Boulevari et Thébaïde
La voisine, cette fille si étrange. - Août 2040
Thème musical
Thème musical
« Mais pourquoi elle peut pas aller jouer avec Soria, hein? » Je demande encore une fois en essayant de croiser mes bras sur mon torse. Jamais compris comment on faisait ça... d'abord le gauche ou le droit? Finalement j'abandonne.
Maman soupire et me regarde droit dans les yeux sans rien dire. Ce n'est pas la première fois que je pose la question, mais les Grands sont comme ça. Parfois quand on leur pose plusieurs fois la même questions, ils changent d'avis. Aujourd'hui pourtant ça n'a pas l'air de fonctionner.
« En plus c'est pas grave si elle revient quand Soria est à l'école. Elle aura qu'à aller jouer dans sa chambre.
- Pourquoi tu ne veux pas jouer avec elle? Tous les deux vous avez le même âge tu sais.
- Mais... c'est une fille! Moi je veux pas une copine, je veux un copain! Comme Gabe. Lui il a plein de copains, mais pas de copines. En plus les filles c'est pas drôle. Regarde Soria!»
Maman rit. Maman rit souvent quand je donne des évidences comme celle-ci, mais elle n'est jamais d'accord avec moi. Et elle trouve toujours des arguments pour contrer les miens. Elle est beaucoup trop forte ma maman.
Tout en agitant sa baguette pour ranger les livres qui traînent dans la grande salle, elle m'explique que Gabe a autant d'amis garçons que d'amies filles, que de toute façon on peut très bien s'amuser tous ensemble. Et puis elle lance le meilleur argument de la journée.
« Et tu dis que les filles ne sont pas drôles. Est-ce que tu penses que je ne le suis pas?
- T'es pas vraiment une fille Maman. T'es une maman, ça ne compte pas.» Je grommelle en boudant.
Azur, notre Elfe de Maison, arrive pile à ce moment pour annoncer que le voisin est à la porte et attends pour entrer, m'empêchant de trouver d'autres choses pour essayer de convaincre Maman. Elle sort de la pièce en me poussant vers les escaliers, puis une fois dans ma chambre elle repart après m'avoir pointé du doigt en me demandant de ne pas bouger de là.
J'essaie à nouveau de croiser mes bras. Encore un échec. Alors j'enfonce mes mains dans les poches de mon pantalon, en attendant que Maman revienne avec la fille des voisins. Y'a intérêt à ce qu'elle soit sympa cette fille.
Boulevari
Boulevari et Thébaïde
I - LES VOISINS
... La maison des Moore était, pour une fin de matinée, bien agitée. Glen et Devin préparaient leurs affaires rapidement oubliant parfois un ou deux objets en cours de route. Pendant ces va-et-vient, leur fille unique était sagement habillée sur le lit. Mona observait son plafond. Dans sa jolie robe jaune, achetée la veille par sa mère, elle espérait encore pouvoir rester ici. On ne sait jamais, ils allaient peut-être l'oublier.
- Ne mets pas les pieds sur le lit.
... Sans attendre Mona s'assit. Sa mère sortait ainsi de sa chambre en lui ordonnant de prendre son sac et de les attendre devant la porte. Mona fit ainsi sans se plaindre. Le dos appuyé sur le mur, elle vit ses parents apprêtés la rejoindre.
- T'as pris les documents des Gordon ?
- Oui. Non... Elles sont sur la petite table... Il se retourne en répondant: «J'y vais».
... Devin ouvrit la porte et la laissa grande ouverte pour sa fille. Mona sortit de la maison sans dire à sa mère qu'elle aurait préférée ne pas aller chez les voisins. C'était plus facile de communiquer avec son père. Mona resta ainsi silencieuse car taper du pied et crier ne servaient à rien. Elle l'avait appris à ses dépens. Résignée, elle laissa donc son père fermer la porte sans faire d'histoire. Les Moore prirent alors le chemin de terre pour confier leur fille aux Warren.
