Bien emmitouflés dans mes vêtements d’hiver, Laurence était en train de faire le tour du marché de noël avec mes parents, elle les tenait une mains dans la main de son père, l’autre dans celle de sa mère. La petite brune au départ ne voulait pas mettre ses gants et son bonnet, elle n’aimait pas sa et le bonnet blanc lui grattait la tête, c’était uniquement car sa mère l’avait obligés à les mettres qu’elles s’étaient résignée à le faire.

Malgré son bonnet - qu’elle ne regrettait pas d’avoir mis car il faisait froid - , elle était heureuse, se soir, sa mère avait réussi à se libérer et ils avaient pu sortir tout les trois. Ils avançaient dans la rue, en observant les décorations et s’arrêtant de temps en temps vers un stand.

Laurence elle avançait au rythme de ses parents, cherchant à voir si par hasard elle ne croiserait pas Marie pour aller jouer avec elle tout en observant les différentes illuminations qui s’offraient à elle. Puis ses parents s’arrêtèrent et Laurence le reconnu, cette personne était son aucun doute un copain à son père avec qui ils allaient probablement parlé pendant 15 ans. Laurence lui lança un bonjour poli. Avant de voir une petite chorale proche d’un sapin de noël.

- Maman ? Est ce que je peux aller voir la chorale là bas en attendant ?

Sans attendre que sa mère lui réponde, Laurence parti voir la chorale. Ils chantaient bien, Laurence adorait les chants de noël et lorsqu’elle connaissait la chanson, elle la chantait avec eux dans sa tête. Surtout pas à voix haute, la petite brune ne chantait pas, ou alors juste sous la douche pour rigoler.

Elle écouta quelques musiques avant de retourner ou elle avait laisser ses parents étaient un peu plus tôt.

Personne.
Ses parents n’étaient plus là.
Sa mère lui avait-elle donnée une consigne ? Un lieu de rendez vous ? Laurence ne s’en souvenait pas, elle était partie à toutes vitesse et n’avait probablement pas entendu se que sa mère lui avait dit avec le bruit de la foule.

A travers toutes ses personnes, impossible de les repérer…
Laurence essaya de garder son calme, en se rappelant ce que ses parents lui avaient dis un peu plus tôt : « Si tu te perds, attends nous là ou tu es, nous te retrouverons sans aucun doute. Et tu connais notre numéro de téléphone donc dans le pire des cas, tu demandes de l’aide à quelqu’un. »

Laurence se posa donc sur un banc proche de la chorale, en attendant le retour ses parents. Elle était perdue et avait un peu peur : et si ses parents ne la retrouvaient pas, et pire, si ils l’oubliaient ? Laurence sentait les larmes lui monter aux yeux. Elle souffla un grand coup, *Allez Laurence reprend toi, ils vont revenir ! *. Laurence attendit donc là sur le banc proche de la chorale, bien emmitouflée dans ses vêtements, en espérant de tout son cœur que ses parents la retrouvent.

Miss @Vannina Rowall, dites moi si ça vous va

Noël. Un jour de célébration, où chacun souriait, heureux, en famille. Vannina songeait à ses parents, qu’elle reverrait bientôt, quelques heures plus tard à peine. Avant de rentrer chez elle, elle avait tenu à s’arrêter dans une ville qu’elle n’avait pas encore visitée, Canterbury. Elle ne savait pas grand chose sur cet endroit, mais avait voulu assister à des festivités moldues, puisque la simplicité serait au rendez-vous. De la joie simple, pure. De quoi oublier les malheurs du monde, l’espace d’une soirée.

Debout parmi une foule de moldus, elle serrait bien fort sa petite Filomène dans ses bras, de peur que cette mignonne boule de poil n’attrape froid. Le regard de la jeune femme allait de l’animal à la chorale. Ces moldus chantaient d’une voix si harmonieuse... La mélodie, simple, aurait pu calmer les pleurs de n’importe quel enfant. Vannina imagina sa sœur séchant ses larmes devant ce spectacle, puis soupira. Sa sœur avait grandi, et ne pleurait presque plus ; en tout cas, jamais en public, ni devant son aînée...

