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03 oct. 2020, 13:17
 RPG++  La pièce aux livres  Solo 
Le 10 juillet 2044
Dans la matinée
Le Hameau, Forêt d'Alsan, Cambridge



Ce matin, tôt, quand le soleil commençait tout juste à briller, j'ai été réveillée par les allées et venues de mes parents. Leur chambre est au bout du couloir qui passe devant la mienne, alors je subis cette place le matin et le soir. Tout le temps.
Quand j'étais petite, je m'en souviens à peine, je crois que j'étais contente d'être entre les escaliers et leur chambre parce que ça les forçait à entrer dans ma chambre et parfois s'arrêter pour jouer d'un coup de baguette (rarement) ou me lire des extraits de livres sans images – avant que je ne sache les lire par moi-même, c'est ce que je demandais, m'a raconté ma grand-mère. Mais ce genre de visite n'a plus lieu depuis un moment. Bien avant que j'entre à Poudlard, sans que je ne sache dire depuis combien de temps.

Tout ce que j'entends ce matin c'est le bruit d'une malle qui frôle les murs – sûrement un sortilège hasardeux de la main de mon paternel – et des conversations étouffées par les mêmes murs qui ont été malmenés. Le parquet du couloir grince sous les pas de mes deux parents, et jusque dans l'escalier. Ça dure encore jusqu'à ce que le soleil entre dans ma chambre, et que je puisse voir Lune sous ses rayons, allongée sur le tapis au pied de mon lit. Finalement, j'entends le crépitement caractéristique de la cheminée, deux fois. Et je sais que mes parents sont partis.

Je m'étire dans mon lit et le froissement des draps suffit à faire frémir les oreilles de Lune, qui ne devait dormir que d'un œil. Elle m'imite bientôt en se redressant et en s'étirant de tout son long. Je souris et je m'apprête à me lever.

Bientôt, je suis debout dans le salon, seule. Je me plante devant la cheminée qui a permis à mes parents de s'échapper jusqu'à leur travail à Cambridge, dans une boutique d'ingrédients magiques. Un instant, puis j'entreprends de déjeuner.

Mais je n'ai qu'une idée en tête : aller dans la pièce aux livres.

« Je te laisse, Lune, » je dis au chaton une fois que j'ai déjeuné et que je me suis habillée. Ma voix chante et c'est sûrement ce qui pousse Lune à me répondre par un miaulement que je ressens joyeux.

Je sors de la maison de mes parents, vêtue d'un short et d'un haut moldus, pour me hâter de rejoindre celle de Cassiopée. Elle n'est qu'à quelques pas. Je parcours les mètres qui me séparent de la bâtisse en vitesse, je ne cours pas mais je marche vite. Peut-être que c'est parce que quelque chose me pèse, parce que je ne veux pas que mes voisins – mes oncles, tantes, cousins, cousines – me voient rejoindre la maison. Surtout Jane. Sa maison est loin, mais j'ai peur qu'elle me voie.

Je pousse un long soupir, de soulagement, quand je referme la porte de la maison de Cassiopée derrière moi, et un sourire naît sur mes lèvres. Un sourire timide.

« Je monte ! »

Sans vraiment m'annoncer, ni voir mes grands-parents – je mangerais avec eux tout à l'heure – j'emprunte l'escalier pour monter dans la pièce aux livres.

Cassiopée me l'a dit : ne te gêne pas pour venir quand tu le veux. Je le veux, alors je monte.

Maintenant que j'ai pénétré dans la pièce, le sourire sur mon visage se mue en un sentiment de conquête, et de bien-être. Me trouver là me fait oublier toute cette année à Poudlard, même si Chems m'y a déjà aidé, et m'inonde de bonnes choses. D'abord de sa chaleur, cette pièce l'est extrêmement. Ensuite de son odeur, la poussière des vieux livres qui en tombe parfois donne à la pièce son odeur particulière. Puis de son apparence, me trouver au milieu de rayons de livres, une multitude, simplement coupés par une fenêtre – en face de moi – sur le rebord de laquelle trône une petite plante verte. Finalement de son essence, les livres qu'elle renferme et abrite sont divers et variés.