... Leurs emplois au Ministère magique permettaient à Devin et Glen de ne pas s'occuper de leur fille. Même s'ils n'appréciaient pas leurs voisins, les Warren étaient la seule famille sorcière aux environs. Ils n'avaient pas réellement le choix tout comme Mona qui trainait des pieds. Agacé, Glen lui prit la main pour avancer plus vite. Sa mère loin devant était arrivée à l'entrée de la demeure et s'entretenait avec une femme. Mona bien qu'arrivée ne lâcha pas son père. Elle aurait aimé garder ce peu de contact plus longtemps mais il retira ses doigts pour saluer la voisine. Proche de Devin, elle dut relever la tête:
- Bonjour.
... N'ayant pas l'habitude de converser, Mona préféra écouter les adultes sans piper mot. Elle observa sagement les cailloux puis l'herbe verte maussadement.
- On revient ce soir.
- Tâche de bien te tenir.
... Mona acquiesça et les vit partir. Elle suivit silencieusement sa voisine en baissant, comme à son habitude, la tête. En ce moment, elle ne pouvait rien contrôler et elle n'aimait pas ça du tout... Elle arrêta de fixer le plancher seulement aux abords de la chambre. Il y avait un garçon mécontent qui les regardait les bras croisés. Mona lui rendit son regard en fronçant davantage ses sourcils.
- Amusez-vous bien. Dit-elle joyeusement avant de partir.
- Ne mets pas les pieds sur le lit.
... Sans attendre Mona s'assit. Sa mère sortait ainsi de sa chambre en lui ordonnant de prendre son sac et de les attendre devant la porte. Mona fit ainsi sans se plaindre. Le dos appuyé sur le mur, elle vit ses parents apprêtés la rejoindre.
- T'as pris les documents des Gordon ?
- Oui. Non... Elles sont sur la petite table... Il se retourne en répondant: «J'y vais».
... Devin ouvrit la porte et la laissa grande ouverte pour sa fille. Mona sortit de la maison sans dire à sa mère qu'elle aurait préférée ne pas aller chez les voisins. C'était plus facile de communiquer avec son père. Mona resta ainsi silencieuse car taper du pied et crier ne servaient à rien. Elle l'avait appris à ses dépens. Résignée, elle laissa donc son père fermer la porte sans faire d'histoire. Les Moore prirent alors le chemin de terre pour confier leur fille aux Warren.
... Leurs emplois au Ministère magique permettaient à Devin et Glen de ne pas s'occuper de leur fille. Même s'ils n'appréciaient pas leurs voisins, les Warren étaient la seule famille sorcière aux environs. Ils n'avaient pas réellement le choix tout comme Mona qui trainait des pieds. Agacé, Glen lui prit la main pour avancer plus vite. Sa mère loin devant était arrivée à l'entrée de la demeure et s'entretenait avec une femme. Mona bien qu'arrivée ne lâcha pas son père. Elle aurait aimé garder ce peu de contact plus longtemps mais il retira ses doigts pour saluer la voisine. Proche de Devin, elle dut relever la tête:
- Bonjour.
... N'ayant pas l'habitude de converser, Mona préféra écouter les adultes sans piper mot. Elle observa sagement les cailloux puis l'herbe verte maussadement.
- On revient ce soir.
- Tâche de bien te tenir.
... Mona acquiesça et les vit partir. Elle suivit silencieusement sa voisine en baissant, comme à son habitude, la tête. En ce moment, elle ne pouvait rien contrôler et elle n'aimait pas ça du tout... Elle arrêta de fixer le plancher seulement aux abords de la chambre. Il y avait un garçon mécontent qui les regardait les bras croisés. Mona lui rendit son regard en fronçant davantage ses sourcils.
- Amusez-vous bien. Dit-elle joyeusement avant de partir.