Elle qui s’était toujours sentie si proche de sa sœur, et de son frère, souffrait de cet éloignement. Elle aimerait retourner à cette douce époque où la sœur de aînée étudiait à Poudlard, ne pensant qu’à rentrer retrouver les plus jeunes. Sans y penser, serrant toujours aussi fort la petite femelle qui miaulait de temps à autre, elle se dirigea vers un banc, afin de retrouver un peu de force pour transplaner.

La jeune femme s’assit donc, et retourna son regard vers la chorale. Soudain, elle s’aperçut qu’elle n'avait pas rejoint un banc complètement libre, et remarqua une petite fille à ses côtés. Une petite fille, assise exactement comme l’aurait été Maria pour attendre sa grande sœur chérie, il y a des années... Quel âge pouvait-elle avoir ? Elle aimerait m’en lui demander, mais elle était en territoire moldu, et on apprenait aux enfants moldus à ne pas parler aux inconnus...

Néanmoins, Vannina ressentit le besoin d’essayer de parler à cette fillette. De toute façon, elle ne la reverrait peut-être jamais, elle n’avait pas à se soucier de sa maladresse...
- Tu n’as pas trop froid, comme ça ? demanda-t-elle enfin, d’une voix qu’elle espéra assez forte pour être entendue.

Assise sur son banc, Laurence patientait gentiment sur son banc, sans un mot, en espérant de tout son cœur que ses parents la retrouve. En attendant, elle balançait ses pieds en dessous du banc, sans trop savoir quoi faire et se demandait si elle devait demander un téléphone à un inconnu. Une femme s’assit sur le même banc, et Laurence l’observa, elle tenait une jolie boule de poil dans ses bras, un chat gris tout mignon.

Laurence arrêta de la regarder en se rappelant se que sa maman lui avait dit. « On ne regarde pas les gens comme ça c’est mal poli ». Elle continua donc de regarder ses pieds, attendant ses parents.

- Tu n’as pas trop froid, comme ça ?

La femme lui avait adressé la parole et Laurence releva la tête pour la regarder avec son air enfantin. Elle lui fit un petit sourire. Non, avec la tonne de vêtement que sa mère lui avait fait mettre, elle n’avait pas trop froid, mais c’est vrai que si elle ne les avaient pas mit elle aurait sûrement eu froid. En théorie, Laurence n’avait pas le droit de parler avec des inconnus, mais elle ne se considérait plus comme un bébé et la femme lui semblait assez sympa. Même si Laurence était sur ses gardes, elle s’ennuyait et parler avec quelqu’un pourrait la rassurer, elle se sentirait moins seule.

- Non ça va merci, ma maman m’a dit de mettre des habits bien chaud du coup pour l’instant ça va.

Laurence avait dit ça en montrant son écharpe et son bonnet et toujours avec son petit sourire et en parlant plus fort.Avec les chants, elle espérait qu’elle l’avait entendu.
Elle n’avait pas dit entièrement la vérité puisque sa mère avait du l’obliger à mettre ses vêtements, mais bon, la femme ne le saurait jamais de toute façon.Soudain elle se dit que c’était peut-être l’occasion de demander si elle avait un téléphone.

- Excusez moi, est ce que vous auriez un téléphone ? En voulant écoutez les chants de noël, je n’ai pas du entendre ce que ma maman a dit et je l’ai perdue de vue… demanda alors Laurence poliment.

Quelle que soit la réponse de la femme, Laurence comprendrait et si elle ne pouvait pas, temps pis, la petite brune attendrait, de toute manière, elle n’avait plus que ça à faire.

Vannina écouta attentivement la fillette. La foule n'était guère silencieuse, quand bien même son oreille arrivait à faire abstraction de la musique ambiante.
Elle jeta un œil à la tenue que lui désignait l’enfant. Sa première réflexion fut que ça devait gratter horriblement, un cocon pareil. Néanmoins, elle reconnaissait que la mère se montrait prudente, et qu’il n’y avait rien de plus horrible que de tomber malade la veille de Noël.

