Dispute et tragedie
Membre de la famille Harrison présent dans le RP
Reducio
La porte de chambre s’ouvrit, laissant sortir une Carry habillée d’un collant noir, d’une jupe la couvrant jusqu’au bas des cuisse et d’une chemise blanche avec des manches retrousses et le col déboutonné. Descendant les escaliers menant au hall d’accueil sur la pointe des pieds, elle salua d’un sourire les manteaux noirs qu’elle croisa sur son chemin avant de s’engager dans le couloir principal évitant avec aisance le personnel du manoir qui allait et venait. Après plusieurs esquives in-extremis et avoir traversé rapidement le centre du manoir, elle atteignit enfin l’aile ouest du manoir ou le reste de la famille l’attendait, debout derrière leur chaise respective. Caius, Morrigan et les deux parents Harrison.
1er Aout 2045
Manoir des Harrison
-Vous êtes en retard. Fit remarquer Dayla d’un sifflement.
-Mes excuses mère, je me préparais. Murmura-t-elle en se penchant vers le bas pour lui présenter sa révérence en guise d'excuse
Carry s’empressa de rejoindre son siège en silence en s’assurant de ne pas croiser le regard lourd de sa mère. Une fois derrière sa place, elle releva la tête et adressa un sourire en direction de son père qui, d’un signe de la tête, autorisa les membres de la famille de s’asseoir. Dans un court silence, tous s’exécutèrent comme une seule et même personne et se préparèrent pour les mets qui allaient arriver sous peu.
-Morrigan, avez-vous choisi la langue que vous souhaitiez apprendre ? Questionna Ivelios en préparant sa serviette sur le côté de son assiette avant de tourner son regard calme et souriant vers sa fille.
-Pas encore, père. Entre vous qui parlez l’allemand et mère qui parle le français, je vous avoue que ce qu’il me reste de choix est plutôt maigre.
-Que pensez-vous de l’espagnol, du russe ou du néerlandais ?
-Pour être franche avec vous, aucune de ces langues ne m’attire, mais donnez-moi du temps père, et je vous promets que je ferai mon choix.
Ivelios souffla du nez d’un air amusé et finis par lui adresser un geste approbatif de la tête. Un majordome, âgé d’une trentaine d’année et habillé d’un costume sombre fermé, passa la porte de l’aile ouest et se présenta avec une bouteille de vin reposant dans ses mains gantées. Avec une démarche élégante, il se dirigea vers une table basse en verre ou se tenait quatre verres et y versa dedans le délicat nectar dont l’odeur envahit la pièce. Du coin de l’œil, Dayla le surveillait discrètement tandis que Caïus essayait de communiquer avec Carry à travers des grimaces discrètes qui la faisait rire.
-Père, je me posais la question. Pourquoi souhaitez-vous tant que ça que Morrigan apprenne une autre langue ? Demanda Caïus en joignant ses mains sur la table.
Ivelios leva les yeux vers son fils en prenant son verre d’une poigne délicate.
-Très simple Les personnes dont nous avons la surveillance ne parlent pas uniquement anglais et peuvent faire circuler des informations sans que l’on s’en rende compte. Mais comme vous vous en doutez, nous n’avons pas les ressources nécessaires pour surveiller absolument tout le monde. On pourrait faire plus, si vous vous décidez un jour à nous rejoindre.
Semblant satisfait de la réponse de son père, Caïus leva son verre vers son père et porta celui-ci à sa bouche pour le reposer ensuite juste à côté de son assiette.
-Et vous vous en doutez que je n’ai aucune envie de rejoindre le Conseil.
-Comme je vous l’ai dit au tout début. Je ne forcerai personne de ma famille à nous rejoindre. Cependant je trouve fort dommage que vous et votre cousine Riley, êtes les seuls à avoir refusé l’appel. Fit-il remarquer en détournant son regard vers sa femme, lui prenant la main.
-Que voulez-vous que je vous dise ? Je ne sais pas pour Riley mais en ce qui me concerne, je n’ai pas l’intention de travailler pour un gouvernement qui est un parallèle au troisième Reich.