LES ACTIONS DE MATTHEW ET DE DILYS SONT VALIDÉES PAR LE JOUEUR
Dernière modification par Mona Moore le 16 janv. 2021, 15:54, modifié 3 fois.
Thébaïde
Boulevari et Thébaïde
La porte s'ouvre à nouveau sur Maman. Même si je n'y arrive toujours pas, je croise mes bras quitte à les laisser pendre dans les airs devant mon ventre. Juste histoire qu'elle comprenne bien que je boude. La fille des voisins était juste à côté, elle à l'air contente d'être là tient avec ses sourcils froncés! Elle n'a pas l'air d'être ravie-ravie de venir jouer.
Bah qu'elle le dise si je l'ennuie! Moi non plus je voulais pas d'elle, surtout pas dans MA chambre.
« Amusez-vous bien. » dit Maman joyeusement en sortant.
Je soupire; mes mains retrouvent leur place dans mes poches. J'observe la fille toujours vers la porte. Tiens c'est drôle, elle a les cheveux plus frisés que ma sœur on dirait. On croirai un peu une statue aussi; elle ne bouge pas, ne fait pas de bruit. Et comme je ne sais pas quoi faire non plus, le silence s'installe. Je n'entends aucun son, même pas celui de ma propre respiration - mais j'ai vérifié : je respire toujours.
Mes mains agissent sans que je réfléchisse. Le silence est brisé quand elles tapent l'une contre l'autre. Une fois. Deux fois. Trois fois.
Là... c'est mieux.
« Alors? Comment tu t'appelles? » Je demande d'une voix forte, comme d'habitude. Je crois que Papa me l'a répété hier soir, mais j'ai oublié. « Moi c'est Matthew. Gabe et Soria m'appellent Matt, peut-être que tu pourras plus tard aussi. » Si elle est sympa. Seulement si elle est sympa avec moi.
L'autre n'a pas l'air de réagir. Soria dirait surement que je ne lui laisse pas le temps, mais je m'en fiche. Elle n'a qu'à être plus rapide. Ou aller voir Soria. Je jette un regard à ma chambre, cherchant un truc avec lequel on pourrait s'amuser. Comme Papa me l'a ordonné, elle est toute rangée alors il n'y a pas grand chose par terre. Juste quelques disques de musique que j'ai écouté tout à l'heure et que j'ai laissé là.
« Tu veux jouer à quoi? Soria a laissé son jeu d'échec. » Je dis en montrant le plateau de jeu posé sur le coin de mon grand lit.
J'aime pas y jouer, je perds tout le temps. Mais il faut bien trouver un truc... On ne va pas se regarder dans les yeux tout l'après-midi si? Je penches la tête : toujours pas de réaction. Si elle ne clignait pas des yeux je me demanderais vraiment si Maman ne l'a pas changée en statue.
« Sinon j'ai des figurine aussi. Elles bougent toutes seules, c'est marrant. Tu connais? »
Cette fois je n'attends pas du tout qu'elle réponde. Je saute presque sur mon coffre à l'opposé de la pièce où sont rangés mes jouets. J'en sors plusieurs, l'une d'entre elles tente d'ailleurs de se sauver de mes bras. Je la récupère rapidement et cours jusqu'à la voisine aux cheveux fous. Je m'assoie à ses pieds et pose les jouets devant elle.
« Alors? »
Boulevari
Bah qu'elle le dise si je l'ennuie! Moi non plus je voulais pas d'elle, surtout pas dans MA chambre.
« Amusez-vous bien. » dit Maman joyeusement en sortant.
Je soupire; mes mains retrouvent leur place dans mes poches. J'observe la fille toujours vers la porte. Tiens c'est drôle, elle a les cheveux plus frisés que ma sœur on dirait. On croirai un peu une statue aussi; elle ne bouge pas, ne fait pas de bruit. Et comme je ne sais pas quoi faire non plus, le silence s'installe. Je n'entends aucun son, même pas celui de ma propre respiration - mais j'ai vérifié : je respire toujours.
