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02 sept. 2020, 11:28
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26 juin 2045


Le Poudlard Express était arrivé à quai. Les portent du train s’ouvrirent et laissaient s’échapper des vagues d’élèves qui s’empressèrent de retrouver leur famille ou leur responsable légal. Parmi les élèves qui descendaient du train, Carry en faisait partie et contrairement à eux, elle redoutait les retrouvailles avec sa famille. Ça aura fait un ans complet qu’elle n’aura pas vu ses parents et si cela ne dépend que d’elle, cela aurait durer beaucoup plus longtemps.

En descendant avec sa valise a la main, Carry se precipita en dehors de la zone de chargement du Poudlard Express et se dirigea vers un eleve pour lui tendre une lettre dans un sourire. Une fois cela fait, elle se laissa distraire quelques secondes et regarda autour d’elle pour observer des retrouvailles plus ou moins touchante. Depuis la reprise en janvier, il était vrai que beaucoup de chose s’était passée…La Guerre contre les moldus, la soudaine attaque dans l’école. Oui, il était clair que c’était beaucoup trop de pression pour certains.


-Miss Harrison ?

Entendant son nom, Carry se tourna et retourna en cherchant la provenance de la voix a travers les cris des élèves autour d’elle avant d’apercevoir au milieu de la foule un homme qui la fixait d’un regard calme et reposée avec des yeux magnifiquement bleue. L’homme en question devait bien faire dans le mètre quatre-vingt-dix voir plus, il avait des cheveux couleurs or, longs et lisses qui étaient tous étaient tous ramenée en arrière. Habillée d’une robe noir lui couvrant la bouche et ayant des baguettes d’or croisées en guise de fermeture, Carry n’eut aucun de mal à deviner que l’homme travaillait pour le Conseil.


-Je vous souhaite bien le bonjour, miss ! Avez-vous fait bon voyage ? Demanda-t-il avec un fort accent allemand tout en s’avançant d’un pas nonchalant avec ses mains gantées dans le dos. Je me nomme Klein Schneider, votre père m’a chargé de vous ramenez au manoir de votre famille. Un plaisir de faire votre connaissance. Puis-je prendre votre valise ? S’enquit-il de prendre des mains de Carry sans même attendre une réponse de sa part.
-Au manoir ? Mais je pensais que je devais me rendre à la Citadelle. C’était ce qu’il y’avait écrit dans la lettre de ma sœur… Elle me disait que je devais me rendre a la Citadelle des que mon annee a Poudlard serait terminee.

L’homme lui adressa un sourire comprenant tout à fait ses inquiétudes. Il sorti sa baguette et fit apparaitre un parapluie au bout en faisant un signe de la main demandant à Carry de venir se réfugier en dessous. Il etait normal pour Carry de ne pas faire confiance a un inconnu, elle ne savait pas reellement a qui elle s'addressait et cela serait un comple que l'homme ne soit pas qui il pretend etre pour finir par se faire enlever comme une petite fille prete a suivre le premier venu dans la rue. Non il fallait en premier lieux qu'elle s'assure que l'homme en question travail bel et bien pour son pere, sans quoi, elle irait se refugier dans le train en attendant qu'elle rencontre quelqu'un qu'elle connaitrait reellement.

-Je comprends vos inquiétudes mais je vous assure que je travail avec le clan. Sachez aussi que j’ai reçu des ordres strictes vous concernant de la part de votre père. J’ai pour mission de vous ramener saine et sauve au manoir. Votre pere souhaite vous rencontrez la-bas.
-Alors si vous savez pour le clan...Eh bien dans ce cas, allons-y... Si mon pere souhaite me rencontrer...Ne le faisons pas plus attendre...

L'Allemand acquiesa d'un signe de tete et addressa un sourire a Carry comme pour la rassurer que tout allait bien se passer.
Carry, toujours inquiète par ce changement de programme soudain, ne dit plus un mot et posa sa main tremblante sur le poignet de Klein tenant toujours fermement sa valise. Une fois que tous deux eurent assez d’espace, la fillette sentie le manteau noir inspirer profondément et dans un tourbillon, tout deux disparurent de la gare en un instant dans un son sec qui ne dura qu'une petite seconde.
Dernière modification par Carry Harrison le 13 sept. 2020, 15:02, modifié 3 fois.