Un silence lourd frappa la table. Dayla regarda son fils d’un œil dur tandis que les traits du visage de son mari commençaient à perdre de leur sympathie. Assise en face de son frère et à côté de sa sœur, le regard de Carry passa de son frère à celui de son père comme. Elle avait encore du mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Elle jeta un regard vers sa sœur pour essayer de lui demander des explications mais tout ce qu’elle eut fut un battement de cil de la part Morrigan lui intimant de ne rien dire pour l’instant. Mais ce sentiment d’exclusion était trop fort. Ecoutez et faire comme si elle faisait partie du décor ne correspondait pas à Carry qui malgré le conseil de sa sœur, prit discrètement la parole.
-Qu'est ce que…le troisième Reich ? Demanda-t-elle timidement en tournant son regard à qui voulait bien lui répondre.
-Le troisième Empire, en allemand… Répondit son père avec d’une voix calme avant de poser son regard sur sa fille en souriant. C’est un ancien gouvernement moldu qui a grandement perturbé l’équilibre dans le monde et tenté d’exterminer une race entière.
-Tout comme vous êtes en train de préparer l’extermination des nés-moldus. Reprit Caïus avec ironie.
-Arrête...Nous n’exterminons pas les nés-moldus, Caïus. Intervint sa sœur en essayant de calmer la tension qui régnait à table. Nous les déportons dans leur monde et faisons-en sorte qu’ils ne représentent plus une menace pour notre communauté.
- Ah ! Et à quand viendra votre chapitre de la Solution Finale ? Ce n’est qu’une question de temps avant que vous n’ouvriez votre premier camp de concentration…Ah mes excuses, vous en avez déjà un, Azkaban.
Toujours assise à écouter ce que disait chaque membre de sa famille, Carry ne comprenait qu’un tiers de ce qui était dit à cette table. Et pourtant avec la façon dont son frère crachait ses propos et à la réaction de ses parents, elle se doutait bien que ce qu’il disait était grave. Il prenait le parti des nés-moldus, ça ce n’était pas nouveau. Cependant comparé le Conseil à un gouvernement moldu qui à commit des crimes contre l’humanité, c’était là quelque chose de nouveau et la plus petite de la famille voulait comprendre en quoi le Conseil n’était pas si différent de ce gouvernement moldu pour comprendre ce que sa famille était en train de devenir.
Dernière modification par Carry Harrison le 17 févr. 2024, 07:06, modifié 1 fois.
Dispute et tragedie
-Et si nous changions de sujet ? Suggéra Dayla Harrison qui, d’un signe de la main, demanda aux gouvernants de faire leur entrer avec les plats. Caius, nous avons bien compris que le sorts des moldus ainsi que des nés-moldus vous intéresses. Mais ce n’est pas une raison pour vous adresser ainsi à votre père, retorqua-t-elle doucement avant de se servir un nouveau verre de vin. Vous pourrez reprendre cette discussion en prive si vous le souhaitez, mais pas ici, nous sommes en famille.
-Laissez, ma chère. Reprit le père en se redressant sur sa chaise avant d’afficher un sourire intéressé vers son fils. Avoir du caractère n’est pas forcément une mauvaise chose, tant que le tempérament est bien maitrisé.
Caius bouillonnait intérieurement. Il aurait bien voulu répondre quelque chose de cinglant mais ça serait aller à l’encontre des dires de sa mère. Au lieu de cela, Caius se redressa sur son dossier et laissa ses mains s’entrecroiser sur la table en attendant que les plats soient servis.
Plusieurs plats couvert par des cloches d’argents vinrent se poser en exacte synchronisation entre chacun des membres de la famille. Une poignée de secondes plus tard, la main droite gantée de chaque gouvernant vint se poser avec délicatesse au sommet de la cloche avant de la tirer vers le haut doucement, libérant ainsi un délicat parfum qui ne tarda aucunement à envahir la pièce.
-Douce langoustine couvert par un crémeux de noisette reposant sur son lit de tartare d’algues.Nous vous souhaitons une bonne dégustation. Annonça l’un d’eux d’une voix mélodieuse avant de se pencher en avant et de quitter la pièce en file indienne.
Tous restèrent silencieux un instant en attendant qu’ils ne restèrent plus qu’eux dans la pièce. Voyant finalement sa mère ajuster sa serviette sur ses jambes et son père ajuster la sienne au niveau de son col, Carry se saisie de manière polie sa fourchette et porta une bouchée de cette entrée qui promettait de faire voyager la jeune Serpentard dans un nouveau monde de la gastronomie.