La question qui suivit décontenança complètement Vannina. Un téléphone... C'était quoi, ça, déjà ? Elle en avait souvent entendu parler, en plus... Elle se trouvait en territoire moldu, et malgré ses réflexions, une seule certitude persistait : répondre qu’elle n’en avait pas ne paraîtrait pas de bon ton. Alors, demander de quoi il s’agissait...
Réfléchir encore un peu, rapidement. Ce qui était sûr, c’était qu'elle n’en avait pas... Elle afficha donc une moue désolée et fixa le visage de sa jeune interlocutrice. Cela lui laisserait quelques instants supplémentaires. Elle lui avait parlé de sa mère... Elle l’avait perdue. Cela avait sans aucun doute un rapport avec l’objet. Peut-être... Mais oui ! Tout lui revint. C'était ce drôle d’appareil, là, pour se contacter à tout moment...

- Je suis vraiment désolée, je ne l’ai pas sur moi... Je l’ai laissé chez mes parents, il était un peu fatigué et je n’en avais pas besoin...

Elle se souvint, un peu tard, que les objets moldus n’éprouvaient pas d’émotions, donc ne ressentaient pas de fatigue. Tant pis, au moins, elle avait répondu malgré son malaise. Avec un peu de chance, s'éloigner du sujet du téléphone permettrait de masquer son trouble.

- Je peux essayer de t’aider à la chercher ? demanda-t-elle vivement, son sourire retrouvé.

Laurence écouta la femme attentivement, peut-être même trop et ne put s’empêcher de la regarder d’un air incrédule avant de sourire en se retenant de rire « il était un peu fatigué ». C’était assez drôle de la manière dont-elle parlait d’un téléphone et Laurence trouvait ça rigolo, bien plus que de dire qu’il n’avait plus de batterie. Même si la réponse la décevait quelque peu car elle ne pourrait pas contacter sa maman, Laurence sourit alors à la femme qui paraissait désolée.

- Oh ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave, je vous comprends et certains adultes disent même que ce n’est pas bon d’avoir un téléphone tout le temps avec nous car ça fait des mauvaises ondes et que ce n’est pas bon pour la santé dit-elle en prenant un air de grande, alors qu’elle ne savait même pas si c’était vrai.

La femme lui proposa ensuite d’aller la chercher mais Laurence se souvint que sa maman lui avait conseiller de ne pas bouger au cas_ou, comme ça ils éviteraient de tourner en bourrique sans se croiser. La petite brune était contente d’avoir trouver quelqu’un avec qui parler, c’était beaucoup moins ennuyant que de rester seule à avoir froid sur un banc.

- C’est gentil à vous madame, mais ma maman m’a dit de ne pas bouger, de toute manière je pense qu’elle doit savoir que je suis là, donc elle devrait bientôt me retrouver. dit elle en souriant et en s’amusant à rouler une mèche de ses cheveux autour de son doigts.

Ne sachant quoi ajouter et ne voulant pas se retrouver toute seule, Laurence reprit la parole tout en continua son geste, elle trouvait ça amusant, en plus ses cheveux étaient assez long pour pouvoir le faire assez longtemps.

- Vous avez un joli chat en tout cas. J’aurai bien aimé en avoir un mais j’ai déjà un lapin donc ça me suffit amplement dit-elle toujours souriante en regardant le chat dans les bras de la femme. Craquotte lui donnait déjà bien assez de fil à retordre comme ça.

De mauvaises ondes... Comme tous les appareils électriques, non ? Vannina continuait à se demander comment on pouvait bien passer sa vie avec des objets de ce genre sans devenir fou. Ils étaient si imprévisibles ! Aucun moyen de prévoir leur arrêt, enfin leur “panne”, sans parler du jour où le bouton ne fonctionnait plus... Il fallait vraiment avoir du temps à perdre pour programmer tout ça.

- Oui, pourquoi s’encombrer si c’est pour se gâcher la santé, ce n’est pas comme si on ne pouvait pas vivre sans ces bruyants objets.

Si la petite n’avait pas besoin d’aide, Vannina n’avait plus grand chose à faire sur ce banc. Elle aurait pu rentrer chez elle, mais il y avait encore beaucoup de monde et elle ne savait absolument pas où transplaner sans se faire remarquer. Apparaître, c’est une chose, mais disparaître...
En outre, elle ne pouvait se résoudre à abandonner une enfant seule sur un banc. Et s’il lui arrivait quelque chose ? Elle semblait si jeune... Certainement pas en âge d’aller à Poudlard, par exemple.