Renvoyée de Poudlard
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04 sept. 2020, 12:24
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Ivelios Harrison


En un instant, la vision de Carry se troubla et ce qui était la gare avec son vacarme était devenue deux magnifiques et paisible jardins avec chacun une fontaine circulaire montrant une hydre a huit tête sur un ilot crachant des jets d’eaux tout autour d’eux même. Entre les deux jardins, une allée, accompagnée de buissons en cube bien taillés tous les 5 mètres, menaient directement à la bâtisse principale : Le manoir des Harrison.

Voyant le temps claire, Klein fit disparaitre le parapluie d’un coup de baguette et fit flotter la valise qu’il tenait dans l’autre main avant de s’engager dans l’allée avec au bras la troisième Harrison. Montant les escalier separant le jardin au manoir et une fois devant les portes en verres menant à l’intérieur du manoir, Carry avait comme une boule au ventre quand elle pénétra une nouvelle fois chez elle.

Rien n’avait changé non plus à l’intérieur. Le sol en marbre noir et blanc façon échiquier, le gigantesque hall d’accueil circulaire avec les deux escaliers en marbres blancs situés à chaque extrémités du mur se rejoignant à l’étage supérieur, le grand couloir en dessous de la jointure des escalier menant au cœur du manoir.

Comme dans une marche de l’armée, Klein accéléra le pas et les fit traverser en un clin d’œil le grand salon avant de tourner à gauche les amenant devant deux grandes portes blanches qui se révélèrent être le bureau du chef de clan. Le manteau noir tapa trois fois consécutives à la porte et une voix calme que Carry connaissait bien répondit.


-Vous pouvez entrer.

D’un geste des plus respectueux, Klein tira la porte vers lui et invita Carry d’un geste de la main à entrer. Rien ne s’était encore passé mais Carry pouvait sentir les battement de son cœur s’accélérer tandis que des gouttes de sueurs perlaient sur son front quand elle fit son premier pas dans le bureau. Il était là…Ivelios Harrison, assis derrière son bureau en bois d’acajou sur un fauteuil en cuir en train de gratter une pile de parchemins avec sa plume de paons. Derrière, La fillette ressentit la présence de Klein qui pénétra dans le bureau en toute discrétion. Il salua le père de Carry et se redressa autant que possible avant de mettre les mains dans le dos.


-Ah ! Schneider ! S’exclama-t-il en levant les yeux de son bureau avec un sourire. Danke, dass du sie sicher zurück gebracht hast.

Carry se figea en entendant son père parler. Elle n’avait pas comprit un traitre mot de ce qu’il avait dit et pourtant elle sentie Klein soufflée du nez avec amusement.

- Gern geschehen, Sir. A part votre fort accent anglais qui ressort, je dois dire que ce n’était pas mal, monsieur Harrison. Dit-il en souriant avec un accent tout aussi fort.

Ivelios répondit à sa remarque en s’esclaffant longuement toujours avec le sourire. Il se leva de son fauteuil et vint à la rencontrer du jeune Allemand en lui tapant amicalement l’épaule avant de le ramener vers lui pour lui chuchoter quelque chose dans cette même langue que Carry n’arrivait pas à comprendre. Mais elle ne put s’empêcher de remarquer que le beau sourire qu’arborait le blond disparu au fil des secondes que son père lui parlait, retrouvant tout son sérieux, il acquiesça d’un signe de tête.

- …Bringt mir diese muggel…
- wie sie wünschen, sir

Klein salua le chef de clan une nouvelle fois et sortie du bureau de la même façon dont il était entré. Une fois la porte fermée, Ivelios resta immobile à la regarder pendant quelque secondes avant de reprendre sa place derrière son bureau.

-Asseyez-vous. Ordonna-t-il d’une voix calme et tranchante en désignant de sa plume le siège en face du bureau. Nous avons beaucoup de sujets à traiter vous et moi. Votre comportement, votre renvoie, Alice Sangblanc et de votre futur dans cette famille. Ivelios marqua une pause et sortie du tiroir une lettre ouverte avec le blason de Poudlard qu’il posa devant sa fille. Vous avez une minute pour réfléchir a ce que vous allez dire… Choisissez avec précaution les mots que vous utiliserez.