Mes mains agissent sans que je réfléchisse. Le silence est brisé quand elles tapent l'une contre l'autre. Une fois. Deux fois. Trois fois.
Là... c'est mieux.
« Alors? Comment tu t'appelles? » Je demande d'une voix forte, comme d'habitude. Je crois que Papa me l'a répété hier soir, mais j'ai oublié. « Moi c'est Matthew. Gabe et Soria m'appellent Matt, peut-être que tu pourras plus tard aussi. » Si elle est sympa. Seulement si elle est sympa avec moi.
L'autre n'a pas l'air de réagir. Soria dirait surement que je ne lui laisse pas le temps, mais je m'en fiche. Elle n'a qu'à être plus rapide. Ou aller voir Soria. Je jette un regard à ma chambre, cherchant un truc avec lequel on pourrait s'amuser. Comme Papa me l'a ordonné, elle est toute rangée alors il n'y a pas grand chose par terre. Juste quelques disques de musique que j'ai écouté tout à l'heure et que j'ai laissé là.
« Tu veux jouer à quoi? Soria a laissé son jeu d'échec. » Je dis en montrant le plateau de jeu posé sur le coin de mon grand lit.
J'aime pas y jouer, je perds tout le temps. Mais il faut bien trouver un truc... On ne va pas se regarder dans les yeux tout l'après-midi si? Je penches la tête : toujours pas de réaction. Si elle ne clignait pas des yeux je me demanderais vraiment si Maman ne l'a pas changée en statue.
« Sinon j'ai des figurine aussi. Elles bougent toutes seules, c'est marrant. Tu connais? »
Cette fois je n'attends pas du tout qu'elle réponde. Je saute presque sur mon coffre à l'opposé de la pièce où sont rangés mes jouets. J'en sors plusieurs, l'une d'entre elles tente d'ailleurs de se sauver de mes bras. Je la récupère rapidement et cours jusqu'à la voisine aux cheveux fous. Je m'assoie à ses pieds et pose les jouets devant elle.
« Alors? »
Boulevari
Boulevari et Thébaïde
II - MATTHEW WARREN
... La porte se referma. Dans un silence de glace les enfants se toisèrent une bonne minute. Mona ne bougea pas d'un pouce. S'impatientant sans doute, le garçon commença la discussion mais elle s'en moquait bien de lui faire savoir son nom. Matthew continua sur sa lancée en se présentant. N'ayant pas réellement envie de l'appeler Matt, elle fut soulagée de ne pas devoir le faire. Mona ne voulait pas sympathiser. Elle n'aimait pas les enfants de son âge, ils étaient méchants.
... Ne se fatigant guère il lui montra plusieurs de ses jouets. Elle l'ignora toujours sans ménagement. Mona le trouvait bête et aurait préféré ne pas se le coltiner le reste de la journée. Mais, quand ce dernier récupéra hâtivement sa figurine à ses pieds, ce n'était pas aussi simple de faire bonne figure. Il était rentré dans son cercle, son espace vital. Pontoise, elle se figea davantage. Lui, n'ayant rien remarqué posa d'autres jouets l'air de rien. Mona passa du vert au rouge et jeta à coup de pied sa figurine.
- T'approche pas. Venait-elle de crier.
... Le regard au sol, elle ne voyait plus Matthew. Elle regrettait son geste. C'était la première fois, qu'elle agissait de cette manière. On la qualifiait plutôt comme une enfant sage et timide. Peut-être que personne ne s'était aventuré aussi prêt que Matthew. Voulant sans doute se faire pardonner, elle répondit à sa première question d'une voix fluette.
- Mona. N'ayant aucune réaction, elle le regarda franchement: «je m'appelle Mona».
... On n'entendit même pas une mouche voler. Mona aimait le silence mais pas en ce moment. Elle était gênée. Tapotant son pied au sol, elle imaginait l'enfant se plaindre à sa mère. Mona ne voulait pas que ses parents soient au courant de cette histoire. Elle le zieuta rapidement et se prêta au jeu.
