réponse à lui apporter, il savait vers qui se tourner. Celle qui avait les réponses. Celle qui devait l’aider. Celle qui les avait laissé, son frère et lui, vivre avec son père car elle n’assumait pas ses responsabilités. Il devait appeler sa mère.

Chaque année depuis la séparation de leurs parents, on pouvait compter sur les doigts d’une main, le nombre de fois où Madenn Bell, leur mère, prenait de leurs nouvelles. Elle leur demandait s'il travaillait bien à l’école, s'ils avaient des amis ou comment se passait leurs loisirs mais évitait tous les sujets personnels. Jamais elle ne leur avait demandé ce qu’ils ressentaient, ce qu’ils éprouvaient. Leurs échanges restaient superficiels. Au fil des années, Bad la considérait plus comme un parent éloigné à qui l’on donne des nouvelles de temps à autres qu’à une figure maternelle. Madenn vivait seule en Angleterre et Bad n'était jamais allé la voir. C'est elle qui venait passer une journée par an avec ses fils. Cinéma, zoo, spectacle, tout ce qui pouvait occuper ses enfants et éviter les conversations intimes.

C'était décidé. Cadell et lui attendraient que leur père s’endorme puis iraient discrètement récupérer son téléphone. Ils obtiendraient leurs réponses.
Minuit passé. Il était l’heure. Bad ouvrit la porte et laissa son frère sortir sur le palier. Cadell confirma d’un geste de la main que le champ était libre, que tout était éteint dans la chambre du père. Descendant l’escalier, Bad remarqua que les marches n'avaient jamais autant grincé, comme si, ce soir, elles souhaitaient l’empêcher de continuer. Il jeta un coup d’œil derrière lui pour vérifier que son frère était toujours là. Arrivé dans le salon, l’aîné prit le téléphone portable de son père, entra le code à six chiffres pour le déverrouiller, s’assit en tailleur sur le canapé et colla l’appareil à son oreille. Cadell le rejoignit, se rapprochant au plus près de son frère pour ne rien manquer de la conversation. Il lui jeta un regard interrogateur. Tu es sûr de ce que tu fais ? Bad lui répondit à voix basse :

« On doit savoir. Papa, nous cache quelque chose. »

En prononçant ces phrases, Bad essayait de se convaincre qu’il prenait la bonne décision. Le rythme de son cœur s’était accéléré. Ce n’était plus de la colère mais de la peur. La peur d'avoir des réponses qu'il ne pouvait accepter. La peur du changement. La vérité valait-elle de tout perdre ?

Le répertoire du téléphone défilait. Lucy, Madelyn, Madenn. La voilà. Bad respira profondément. Il n’avait aucune idée de la manière dont il allait aborder les choses. Il ne devait pas réfléchir. Réfléchir, c’était douter. Douter, c’était renoncer. Bad appuya sur le prénom de sa mère, la gorge sèche, les mains moites. Première sonnerie. Deuxième sonnerie. Troisième sonnerie. Elle ne répondrait pas ce soir. Alors qu’il retirait le téléphone de son oreille pour raccrocher, une voix de femme en sorti :

« Allô ? Kenneth ? »

Il aurait dû s’y attendre mais Bad fut surpris que sa mère prononce le nom de son ex-compagnon. À part quelques heures plus tôt, il n’avait pas souvenir que ses parents n’aient eu la moindre conversation seul à seul.

« C’est Bad, répondit le garçon d’une voix qui se voulait ferme presque agressive. »

Il cherchait des réponses et son salut dépendait de cette conversation. Il sentait qu’un lourd secret lui était caché et il ne lâcherait pas sa mère sans le découvrir.

« Cadell est avec moi. Papa nous as dit que tu étais une sorcière. »

Il allait droit au but. Inutile de tourner autour du pot s’il voulait ses réponses. Bad n’ajouta rien, laissant sa mère prendre les devants.

« – C’est vrai, je possède des capacités magiques. Comme votre père a du vous le dire vous êtes des sorciers vous aussi.
– Quoi ?! »

Le cri de Cadell avait fait sursauté Bad. L’aîné espérait qu’il n’avait pas réveillé leur père même si lui aussi était était sous le choc. Ils auraient donc des pouvoirs magiques. Bad n’y comprenait rien. Pourquoi ne s’en était-il jamais rendu compte ?
Leur mère, comme si elle avait lu dans ses pensées, continua :

« N’y a-t-il pas des situations que vous avez vécu qui vous ont paru étranges ? Qui ne se sont pas déroulées normalement ? »

Bien sûr que Bad avait vécu des moments qui sortait de l'ordinaire mais il ne les avait jamais mis sur le compte de la magie. Comment aurait-il pu ? On l’aurait pris pour un fou. Au fur et à mesure qu’il assimilait la nouvelle, la surprise éprouvée sur le coup devenait de la colère envers ses parents.