Renvoyée de Poudlard
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Chasseuse de né-moldus professionnelle
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05 sept. 2020, 11:49
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Assise sur un fauteuil comme celui de son père, Carry avait les genoux joints avec ses mains dessus. La tête basse, elle n’osait pas affronter le regard de son père qui se savait faussement calme. Un homme comme lui laissait rarement les sentiments prendre le dessus et savait parfaitement les dissimuler quand il le fallait. A part sa voix qui semblait étrangement calme, rien d’autre ne trahissait la moindre de ses pensées. Il observait sa fille avec suffisance et laissa lentement la minute qu’il lui avait donnée s’écouler en silence.

-Je vous écoute. Lança-t-il en se redressant sur sa chaise pour se pencher en avant en croisant les bras.

Mais Carry refusait de laisser sa voix sortir. Une partie d’elle mourrait d’envie de se débarrasser de cette situation pour passer a autre chose mais une autre part d'elle était trop effrayer par la colère de son père pour la laisser agir à sa guise. La petite ne bougeait pas sur son fauteuil, craignant un geste de maladresse, elle retenait son souffle en essayant de se cacher derrière ses longs cheveux sombres. Une autre minute dans le silence s’était écoulée et en face d’elle, son père commençait à montrer des signes d’impatience en faisant tourner la plume entre ses doigts.

-J’attends. Reprit-il avec dans sa voix une once de dureté faisant trembler chaque fibre du corps de Carry qui resserra ses jambes jointes mais continua de ne rien dire. Je vois…Si ce n’est pas vous qui allait me raconter, peut-être que votre esprit se montrera plus coopératif.

D’une main, il tira dans un de ses tiroirs de son bureau sa baguette. Regardant avec peur son père agir, Carry retint son souffle en essayant de deviner ce qu’il avait l’intention de faire. De la torture ? Il l’avait déjà fait par le passé et il pourrait très bien le refaire. Ivelios se tourna vers la droite de son bureau et donna un coup de baguette en direction de l’une de ses armoires en chêne d’ange qui s’ouvrit pour laisser passer un récipient en pierre flotté jusqu’à sa fille.


-Ceci est une pensine. Dit-il en faisant baisser de plusieurs centimètre le bassin avec sa baguette pour que Carry puisse voir le dessus. Ce merveilleux instrument permet d’accéder au souvenir de quelqu’un. Tout ce que j’ai à faire c’est de lui tirer des souvenir et de les plonger dans la pensine pour les observer en detail. Ivelios marqua une pause et dévisagea sa fille d’un simple regard. Je pense que vous comprenez ou je veux en venir ?

Elle savait très bien ou son père voulait en venir et Carry ne voulait pas qu’il fouille à l’intérieur de ses souvenirs. Il verrait a quel point elle avait été faible, a quel point elle s’était laissé faire par les autres mais surtout les autres Nés-moldus.

Dans un pas calme, le chef de Clan s’approcha de la fillette et posa gentiment sa main sur la nuque de celle-ci pour la préparer à l’approche de la baguette qui vint caresser sa tempe. En sentant le bois lui toucher légèrement le cote de la tête, Carry ne put s’empêcher de frémir en essayant de penser au souvenir qu’elle voulait qu’il voie avant de ressentir comme une sensation agréable au niveau de son cerveau lui causant des fourmillements dans le dos. Apres une poignee de secondes, le père de Carry retira sa baguette et la présenta devant les yeux de sa fille qui observa avec curiosité le long et fin tissu spectral blanc flottant hasardeusement au bout.

-Est-ce que…Est-ce que c’est un de mes souvenirs ? Se risqua-t-elle de demander en esseyant d'etablir un contact du regard avec son pere

Son père acquiesça d’un signe de tête avant de relever sa baguette pour libérer le souvenir dans la pensine. Dans un geste souple et maitrisée, il plongea la pointe de sa baguette dans la pensine et la fit remuer dans le sens d’une aiguille d’une montre avant de la sortir.

-Bien, annonça-t-il avec le sourire tout en invitant Carry à s’approcher d’un geste des mains. Tout ce que vous avez à faire, c’est mettre vos mains à chaque extrémité et de plonger votre tête dedans.