- Je préfère les Bavboules. Elle pointa son doigt sur l'une d'entre elles: «je la trouve plutôt belle celle-là».
... La Bavboule était simple mais de couleur bleue et elle aimait beaucoup le bleu. Elle trouvait le bleu apaisant bien plus que le jaune, mais ses parents ne lui avait pas demandé avant d'avoir peint sa chambre.
... Ne se fatigant guère il lui montra plusieurs de ses jouets. Elle l'ignora toujours sans ménagement. Mona le trouvait bête et aurait préféré ne pas se le coltiner le reste de la journée. Mais, quand ce dernier récupéra hâtivement sa figurine à ses pieds, ce n'était pas aussi simple de faire bonne figure. Il était rentré dans son cercle, son espace vital. Pontoise, elle se figea davantage. Lui, n'ayant rien remarqué posa d'autres jouets l'air de rien. Mona passa du vert au rouge et jeta à coup de pied sa figurine.
- T'approche pas. Venait-elle de crier.
... Le regard au sol, elle ne voyait plus Matthew. Elle regrettait son geste. C'était la première fois, qu'elle agissait de cette manière. On la qualifiait plutôt comme une enfant sage et timide. Peut-être que personne ne s'était aventuré aussi prêt que Matthew. Voulant sans doute se faire pardonner, elle répondit à sa première question d'une voix fluette.
- Mona. N'ayant aucune réaction, elle le regarda franchement: «je m'appelle Mona».
... On n'entendit même pas une mouche voler. Mona aimait le silence mais pas en ce moment. Elle était gênée. Tapotant son pied au sol, elle imaginait l'enfant se plaindre à sa mère. Mona ne voulait pas que ses parents soient au courant de cette histoire. Elle le zieuta rapidement et se prêta au jeu.
- Je préfère les Bavboules. Elle pointa son doigt sur l'une d'entre elles: «je la trouve plutôt belle celle-là».
... La Bavboule était simple mais de couleur bleue et elle aimait beaucoup le bleu. Elle trouvait le bleu apaisant bien plus que le jaune, mais ses parents ne lui avait pas demandé avant d'avoir peint sa chambre.
Dernière modification par Mona Moore le 16 janv. 2021, 15:55, modifié 2 fois.
Thébaïde
Boulevari et Thébaïde
J'ai juste le temps d'enlever ma main avant que le pied de la fille vienne frapper dans le jouet que je tenais.
« T'approche pas. » Qu'elle dit. Pas de soucis, je n'ai pas envie de rester aussi près de cette furie. Je me relève et recule pour récupérer mon jouet. Je m'en fiche de ce qu'a dit Maman, il est pas question que je partage mes jeux avec une personne qui les envoie à l'autre bout de ma chambre d'un coup de pied. Y'a que moi qui est le droit de faire ça.
Non mais!
Et voilà qu'elle recommence à faire la statue. Sauf que les statues ne parlent pas, et elle recommence. Enfin je crois, je n'entends pas le premier mot qui sort de sa bouche mais je crois comprendre les suivants. Mona alors? D'accord, va pour Mona.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'attends. C'est bizarre mais finalement Soria a peut-être raison, il faut laisser aux gens le temps de répondre. J'aimerai quand même que Mona soit un peu plus rapide.
Le silence commence à s'installer, je n'aime pas ça. Je commence à lever les mains pour frapper dedans, encore une fois, mais j'entends un petit tapotement. C'est léger, mais ça me suffit. Je vois la jambe de Mona qui bouge, c'est elle qui tape apparemment.
Enfin quelqu'un qui n'aime pas le silence?
«Je préfère les Bavboules. Je la trouve plutôt belle celle-là.»