Une explosion de saveur vint s’emparer du palais de la fillette, un mélange de sucrée salée accompagnée d’une chaire de langoustine tendre qui libère sous la dent une délicate sauce légèrement acidulée mélangeant parfaitement l’exquis au raffinées. Plus bas La crème de noisette apportait un gout un peu plus prononcées rependant ce mariage de saveur dans toute la bouche avec les fragments de tartares d’algue qui venait gentiment caresser la langue avec son gout légèrement amère laissant sans voix Carry qui reposa sa fourchette pour apprécier ce spectacle qui était en train de se dérouler.
-Vous n’appreciez pas, Carry ? Demanda Dayla qui porta sa fourchette a sa bouche.
-S-si si ! Esseya-t-elle de rassyrer en essayant de s’empêcher de sourire bêtement à cause du gout qui continuait de faire effet. C’est juste que… Cela faisait longtemps que je n’avais pas manger quelque chose d’aussi…Sophistique.
En croisant leur regard, Carry aurait jurée voir sa mère lui adresser un sourire, comme si elle était amusée par ce qu’elle venait de lui dire mais cela pouvait tout aussi bien être son imagination. L’entrée se déroula en silence. Seul le bruit des couverts et des boissons servis étaient les seuls sons notables dans la pièce. Quand tous eurent terminés, avec ses doigts manucures et fin, Dayla se saisie de la cuillère qui se trouvait devant-elle et tapa trois fois sur son verre de Crystal faisant venir les uns derrière les autres les mêmes gouvernants qui vinrent débarrasser les premières assiettes. Une fois tous les ustensiles utilisés retiré, Ivelios laissa reposer sa serviette sur la table et se tourna doucement vers sa fille.
-Nous avons reçu une nouvelle lettre de Poudlard. Commença-t-il d’une voix plus ou moins neutre et des traits montrant son mécontentement.
Le cœur de Carry fit un bon et ses yeux se baissèrent n’osant pas affronter le regard emplit de déception de son père.
- Miss Loewy a eu la bonté d’accepter votre réintégration dans l’école mais sous plusieurs conditions.
Juste à côté de Carry, Morrigan donna un coup de coude discret a sa petite sœur avec un petit sourire lui indiquant de ne pas s’inquiéter plus que ça.
-Vous n’aurez pas accès à la salle commune, vous n’aurez votre baguette que pendant les cours et enfin votre emploi du temps sera diffèrent de celui de celle de Serpentard. Finit-il dans un soupire de lassitude. Vous comprenez que ces mesures sont prises dans l’unique but de vous tenir à l’écart d’Alice Sangblanc n’est-ce pas ?
Carry hocha la tête en retroussant ses lèvres.
-Carry n’aurait jamais eu une punition aussi grave si l'autre gamine se serait défendu, lâcha soudainement Morrigan dans un ton a moitie remplit d’amertume. Alice a préféré jouer la carte de la victime plutôt que de se défendre…Ridicule...
-Dans ce cas vous devriez plutôt blâmer votre sœur de ne pas avoir su être plus maligne qu’elle, Morrigan. Intervint la mère qui prit le temps de croiser ses jambes sous la table. Et si vous nous racontiez depuis le début ce qu’il s’est passée, ma chère ?Demanda-t-elle en posant un regard intriguant sur sa fille en prenant une gorgée de vin dans son deuxième verre.
-Laissez, ma chère. Reprit le père en se redressant sur sa chaise avant d’afficher un sourire intéressé vers son fils. Avoir du caractère n’est pas forcément une mauvaise chose, tant que le tempérament est bien maitrisé.
Caius bouillonnait intérieurement. Il aurait bien voulu répondre quelque chose de cinglant mais ça serait aller à l’encontre des dires de sa mère. Au lieu de cela, Caius se redressa sur son dossier et laissa ses mains s’entrecroiser sur la table en attendant que les plats soient servis.