Un instant, je me promène et je promène mon index sur les couvertures à ma portée – les rayons sont hauts jusqu'au plafond, un plafond plus haut que partout ailleurs d'après moi – et j'effrite la poussière entre mes doigts quand je m'arrête finalement au milieu de la pièce. Elle n'est pas petite, mais elle est si haute qu'elle a l'air exiguë. Les murs recouverts de rangées de livres accentuent cet effet, pourtant elle fait la taille d'une chambre au moins.

Au milieu de la pièce est disposée une petite table carrée, et à son côté un fauteuil. Si j'ai le droit de venir quand bon me semble, je ne suis pas sûre d'avoir le droit de m'asseoir sur le fauteuil de ma grand-mère. Je suis sûre que si, mais je préfère m'asseoir sur la chaise qu'à fait apparaître ici ma grand-mère quand elle m'a montré la pièce aux livres pour la première fois.

Sur la table a été laissé le livre que j'ai commencé hier. Noires embrumes, un roman sorcier écrit par Naelle Porterman. Une écrivaine qui n'a écrit que deux ou trois livres, d'après ma grand-mère. Je me remets rapidement dans sa lecture. Il questionne beaucoup de sujets qui ne me sont pas toujours accessibles, je demanderais à Cassiopée ce que je ne saisis pas lorsque nous serons à table.

Magic Always Has a Price
6ème année

03 oct. 2020, 14:13
 RPG++  La pièce aux livres  Solo 
Le 14 juillet 2044
Dans l'après-midi
Le Hameau, Forêt d'Alsan, Cambridge



Je claque la porte de la pièce aux livres derrière moi en grommelant des « merde » avant de me laisser tomber lourdement sur ma petite chaise. Il me faut encore un moment avant que je n'arrête de grogner. Mais je suis contrariée, très contrariée. D'ailleurs, je suis encore haletante d'avoir gravi les escaliers aussi vite.

Ce midi, j'ai mangé avec Jane et sa mère, Elizabeth. Et si j'espérais m'éclipser directement après avoir avalé mon repas, ma cousine en avait décidé autrement. Dans ma tête, et sous mes dernières plaintes sonores, je revois et j'entends de nouveaux toutes les questions de cette blonde avec qui j'étais tellement amie autrefois. Où je passe mes journées, pourquoi je ne lui raconte pas tout, comment cela se fait-il que je ne passe pas mes après-midi ici avec elle, qu'est-ce que je n'aime pas dans sa compagnie. Et ce sont plus que de fâcheuses questions, j'y décèle des reproches.

Je me revois en face d'elle, le cœur battant et les mots bégayants.

Ma respiration se calme et alors je peux réfléchir sur ce qui vient de se passer avec Jane. Si mes réponses étaient sèches, j'avais l'impression d'être légitime. J'avais vraiment l'impression d'avoir raison de répondre comme je l'ai fait. Je me sentais totalement dans mon droit de cacher, de mentir et de prendre de haut.
C'est ce genre de sentiment que je ressens maintenant : entre le regret et la honte, un sentiment qu'on pourrait dire amer, qui ne se présente jamais lorsqu'il le faudrait – aujourd'hui quand j'étais en face d'elle – et qui frappe toujours quand c'est trop tard. Ce sentiment qui te prend le coeur pour le serrer fort et qui te questionne sur tout ce que tu as dit. Celui-là même qui te pousse à te rendre compte de la débilité de tes propos passés.
Mais les propos, aussi faux soient-ils, que j'ai lancé à la face de Jane sont irrécupérables.

« Argh ! »

M'exclamé-je en posant mes coudes sur la petite table et ma tête dans mes mains.