Avec l’eau claire légèrement troublée par le mélange de sa pensée, Carry inspira profondément et plongea d’un coup sa tête dans la pensine, changeant considérablement son entourage. Le fond bleu qu’elle voyait s’évapora dans une fumée noire avant de revenir pour prendre la forme du souvenir de la fillette. Du feu, des cris, mais aussi des élèves qui essayaient de s’éloigner autant que possible du danger...La salle de bal de Poudlard…L’attaque des néo-mangemorts… Exactement comme elle s’en souvenait. Dans un hoquet de stupeur, elle se retourna et marcha d’un pas déterminé vers l’endroit ou ça s’était passé… Arrivée devant le lieu maudit, Carry resta figer un instant, terrifiée par sa propre personne qui était devant elle, portant un demi-masque, assise en califourchon sur une Alice Sangblanc qui essayait de se débattre vainement de son emprise.


-C’est le bal du 31 Octobre… parvint-elle à dire avec peur alors que dans une fumée noire, son père apparut discrètement dans son dos et vint poser doucement sa main sur l’épaule de sa fille.

Soudain, le crie perçant d’Alice se fit entendre tandis que la vraie Carry frissonna de terreur en se regardant. Voyant sa baguette approchee de la joue encore innocente d'Alice, Elle savait ce qui allait et s'était passé, elle savait ce qu’elle était en train de lui faire subir … Ne voulant pas voir ce geste monstrueux , Carry détourna les yeux de son double et essaya de toutes ses forces d’oublier ce rire inhumain qu’elle entendait à travers sa propre voix…

Après tout ce temps, elle-même ne pouvait supporter la cruauté dont elle avait fait preuve ce soir la et comprenait désormais ce que ressentait les autres élèves quand ils la rencontraient au château…Un monstre…Une bête incapable de contrôler ses sentiments, agissant sans discernement et Alice Sangblanc en avait été la première victime... Pour la première fois, Carry ressentait de la peine pour elle.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
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13 sept. 2020, 11:10
Jugement dernier  Solo++   Gare + Manoir Harrison 
Un instant plus tard, la vision de Carry se troubla et ses alentours commencèrent à perdre de leur forme pour se transformer en une fumée noire qui s’évapora comme des nuages se faisant aspirer vers le ciel. Quand tout disparu, ce fut au tour de Carry de sentir ses pieds décollés du sol et de se faire doucement aspirer vers le ciel avant de retrouver ses esprits en plus de cette légère nausée soudainement apparu.

La tête hors de la pensine, Carry s’attendait à avoir le visage et les cheveux mouillés à cause de cette effet aquatique que dégageait la surface du récipient mais tout deux furent aussi sec qu’auparavant laissant cependant l’adolescente essouffler comme si elle venait de courir en sprintant continuellement pendant plusieurs minutes. De l’autre cote de la pensine, son père ne semblait pas subir les mêmes effets qu’elle. Si Carry était dans un état de fatigue notable, Ivelios semblait être en parfaite forme et toisait du regard sa fille de ses yeux clairs.


-Saviez-vous que la famille Sangblanc ne peut recevoir de médicomagie ? Demanda-il en gardant ses mains à chaque extrémité de la pensine en appuyant un peu plus son regard sur sa fille qui baissa les yeux et hocha négativement de la tête. Comprenez-vous donc l’ampleur de votre geste ? Alice Sangblanc, va vivre toute sa vie avec écrit traitresse sur sa joue, toute sa vie. Cette fois, la fille resta immobile en gardant son regard vers le bas, observant dans la pensine le visage d’Alice qui apparut avec sur sa joue marquée les mots de haine que Carry ressentait. EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ !? Rugit-il cette fois en tapant du poing contre la pensine, brouillant l’image de la jeune Sangblanc et faisant sursauter sa fille qui hocha machinalement de la tête sans rien dire. Votre renvoie de Poudlard nous a tous couvert de honte. Vous ne pouvez imaginer à quel point vous êtes proche d’être déshéritée, heureusement pour vous, votre sœur a plaidé votre cause en argumentant que vivre sans magie, sans maison et isolée étaient déjà une punition en soit. Reprit-il d’une voix calme et tranchante. Aujourd’hui, vous vous en sortez grâce à la punition de miss Loewy, mais au prochain écart de conduite, votre mère et moi ne nous montreront pas aussi clément que nous le sommes aujourd’hui. Si vous ne corrigez pas votre comportement, vous perdrez votre nom, votre toit, votre famille, tout ce qui fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui. Est-ce clair ?