« – Pourquoi tu nous l’as pas dit plus tôt ?
– Je ne pouvais pas. Je vois que votre père ne vous a pas tout raconté ..., soupira la mère à l’autre bout du téléphone. Aujourd’hui, c’est différent. Vous pouvez connaître la vérité. »

Madenn avait l'air d'être prête à tout dévoiler à ses enfants. Bad ne reconnaissait pas l’élocution habituelle de sa mère. Elle qui d’habitude semblait réfléchir à ses mots et peser chacune de ses paroles paraissait, ce soir, différente. Elle était plus assurée, moins froide. Comme libérée.

« Laissez-moi vous raconter toute l’histoire. Ne m’interrompez pas. J’essaierai de répondre à toutes les questions que vous vous posées après. »

Bad jeta un regard à son frère. Ce dernier ne décolèrait pas. Les sourcils froncés et les bras croisés, il fixait de son regard vide un point sur le sol. Il semblait réfléchir à la situation sans réussir à adhérer aux mots de leur mère. Bad le laissa tranquille. Il savait que son frère avait du mal à gérer la frustration et l'incompréhension. Dans ces moments, Cadell marchait sur un fil prêt à tomber à chaque instant. Lorsque c’était le cas, il pouvait devenir incontrôlable et violent et il était alors difficile de le faire revenir au calme.

Retournant à la conversation avec sa mère, Bad s’adressa à elle :

« Je t’écoute. »

Madenn se racla la gorge, elle avait la bouche sèche. Elle entama malgré tout son récit :

« Vous le savez, j’ai grandi en Angleterre et c’est en arrivant en Irlande pour mes études que j’ai rencontré votre père. Nous étions très amoureux l’un de l’autre et passions beaucoup de temps ensemble. Seulement, dès le début de notre relation, je suis tombée enceinte de toi, Bad. »

Elle marqua un temps d’arrêt. Bad avait l’impression qu’elle revivait ces moments du passé qui semblaient encore la marquer aujourd’hui.

« Votre père était le plus heureux des hommes. En apprenant la nouvelle, il était fou de joie. Mais il y avait un problème. Un problème insolvable. Quelque chose que je lui avais caché par peur de mettre fin à notre couple. Finalement, ma crainte était fondée. C’est ce problème qui a fait que nous ne sommes plus ensemble tous les quatre. »

L’impatience de Bad était à son paroxysme. Il se demandait quelle pouvait être cette cause si redoutable au point de séparer des personnes qui éprouvaient des sentiments aussi forts l’un envers l’autre. Qu’est-ce qui pouvait pousser une mère à abandonner son futur enfant ?

« Mon père Richard avait une haine viscérale des Moldus, c’est-à-dire des personnes qui n’ont pas de capacités magiques comme votre père. Votre grand-père était une personne de pouvoir et d’influence qui ne pouvait pas accepter que ses enfants se lient à autre chose qu’à des sorciers. Cela aurait terni son image et il aurait éprouvé une honte immense. S’il avait appris que je sortais avec un Moldu, il m’aurait forcé à rentrer en Angleterre en abandonnant mon futur enfant et l’amour de ma vie. S’il avait su que j'étais enceinte, il serait devenu fou et dangereux. Il aurait été capable de faire du mal à Kenneth et ça je ne pouvais l’accepter. »

La voix de Madenn tremblait au téléphone. Bad ne dit rien, laissant à sa mère le temps de reprendre son histoire. Il commençait à deviner la suite des événements. Après une grande et profonde respiration, la mère reprit :

« Je lui ai donc caché ma grossesse, trouvant des excuses pour ne pas rentrer durant les vacances. Puis, tu es né. Je n’avais toujours rien dit à Kenneth concernant mon père. J’étais jeune et j’avais peur qu’il me rejette, qu’il nous rejette, alors je me suis tut. Je gardais ce secret pour moi même s’il me dévorait de l’intérieur. Un peu plus d’un an après ta naissance, je suis de nouveau tombée enceinte. Alors que je terminais ma dernière année d’étude, Cadell est né. Le poids sur mes épaules redoublaient. J’avais une nouvelle personne à protéger de mon père mais l’échéance de mon séjour loin de lui arrivait à terme. Je devais retourner en Angleterre après mes études pour travailler et rejoindre un poste que mon père m’avait obtenu. La plus grande décision de ma vie s’imposait à moi. Le temps me rattrapait et j’étais prise au piège. »

Bad savait la décision qu’elle avait prise. Elle avait choisi de les abandonner, de rompre tout contact avec eux. Il lui en voulait d’avoir choisi cette voie.