Je m'en veux, et je me sens honteuse. Mes joues chauffent et mes yeux piquent : mais je ne veux pas pleurer. L'évidence me frappe fort, et je réalise que je n'ai pas du tout envie de partager cet endroit. Parce que c'est de ça qu'il s'agit précisément. C'est ça que Jane me demandait de lui révéler, et c'est ça que je lui cache depuis que je l'ai découvert. Cet endroit est un cocon pour moi, une bulle dans laquelle je m'enferme grâce à sa hauteur et tous ses livres. Et je ne me sens pas à l'aise avec le fait de le partager.
Et puis, je ne lui dois rien à Jane, pensé-je pour me rassurer surtout.

Entre mes coudes il y a un livre sur les Magies anciennes, au milieu duquel est glissé mon marque-page, il est sans fioritures, violet. J'ai terminé Noires embrumes avant-hier et sur les conseils de Cassiopée, que je n'imagine pas arrêter de suivre un jour, j'ai commencé ce bouquin. C'est autant son sujet que sa couverture qui m'a plu. C'est un vieux livre vert, orné de dessins qui devaient être brillants autrefois et qui se détachent simplement de leur couleur cuivre désormais. À l'intérieur, les mots ont l'air vieillis, et ne sont plus tout à faits noirs mais parfaitement lisibles.

La tête dans les mains, je promène mon regard sombre sur la couverture mais je peine à l'ouvrir. Je suis trop préoccupée par mon accrochage avec Jane, mes cachoteries et même ma présence ici.

Pourtant, je me sens toujours aussi bien ici. Même si mon cœur est serré, je me sens bien. Parce qu'ici, je suis à l'abri. Je sais que Jane ne montera pas jusqu'ici et que si elle essaie Cassiopée fera barrage ; argh je pense encore à ça.

Je souffle et je me décide à ouvrir le vieux livre. Il me faut me concentrer dans sa lecture et je sens que ce sentiment disparaîtra. Je m'en persuade plus que je le sens, alors je plonge dans les pages et les mots qui les noircissent, dans la Magie et ses anciennes pratiques. Je dois être forte. Même si les mots que je rencontre me posent des problèmes, même si mes pensées se dispersent, même si mon cœur me pique : je dois persévérer.

Magic Always Has a Price
6ème année

03 oct. 2020, 20:30
 RPG++  La pièce aux livres  Solo 
Le 18 juillet 2044
Avant que la nuit tombe
Le Hameau, Forêt d'Alsan, Cambridge



Je suis assise sur la petite chaise, au centre de la pièce aux livres, et j'ai sur mes genoux un nouvel ouvrage. Par la fenêtre, en face de laquelle j'ai orienté ma chaise, je peux voir les rayons du soleil tomber pour aller se coucher en faisant chatoyer leurs dernières lueurs. De rose elles se muent orange. Je souris, parce que je suis là et que je suis bien. Et puis, au fond de mon cœur est allumé la flamme de l'ambition. Mes yeux brillent et derrière eux valse cette même flamme.

« Aaahhh... » dans un long soupir.

On ne pourrait pas le deviner, comme ça, mais cette pièce animée de silence vient de laisser partir sa créatrice, cette femme aux allures de sage, et derrière elle flotte encore le parfum du bien-être. C'est une sensation étrange mais j'ai l'impression qu'elle est toujours là, assise dans son fauteuil, à me parler en laissant aller son regard sur les hauts murs de livres, sur moi, ou sur le soleil. Nous avons discuté pendant des heures.

Et si nous avons tant parlé c'est probablement à cause de ce week-end. Ce week-end qui m'a arraché des larmes de colère ; je lui en veux encore pour ça, à ce fichu week-end.

Parce qu'il y a, dans cette famille qui vit au même endroit, des ombres au tableau. On pourrait facilement s'imaginer qu'un tel voisinage soit une sorte de bénédiction, parce que rien n'est plus important que la famille : si c'est ce que je croyais quand j'étais plus jeune, j'ai souvent réalisé que le hameau était le théâtre de toutes sortes de choses que l'on n'aurait pas vu avec un voisinage composé différemment.