- Je vais rester là avec toi, en attendant que ta maman arrive, déclara la jeune femme d’un air résolu. De toute façon, l’enfant n’allait pas la chasser.

Oh, Filomène. En entendant parler de sa protégée, Vannina baissa un regard bienveillant sur elle. Malgré ce qu’on pouvait penser, ces petites créatures restaient si fragiles...

- Elle s’appelle Filomène, expliqua Vannina.Je l’avais trouvée seule, cela m’a tellement attristée que je l’ai recueillie.
Que de souvenirs...

Laurence hocha la tête une fois de plus. Ses parents étaient contre l’utilisation de trop d’écrans et avait essayer de faire en sorte que la petite fille ne soit pas trop confronter à ça. Elle avait tout de même une tablette pour jouer de temps en temps même si son accès était réguler par une application et Laurence aimait aussi regarder un film sur la télévision avec eux les soirs, même si en général il l’envoyait au lit assez tôt.

Le visage de Laurence s’illumina, elle n’allait pas attendre ses parents toute seule !

- Merci beaucoup madame, ils ne devraient plus trop tarder je pense. Dit-elle en espérant qu’il n’arrive pas trop tard pour ne pas trop déranger la femme.

Le chat s’appelait Filomène et en entendant qu’elle l’avait trouvée seule, Laurence fut triste, mais en même temps contente que le chat ai trouvée un propriétaire bien plus gentil.

- C’est très gentil à vous, heureusement que vous étiez là pour elle. Filomène doit être contente d’avoir enfin trouvée une personne gentille pour s’occuper d’elle.

Sur ses mots, elle s’approcha de la femme et eut une envie irrésistible de caresser le chat. Il semblait gentil mais en même temps Laurence hésitait : et si jamais Filomène la griffait ou qu’elle avait peur d’elle ? La petite brune ne voulait ni lui faire peur, ni lui faire mal elle préféra donc demander à la dame.

- Je peux la caresser ? demanda t’elle un peu hésitante.

Vannina ne put que percevoir le soulagement de la fillette. Elle ne souhaitait visiblement pas rester seule. Heureusement que la petite n'en avait pas marre d'elle... Elle n'aurait pas osé l'abandonner ainsi.

Comme Filomène, d’ailleurs. Comment aurait-elle pu, moralement, laisser au milieu d’une rue une toute petite boule de poil blanche, trempée par la pluie et ruisselant de boue ? Pas de collier comme chez les moldus, pas de noms, rien... Juste un petit miaulement, si faible que Vannina avait cru avoir mal entendu.

Remarquant qu'elle était en train de comparer une enfant qui attendait sa mère à un animal abandonné sous la pluie, ce qui en soi n'avait strictement aucun rapport, la jeune femme reporta son attention sur la petite. Elle rapprocha sa petite protégée de cette enfant inconnue qui souhaitait la caresser. Mais, comment s'appelait-elle ? Quel abominable sentiment que de prendre conscience qu'elle pourrait passer pour une de ces personnes sordides qui parlent aux petits enfants sans même savoir qui ils sont, pour des raisons obscures... Rien qu'à cette pensée, impossible de ne pas froncer les sourcils.

Elle reprit alors sa voix douce sans montrer son angoisse montante à l'idée que les parents de l'enfant n'arrivent pas sous peu, ou qu'ils lui posent des questions intrusives :
- Comment t'appelles-tu ? demanda simplement la jeune femme, un sourire bienveillant sur le visage.

Si la petite répondait à cette question, c'était bien qu'elle n'avait pas peur. Il ne manquerait plus que ça, que les enfants aient peur de Vannina.

Mes plus sincères excuses pour ce retard sans nom

La femme lui approcha son chat et Laurence tendit la main lentement pour le caresser. Elle enleva son gant pour mieux caresser. *Awnn il est tout doux et tout mignon, c'est trop choux*. Alors qu'elle commençait à le caresser, l'adulte à coté d'elle lui demanda son prénom. *Mince j'ai oublié de lui dire ? C'est pas très poli ça !* La petite brune releva la tête, pour répondre à la dame.

- Je m'appelle Laurence ! Laurence Solomon, et vous Miss ?