Plusieurs plats couvert par des cloches d’argents vinrent se poser en exacte synchronisation entre chacun des membres de la famille. Une poignée de secondes plus tard, la main droite gantée de chaque gouvernant vint se poser avec délicatesse au sommet de la cloche avant de la tirer vers le haut doucement, libérant ainsi un délicat parfum qui ne tarda aucunement à envahir la pièce.
-Douce langoustine couvert par un crémeux de noisette reposant sur son lit de tartare d’algues.Nous vous souhaitons une bonne dégustation. Annonça l’un d’eux d’une voix mélodieuse avant de se pencher en avant et de quitter la pièce en file indienne.
Tous restèrent silencieux un instant en attendant qu’ils ne restèrent plus qu’eux dans la pièce. Voyant finalement sa mère ajuster sa serviette sur ses jambes et son père ajuster la sienne au niveau de son col, Carry se saisie de manière polie sa fourchette et porta une bouchée de cette entrée qui promettait de faire voyager la jeune Serpentard dans un nouveau monde de la gastronomie.
Une explosion de saveur vint s’emparer du palais de la fillette, un mélange de sucrée salée accompagnée d’une chaire de langoustine tendre qui libère sous la dent une délicate sauce légèrement acidulée mélangeant parfaitement l’exquis au raffinées. Plus bas La crème de noisette apportait un gout un peu plus prononcées rependant ce mariage de saveur dans toute la bouche avec les fragments de tartares d’algue qui venait gentiment caresser la langue avec son gout légèrement amère laissant sans voix Carry qui reposa sa fourchette pour apprécier ce spectacle qui était en train de se dérouler.
-Vous n’appreciez pas, Carry ? Demanda Dayla qui porta sa fourchette a sa bouche.
-S-si si ! Esseya-t-elle de rassyrer en essayant de s’empêcher de sourire bêtement à cause du gout qui continuait de faire effet. C’est juste que… Cela faisait longtemps que je n’avais pas manger quelque chose d’aussi…Sophistique.
En croisant leur regard, Carry aurait jurée voir sa mère lui adresser un sourire, comme si elle était amusée par ce qu’elle venait de lui dire mais cela pouvait tout aussi bien être son imagination. L’entrée se déroula en silence. Seul le bruit des couverts et des boissons servis étaient les seuls sons notables dans la pièce. Quand tous eurent terminés, avec ses doigts manucures et fin, Dayla se saisie de la cuillère qui se trouvait devant-elle et tapa trois fois sur son verre de Crystal faisant venir les uns derrière les autres les mêmes gouvernants qui vinrent débarrasser les premières assiettes. Une fois tous les ustensiles utilisés retiré, Ivelios laissa reposer sa serviette sur la table et se tourna doucement vers sa fille.
-Nous avons reçu une nouvelle lettre de Poudlard. Commença-t-il d’une voix plus ou moins neutre et des traits montrant son mécontentement.
Le cœur de Carry fit un bon et ses yeux se baissèrent n’osant pas affronter le regard emplit de déception de son père.
- Miss Loewy a eu la bonté d’accepter votre réintégration dans l’école mais sous plusieurs conditions.
Juste à côté de Carry, Morrigan donna un coup de coude discret a sa petite sœur avec un petit sourire lui indiquant de ne pas s’inquiéter plus que ça.
-Vous n’aurez pas accès à la salle commune, vous n’aurez votre baguette que pendant les cours et enfin votre emploi du temps sera diffèrent de celui de celle de Serpentard. Finit-il dans un soupire de lassitude. Vous comprenez que ces mesures sont prises dans l’unique but de vous tenir à l’écart d’Alice Sangblanc n’est-ce pas ?
Carry hocha la tête en retroussant ses lèvres.
-Carry n’aurait jamais eu une punition aussi grave si l'autre gamine se serait défendu, lâcha soudainement Morrigan dans un ton a moitie remplit d’amertume. Alice a préféré jouer la carte de la victime plutôt que de se défendre…Ridicule...
-Dans ce cas vous devriez plutôt blâmer votre sœur de ne pas avoir su être plus maligne qu’elle, Morrigan. Intervint la mère qui prit le temps de croiser ses jambes sous la table. Et si vous nous racontiez depuis le début ce qu’il s’est passée, ma chère ?Demanda-t-elle en posant un regard intriguant sur sa fille en prenant une gorgée de vin dans son deuxième verre.