Je n'aime pas ma famille comme les autres. Je ne considère pas ma famille comme quelque chose d'essentiel pour moi. Je l'entends parfois à Poudlard, à quel point les autres enfants considèrent leur famille – et parfois même comment ils mourraient pour elle. Je n'ai pas ça pour ma famille, pensé-je en penchant la tête en arrière, pour détendre mon cou.
J'ai pourtant partagé toute ma vie, ou presque, avec ces adultes et ses enfants. Je me souviens encore comment je m'occupais de Milie avec Jane, ou de comment je m'amusais quand j'emmenais Owen dans les bois. Ceux-là, je les aime. Mes sourcils se froncent et je me le demande : je les aime vraiment ? Oui, j'aime Owen et hier encore j'ai ri avec lui.

Je soupire.

Parce qu'il y a parmi ces gens que j'ai toujours côtoyé des ombres auxquelles je ne peux rien. Il y a Neville et son aura sombre, sa voix rauque et ses crises de colère. Il me met hors de moi, mais je sens toujours le regard de Cassiopée quand mes joues rougissent et que ma bouche s'entrouvre pour hurler quelque chose qu'il ne vaut mieux pas exprimer. Quand mes deux parents détournent les yeux de moi pour donner leur attention à cet homme furieux, souvent. Je ne les comprends pas et j'évite d'essayer. En général, je me tais et me réfugie dès que je le peux dans un des fauteuils du salon de ma grand-mère. Mais ce week-end, je ne saurais dire pourquoi, mais ce poids ne m'a pas quitté. Peut-être parce que la voix de Neville a résonné tout le week-end et les horreurs qu'elle rapportait avec.

Nous avons beaucoup parlé de ça, avec Cassiopée, aujourd'hui la tension est passée avec l'orage. Un orage gris, chargé d'éclairs, qui stationnait au-dessus du hameau.

Mais c'est aussi de Jane que nous avons parlé.

Les derniers mots de cet éclat de sagesse qu'est ma grand-mère résonnent encore et m'empêchent de me concentrer – de me décider à ouvrir le livre qui pèse sur mes jambes – ; tu pourrais lui montrer tu sais, peut-être même qu'elle ne s'intéresserait pas à cet endroit autant que toi. Alors j'y pense, mais mon ventre est noué à l'idée de dévoiler ce truc que je garde pour moi, cette pièce qui n'est même pas mienne mais que j'ai l'impression d'apprivoiser.

Quelque chose gratte à la porte. Je me fige.

Puis je devine que ce sont les grattements de griffes de Lune sur la porte fermée, et je me décide à poser le livre, dans un bruit sourd, sur la table. La poussière virevolte autour de l'impact et le soleil termine d'illuminer la pièce de teintes oranges. Un dernier rayon lumineux fait briller les grains de poussière qui retombent.

« Ok Lune, on rentre ! » je déclare avant d'ouvrir la porte pour ramasser le chaton à mes pieds. Elle se love dans mes bras.

Je ferme derrière moi en même temps que s'éteint le soleil, pour de bon.

Magic Always Has a Price
6ème année

04 oct. 2020, 12:45
 RPG++  La pièce aux livres  Solo 
Le 26 juillet 2044
Au matin
Le Hameau, Forêt d'Alsan, Cambridge



Je suis assise dans le fauteuil, Lune est sur mes genoux et elle ronronne – à deux doigts seulement de ronfler – et je caresse sa tête d'une main et l'autre tient un petit bouquin. C'est un livre moldu, une sorte de conte. C'est étrange de me tenir là, assise à cette place, pour la première fois. Quelque chose a changé ici, je ne sais pas si c'est moi ou si c'est cet endroit. Mais je dirais que nous avons tous les deux évolué.