Cela faisait maintenant un petit moment qu'elles étaient à coté et pourtant, Laurence n'avait même pas songé à demander le nom de celle avec qui elle parlait. Cela ne lui ressemblait pas. Ou alors était ce le fait qu'elle ne la connaisse pas et que ses parents lui aient dit de ne pas parler avec des étrangers ? En tout cas c'était trop tard, et la femme en face d'elle semblait bien trop gentille pour être capable de faire mal à une mouche. Tout en attendant sa réponse, Laurence continua à caresser Filomène. Soudain elle entendu son Prénom à travers la foule. Et releva immédiatement la tête. Elle aperçu alors ses parents à quelques mètres d'elle. Sans se poser plus de question, la petite fille couru se jeter dans les bras de ses parents.

- Papa, Maman, vous êtes là !

- Bien sur que oui nous sommes là, nous n'allions pas t'abandonner tu le sais bien. Tu n'as pas entendu quand nous t'avons dis de nous rejoindre vers le Sapin de noël ? demanda alors sa mère.

Laurence secoua alors négativement la tête avant de prendre sa maman par la main pour la présenter à la femme qui lui avait tenu compagnie. Prenant un air de grande, elle s'adressa à la femme avec un grand sourire.

- Miss, j'ai retrouvé mes parents ! Merci beaucoup d'être restée avec moi, vous avez un très gentil chat en plus.

Les parents de Laurence sourirent alors, rassurer de savoir que leur fille n'était pas rester toute seule pendant tout ce temps. Son père prit alors la parole.

- Merci beaucoup, j'espère que Laurence n'a pas été trop embêtante, c'est une vraie fripouille quand elle le veut, dit-il en souriant et en appuyant le regard sur sa fille. Pour réponse, Laurence lui tira gentiment la langue.

- Ouhou mademoiselle tire la langue, ce n'est pas très joli tout ça, dit-il en riant pour répondre à sa fille. Puis en se tournant à nouveau vers la femme. Je peux faire quelque chose pour vous remerciez d'être restée avec elle ? demanda t-il.

A coté, Laurence souriait, elle était contente d'avoir retrouvée ses parents même si une petite part d'elle était en même temps déçue de devoir quitter la femme et son gentil petit chat.

Voilà, j'espère que cela vous va comment que j'ai fais, et ne vous inquiétez pas pour le retard, ce n'est rien je ne suis pas pressée

Pendant que l'enfant caressait la boule de poil blanche, Vannina essayait d'imaginer sa sœur à sa place. Un peu plus âgée, certes, mais sa sœur resterait toujours son bébé, comme son frère.
Laurence. Le nom de famille de la fillette ne lui parlait pas, ça ne servait à rien de se casser la tête à essayer de retenir le nom d'une petite croisée dans la rue et qu'elle ne reverrait probablement jamais.
- Je m'appelle Vannina, ma jolie, Rowall. C'est un plaisir de te rencontrer, Laurence !

Entendant le prénom qu'elle vient d'apprendre, Vannina devina rapidement de qui il s'agissait. Elle récupéra sa petite protégée et assista aux retrouvailles de l'enfant et de ses parents. Elle espérait que les siennes dans peu de temps se révèleraient aussi emplies de tendresse et de bienveillance, de la douceur tout en conservant la taquinerie. Non, Laurence n'était pas embêtante, pas le moins le moins du monde. Et ses parents semblaient également des gens très bien.

- Elle a été adorable, je connais des fripouilles et c'est un autre ressort, dit-elle en riant légèrement. Nul besoin de me remercier, je passais par là, je visite un peu. Ces chants sont vraiment mélodieux, c'est un plaisir à entendre.

Il était peut-être temps de laisser cette famille à leurs fêtes de fin d'année. Et rentrer chez elle pour les siennes. Retourner auprès de ses proches, passer du temps avec eux. Chez elle l'attendaient deux parents aimants ainsi que deux jeunes diablotins qui complétaient la petite troupe. Pourquoi se priver de tout cela en restant ici ? Elle avait profité de ce début de soirée, entendu des chants mélodieux, vu de jolies familles touchantes. Elle pouvait rentrer, elle devait partir. Revoir sa famille.

Ayant enfin assez réfléchi, la jeune femme salua jovialement la famille qu'elle rencontrait à peine, et s'en alla à pied vers un endroit suffisamment reculé pour pouvoir transplaner discrètement, direction une soirée festive.