« J’avais peur d’affronter mon père. Pas pour moi, mais pour vous. Peur qu’il vous arrive quelque chose s’il découvrait votre existence. Je n’ose imaginer ce qui serait arrivé … Je savais que la seule chose à faire était de vous laisser. Pour vous sauver. Un soir alors que l’année scolaire se terminait, j’ai tout dévoilé à Kenneth. Hors de lui, il voulait s’en prendre à mon père. Mais il ne le connaissait pas. C’était un homme atroce qui ne pensait qu’à user de son pouvoir sur les autres et passait sa vie à chercher à en obtenir davantage. »

Bad était perdu. Les explications données par sa mère commençaient à germer dans sa tête. Le regard qu’il avait sur celle qui lui avait donné la vie commençait à changer. Était-ce de la faiblesse d’abandonner ses proches et de plier sous le joug paternel ou, au contraire, était-ce une preuve de courage, le plus beau des sacrifices pour protéger ceux qu’on aime ?

Tournant le regard vers son frère à ses côtés. Il vit ce dernier les poings serrés, les ongles pénétrant ses paumes, le regard toujours fixé dans le vide. Lui aussi ne savait que penser du récit de leur mère et était en proie à un conflit intérieur.

Les garçons avait besoin de prendre du recul, de digérer toutes ces informations mais Madenn ne pouvait s’arrêter maintenant. Les valves étaient ouvertes et ce flot de mots longtemps enfoui ne pouvait plus être stoppé. C’est d’un ton résigné qu’elle continua :

« Après qu’il ait pris conscience de la situation, ton père et moi avons passé la nuit à discuter et à échanger sur la suite des événements. Nous étions d’accord sur un point : il fallait tout faire pour vous protéger. La suite vous la connaissez… »

Bad voulu poser une question qui le tourmentait depuis un moment mais Madenn reprit la parole d’une voix sincère et d’un ton qui était réellement désolé :

« Excusez-moi d’avoir été si distante avec vous. Je ne sais pas si vous me pardonnerez un jour mais c’était trop dur pour moi de savoir que je ne pourrai pas vous récupérer et, avec le temps, je me suis imposée des barrières. Vous avez toutes les raisons du monde de m’en vouloir mais encore aujourd’hui, je ne sais toujours pas si c'était la bonne décision. »

Sa voix s’était éteinte. Elle avait terminé. Bad n’accepta ni ne rejetta ses excuses, ne sachant pour le moment que penser de toute cette histoire. Il revint à ce qu’il voulait lui demander il y a quelques minutes :

« Pourquoi tu parles de notre grand-père au passé ? »

Il entendit sa mère lâcher un soupir à l’autre bout du téléphone. Un soupir de soulagement.

« Votre grand-père est décédé ce matin. C’est la plus belle chose qui me soit arrivée depuis le jour où je vous ai quitté, continua-t-elle libérée de son fardeau, sa voix prenant une chaleur que Bad n’avait jamais perçue. C'est pour cela que j’ai appelé votre père. Vous pouvez maintenant savoir qui vous êtes et ce que vous êtes. De nouveaux chemins s’offrent à vous et nous n’avons plus le droit de décider à votre place. »

Ce que vous êtes. Nous sommes des sorciers, se dit Bad. Il continua la conversation avec sa mère qui lui expliqua que dans quelques mois, il devrait entrer au collège mais qu’il avait à présent le choix. Le choix de poursuivre sa vie actuelle refoulant son côté sorcier et de vivre comme un Moldu parmi les Moldus. Ou alors, il pouvait décider d’abandonner père et frère pour rejoindre une mère qu’il ne connaissant pas en Angleterre et intégrer une école de Magie.

Bad allait devoir prendre, à son tour, une décision. La plus importante de sa jeune vie.

FIN DU RP