Cette semaine, ah, j'y pense en levant les yeux au ciel. Ils se détachent de ma lecture pour grimper jusqu'au plafond, à quelques mètres là-haut. En regardant, j'ai l'impression que les étagères se rejoignent et forment une sorte de dôme au-dessus de ma tête. Je sais que c'est faux, mais l'illusion est si réelle que je laisse ma tête aller s'appuyer contre le fauteuil pour regarder encore un peu le plafond et les étagères que je vois déjà tomber sur moi.
Je souris.

Je pose mon livre quand Lune arrête de ronronner, et je me mets à la caresser avec mes deux mains mais toujours sans la regarder.

« Ça va ? » je murmure à l'adresse du chaton, bêtement.

Si je sais très bien que Lune ne me répondra pas, je suis quand même soulagée de l'entendre ronronner et c'est une réponse qui me suffit. Je me demande si elle dort : elle pourrait, parce que je l'ai réveillée tôt ce matin et que je l'ai emmenée dehors aussi tôt. Le soleil commençait seulement à se lever quand j'ai descendu les escaliers jusqu'à la cuisine sur la pointe des pieds, et que j'ai fait glisser la porte-fenêtre aussi lentement que je le pouvais pour sortir.

Je voulais profiter de l'aube pour venir ici toute seule avant d'y retrouver ma cousine, cette entité complexe que j'essaie de saisir. Je voulais tournoyer, les bras écartés, les chevilles dans la rosée, sous les rayons de soleil qu'offrent les premières heures de ce matin.

Parce que Jane et sa chevelure blonde, ses yeux glaciers et son sourire rêveur font partie intégrante de mon quotidien ici, désormais. Je ne sais déjà plus comment c'était que de ne pas la voir. Pourtant, ça ne fait qu'une semaine que j'ai échangé avec elle le secret qui était mien et qu'elle m'a livré tout ce qu'il y avait de noir dans son cœur. C'était un flot de sentiments que je ne soupçonnais pas – parce que pour certains je ne les aie jamais ressentis – mais qui s'est quand même déversé sur moi. Si c'était désagréable de vivre la délivrance de Jane, je n'ai jamais été aussi heureuse que depuis que tout ça est sorti d'elle.

Je sais, maintenant.

Mes mains ont cessé de caresser le chaton, mais elles sont posées légèrement sur son dos : son corps se soulève et s'abaisse sous ses respirations et c'est apaisant. Je souris parce que j'ai hâte de voir la tête blonde de Jane passer l'entrebâillement de la porte.
Mais je souris aussi parce que je pense à Cassiopée, et à ce qu'elle m'a dit à propos de Jane, il y a quelques jours. Tu pourrais lui montrer tu sais, peut-être même qu'elle ne s'intéresserait pas à cet endroit autant que toi. Qu'elle avait dit. Je souris plus fort encore quand je réalise que j'avais mal compris le conseil de cette femme sage. Je crois que j'aurais dû lire peut-être même que cet endroit l'aiderait. Parce que c'est ce que cette pièce magique a fait. Elle a aidé Jane et m'a aidé moi aussi.

Je repense aux sourires en coin, doux et complices, de mon aînée, de l'aînée de tout le hameau, quand Jane a écarquillé les yeux devant toutes les étagères et tous les livres. Mais aussi quand nous nous sommes parlé pendant une après-midi entière dans son jardin.

Cassiopée est le lien, invisible et incassable.

Alors je souris.

Je souris mais quelque chose au fond de moi se met à gigoter : mon estomac se contracte alors que l'idée qui a trotté dans ma tête toute la nuit me revient à l'esprit. Si elle m'a tout dit, et que j'ai dévoilé ce que je lui cachais : il a une autre chose dont j'aimerais lui parler. Cette ambition qui m'anime depuis que je suis revenue de Poudlard.

« Je vais devenir puissante... » je chuchote en me remettant à caresser Lune, comme pour m'entraîner à le dire à ma cousine.


Fin.

Magic Always Has a Price
6ème année