Je suis des yeux le mouvement de son doigt, même si je sais très bien où se trouve mon jeu de bavboules. Comme il n'y avait plus de place dans mon coffre je les ai poussées sous mon lit. Mais il y en a une qui a roulé au bord sans que je la vois. Bien, s'il n'y a que ça pour lui faire plaisir et qu'elle arrête d'abîmer mes affaires, alors d'accord. Je hausse les épaules (ça je sais bien faire, c'est plus simple que de croiser les bras) et lui répond d'une voix forte.
«Et bien prends-là. On peut aller jouer dehors si tu veux.»
J'ai qu'à demander à Soria son propre jeu de Bavboules pour qu'on puisse jouer avec Mona, et puis voilà. Au moins dehors elle pourra s'énerver comme elle le veux, y aura pas d'affaires à moi qu'elle pourra casser.
Boulevari
« T'approche pas. » Qu'elle dit. Pas de soucis, je n'ai pas envie de rester aussi près de cette furie. Je me relève et recule pour récupérer mon jouet. Je m'en fiche de ce qu'a dit Maman, il est pas question que je partage mes jeux avec une personne qui les envoie à l'autre bout de ma chambre d'un coup de pied. Y'a que moi qui est le droit de faire ça.
Non mais!
Et voilà qu'elle recommence à faire la statue. Sauf que les statues ne parlent pas, et elle recommence. Enfin je crois, je n'entends pas le premier mot qui sort de sa bouche mais je crois comprendre les suivants. Mona alors? D'accord, va pour Mona.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'attends. C'est bizarre mais finalement Soria a peut-être raison, il faut laisser aux gens le temps de répondre. J'aimerai quand même que Mona soit un peu plus rapide.
Le silence commence à s'installer, je n'aime pas ça. Je commence à lever les mains pour frapper dedans, encore une fois, mais j'entends un petit tapotement. C'est léger, mais ça me suffit. Je vois la jambe de Mona qui bouge, c'est elle qui tape apparemment.
Enfin quelqu'un qui n'aime pas le silence?
«Je préfère les Bavboules. Je la trouve plutôt belle celle-là.»
Je suis des yeux le mouvement de son doigt, même si je sais très bien où se trouve mon jeu de bavboules. Comme il n'y avait plus de place dans mon coffre je les ai poussées sous mon lit. Mais il y en a une qui a roulé au bord sans que je la vois. Bien, s'il n'y a que ça pour lui faire plaisir et qu'elle arrête d'abîmer mes affaires, alors d'accord. Je hausse les épaules (ça je sais bien faire, c'est plus simple que de croiser les bras) et lui répond d'une voix forte.
«Et bien prends-là. On peut aller jouer dehors si tu veux.»
J'ai qu'à demander à Soria son propre jeu de Bavboules pour qu'on puisse jouer avec Mona, et puis voilà. Au moins dehors elle pourra s'énerver comme elle le veux, y aura pas d'affaires à moi qu'elle pourra casser.
Boulevari
Boulevari et Thébaïde
III - L’ÉCHANGE DE BONS PROCÉDÉS
... Mona sortit de son cercle et s’agenouilla pour prendre la bavboule : « oui, je l'aime beaucoup. Merci ». Elle prit dans sa poche une carte chocogrenouille assez rare, qu'elle avait trouvé dans le sachet de dragée offert par son père. C'était son trésor. « Tiens, c'est pour toi ». Farouche et sans prise de tête, les enfants oublièrent ainsi leurs premières paroles. Cet échange était devenu le pacte de leur future amitié.
... Matthew sortit, la carte à la main, de la chambre pour chercher sa sœur. Assise sur le lit, Mona inspecta le lieu. Cette pièce lumineuse - portée par la fenêtre direction sud - ne laissait rien en abandon. La grande table, positionnée au milieu, ne semblait ainsi pas prendre toute la place. Sa chambre spacieuse était minutieusement bien rangée - elle n'imaginait pas Matthew d'un tel exploit. Mona aperçut le dessus du coffret posé à l'arrière du lit qui devait habituellement, connaissant le personnage, être ouvert.