Sous l’effet de la peur, Carry hocha la tête en signe de compréhension. Chaque mot que son père avait prononcé raisonnait encore en elle. Déshéritée ? Elle ? Carry Harrison qui perdrait son nom de famille et ne préserverait que son prénom ? Impensable, inimaginable. Elle venait de réaliser que si Morrigan n’était pas intervenue, elle serait aujourd’hui sans famille et serait en train de quémander de l’argent dans la rue pour survivre. Une Carry avec de la crasse pleins le visage, des cheveux sales, des habits usés et trouées de partout commençait à hanter son esprit. Non… Ce n’était pas la réalité mais si elle ne faisait pas attention a son comportement, c’est ce qu’elle pourrait devenir.

Ne cherchant pas à l’affronter alors que celui-ci se montrait clément comme il disait, Carry releva son regard pour rencontrer celui de son père. Elle n’était pas forte pour déchiffrer le regard des autres mais en regardant celui de son père, elle voyait bien que celui-ci était remplit de déception. Elle connaissait son père, elle savait que ses attentes envers elle étaient grandes et qu’il ne cesserait jamais de pousser ses enfants vers le haut.

Derrière elle, quelqu’un toqua trois fois à la porte du bureau du chef de clan. Ivelios leva les yeux et considéra un instant la porte avant de pointer sa baguette et d’un mouvement de poignet, la fit ouvrir pour laisser apparaitre un homme habillée de cette longue robe que portait les manteaux noirs de la Citadelle. Il pénétra dans la pièce, salua le Sang-pur et se mit à parler d’une voix plus ou moins audible a cause du manteau qui lui couvrait la bouche.


-Monsieur, Schneider est avec le moldu que vous lui avez demander de ramener, il dit qu’il est prêt pour l’… L’homme s’arrêta un instant et posa son regard sur Carry et semblait réfléchir un instant au mot qu’il voulait employer. L’interrogatoire et vous demande s’il peut vous le ramener…
-Faites lui savoir que tout est prêt et qu’il peut l’amener sous le manoir… Assurez-vous qu’aucun son ne passe la surface. D’un geste discret de la main, il intima à sa fille l’ordre de se lever et de venir le rejoindre avant de l’amener à l’entrée du bureau, talonner par le manteau noir. Je dois me rendre à la Citadelle pour envoyer mon rapport mensuel au général Lestrange, je vous laisse vous et vos hommes s’occuper de la sécurité du Manoir en mon absence.
-Bien entendu.

D’un coup de baguette, Ivelios se vêtit du manteau de son uniforme noirs, remit comme il faut son col, reboutonna le haut de sa chemise blanche et réajusta une dernière fois sa cravate bleu marine avant de disparaitre dans un tourbillon qui fit un bruit sourd dans le couloir.

Dans l’Allee qui, l’homme avec qui Ivelios avait parlé n’avait pas encore prit congé de la présence de sa fille. Le voyant ne pas bouger, Carry lui adressa un sourire timide et malgré le col du manteau qui lui couvrait la bouche, elle jurerait le voir sourire à son tour. Le manteau noir tourna finalement les talons, laissant enfin Carry seule dans la propriété. Seule ? Elle était venue tellement vite avec Schneider qu’elle n’avait pas vu que le manoir était rempli d’hommes et de femmes vêtus de ce même uniforme que porte les manteaux noirs. Ils étaient partout, deux à chaque extrémités de portes qui existaient dans la demeure, deux à chaque extrémités d’escalier. Finalement le seul endroit ou Carry put enfin trouver la paix, ce fut quand elle passa la porte menant directement à sa chambre. Après de long mois à Poudlard, elle avait enfin retrouvée son merveilleux bureau en bois d’acajou, ses merveilleux piliers en marbres blanc et plus important encore, son lit double canopy en bois sombre de mahogany et ses rideaux de soies couleur noirs… D’un pas complètement paresseux, Carry se laissa tomber la tête la premier contre le matelas de son lit et se laissa doucement transporter par la sensation de sécurité que prévoyait sa chambre. Après tout ce temps, Carry se sentait était enfin chez elle.

Fin du Solo

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

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