- 𝑀𝑂𝑂𝑂𝑂𝑁𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 !!!!!!!!!
... Les mains sur ces oreilles, elle se leva pour rejoindre les Warren. Ils se trouvaient derrière la porte. Matthew grimaçait et semblait avoir mal à la tête. Soria semblait en colère avec ses traits bien marqués. Mona imaginait facilement la scène, la grande sœur avait dû lui mettre une petite tape à la tête après son cri démesuré. Sans trop s'attarder, les enfants prirent le couloir qui menaient à l'escalier. En bas, ils traversèrent le grand hall, le petit vestibule où se trouvent plusieurs balais volants et diverses chaussures, capes, et manteaux. Matthew dévala la pièce ouvrant fortement la porte.
... Ils étaient arrivés au jardin qui se trouvait derrière la maison. Il était grand et protégé par un sort de protection, cachant son étendu aux yeux des moldus. Mona observa attentivement le grand anneau de Quidditch. Elle en n'avait jamais vu en vrai mais il semblait toutefois placé bien bas. Sans s'arrêter les enfants se dirigèrent vers les arbres. Mona adorait la demeure des Warrens et s'y sentait plus à l'aise que chez elle.
- T'es parents restent souvent à la maison.
... Mona ne put s'empêcher de lui poser cette question. Elle qui pensait que les parents devaient toujours travailler à l'extérieur, loin de leur habitat, fut surprise de voir sa maman à la maison. Sans attendre, elle se mit sur ses deux genoux pour lancer la fameuse partie de bavboule. Elle ferma son œil droit pour se donner un certain style.
... Matthew sortit, la carte à la main, de la chambre pour chercher sa sœur. Assise sur le lit, Mona inspecta le lieu. Cette pièce lumineuse - portée par la fenêtre direction sud - ne laissait rien en abandon. La grande table, positionnée au milieu, ne semblait ainsi pas prendre toute la place. Sa chambre spacieuse était minutieusement bien rangée - elle n'imaginait pas Matthew d'un tel exploit. Mona aperçut le dessus du coffret posé à l'arrière du lit qui devait habituellement, connaissant le personnage, être ouvert.
- 𝑀𝑂𝑂𝑂𝑂𝑁𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 !!!!!!!!!
... Les mains sur ces oreilles, elle se leva pour rejoindre les Warren. Ils se trouvaient derrière la porte. Matthew grimaçait et semblait avoir mal à la tête. Soria semblait en colère avec ses traits bien marqués. Mona imaginait facilement la scène, la grande sœur avait dû lui mettre une petite tape à la tête après son cri démesuré. Sans trop s'attarder, les enfants prirent le couloir qui menaient à l'escalier. En bas, ils traversèrent le grand hall, le petit vestibule où se trouvent plusieurs balais volants et diverses chaussures, capes, et manteaux. Matthew dévala la pièce ouvrant fortement la porte.
... Ils étaient arrivés au jardin qui se trouvait derrière la maison. Il était grand et protégé par un sort de protection, cachant son étendu aux yeux des moldus. Mona observa attentivement le grand anneau de Quidditch. Elle en n'avait jamais vu en vrai mais il semblait toutefois placé bien bas. Sans s'arrêter les enfants se dirigèrent vers les arbres. Mona adorait la demeure des Warrens et s'y sentait plus à l'aise que chez elle.
- T'es parents restent souvent à la maison.
... Mona ne put s'empêcher de lui poser cette question. Elle qui pensait que les parents devaient toujours travailler à l'extérieur, loin de leur habitat, fut surprise de voir sa maman à la maison. Sans attendre, elle se mit sur ses deux genoux pour lancer la fameuse partie de bavboule. Elle ferma son œil droit pour se donner un certain style.
LES ACTIONS DE MATTHEW ET DE SORIA SONT VALIDÉES PAR LE JOUEUR
Thébaïde